Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican
Après une pandémie ravageuse et dont on ne voit pas la fin, la «tragédie de la guerre»: celle-ci, «qui se consume au cœur de l’Europe, nous laisse stupéfaits», écrit François dans ce message rédigé le 15 mars dernier à l’attention de Mgr Gintaras Grušas, archevêque de Vilnius et président du Conseil des conférences épiscopales européennes (CCEE), l’une des entités organisatrices de l’évènement.
«Jamais nous n’aurions pensé revoir de telles scènes, qui rappellent les grandes guerres du siècle dernier, ajoute le Souverain Pontife. L'appel à l'aide déchirant de nos frères et sœurs ukrainiens nous pousse, en tant que communauté de croyants, non seulement à réfléchir sérieusement, mais à pleurer avec eux et à faire quelque chose pour eux ; à partager l'angoisse d'un peuple dont l'identité, l'histoire et la tradition ont été blessées. Le sang et les larmes des enfants, la souffrance des femmes et des hommes qui défendent leur terre ou fuient les bombes secouent notre conscience», déclare l’évêque de Rome. «Une fois de plus, l'humanité est menacée par un abus pervers de pouvoir et d'intérêts particuliers, qui condamne des personnes sans défense à subir toutes les formes de violence brutale», reconnaît-il avec fermeté.