• Chers frères et sœurs de la famille Franciscaine,

     Que le Seigneur vous donne sa paix !

     

    En 1986, Jean-Paul II réunissait à Assise, pour une journée de jeûne et de prière pour la paix, les représentants de toutes les grandes religions du monde.

    Vingt-cinq ans après, Jacqueline Rougé revient sur cet événement auquel elle participa et livre sur les rapports entre foi et construction de la paix les réflexions d’une vie largement engagée dans le dialogue interreligieux.

     

    Il en est né un petit livre passionnant : Croire au dialogue pour la paix Croire-dial-Paix.jpg

     

    Collaboratrice pendant dix ans de Robert Schuman, le « père de l’Europe », vice-présidente internationale du mouvement Pax Christi puis co-présidente de la Conférence mondiale des religions pour la paix, Jacqueline Rougé est un témoin majeur – et un acteur – du vaste mouvement de dialogue entrepris depuis quelques décennies par des croyants de différentes cultures et de différents continents. Continents dans lesquels elle a séjourné longuement, à la faveur des affectations internationales de son mari Michel, haut fonctionnaire français.

     

    Ainsi ce livre d’une observatrice au parcours inattendu nous entraine-t-il en des terrains multiples, celui des États-Unis, de différents pays d’Asie, des organisations internationales, et celui d’une Église Catholique qui se veut artisan de dialogue et de paix. De l’encyclique Pacem in Terris aux messages de Benoît XVI sur la paix en passant par les textes de Vatican II, Jacqueline Rougé analyse la vocation médiatrice de l’Église et ses responsabilités dans un monde assoiffé de paix et de justice.

     

    Ce livre, au langage simple et pédagogique, s’adresse à un large public : les aînés, contemporains des évènements évoqués, comme les lycéens et étudiants qui découvriront la lente émergence d’une coopération internationale depuis 1945.

     

                On sort de la lecture de cet ouvrage avec une foi et une espérance renouvelées dans la capacité de l’homme à agir pour plus de dialogue et de paix. « Les expériences vécues au long de l’itinéraire inattendu retracé dans ce petit livre incitent à poursuivre avec une joie confiante le travail pour la paix dans la foi par le dialogue et la réconciliation.  De grands problèmes subsistent et demandent beaucoup d’attention, mais comment ne pas se sentir encouragé par les avancées réalisées par la cause de la paix dans plusieurs domaines importants. En même temps, de nouveaux défis sont apparus qui appellent à de nouveaux efforts des croyants. »

     

     

    Jacqueline Rougé est actuellement présidente honoraire de Religions pour la

    Paix, qu’elle représente à l’Unesco , et administratrice de l’Institut Robert

    Schuman pour l’Europe.

     

    « Croire au dialogue pour la paix » est un véritable cadeau que nous fait Jacqueline Rougé, un cadeau à partager.


    éditions franciscaines

     

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    « Croire au dialogue pour la paix »

     

     

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    Courriel : editions-franciscaines@wanadoo.fr http://www.editions-franciscaines.com 

     

    Source Les Éditions Franciscaines

     

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  • Bienheureuse Marie-Céline
    Dépossession et joie


    L’auteur, Danièle Gatti, née en Dordogne, est mariée et mère de quatre enfants.
    Professeur, membre de la fraternité franciscaine séculière, elle donne des conférences et anime des retraites spirituelles en Polynésie où elle réside.


    Illustration de couverture : Emmanuel Gatti ; Préface de Thaddée Matura


    MARIE-CELINE.jpgPublié à l’occasion du huitième centenaire de la fondation de l’ordre des clarisses, ce livre évoque la vie de Germaine Castang, la « Petite   Maine », née en 1878, une jeune fille passionnée, audacieuse, pleine de bon sens. « Il y a en elle quelque chose de solide et de pur comme un galet, la perfection dans la sobriété. »

     

    Elle fut confrontée à des difficultés qui sont malheureusement toujours d’actualité : handicap physique, précarité, marginalisation, exclusion, solitude, deuils, maladie. Elle meurt à l’âge de dix neuf ans, quelques mois après avoir prononcé ses vœux de sœur Clarisse. D’un milieu très modeste, sans culture, elle n’a rien écrit et n’a accompli aucune œuvre visible. Une vie ratée, dirions-nous aujourd’hui. Pourtant, une vie spirituelle qui s’élève comme un trait de lumière sur la toile sombre des événements. Un appel précoce, un unique désir qui lui fait traverser les obstacles, « allègre et joyeuse » dans l’élan de Claire d’Assise. Une vie particulièrement accomplie en Dieu.

     

    Sœur Marie-Céline de la Présentation
    fut proclamée officiellement « Bienheureuse » le 16 septembre 2007. 

    224 p. - 15 €
    ISBN : 978-2-85020-267-4- Diffusion Cerf/Sodis

    Source http://editions-franciscaines.pagesperso-orange.fr


    VATICAN
    Marie-Céline de la Présentation (Jeanne Germaine Castang)
    (1878-1897)

     

    Sœur Marie-Céline de la Présentation est née à Nojals, le 23 mai 1978, près de Beaumont-en-Périgord, Jeanne Germaine Castang. Son père était issu d'une famille de propriétaires terriens et sa mère d'une famille de notaires. Cinquième de la famille, elle était très jolie, mutine, sensible et débrouillarde, ayant un fort caractère. Très vite, on la surnomma "la petite Maine".

     

    En 1882, Germaine a 4 ans. Avec quelques autres enfants du village, elle s'était aventurée dans l'eau froide du petit ruisseau proche de l'école. Après trois jours, sa jambe gauche se paralyse et peu à peu le pied se retourna complètement, très certainement sous l'effet d'une polyomélite. Elle ne put marcher que sur la cheville. Cette épreuve n'entama pas la foi et la piété de l'enfant. Les parents Castang élevaient leurs enfants dans l'amour de Dieu et du prochain. Les Sœurs de Saint-Joseph complétaient cette éducation. Germaine, malgré son jeune âge, se faisait déjà remarquer par sa dévotion à l'Eucharistie.

     

    Son père avait ouvert une épicerie-café dans le bourg de Nojals. L'affaire n'ayant pas marché, le père fut ruiné, et il dut quitter sa maison avec sa femme et ses enfants. Ils s'installèrent alors au lieu-dit Salabert, dans un abri délabré et insalubre où la santé de la famille allait se détériorer inexorablement.

    Leur misère était telle que Germaine dut parcourir le pays, allant d'une ferme à l'autre pour mendier de la nourriture, malgré sa plaie béante et purulente qui affectait sa jambe.

     

    Ne pouvant assurer la survie de sa famille, le père de Germaine se rendit à Bordeaux  pour  chercher du travail et loua une petite maison rue de Puységur. Au printemps 1890, toute la famille le rejoignit, quittant le logement insalubre de Salabert où trois des onze enfants avaient trouvé la mort. Deux autres mourront à Bordeaux de tuberculose et de malnutrition. En 1892, le père trouva du travail comme gardien d'un château à La Réole. Toute la famille se rendit à ce château, sauf Germaine qui resta à Bordeaux, où elle avait été hébergée par charité, dans une pension tenue par les sœurs de Marie-Joseph. C'est à Bordeaux qu'elle fut opérée du pied à l'hôpital des enfants. Elle apprit la couture et se prépara à la première Communion et à la Confirmation qu'elle reçut dans la Cathédrale de Bordeaux. Le 29 décembre 1892, sa mère mourut. Germaine vint prendre sa place auprès de son frères aîné Louis, gravement atteint par la tuberculose. Elle veilla sur lui jusqu'à sa mort le 6 février 1893, dormant sur le plancher de la chambre, où elle contracta certainement la maladie. Depuis sa jeune enfance, Germaine désirait devenir religieuse. Son premier souhait avait été d'entrer chez les Clarisses. Elle avait été refusée à cause de son handicap. Après la mort de sa mère, elle voulut rejoindre sa sœur Lucie dans la Congrégation de Saint-Joseph à Aubenas. Pour le même motif, elle ne put y entrer. De retour au pensionnat, Germaine reprit les travaux de couture tout en menant une vie de prière et de sacrifice qui édifiait son entourage.

     

    Au cours d'une promenade en compagnie d'une amie, cette dernière lui proposa de rendre visite à une Clarisse de sa connaissance. Elle reprit espoir de pouvoir devenir religieuse. La Mère supérieure et les religieuses discernèrent chez cette jeune fille, au-delà de son handicap, une âme d'exception.

    Elle fut admise dans la communauté de l'Ave Maria le 12 juin 1896.

    Elle prit l'habit le 21 novembre sous le nom de Sœur Marie-Céline de la Présentation.

    Malgré la tuberculose qui la minait, elle supportait la dure vie des moniales contemplatives dans un amour toujours croissant de Dieu, de ses sœurs, et de l'Eglise. Elle accueillit avec humilité et discrétion les manifestations surnaturelles qui lui furent accordées de l'amour de Dieu.

     

    Elle mourut le 30 mai 1897, à l'âge de 19 ans. Dès sa mort, elle se manifesta à de nombreuses personnes par des parfums. On la nomma "la Sainte aux parfums". La réputation de sa sainteté se répandit dans le monde entier. Elle fut déclarée vénérable le 22 janvier 1957. Sœur Marie-Céline, qui connut la misère, l'exclusion, le handicap et la souffrance jusqu'à sa mort, est un modèle pour tous ceux qui souffrent de maladie, handicap physique, pauvreté et exclusion sociale de nos jours. Elle qui écrivait avant de mourir à sa sœur:  "Je meurs sans regrets et je te donne rendez-vous au ciel... Là haut, je n'oublierai personne"


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  • Suzanne-lanc-2e-livre.png

     


     

    4ème de couverture 

     

    Les mouvements intérieurs de l’âme

     

    Passions et vertus selon Saint François d’Assise

    Et les Pères de l’Eglise

     

     

    Les Pères de l’Eglise et saint François ont expérimenté eux-mêmes les passions qui nous habitent et nous aliènent - colère, convoitise, vanité, orgueil … - mais, à partir de leur désir profond, le combat en faveur des vertus leur a apporté une force et un équilibre dont l’homme contemporain est toujours à la recherche. Ils savent donc ce qu’est la santé de l’homme et ont le souci de nous conduire vers la guérison et la liberté à travers leur propre expérience humaine et spirituelle.

    François et les Pères nous montrent que cette voie est à notre portée. Elle nous indique toujours une porte de sortie pour accéder à notre liberté intérieure, même si un effort d’honnêteté et de vérité envers soi-même est nécessaire. Dès lors, les passions ne nous apparaissent plus comme des barrières infranchissables mais comme des « maladies spirituelles » dont il est possible de guérir.

    Le chemin de sainteté de François d’Assise a été long, difficile et semé d’embûches, à la mesure de sa fragilité, de ses passions, de ses épreuves et de ses temps de découragement ou de doute face à sa foi. Il apprend, dans la banalité du quotidien, à reconnaître sa propre fragilité et celle des autres et à en faire un chemin de vie vers Dieu.

    Ainsi, ce livre nous introduit au cœur de notre réalité humaine et de notre désir de vivre en paix avec soi-même, avec notre prochain et avec Dieu. Il met en évidence le salut de l’homme et de la femme par la pratique des vertus et le rétablissement de notre équilibre vital, par l’audace de l’amour et l’épanouissement de la personne au moyen des dons et charismes.

     

     

     

    Suzanne2 Suzanne Giuseppi Testut. Ancienne directrice générale de la Médecine du Travail de Montpellier et Franciscaine Séculière, anime depuis plusieurs années des retraites destinées à tous ceux qui souhaitent vivre l’Evangile à la suite du Christ. Elle se consacre aussi à l’accompagnement spirituel. Son premier ouvrage paru à Nouvelle Cité en 2009 s’intitule La déposition, parcours spirituel à l’école de saint François d’Assise. Il en est à sa deuxième édition.

     


     

     

    Autres articles de Suzanne ICI

    Les mouvements intérieurs de l'âme

    Passsions et vertus selon François d’Assise et les Père de l’Église

    Conférence de Suzanne Giuseppi Testut

    Franciscaine séculière et auteur.

    Mardi le 4 octobre 2011, à 18h30

    Chez les : Franciscaines Missionnaires de Marie

    32, avenue Reille Paris 14e

    RER B Cité universitaire ou ligne 4 métro Alesia

    Renseignements : Nouvelle Cité 01 69 17 10 06


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  • confession-cardinal.jpg Vous connaissez : Confession d’un Cardinal,

     

    Je viens d'en terminer la lecture, je trouve ce livre ... plein d'ESPÉRANCE très encourageant .... si vous n'avez pas eu encore le loisir de le lire... faites vite....

    Richard

    Voici un aperçu

     


     

    En prenant connaissance de ce titre, il nous vient à l’idée de nous poser la question, qui est ce cardinal qui se « confesse » ainsi?

    Olivier Le Gendre, écrivain,  journaliste français et militant religieux, est un grand connaisseur des milieux chrétiens et il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur l’Église. Dans ce livre, il propose une lecture sous la  forme d’une conversation courtoise avec un cardinal. Une conversation entremêlée d’anecdotes significatives, de révélations et de considérations historiques.

    Ce cardinal octogénaire, qui fut « ministre » de Jean Paul II, souhaite  « épancher son cœur » et dire tout haut ce qu’il pense tout bas de l’Église actuelle. Il y a un enjeu majeur qui sépare deux grandes tendances de l’Église soit d’une part une restauration des pratiques anciennes à savoir l’Église visible, soit la naissance d’une Église « invisible ».

    Ce cardinal ne veut plus entendre parler d’une restauration de ces pratiques anciennes. Cette Église « visible » dite hiérarchique est au bout de course en Occident et bientôt ailleurs dans les pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine. Pour lui, cette nouvelle naissance « invisible » de l’Église fait véritablement résonner l’Évangile, une Église au ras des pâquerettes, présente aux hommes et aux femmes sans souci de doctrine, de structures ou de statistiques. Tout au long de cet ouvrage, le cardinal précise cette mouvance « invisible » de l’Évangile.

    Le lecteur prend plaisir à partager le « diagnostic » d’un prêtre de la hiérarchie qui a quitté son ministère au Vatican pour se consacrer aux enfants déshérités du Sud Est asiatique.

    Une de ses révélations concerne l’attentat de Jean-Paul II. Il situe cet épisode dans le contexte d’une guerre froide de plus en plus « tendue » avec le Parti soviétique. Le pape voulait apporter dans son pays natal son soutien au syndicat « Solidarité »  ou « Solidarnosc » et bien attendu, Moscou ne voyait pas d’un bon œil cette intervention papale.

    Ainsi, à la suite d’une lettre très dure adressée au Secrétaire général Leonid Brejnev lui demandant de ne pas envahir la Pologne, il y eut une conspiration  pour assassiner le pape. Évidemment, le Cardinal savait que, pour des raisons diplomatiques, le Saint-Siège ne pouvait publiquement pointer du doigt  les vrais responsables de l’attentat.

    Du point de vue des considérations historiques, l’effet « Humanae Vitae » a été décisif dans la cassure pour un grand nombre de chrétiens. Ces derniers espéraient une évolution au sujet du mariage et de la contraception,  à la suite du Concile Vatican II. Paul VI n’a pas retenu les recommandations des représentants du comité de travail et, pris de scrupules, ne voulut pas faire figure de pape rompant avec l’enseignement reçu, en particulier avec l’encyclique de Pie XI Casti Connubii (1928) .

    À l'époque, l'encyclique de Paul VI eut l'effet d'une bombe, car elle déclarait « intrinsèquement déshonnête » toute méthode artificielle de régulation des naissances, réaffirmant ainsi la position traditionnelle de l'Église à l'encontre d'une opinion publique très largement favorable à un assouplissement de la doctrine catholique. Cette prise de position déclencha une profonde crise d'autorité dans l'Église.

    Ce dialogue nous présente l’avènement de Ratzinger à la papauté comme un moindre mal. Le Cardinal aurait souhaité plutôt un pape historien et plus porté sur les questions pastorales que sur les discours théologiques. « C’est un homme vraiment de grande valeur, dit-il. Il l’a montré en différentes occasions et il le montrera encore. Mais à mon avis, il négligera sans doute certains domaines à mes yeux essentiels pour se consacrer à d’autres que je juge secondaires. »

    C’est au Rwanda, « pays où Dieu aime le soir se reposer », qu’il découvre tout le drame de l’échec de l’évangélisation. Avec le génocide (1994), l’Église découvre  une faillite chrétienne. En effet « quand une religion dite chrétienne , met au centre de son message l’amour de Dieu et du prochain, on est en droit de se demander si des génocides survenant en terre chrétienne ne sont pas le signe que cette religion a échoué dans sa mission ».

    Le Cardinal s’y rend en mission à la demande de Jean-Paul II. Il y découvre l’horreur. Et son séjour aux pays des mille collines lui permet de  prendre conscience progressivement que la hiérarchie de l’Église est trop éloignée des enjeux premiers de la foi et du monde.

    « Nos critères de réussite relèvent d’une arithmétique secondaire dérisoire. Le taux de pratique dominicale, le nombre d’entrées chaque année dans les séminaires, la quantité de personnes présentes aux dernières JMJ comparées à celles des années précédentes , le nombre de sacrements de mariage célébrés, et celui du baptême, la connaissance de la foi des enfants en fin de catéchèse. »

    L’essentiel, il l’a vu chez cette dame nommée Donatienne, sur une des collines de Kigali. Elle a recueilli six enfants abandonnés et probablement orphelins. Elle les avait trouvés affamés, au bord du chemin qui longeait le marais où ils s’étaient cachés. Deux d’entre eux étaient blessés sérieusement. Malgré son désespoir, Donatienne, qui elle même avait perdu ses propres enfants, a pris en charge ces jeunes sans distinction de race, Tutsis autant  qu’Hutus.

    L’essentiel est invisible aux yeux, disait Saint-Exupéry. L’essentiel de l’Évangile est là chez cette dame. Il est là, invisible, chaque jour, chez ces personnes qui tentent de mettre un peu d’humanité dans le monde où ils sont nés. Le Cardinal l’exprime avec assurance, car c’est là-dessus que nous serons jugés. La question que tous doivent se poser, chrétiens dans ou hors les murs de l’Église: « Aurons-nous réussi, au nom de notre foi, à mettre un peu plus d’humanité dans un monde qui semble saisir toutes les occasions de se déshumaniser. »

    Tout au long de son parcours, le Cardinal nous amènera à découvrir ce qui a manqué dans la mission d’évangélisation. Il se consacre, maintenant qu’il est à sa retraite, aux plus pauvres, aux enfants malades dans un pays (Thaïlande) où tout s’échange et où sévit l’exploitation des enfants, la pédophilie, la prostitution à grande échelle, le tourisme du sexe, etc. Bref, « un monde éclaté dans le sens où il est le lieu de la concurrence effrénée, des conflits, des inégalités, des manipulations, des envahissements ». C’est la jungle!

    Où est l’essentiel de l’Évangile dans ce monde?

    Le Cardinal accompagnera un jeune malade du VIH dénommé Poo  sans chercher à le convertir. Cet homme d’Église vit maintenant dans un pays où la religion majoritaire est le bouddhisme. Donc, pas question d’évangélisation, mais plutôt une simple présence de la tendresse de Dieu, sans bruit, sans apparat, à la manière d’une « brise légère », comme lorsque Dieu se présente à Élie (1Roi 19,9-13a).

    Cette tendresse de Dieu, elle est là dans des gestes semblables, posés dans un monde sans âme et dangereux pour l’humanité. À l’instar des Gandhi, des Mère Térésa, des Jean Vanier de ce monde, « nous ne devons pas nous tromper sur la nature des enjeux qui sont les nôtres».

    Nous devons écouter « la brise » et faire vivre l’essentiel du message évangélique.

    « L’Église, ce n’est pas le Vatican, les conférences épiscopales, les nonces. Ce sont des parents qui transmettent leur foi à leurs enfants, c’est un prêtre qui ouvre une maison pour les sidéens, bref ce sont des gens croyants, prêtres et laïcs, hommes et femmes de toute condition qui vivent une pratique un peu banale, même si elle peut être profonde, mais aussi des gens qui inventent sans arrêt des manières d’être croyant dans le monde. Bref, l’Église, c’est avant tout un fourmillement d’initiatives et de réalisations, connues ou inconnues. »

    À travers cette lecture, nous sommes invités à partager une « confession » déroutante, à nous laisser caresser par cette « brise légère ». Dieu n’est pas toujours où nous pensons. Nous devons purifier notre regard pour discerner sa présence. Cette lecture est donc une invitation à mettre nous aussi, notre histoire sur la table et à y donner le titre « confession » d’un ou d’une… 

     
    Gilles Pilette
    source http://www.culture-et-foi.com

    Auteur: Olivier Le Gendre,

    Confession d’un Cardinal,

    Paris, Jean-Claude Lattès, 2007.

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  • Bonjour

    Nous avons le plaisir de vous présenter le dernier livre des Editions Franciscaines :
    "L'humilité de Dieu, une perspective franciscaine" de la soeur américaine Ilia Delio, ofs.
    Traduit en langue française, ce livre de théologie très accessible, nous présente un visage de Dieu s'incarnant humblement par amour ainsi que ses conséquences concrètes pour la vie spirituelle du lecteur.
    Ci-joint l'argumentaire.
    Cordialement
    Cécile Langlois
    Editions franciscaines

    humilite-de-Dieu.jpg L’HUMILITE DE DIEU
    Une perspective franciscaine
    Traduction de The Humility of God
    A franciscan perspective
    d’Ilia Delio, O.S.F.

    Dans la théologie franciscaine, la raison d’être de l’incarnation est l’amour de Dieu et non le rachat du péché. Ilia Delio se propose de présenter l’Humilité de Dieu dans cette perspective. Mais elle ne se contente pas de parler de l’humilité de Dieu en soi, elle en cherche les répercussions sur la vie chrétienne.

    Dieu occupe une large place dans les six premiers chapitres : « un Dieu caché », puis « l’humble coeur de Dieu », son « abaissement », son « amour fidèle », ses
    « larmes » et son visage, sa « face ». L’avant-dernier chapitre, intitulé « des chrétiens christiques » cite abondamment TEILHARD DE CHARDIN et le dernier s’interroge sur ce qu’est « être une image de Dieu ».
    L’humilité de Dieu concerne aussi l’homme chrétien, surtout l’homme d’aujourd’hui.

    Il est urgent de présenter le visage de ce Dieu-là, surtout après Auschwitz mais les schémas, les images, les représentations habituelles ont la vie dure et ne vont pas forcément dans ce sens. C’est à nous de révéler au monde la fidélité indéfectible de l’humble amour de Dieu.

    Ce thème est donc d’actualité, Ilia DELIO le laisse entendre à plusieurs reprises lorsqu’elle évoque les philosophes modernes : Jean Luc MARION entre autres, mais aussi Emmanuel LEVINAS.
    Evidemment, ses sources sont Bonaventure et Duns Scot, les deux grands docteurs franciscains dans l’héritage direct de François d’Assise, également cité dans ses Écrits.

    L’auteure nous offre donc un livre actuel, facile à lire, de grande et bonne théologie.
    Elle joint à ceci une pédagogie puisqu’elle offre matière à réflexion en proposant après chaque chapitre des questions auxquelles on peut tenter de répondre. Un livre complet et utile.
    L’auteure de ce livre est une religieuse franciscaine américaine. Elle est professeure associée d’histoire ecclésiastique et directrice d’études spirituelles à l’Union théologique de Washington (Washington D.C.) et a publié de nombreux ouvrages en anglais.
    ISBN : 978-2-85020-271-1
    280 p. - 21 €
    Diffusion Cerf/Sodis
    editions-franciscaines.jpg9, rue Marie-Rose 75014 PARIS,  : 01.45.40.73.51, tél : 01.40.44.75.04

    Courriel : editions-franciscaines@wanadoo.fr http://www.editions-franciscaines.com


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  • J-ai-besoin-de-toi.jpgSpiritualité

     

    Bonjour,

        J'ai le plaisir de présenter au public un ouvrage dans lequel j'ai investi beaucoup de travail pour répondre à un besoin d'actualité. 

     

    J'en ferai le lancement le 10 avril prochain, à 14 heures, à la résidence des Franciscains, 5750 blv. Rosemont, Montréal.

    Bienvenue,  Denis Paquin, ofm

     


    J’ai besoin de toi, par Denis Paquin, ofm,  aux Éditions Novalis.  127 p.  $19.95


     

    Dans cette présentation originale du projet de Jésus, l’auteur, influencé dans sa démarche par l’œuvre de Maurice Zundel, nous invite à découvrir une image positive, attachante et intime de Dieu, une image plus conforme au Dieu de l’évangile.  Un ouvrage qui en impose par sa pertinence et sa qualité, et se situe dans le contexte de la crise que l’Église du Québec traverse présentement.  Un ouvrage d’actualité.


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  • Prier 15 jours, avec le Père Eusèbe-Henri Ménard ofm

      Plus bas les couvertures de l'Édition américaine et Espagnol

    presentation-du-livre.jpg

    Je cite le P. Christian - Ce livre touche beaucoup de personnes par son message spirituel du Père Ménard qui mérite d'être beaucoup plus connu au Québec ! Vous pouvez aussi voir le site web de notre Unité pastorale: www.unitep-em.org


    Plus de 200 personnes ont assisté au lancement du livre à Ste-Julie (Église de St François d'Assise). Jeudi dernier, (17 juin 2010) une soixantaine de personnes ont assisté à la présentation en l'église de St-Constant. Les échos des lecteurs sont profonds de sens et d'espérance. L'accueil reçu en France par les radios et aussi par quelques lecteurs (déjà rencontrés) m'a impressionné (3 émissions de radios - 10' Lyon - niveau national ; 25' Montpellier et 60' Toulouse).   

    P. Christian, msa.

     

    Nous avons eu la joie et le plaisir de rencontrer le P Christian le 13 octobre 2010 à Sherbrooke en compagnie de Suzanne Giuseppi Testut, ofs.

     

    Note: si votre libraire n'a pas ce livre demandé qu'il le commande, vous ne le regretterez pas !

    Richard Chamberland, ofs


    Père Eusèbe Ménard (1916-1987)

    Le Père Eusèbe-Henri Ménard est né à East Broughton, en 1916. Il termina ses études théologiques et fut ordonné prêtre en 1941. Après son ordination, il entreprit des études en sociologie et en pastorale à l’Université de Montréal et les compléta en 1943. Il se retrouva ensuite prédicateur à la maison de retraites des Franciscains à Châteauguay. Durant ses années de prédication, il côtoya des jeunes et des adultes provenant des collèges, des écoles normales, des casernes militaires ou des centres universitaires, et encouragea de nombreuses vocations sacerdotales. C’est dans cette maison de retraites de Châteauguay que le Père Eusèbe rencontra M. Hector Durand, hommes d’affaires et entrepreneur bien connu. Monsieur Durand lui offrit son appui, ses talents et ses ressources financières pour développer une œuvre existante ou pour en mettre une nouvelle sur pied. En 1946, comptant sur l’étroite collaboration de quelques associés, ils fondèrent à Montréal, un séminaire pour adolescents et adultes. Ce séminaire porta d’abord le nom d’École apostolique St-Pascal pour se transformer ensuite en «Séminaire des Saints Apôtres». Quatre ans plus tard, l’idée originelle avait pris de l’ampleur : pourquoi ne pas fonder un groupe de leaders partageant cette même préoccupation afin de s’attaquer à la tâche d’éveiller des vocations sacerdotales?

    Une action conjointe a ainsi permis de créer plusieurs séminaires, maisons de retraites, centre éducatifs, centres de soins, de charité et de promotion sociale; bref, elle donna naissance à une œuvre féconde d’humanisation et d’évangélisation qui se poursuit encore aujourd’hui dans les ramifications suivantes :

    • La Société des Saints Apôtres, prêtres et frères
    • La Société des Sœurs des Saints Apôtres
    • La Société des Missionnaires des Saints Apôtres
    • La Fondation Père-Eusèbe-Ménard

    À partir de 1962, l'Oeuvre des Saints-Apôtres se développe en Amérique latine et en Afrique. Lors d'un voyage en Amérique latine, le Père Ménard découvre l'extrême pauvreté qui sévit au Pérou. Il décide alors d'y établir sa résidence en 1967 en signe de solidarité avec le peuple péruvien. Il y consacrera les 20 dernières années de sa vie.  Source http://www.fondationperemenard.org/

     

    QUELQUES TÉMOIGNAGES


     

    Voici ce que quelques paroissiens du Val de Cèze (France) qui ont lu le livre, ont dit spontanément :

     

    -  « J’aime le contenu de ce livre parce qu’il nous montre l’Amour inconditionnel de Dieu et,… c’est une évidence qu’il m’arrive d’oublier ! Je suis encouragée, là où j’en suis. Pour Dieu, ce qui compte le plus, c’est que j’avance malgré toutes mes imperfections, et son Amour m’aide sinon j’abandonnerai facilement. »

     

    - « La lecture de ce livre me remplit de joie maintenant et pour l’avenir. Il me communique un souffle d’amour pour l’Eglise, pour l’Eucharistie. Il me donne la joie pour œuvrer dans le concret de toute ma vie, au quotidien, en continuité avec l’envoi, à la messe : « Allez dans la Paix du Christ ».  Ce livre me paraît bienvenu pour un partage en district car il permet de réfléchir « concrètement » à la place de chacun dans l’Eglise. »

     

    - « Le contenu de ce livre est clair, facile à lire. Il est plein de poésie, de « clins Dieu » qui m’interpellent. Il nourrit ma foi, dans l’espérance. Je rencontre une personne (le Père Ménard), habitée par la foi, qui me rend Dieu « accessible ».

     

    - « Ce livre est très simple à lire, très proche de notre vie. Il me fait aimer ma vie, là où j’en suis. »  

     

    Date de parution : 5 juillet 2010

    Feuillet d’Annonces du District pastoral de Val de Cèze, France.


    Note: si votre libraire n'a pas ce livre demandé qu'il le commande, vous ne le regretterez pas ! 

     

    AJOUTÉ LE 6 JANVIER 2011

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  • GALLANT-Livre-Passion-357.jpg Office de la Passion

    La geste du Grand Roi

    Saint Francois d'Assise

    Éditeur : Médiaspaul Canada

    Collection :

    ISBN : 9782894208007 (2-89420-800-6)

    No de produit : 08007

    Pages : 400

    Date de publication : 2010-01-15

    Prix : 16,95 $

    Sujet(s) : Spiritualité

     


    L'Office de la Passion de François d'Assise (1182-1226) constitue sans aucun doute la formule de prière la plus originale que nous ait léguée le Moyen Âge chrétien. Cette nouvelle édition est présentée en deux parties. La première partie, intitulée Prier le Petit Office, est un livre de prière regroupant les quinze offices de François d'Assise. (Page 31 à 149). Chacun de ces offices est composé d'une hymne, d'une prière, d'une antienne, d'un psaume et d'une bénédiction. Dans la seconde partie de l'ouvrage, Laurent Gallant propose en 2e partie un Commentaire des textes assemblés par François d'Assise. Des tableaux permettent de choisir l'office le mieux adapté à tel moment du jour, selon les différentes saisons de l'année liturgique.

     

    C'est en poète, mais aussi en artisan habile et patient, que François a choisi et agencé des textes bibliques - surtout des versets de psaumes - de façon à évoquer les grands moments de la vie du Christ, son Héros. Chantant la rencontre à dimension cosmique entre le bien et le mal, les ténèbres et la lumière, la mort et la vie, sa geste du Grand Roi devint certainement pour François une référence quotidienne qui inspira les démarches pleines de défi, de créativité et d'espérance qui caractérisent sa vie.

     

    Laurent Gallant est franciscain. Il a mené de nombreuses recherches sur les prières de saint François d'Assise, notamment sur les textes de l'Office de la Passion. Il enseigne au Newman Theological College, à Edmonton (Alberta - Canada).


    Témoignage :

    L'auteur le père Laurent Gallant franciscain, qui non seulement présente les textes façonnés par François et organisés en un petit office, mais il commente chaque verset en faisant ressortir les liens avec d'autres textes bibliques et aussi ceux de François.

    Ce procédé nous projette très spontanément dans une relecture christocentrique des psaumes et nous amène tout doucement à une contemplation du Christ (le héros de François et le notre) tout au long de sa passion et ensuite de sa glorification par le Père.

     

    Je fréquente régulièrement les psaumes dans l'office divin mais je dois avouer que je ne m'étais jamais vraiment penchée sur la recomposition que François en avait faite. Il y a là un trésor inouï pour nous unir au Père avec le Christ. Je souhait à tous de découvrir ce trésor et merci au Père Laurent Gallant qui nous aide admirablement bien à le déballer.

     

    fraternellement,  T Gisèle Larose ofs

    Sur le site :

    http://www.mediaspaul.qc.ca/fiche/id/3578.html

     

    Autres publications franciscaines ICI

     

     


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  • Attendu depuis quelques années...

    Le Totum {Disponible en librairie le 25 mars 2010}


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    François d’Assise
    Écrits, Vies, Témoignages
    Sources Franciscaines


    Édition du VIIIe Centenaire



    Cerf / Les Editions Franciscaines - 3400 pages: Prix : 90 €

     

    Pour commander et pour

     

    Plus d'informations à télécharger ici

     Bon-de-commande-TOTUM-jpg.JPG


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  • Les Editions Franciscaines
    9, rue Marie-Rose 75014 PARIS Tél. : 01 45 40 73 51 - Fax : 01 40 44 75 04

     

     «  Chemin de résurrection » chemin-resurr.png

     

     

    Marcel Durrer

     

     

    Ce livre propose à toute personne en recherche un chemin intérieur, un parcours d’initiation à la foi chrétienne, un itinéraire offert à chacun pour croître spirituellement.

     

    « Chemin de résurrection » introduit dans le mystère de la mort et de la résurrection du Christ, en contrepoint aux étapes traditionnelles du Chemin de Croix. En effet, la Passion de Jésus est devenue, au fil du temps, un exercice spirituel qui permet de méditer ce récit fondateur.

     

    L’auteur nous guide sur un chemin de résurrection et de croissance à partir des mystères essentiels de la vie : la rencontre, l’amour, la souffrance, la mort et la renaissance. A travers ces étapes, c’est notre propre expérience humaine qui est concernée et interrogée.

     

    Une question nous est posée : quels sont les repères de résurrection présents dans notre vie et comment les mettre en œuvre pour progresser ? Comment réfléchir et travailler sur soi pour réaliser un chemin spirituel ?

     

    La nouveauté de ce livre est de proposer un itinéraire à la manière du Chemin de Croix traditionnel, mais adapté à notre temps, à la théologie et la spiritualité d’aujourd’hui.

     

    L’auteur : Marcel Durrer est frère capucin, vivant dans un «lieu de formation» à Saint- Maurice en Suisse. Il est animateur, accompagnateur de groupes spirituels.

     

    Illustrations : Françoise Pête Durrer, gravures sur cuivre. Le fil gravé est ligne fragile et forte comme la griffe laissée par les évènements de notre histoire.

     

    ISBN : 978-2-85020-254-4

    Format : 21x 14

    96 pages 

    Prix : 17 € 50


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