
« Personne n’apprend à espérer tout seul, c’est impossible, si nous espérons c’est parce que tant de nos frères et sœurs nous ont appris à espérer », a déclaré le pape François dans sa nouvelle catéchèse sur l’espérance chrétienne, à l’audience générale de ce mercredi 7 février. Pour étayer son nouvel enseignement, l’invitation de saint Paul aux Thessaloniciens à « prier les uns pour les autres et à se soutenir mutuellement » face aux épreuves de la vie quotidienne, « bien accrochés » à leur confiance en Dieu, Lui qui « au-delà de la tristesse, de l’oppression, et de la mort, aura le dernier mot ». L’Église, a rappelé le Saint-Père, est le « corps » de « l’espérance chrétienne », à la communauté chrétienne de « la transmettre et de s’encourager mutuellement » en entretenant sa flamme.
Porter les faiblesses des autres
« Frères et sœurs, l’Apôtre Paul nous enseigne que l’espérance chrétienne n’est pas seulement personnelle, mais aussi ecclésiale. Toute la communauté, en premier lieu les pasteurs, doit se faire proche des frères les plus éprouvés et qui perdent courage, par le réconfort de la consolation et de la compassion. On ne peut espérer tout seul. Pour se nourrir, l’espérance a besoin d’un « corps » où les membres se soutiennent les uns les autres », résume le Pape en français pour les visiteurs francophones. « Mais n’espèrent vraiment que ceux qui font l’expérience de leur pauvreté et de leurs limites — les pauvres, les simples, les petits et les marginalisés — et gardent confiance en Dieu », a-t-il souligné,et non ceux qui « s’enferment dans leur bien-être personnel, se croient comblés, en sécurité … une « sécurité toute relative ».
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