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Vivre sous la menace des missiles : témoignage des franciscains de Galilée - Terre Sainte.net

 

Vivre sous la menace des missiles : témoignage des franciscains de Galilée

Marinella Bandini
21 octobre 2024

Vivre sous la menace des missiles : témoignage des franciscains de Galilée - Terre Sainte.net

Plus de 170 roquettes ont été tirées du Liban en direction de la Galilée dans la seule journée de samedi 19 octobre. Tous les habitants sont soumis au stress des alarmes. Parmi eux, les Franciscains des communautés de Capharnaüm, Nazareth, du Thabor de Acre et Haïfa. Témoignages.

Vivre sous la menace des missiles : témoignage des franciscains de Galilée - Terre Sainte.netPlus de 30 frères de la Custodie de Terre Sainte vivent dans les neuf couvents de Galilée (région du nord d’Israël, proche de la frontière avec le Liban), de Haïfa et Acre, à Capharnaüm, Tabgha et Magdala, sur le lac de Galilée, en passant par Nazareth, Cana et Mujeidel, jusqu’au Mont Thabor. Depuis quelques semaines, les frères sont confrontés à une intensification des tirs de roquettes en provenance du Liban. “Cela fait maintenant un an que nous vivons avec les missiles et les sirènes, mais depuis l’ouverture du front avec le Liban, les tirs se sont intensifiés, et les missiles se rapprochent”, explique le Frère Fábio Inácio Borges, gardien de Capharnaüm. “En communauté, nous nous soutenons mutuellement, nous prions ensemble”, explique le Frère Wojciech Bołoz, gardien de Nazareth. “Le plus lourd à porter est la solitude et le sentiment d’abandon. Voilà pourquoi la visite fraternelle du Custode à nos frères ces derniers jours a été très importante”.

Au bord du lac de Galilée
Une dizaine de frères vivent dans les couvents qui surplombent le lac de Galilée. Quelques missiles sont tombés à proximité, mais aucun couvent n’a subi de dommages directs. “Nous voyons de la fumée s’élever, parfois même des flammes provenant des Incendies”, raconte Frère Fabio, de Capharnaüm. Ce qui nous frappe le plus, c’est l’absence quasi totale de pèlerins: “Avant la guerre, nous accueillions trois à quatre mille personnes par jour, aujourd’hui moins de deux mille par mois, et les visites sont très courtes”. Tous les sanctuaires restent cependant ouverts et les frères continuent de s’occuper de l’entretien quotidien.

Pour lire la suite c'est ICI

Source https://www.terresainte.net/

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