• Paris 2024, le Pape prône la trêve et la concorde entre les peuples

    Les Jeux olympiques sont, par nature, porteurs de paix et non de guerre. Dans son message pour la 33e olympiade, le Pape argentin espère tirer une opportunité de paix même entre peuples hostiles, de cette manifestation sportive de l'universalité.
     

    Delphine Allaire - Cité du Vatican 

    «Alors que la paix mondiale se trouve gravement menacée, je souhaite vivement que chacun ait à cœur de respecter la trêve olympique dans l’espoir de résoudre les conflits et de restaurer la concorde. Que Dieu éclaire les consciences des gouvernants».

    À la veille des Jeux olympiques de Paris, jeudi 25 juillet, dans une publication sur les réseaux sociaux, le Souverain pontife a réitéré son souhait de voir la trêve olympique respectée et la concorde restaurée. Le Pape avait fait parvenir un message plus long en français, lu par l’archevêque de Paris, Mgr Laurent Ulrich, une semaine avant le début des JO, le 19 juillet, lors de la messe d’ouverture de la trêve en l'église parisienne de la Madeleine. 

    Un lieu de rencontre entre les peuples, «même les plus hostiles»

    «Je forme le vœu que l’organisation de ces Jeux soit pour tout le peuple de France une belle occasion de concorde fraternelle permettant, au-delà des différences et des oppositions, de renforcer l’unité de la Nation», souligne l’évêque de Rome dans cette missive olympique. Dans ce message, le Pape rappelle combien le sport est un langage universel «qui transcende les frontières, les langues, les races, les nationalités et les religions; il a la capacité d’unir les personnes, de favoriser le dialogue et l’accueil réciproque; il stimule le dépassement de soi, forme à l’esprit de sacrifice, favorise la loyauté dans les relations interpersonnelles; il invite à reconnaître ses propres limites et la valeur des autres».

    De ce fait, les Jeux olympiques peuvent être un lieu exceptionnel de rencontre entre les peuples, «même les plus hostiles». Les cinq anneaux entrelacés représentent cet esprit de fraternité qui doit caractériser l’événement olympique et la compétition sportive en général.

    Le Pape interpelle la conscience des gouvernants 

    Ainsi le Pape souhaite voir l’estime naitre là où se trouvent le mépris et la méfiance, l’amitié là où se trouve la haine. Et naturellement la paix sur tous les théâtres de conflits. «Que Dieu ait pitié de nous! Qu’Il éclaire les consciences des gouvernants sur les graves responsabilités qui leur incombent, qu’Il accorde aux artisans de paix le succès dans leurs démarches, et qu’Il les bénisse», a imploré le Successeur de Pierre, confiant le bon déroulé de ces 33e Jeux à sainte Geneviève et saint Denis, patrons de la capitale français, et Notre Dame de l’Assomption, Patronne de la France.

    La trêve olympique, votée par les Nations unies, commence une semaine avant la cérémonie d'ouverture des Jeux, soit le 19 juillet dernier, et se termine une semaine après la fin des Jeux paralympiques, le 8 septembre, également solennité de la Nativité de Marie.

    Un siècle d'attente

    En attendant, l'événement planétaire a fait barricader la capitale française avec un dispositif sécurité hors-normes: jusqu’à 45 000 policiers et gendarmes, 9 000 sapeurs-pompiers, 10 000 militaires et près de 2 000 agents venus de 44 pays dans le cadre de la coopération internationale. L'inédite cérémonie d'ouverture sur la Seine prévoit la venue de 326 000 spectateurs et de 10 500 athlètes sur 6,3 kilomètres. Il s’agit d’un chiffre quatre fois plus important que celui des Jeux de Rio en 2016, derniers Jeux pré-Covid, dont la cérémonie d’ouverture avait eu lieu dans le stade Maracanã. Les derniers Jeux olympiques tenus à Paris remontent à un siècle, à l'été 1924. Une messe à la cathédrale Notre-Dame de Paris avait alors eu lieu, le 5 juillet 1924, pour ouvrir les Jeux. 


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  • Le cardinal Parolin a rencontré le président ukrainien Zelensky - VA

    Le cardinal Parolin a rencontré le président ukrainien Zelensky

    Le Secrétaire d'État a été reçu à Kiev par le chef d'État ukrainien à qui il a fait part de la proximité du Pape François. Il a renouvelé l’engagement du Saint-Siège pour aider à trouver une «paix juste et durable».
    Vatican News

    Depuis son arrivée en Ukraine le 19 juillet, le cardinal Pietro Parolin a multiplié les rencontres institutionnelles avec les dirigeants ukrainiens. Après avoir rencontré le Premier ministre Denys Shmyhal et le président du Parlement ukrainien Ruslan Stefanchuk le lundi 22 juillet, le Secrétaire d’État s’est entretenu avec le président Volodymyr Zelensky ce mardi 23 juillet au matin à Kiev.

    La Secrétairerie d'État a partagé cette entrevue dans un post sur le réseau social X, précisant que le cardinal a réitéré au chef d'État «la proximité et l'engagement du Pape dans la recherche d'une paix juste et durable pour l'Ukraine martyrisée».

    Rencontre à Kiev entre la délégation du Vatican et la délégation ukrainienne.

    Rencontre à Kiev entre la délégation du Vatican et la délégation ukrainienne.

    Le président Zelensky avait déjà reçu un envoyé du Pape François en juin de l'année dernière. À l'époque, l'archevêque de Bologne et président de la conférence épiscopale italienne, le cardinal Matteo Zuppi avait rendu visite au président ukrainien.

    Volodymyr Zelensky a lui-même eu l'occasion de s'entretenir avec le Saint-Père à plusieurs reprises au cours de ces dernières années. La dernière fois, le 28 décembre 2023, le président s’était entretenu par téléphone avec François pour un échange de vœux de Noël. L'accent avait alors été mis sur une «paix juste pour nous tous» et sur l'appréciation par le Vatican du plan de paix présidentiel, avait rapporté le président sur X.


    Précédents entretiens avec le Pape
    Au Vatican, le Pape avait déjà reçu le président ukrainien, le 13 mai 2023. Il s'agissait de la deuxième rencontre en face à face après celle de 2020, et de la première depuis l'invasion russe de l'Ukraine. Deux jours après le début du conflit, le 26 février 2022, François avait exprimé sa profonde tristesse pour la situation en Ukraine, et de son côté le président avait affirmé combien le peuple ukrainien se sentait soutenu spirituellement par le Pape.

    Une autre conversation téléphonique a eu lieu le 22 mars 2022. Le président ukrainien avait signalé «la situation humanitaire difficile et le blocage des couloirs d'aide par les forces russes», déclarant qu'il «saluait le rôle de médiateur du Saint-Siège pour mettre fin à la souffrance humaine». Enfin, un autre appel téléphonique avait eu lieu le 12 août 2022: selon le président ukrainien, la conversation avait porté sur les horreurs subies par la population en raison de l'invasion russe.

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    SOURCE https://www.vaticannews.va/

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  • FI au niveau local

    Documenter les déplacements internes à Madagascar

    Suite aux sécheresses et famines persistantes dans le Sud, les Franciscains documentent les tensions croissantes entre les communautés déplacées et les communautés d'accueil ainsi que l'absence de réponse du gouvernement. Nous avons organisé un atelier de renforcement des capacités afin de les aider à présenter leurs conclusions dans le cadre de l'examen périodique universel.
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    À l'écoute des communautés touchées au Guatemala

    Les communautés du Guatemala sont confrontées à un large éventail de problèmes liés à l'exploitation minière et à d'autres industries extractives. FI a récemment visité quatre d'entre elles afin de documenter leur situation, d'entrer en contact avec d'autres organisations de la société civile et de participer à un atelier franciscain sur la protection de l'environnement.
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    Source https://franciscansinternational.org/fr

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  • 17ème dimanche du temps ordinaire

    Abbé Jean Compazieu

    “Quelle est notre faim ? 

     

    Pistes pour l’homélie
    Textes bibliques : Lire

    Quand nous lisons les textes bibliques de ce dimanche, nous sommes impressionnés par la place donnée aux chiffres : 20 pains d’orge pour cent personnes, cinq pains et deux poissons pour cinq mille hommes, douze paniers pleins de miettes… Et comment ne pas penser à d’autres chiffres qui en disent long : des centaines de milliers de tués dans les guerres, des millions d’affamés dans le monde, des dizaines de millions d’euros pour le transfert d’un footballeur. Ces chiffres nous dispensent de paroles ; ils deviennent parole. D’un côté c’est le cri d’admiration devant le miracle ; de l’autre, c’est l’horreur.
    Ces chiffres nous en disent plus qu’un simple calcul mathématique. Dans les lectures bibliques de ce dimanche, ils nous montrent la disproportion entre la nourriture disponible et les besoins énormes : “Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons, mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ?” Nous aussi, nous sommes affrontés aux mêmes questions : devant toutes les catastrophes meurtrières, devant les guerres et les famines, nous nous sentons désemparés et impuissants : que pouvons-nous faire ?

    Et c’est là qu’il nous faut revenir à l’Évangile et regarder ce que fait Jésus. En ce jour, il nous propose de revoir d’une autre manière notre table de multiplication. Tout d’abord, il accepte le modeste goûter d’un enfant. Rien n’aurait été possible si cet enfant n’avait accepté de tout donner. Dieu a besoin de nos gestes de partage pour réaliser de grandes choses. C’est ainsi que les cinq pains et les deux poissons ont servi à nourrir cinq mille hommes. Une précision : le pain d’orge c’est celui des pauvres. C’est avec ce pain des pauvres qu’il nourrit toute cette foule. Il fait totalement confiance à Dieu. Il sait que tout est possible pour Dieu.

    Cet évangile nous renvoie à l’actualité de notre monde Comment ne pas penser à la famine qui ravage une grande partie de l’humanité ? Beaucoup se posent la question : Où est Dieu dans le Sahel ? Et même dans nos pays occidentaux, beaucoup n’ont pas le minimum pour survivre. Alors, nous nous sentons désemparés et impuissants devant l’immensité des besoins. Mais la parole de Jésus est toujours là dans l’évangile de Marc : “Donnez-leur vous-mêmes à manger !” Il suffit du peu que nous avons, un peu d’amour, un peu de biens matériels et un peu de disponibilité pour vaincre la faim, celle du corps et celle du cœur. Ce peu, nous le remettons entre les mains du Seigneur. C’est avec cela qu’il peut réaliser de grandes choses.

    Une autre question se pose : Jésus a nourri les foules un jour. Mais le lendemain, elles continueront à avoir faim. Elles se retrouveront dans une situation tout aussi misérable. Alors pourquoi Jésus a-t-il fait de tels actes sans rien changer aux situations ? Quand on veut lutter contre la famine, on ne se contente pas de donner à manger. On agit, en lien avec les organismes de solidarité, contre les causes qui provoquent la famine. Mais le but de Jésus n’est pas de changer les situations ; il est de changer le cœur les hommes. C’est aux hommes renouvelés par l’Évangile d’opérer les redressements nécessaires. Quand on est imprégné du message d’amour du Christ, plus rien ne peut être comme avant. L’important c’est que nous donnions le meilleur de nous-mêmes en lien avec ceux qui organisent la solidarité, Secours Catholique, CCFD Terre Solidaire et autres. Ce sont nos gestes d’amour et de partage qui font la valeur de notre vie.

    En voyant Jésus devant ces foules, nous pensons à Moïse face au peuple des Hébreux. Nous nous rappelons qu’il l’avait conduit à travers le désert pour le guider vers la Terre promise. Jésus conduit l’humanité toute entière de l’autre côté du lac, vers le Père. Il nous appelle à le rejoindre sur la montagne pour vivre de l’alliance nouvelle et devenir enfants de Dieu. Il se présente à tous comme le vrai libérateur. Il est Celui qui nous fait passer de l’esclavage du péché à la vraie liberté, des ténèbres à la Lumière, de la mort à la Vie. C’est ainsi que la multiplication des pains est bien plus qu’un miracle ; c’est un signe qui nous parle de Dieu.

    En lisant cet évangile, nous ne devons pas nous limiter au pain matériel. Bien sûr, ce pain est nécessaire pour notre vie. Mais le Christ voudrait nous inviter à faire un pas de plus. Il nous dit que Dieu est présent dans toutes les réalités et les événements de notre vie. C’est dans la foi que nous le rencontrons. Nous vivons de son amour. Autrefois, il a multiplié les pains. Ce geste est le signe de la multiplication de l’amour qu’il continue à réaliser en nous. Il nous envoie pour le distribuer à tous ceux et celles qui ont faim d’amour. Ainsi, il dépend de nous que le miracle ne s’arrête jamais, le miracle de l’amour entre les hommes.

    “Nous sommes là, au cœur de la vie avec Dieu, au cœur de la vie de Dieu.” En ce dimanche, c’est lui qui nous rassemble autour de la table du Christ ressuscité pour partager son pain. Nous le supplions : “mets en nous ton Esprit Saint pour que nous entrions dans ton amour.” Amen

    Sources : Revues Prions en Église, et Feu Nouveau ; La Parole de Dieu pour chaque jour (V. Paglia) ; lectures d’Évangile d’un vieux prêtre de Montpellier ; Pensées sur l’Évangile de Marc (C. Schonborn) ; Homélies pour l’année B (Amédée BRUNOT) ; dossiers personnels…

    Télécharger l’homélie et la prière universelle : 17ème dimanche du temps ordinaire

    source https://dimancheprochain.org/

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  • JO de Paris: le Pape exhorte au respect de la trêve et à l'esprit de concorde

    La messe ouvrant la trêve olympique a été célébrée vendredi 19 juillet en l’église parisienne de la Madeleine, présidée par l’archevêque de la capitale, Mgr Laurent Ulrich. Le Souverain pontife a adressé un message écrit pour l’occasion, rappelant que les Jeux olympiques sont par nature porteurs de paix et non de guerre.
     

    Vianney Groussin – Cité du Vatican

    À une semaine de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, Mgr Laurent Ulrich a présidé la messe d’ouverture de la trêve olympique, en présence du nonce apostolique en France, Mgr Celestino Migliore, et de plusieurs autres évêques dont Mgr Emmanuel Gobillard, évêque de Digne et délégué du Saint-Siège pour les Jeux olympiques et paralympiques. Étaient aussi présents dans l’assemblée le président du CIO Thomas Bach, la maire de Paris Anne Hidalgo, et plusieurs ministres dont Rachida Dati (Culture) et Amélie Oudéa-Castéra (Sports).

    Le Pape appelle au respect de la trêve olympique

    Mgr Ulrich a lu au début de la messe le message adressé par le Pape François pour l’occasion, le Saint-Père ayant tenu à s’unir par la prière aux intentions de cette messe. Le Pape a donné sa bénédiction aux participants et aux Parisiens, et les a appelés à témoigner de leur foi pendant ces Jeux: «Je sais, en effet, que les communautés chrétiennes s’apprêtent à ouvrir largement les portes de leurs églises, de leurs écoles, de leurs maisons. Qu’elles ouvrent surtout les portes de leurs cœurs, témoignant, par la gratuité et la générosité de leur accueil envers tous, du Christ qui les habite et qui leur communique sa joie».

    François a aussi dit dans son message apprécier vivement «que vous n’ayez pas oublié les personnes les plus vulnérables, en particulier celles qui se trouvent en situation de grande précarité, et que l’accès à la fête leur soit facilité». Les Jeux olympiques sont l’occasion d’une plus grande communion, d’abord pour les Français: «Je forme le vœu que l’organisation de ces Jeux soit pour tout le peuple de France une belle occasion de concorde fraternelle permettant, au-delà des différences et des oppositions, de renforcer l’unité de la Nation». Depuis deux semaines, la France connaît une situation politique compliquée faute de majorité à l’Assemblé nationale, où les partis peinent à bâtir une coalition pour former un gouvernement.

    Le sport, un langage universel

    Le Saint-Père a rappelé que les JO étaient surtout un moment de partage plus large, entre tous les peuples: «Le sport est un langage universel qui transcende les frontières, les langues, les races, les nationalités et les religions. Il a la capacité d’unir les personnes, de favoriser le dialogue et l’accueil réciproque; il stimule le dépassement de soi, forme à l’esprit de sacrifice, favorise la loyauté dans les relations interpersonnelles; il invite à reconnaître ses propres limites et la valeur des autres. Les Jeux Olympiques, s’ils restent vraiment des “jeux”, peuvent donc être un lieu exceptionnel de rencontre entre les peuples, même les plus hostiles. Les cinq anneaux entrelacés représentent cet esprit de fraternité qui doit caractériser l’événement olympique». Enfin le Pape François a terminé son message en appelant au respect de la trêve olympique:

    “En cette période troublée où la paix mondiale se trouve gravement menacée, je souhaite ardemment que chacun ait à cœur de respecter cette trêve dans l’espoir d’une résolution des conflits et du retour à la concorde.”

    «Que Dieu ait pitié de nous!» s’est-il encore exclamé, demandant au Seigneur «qu’Il éclaire les consciences des gouvernants sur les graves responsabilités qui leur incombent, qu’Il accorde aux artisans de paix le succès dans leurs démarches, et qu’Il les bénisse».

    Un désir de paix à défaut d’un arrêt des conflits

    Après avoir lu l’Évangile des Béatitudes (Matthieu 5, 1-12a), l’archevêque de Paris a prononcé l’homélie en soulignant «l’inversion des valeurs» faite par Jésus dans cet épisode. «Oui, bienheureuse cette sagesse qui préside aussi à l’esprit olympique et habite notre cœur en ce moment où nous le tournons vers le Seigneur pour lui rendre grâce et l’implorer en faveur de notre monde». Mgr Ulrich a ensuite évoqué l’esprit initial des Jeux olympiques voulus par Pierre de Coubertin et le père Henri Didon comme un vecteur de paix et de fraternité: «il s’agissait de développer les contacts, les relations entre des jeunes des nations participantes à ces jeux pour favoriser l’esprit même de la paix». Et si la trêve est rarement respectée par les États, les JO peuvent tout de même favoriser un désir de paix à travers la rencontre: «malheureusement les guerres en cours ne cessent pas pendant les Jeux, mais le désir de la paix se répand à la faveur des rencontres qu’ils permettent dans ces épreuves sportives».

    «La compétition vécue dans cet esprit, dans l’honnêteté et la bienveillance mutuelle, peut faire exemple et d’une certaine façon envie», a-t-il ajouté. «La résolution des conflits passe par la parole, mais le désir d’y parvenir a besoin de gestes, de symboles et d’exercices qui y préparent».

    Mgr Ulrich a aussi tenu à remercier l’association Holy Games, initiative de l’Église catholique pour les JO, dont plusieurs membres étaient présents dans l’assemblée, reconnaissables à leurs t-shirts jaunes flanqués du slogan «par ta victoire, grande est son éclat».

    Un lâcher de colombe à la sortie de la messe

    En sortant sur le parvis de l’église de la Madeleine, accompagnés par les chants du chœur d’enfants de l’Académie musicale de Liesse, les représentants des pouvoirs publics se sont vus chargés d’un gros panier en osier contenant une colombe. Ils ont ensuite enlevé le couvercle pour laisser s’envoler les oiseaux blancs en signe de paix, sous les applaudissements de l’assemblée.

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  •  Société catholique de la Bible (SOCABI)

    Chers lecteurs- lectrices, c'est avec plaisir que nous vous informons que le plus récent numéro de la revue Parabole est maintenant disponible en ligne.

    Nos abonnés à la version papier recevront leur copie par la poste au cours des prochains jours.

    - Cliquez ici afin d'accéder gratuitement à la version électronique -

    - Cliquez ici pour consulter gratuitement les numéros passés de la revue -


    La Bible est un livre fascinant. On peut penser la connaître et savoir tout ce qu’elle a à dire, mais elle ne cesse jamais de nous surprendre, révélant des trésors de connaissance insoupçonnés. Dans la tradition juive, les rabbins affirment d’ailleurs que les Écritures sont comme un désert fait de poussière d’or. Elles sont riches en surface et continuent de l’être à mesure que nous creusons.

    C’est l’expérience que nous avons faite, au comité de rédaction de la revue Parabole, avec la préparation de ce numéro de juin. Pour chaque édition estivale, nous choisissons un thème plus léger qui cadre bien avec la belle saison. Nous nous disions que parler de la figure du berger dans la Bible conviendrait bien aux paysages champêtres que plusieurs d’entre nous verront au cours des prochains mois. Nous savions qu’il s’agit d’un sujet omniprésent dans les Écritures, d’Abel le berger dans la Genèse jusqu’à l’Agneau dans l’Apocalypse. Mais nous étions loin de nous douter de la richesse de cette thématique! Nos découvertes furent nombreuses et substantielles; nous sommes heureux de les partager avec vous.

    Toute l’équipe de Parabole vous souhaite un été agréable et ressourçant!

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  •    L’ESPRIT FRANCISCAIN 

       de "Luc" Pierre Mathieu, ofm
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    L'esprit franciscain

    UN ESPRIT DE FAMILLE.

    • Peux-t-on qualifier l’esprit franciscain de... ? - Tempérament ; Psychologie ; convictions, attitudes, comportement... A la base, une spiritualité, et une expérience communautaire
    • A l’origine : la vie et l’expérience spirituelle de saint François d’Assise (XIII°s)
    •  

    Une spiritualité...?C'est à dire la mise en pratique d’une théologie, d’une vision spirituelle du Mystère Chrétien (la Foi chrétienne), une conception de l’homme. Il existe de multiples spiritualités, dans l’Église, pour exprimer une même foi, et la mettre en pratique. Chacune repose sur l’expérience religieuse des grands spirituels. Légitimité de ce pluralisme, déjà visible, dans les écrits apostoliques, et même dans nos 4 évangiles. Un “abord” concret, de la spiritualité franciscaine

    • Une certaine façon de rencontrer Dieu (la relation personnelle aux Personnes divines)
    • Une certaine façon de connaître et de suivre le Christ.
    • Une certaine façon d’être libres, sous la mouvance de l’Esprit-Saint.
    • Une certaine façon de rencontrer les autres.
    • Une certaine façon de contempler la création
    • Une certaine façon de vivre le Mystère de la Croix
    • Une certaine façon d’être heureux
    • Une certaine façon d’aimer l’Église.

    Lire la suite ICI

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    Angélus: annoncer l’Évangile dans la communion et la sobriété de vie


    Lors de la prière de l’Angélus de ce dimanche 14 juillet, le Pape a focalisé son exhortation sur l’envoi en mission des disciples par le Christ qui, en les envoyant «deux par deux», «leur conseille de ne prendre qu’avec eux le nécessaire». S’arrêtant donc sur cette image présentée dans l'Évangile de la liturgie du jour, le Saint-Père a souligné que l’annonce de la Bonne Nouvelle ne se fait pas seul, «mais ensemble, en communauté; et pour cela, il est important de savoir rester sobre».
    Christian Losambe, SJ – Cité du Vatican

    La question de l’envoi en mission des disciples par Jésus s’inscrit au cœur de l’Évangile proposé en ce 15e dimanche du Temps ordinaire de l’année liturgique B (Mc 6, 7-13). Comme l’a souligné le Pape François dans son exhortation qui a précédé la prière de l’Angélus, Jésus les envoie, non pas seuls, mais deux par deux avec une instruction, celle de ne prendre qu’avec eux le nécessaire. S’appuyant sur cette image, l’évêque de Rome a invité les milliers de fidèles rassemblés place Saint-Pierre à la communion et à la sobriété qui sont, selon lui, «des valeurs importantes pour notre vie chrétienne et pour notre apostolat, des valeurs indispensables pour une Église vraiment missionnaire, à tous les niveaux».

    L’annonce de l’Évangile exige de nous la sobriété
    «On n’annonce pas seul l'Évangile, mais ensemble, en communauté», a fait savoir François au début de son exhortation de ce dimanche. Et pour cela, a-t-il poursuivi, «il est important de savoir rester sobre»; une sobriété qui doit s’observer aussi bien dans l’usage des choses que dans les pensées et les sentiments. «Savoir être sobre dans l'usage des choses, en mutualisant les ressources, les compétences et les dons, en se passant du superflu - qui te rend esclave, pour être libre et pour que chacun ait ce dont il a besoin pour vivre dans la dignité et pour contribuer activement à la mission; et ensuite être sobre dans les pensées et les sentiments, en abandonnant ses propres visions partielles, ses idées préconçues et ses rigidités qui, comme des bagages inutiles, alourdissent et entravent le chemin, pour favoriser plutôt la confrontation et l'écoute, et rendre ainsi le témoignage plus efficace», a expliqué le Saint-Père.

    Prenons à titre d’exemple ce qui se passe dans nos familles ou dans nos communautés, le Souverain pontife a fait remarquer que, quand on fait avec le nécessaire - même avec peu, avec l’aide de Dieu, «on arrive à avancer et à tomber d’accord, en partageant ce qui existe, en renonçant tous à quelque chose et en se soutenant mutuellement» (cf. Ac 4, 32-35). Et ceci est déjà une «annonce missionnaire», avant et même plus que les mots, a-t-il souligné, «parce qu'elle incarne la beauté du message de Jésus dans le concret de la vie». De ce fait, une famille ou une communauté qui vit de cette manière «crée en effet autour d'elle un milieu riche d'amour, dans lequel il est plus facile de s'ouvrir à la foi et à la nouveauté de l'Évangile, et dont on sort meilleur, plus serein».

    En revanche, a poursuivi François, si chacun suit sa propre voie, si ce qui compte, ce sont les choses - qui ne sont jamais suffisantes -, si l'on ne s'écoute pas les uns les autres, si l'individualisme et l'envie prévalent, «l'air devient lourd, la vie difficile, et les rencontres deviennent davantage une occasion d'agitation, de tristesse et de découragement que de joie» (cf. Mt 19, 22). Ainsi, le Saint-Père a invité les fidèles réunis place Saint-Pierre à cultiver «la communion, l'harmonie entre nous et la sobriété, des valeurs importantes pour notre vie chrétienne, des valeurs indispensables pour une Église vraiment missionnaire, à tous les niveaux».

    «Demandons-nous donc: est-ce que je ressens la joie d'annoncer l'Évangile, d'apporter, là où je vis, la joie et la lumière qui naissent de la rencontre avec le Seigneur? Pour cela, est-ce que je m’engage à marcher ensemble avec les autres, à partager avec eux des idées et des compétences, avec un esprit ouvert et un cœur généreux? Enfin, est-ce que je sais cultiver un style de vie sobre et attentif aux besoins de mes frères et sœurs?», a interrogé l’évêque de Rome au terme de sa catéchèse dominicale, demandant ainsi à Marie, Reine des Apôtres, «de nous aider à être de vrais disciples missionnaires dans la communion, l'harmonie et la sobriété de vie».

    source  https://www.vaticannews.va/

    Angélus: annoncer l’Évangile dans la communion et la sobriété de vie - VA

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • Vis l'instant présent comme un moment d'éternité.

    Dans la profondeur du paysage, j'aperçois ton visage. Une larme transpire sur le sang de notre planète. Une source suinte de tes paroles internes. J'entends ton Esprit parler à mon esprit. Et me murmurer doucement toutes les douleurs qui boivent notre Vie. Tu as raison, Seigneur, nous sommes des tueurs en puissance. Nous éteignons tes étoiles comme des lampes insignifiantes. Ce n'est plus Toi qui laisse jaillir tes larmes, c'est moi face à ses alarmes des pauvres gens. Quand reviendra le feu consumant nos angoisses futures pour nous concentrer sur le présent. L'instant éternel dans lequel tu te trouves. Quand nous aurons assimilé nos propres rancunes. Nos nostalgies et colères face à la connerie de certains. Pense à celui qui se dit être ton Frère qui est incommensurable dans son silence. Celui qui ne pense qu'à son cul, sa gueule et son pognon. Un raté de l'existence ne sachant pas explorer ses talents.

    Laisse donc ces ombres dont le temps ne retiendra pas même le nom. Et vis ta vie à plein poumons en respirant l'Amour à chaque étage de ton existence. Sache que le Pardon, n'est pas l'oubli et qu'un jour ils paieront avec une autre matière que l'argent. Aime le vent qui vient inspirer tes poèmes, tes chants et tes fantasmes. Aime l'Amour des autres et de Dieu. Les événements te parlent de Lui. Écoute les mélodies et les tempos gospels qui te parviennent. L'Amour regarde toujours dans la direction de la Lumière. Le reste n'est que pénombre dont il faut extraire quelques brindilles dorées. Tu vois, vivre est si simple lorsque la Présence de Dieu se fait présente chaque jour. Tu peux mourir demain ou ce soir, l'espérance est ton miroir.

    J'aime la substance même de la vie au point d'en extirper la quintessence poétique. Les mots se mettent à éclabousser ton corps et te faire comprendre que tu dois former, chérir le Verbe.
    Le poète est celui qui met du parfum azuré dans les sentiments éprouvés. Ensuite, tu peux crever les syllabes feront le reste. Tu es le maître sans pour autant maîtriser le Verbe. Il vient, il va sur des chemins inattendus et toujours cependant dans une direction faite pour Toi.

    Le Verbe est prière chantée, exprimée avec le sang de l'âme. Et tu entends des phrases à écrire tels des cris et des soupirs. Le monde a besoin de Beauté pour vivre pleinement en Harmonie. Quand prendras-tu conscience que le langage construit la conscience. L'enfant est celui qui ne parle pas. Sommes-nous restés des enfants sur le plan de la spiritualité ? Malheureusement, oui. Et heureusement, car ainsi nous pouvons progresser et toujours espérer mieux. N'oublie pas que la prière est la moelle de tes os. Sans elle, tu ne saurais marcher. Alors, prie, lutte et Aime. Puis, vas de l'avant pour ne pas sombrer dans un passé obsolète. Dans les marasmes du passé, il n'y a que cadavres. Dans la fumée du futur, il n'y a qu'illusions. Vis l'instant présent comme un moment d'éternité. De plus avec le Christ, tu auras l'impression d'être entre l'espace-temps de l'existence intense et de la mort présence d'un lendemain qui vient avec Joie.

    Bruno LEROY.

    Source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com/

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  • 16ème dimanche du temps ordinaire


    Abbé Jean Compazieu


    “Ils étaient comme des brebis sans berger” 

     

     Pistes pour l’homélie

    Textes bibliques : Lire

    “Il fut saisi de pitié parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger.” Cette page d’Évangile rejoint notre monde dans ce qu’il vit. Jésus voit les foules qui sont devant lui, celles de son temps et celles aujourd’hui. Il constate qu’elles sont “comme des brebis sans berger”. Beaucoup ne savent pas où ils vont, ils ne savent pas ce qu’ils sont ni ce qu’ils font sur cette terre. Ils sont nombreux ceux et celles qui vivent dans le désespoir. Nous pensons à ceux qui sombrent dans la drogue ou qui mettent fin à leurs jours.

    Cette image des “brebis sans berger”, nous la retrouvons dans le livre du prophète Ézéchiel (1ère lecture). Il nous décrit le désarroi du troupeau abandonné. Ce troupeau est dispersé faute de berger. Il est comme des brebis qui ont servi de proie aux bêtes sauvages. Il “est dispersé sur toute la surface du pays…sans personne qui aille à sa recherche. (Ézéchiel 34, 5-6)

    Nous avons là une terrible accusation contre les responsables politiques d’Israël. Leur mission était de rassembler leur peuple dans la paix et l’unité. Or c’est le contraire qui arrive. Les uns et les autres n’ont pensé qu’à leurs intérêts personnels. Ils se sont enrichis au détriment des plus pauvres. C’est à cause d’eux que leur peuple est dispersé. La grande priorité de Dieu, c’est le bonheur de son peuple, c’est le droit et la justice pour tous. Il attend de nous que nous vivions ensemble comme des frères, solidaires les uns des autres. Si nous oublions cela, c’est la catastrophe. Et c’est ce qui est arrivé.

    Mais le prophète ne se contente pas de dénoncer des malheurs. Il nous dit que Dieu n’abandonne pas son peuple. Il vient à nous avec toute la tendresse d’une mère qui a perdu son enfant dans la nature. Voici ce qu’il nous dit : “Je viens moi-même chercher mon troupeau pour en prendre soin. Je l’arracherai de tous les endroits où ils ont été dispersés… Je le ferai paître dans un bon pâturage.

    Oui, Dieu berger, Jésus berger est “saisi de pitié”. C’est ce que nous dit l’Évangile. Mais la traduction est trop faible. Dire que Jésus est “saisi de pitié” cela signifie qu’il est pris aux entrailles comme une mère pour son enfant ou encore comme un père pour son fils. Il ne supporte pas de voir cette foule partir dans tous les sens “comme des brebis sans berger”.

    La bonne nouvelle c’est qu’il veut les aider à retrouver un sens à leur vie. Il veut faire en sorte qu’ils ne se sentent plus perdus. Lui seul peut les aider à sortir de leur solitude et leur donner une espérance. Alors, il se met à les enseigner longuement. Contrairement aux mauvais pasteurs, il se dépense corps et âme. Lui-même nous dit qu’il est venu “chercher et sauver ceux qui étaient perdus.”

    Mais ce qu’il faut bien comprendre, c’est que Jésus ne vient pas faire le chemin à leur place. Il vient le faire avec eux. Il ne vient pas leur apporter des solutions à leurs problèmes. Il vient leur apporter la lumière de sa présence, la chaleur de son amour. Alors leur vie prend un sens. Ils découvrent qu’ils vont vers plus d’amour. Dieu berger, Jésus berger n’est qu’amour. Avec lui, nous allons vers plus d’amour.

    Cette bonne nouvelle, nous ne pouvons pas la garder pour nous. Le Seigneur veut que son amour, sa lumière et sa présence soient portés au monde entier. Il veut que chacun de nous soit un berger pour les autres, berger au nom de Jésus. C’est notre mission et notre responsabilité. Nous sommes envoyés pour être porteurs de joie et d’espérance auprès de tous les blessés de la vie. Ils nous sont confiés par le Christ lui-même. Il attend de nous que nous allions vers eux avec la même qualité d’amour et le même regard que lui.

    Dans sa lettre aux Éphésiens, saint Paul nous apporte un éclairage nouveau sur le Christ et sa mission. Il se présente à tous comme le grand rassembleur. Par son sacrifice, il réalise l’unité du genre humain brisée par le péché. Il a abattu “le mur de la haine” que certains hommes avaient élevé pour défendre leurs privilèges. Dieu qui aime tous les hommes veut que nous arrivions à nous rassembler et à nous aimer. L’unité finale sera le fruit d’un tel amour. Dès maintenant, nous sommes invités à nous tourner vers la croix du Christ. Elle unit le ciel et la terre. Elle attire tous les hommes à lui.

    L’évangile de Marc ne nous dit pas le contenu du sermon de Jésus ce jour-là. Mais nous le devinons : Pendant cinq dimanches, nous allons écouter le plus long sermon de Jésus, celui sur le Pain de Vie. Seigneur, nous te prions : Que cette Eucharistie nous aide à changer notre regard sur toi, sur notre monde et sur nous-mêmes.

    Télécharger l’homélie et la prière universelle : 16ème dimanche du temps ordinaire

    source https://dimancheprochain.org/

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