Le texte contenu dans le parchemin d’Ein-Gedi semblait perdu. Le cuir était abîmé, partiellement brûlé, et si fragile qu’il aurait été gravement endommagé s’il on avait tenté de l’étaler. Un casse-tête sur lequel a travaillé une université du Kentucky, qui a minutieusement scanné puis virtuellement déroulé le document. Il y ont découvert un extrait du Lévitique, probablement recopié par les Esséniens, cette secte juive à qui l’on doit la rédaction des manuscrits de la mer Morte.
Pnina Shor, la directrice du projet israélien de conservation des manuscrits de la mer Morte s’est dit stupéfaite de cette réussite. « Nous étions persuadés que c’était un simple essai, mais cette technologie a ramené à la vie un trésor archéologique ».
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