• Je vous propose une intéressante analyse et opinion de la source Vivre ensemble du Centre Justice et foi

    Un corps social en mouvement vers le nord : le phénomène des caravanes centraméricaines

    Publié le 8 novembre 2021
    Par : Alexandre Beaudoin Duquette

    Alexandre Beaudoin Duquette (l’auteur est doctorant en sociologie à l’UQAM).

    Durant les mois d’octobre et novembre 2018, le monde a pu tourner son regard vers une caravane composée de milliers de personnes migrantes et exilées centraméricaines qui traversa le Mexique pour finalement se heurter à la répression de la patrouille frontalière étasunienne. L’auteur de ce texte revient sur ces événements en cherchant à les placer dans un contexte plus large que celui présenté alors par les médias internationaux. Sa conclusion s’ouvre sur l’hypothèse selon laquelle cette caravane constituerait un corps social; la manifestation d’une intelligence collective qui cherche à se doter d’une puissance créatrice pour affronter les obstacles nombreux ponctuant son parcours.

    Je me trouvais dans la capitale du Mexique lorsqu’en octobre 2018 on apprenait qu’une imposante caravane composée de migrantes et de migrants, pour la plupart des personnes centraméricaines, s’approchait de la frontière sud. Le 19 octobre, elle cognait à la porte du pays et la police fédérale mexicaine essayait en vain de lui barrer la route, en recourant aux gaz lacrymogènes.

    Nous pouvons lire la suite ICI

    source https://cjf.qc.ca/

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  • Le Pape espère un «nouveau printemps missionnaire» dans l’Église

    En cette solennité de l’Épiphanie, jeudi 6 janvier, a été rendu public le message du Pape François pour la Journée missionnaire mondiale, qui sera célébrée en octobre prochain. Le Souverain pontife revient sur les fondements de la vie et de la mission des disciples, sur lesquels s’appuyer aujourd’hui encore pour poursuivre l’annonce de l’Évangile. L’année 2022 marquera l’anniversaire de plusieurs organismes ecclésiaux liés aux missions.
     

    Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican

    C’est autour d’un verset des actes des Apôtres que s’articule le message du Pape François pour cette édition 2022 de la Journée missionnaire mondiale: « Vous allez recevoir une force quand le Saint-Esprit viendra sur vous; vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre» (Ac 1, 8). Le Saint-Père retient trois expressions fondamentales, correspondant à l’attitude intérieure et extérieure de tout disciple du Christ.

    Témoigner en paroles et en actes

    «Vous serez mes témoins»: François insiste d’abord sur le fait que «tout chrétien est appelé à être un missionnaire et un témoin du Christ». Ainsi, «l'identité de l'Église est d'évangéliser». L’évangélisation n’est pas un acte individuel ni individualiste. «La forme plurielle souligne le caractère communautaire-ecclésial de l'appel missionnaire des disciples». Tout missionnaire agit toujours en communion avec l’Église qui l’a envoyé. «D'où l'importance essentielle de la présence d'une communauté, même petite, dans la réalisation de la mission», rappelle le Saint-Père.

    Le témoin de Jésus Christ doit également faire preuve de cohérence avec ce qu’il annonce, en vivant sa «vie personnelle dans une optique de mission». Tout son être doit signifier la vie, la passion, la mort et la résurrection du Fils «par amour du Père et de l’humanité». «Le témoignage de la vie évangélique des chrétiens est fondamental», souligne le Pape.

    “L'exemple de la vie chrétienne et l'annonce du Christ vont ensemble dans l'évangélisation. L'un sert l'autre. Ce sont les deux poumons avec lesquels toute communauté doit respirer pour être missionnaire.”

    Élargir l’horizon de l’annonce de la Bonne Nouvelle

    «Jusqu’aux extrémités de la terre»: tel est le deuxième pilier de la mission évoqué par le Souverain pontife. Dans cette partie du message, François rend hommage aux chrétiens contraints de fuir leur terre pour un autre pays. «Nous sommes reconnaissants envers ces frères et sœurs qui ne s’enferment pas dans leur souffrance, mais témoignent du Christ et de l'amour de Dieu dans les pays qui les accueillent», écrit-il, invitant à «ne pas négliger» la pastorale des migrants.

    Le Successeur de Pierre redit également l’importance d’une Église «toujours “en sortie” vers de nouveaux horizons géographiques, sociaux et existentiels, vers des lieux et des situations humaines “limites”, afin de témoigner du Christ et de son amour à tous les hommes et toutes les femmes de tout peuple, de toute culture et de tout statut social».

    Demeurer relié à la «source divine»

    «Vous allez recevoir une force quand le Saint-Esprit viendra sur vous»: le Pape revient dans une troisième partie sur le rôle essentiel de l’Esprit Saint, affirmant qu’«aucun chrétien ne peut rendre un témoignage complet et authentique au Christ Seigneur sans l'inspiration et l'aide de l'Esprit». Il est le «véritable protagoniste de la mission», insiste François, encourageant à prier l’Esprit Saint dans les moments d’abattement et de tribulation. En lui se trouve la «source divine inépuisable des énergies nouvelles et de la joie de partager la vie du Christ avec les autres».

    Cinq anniversaires et des encouragements pour l’avenir

    À la fin de ce message, le Souverain pontife mentionne plusieurs anniversaires missionnaires qui jalonneront l’année 2022. D’abord les 400 ans de l’institution de la Sacrée Congrégation de Propaganda Fide - aujourd’hui Congrégation pour l’Évangélisation des Peuples, dont le préfet est le cardinal Luis Antonio Tagle. «Nous espérons que, comme au cours des quatre siècles passés, la Congrégation, avec la lumière et la force de l'Esprit, poursuivra et intensifiera son travail de coordination, d'organisation et d’animation des activités missionnaires de l'Église», écrit François en guise de vœux.

    Ensuite les 200 ans de la fondation de l’œuvre pour la Propagation de la Foi – aujourd’hui Œuvres Pontificales Missionnaires -, par la française Pauline Jaricot, qui sera d’ailleurs prochainement béatifiée. Cette œuvre est à l’origine de la Journée Mondiale des Missions, et sa reconnaissance pontificale a eu lieu il y a 100 ans.

    Centenaire de la reconnaissance pontificale également pour l’Œuvre de la Sainte enfance et l’Œuvre de Saint Pierre Apôtre, fondées respectivement par l'évêque français Charles de Forbin-Janson et madame Jeanne Bigard. La première a pour but de promouvoir la mission parmi les enfants, la seconde de soutenir les séminaristes et les prêtres en terre de mission.

    Enfin, le Pape signale les 150 ans de l’Union Pontificale Missionnaire, instaurée par le bienheureux Paolo Mana pour sensibiliser et encourager à la mission les prêtres, les religieux et religieuses et tout le peuple de Dieu.

    Reconnaissant devant le nombre et la fécondité de ces organismes ecclésiaux, François formule «le rêve d'une Église entièrement missionnaire et d'un nouveau printemps missionnaire des communautés chrétiennes». Il souhaite aussi à l’ensemble des fidèles d’être «ce que nous sommes déjà en vertu de notre baptême : des prophètes, des témoins, des missionnaires du Seigneur! Avec la puissance de l’Esprit Saint, et jusqu'aux extrémités de la terre. O Marie, Reine des Missions, priez pour nous !», conclut le Saint-Père.+

    source https://www.vaticannews.va/

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  • Le Pape sur les violences conjugales : « un problème presque satanique »

    Le Saint-Père était en dialogue avec quatre «invisibles» dans une émission spéciale diffusée dimanche soir 19 décembre, sur Canale 5 en Italie.
     

    «Le nombre de femmes qui sont battues, maltraitées à la maison, même par leur mari, est très important. Ce problème pour moi est presque satanique». Le Pape François s’est entretenu dimanche soir à la Maison Sainte-Marthe avec quatre «invisibles» devant les caméras du groupe télévisuel italien Mediaset, traitant des problèmes liés à la violence, la pauvreté, les conséquences de la pandémie, ou la vie des prisonniers.

    La rencontre, coordonnée par le vaticaniste Fabio Marchese Ragona, a vu la participation de Giovanna, une mère de famille qui a perdu son emploi et dont la vie familiale est faite de violence; Maria, une femme sans domicile fixe; Maristella, une scoute de 18 ans que la pandémie a privée de toute joie; Pierdonato, un ancien condamné à perpétuité qui a purgé 25 ans de prison.

    À Giovanna, qui demandait comment retrouver sa dignité, le Pape, après avoir qualifié le problème de la violence de «presque satanique», a répondu: «C'est humiliant, très humiliant. C'est humiliant quand un père ou une mère gifle un enfant au visage, c'est très humiliant et je le dis toujours, ne giflez jamais un enfant au visage. Pourquoi ça? Parce que la dignité est le visage. C'est le mot que je voudrais reprendre car derrière il y a votre question: la dignité reste-t-elle en moi? Quelle est ma dignité après tout cela, quelle est la dignité des femmes battues, abusées? Une image me vient à l'esprit en entrant dans la basilique Saint-Pierre, la piété de la Vierge, la Vierge humiliée devant son fils nu, crucifié, un malfaiteur aux yeux de tous, c'est-à-dire la mère qui l'a élevé, totalement humilié. Mais elle n'a pas perdu sa dignité et regarder cette image dans des moments difficiles comme les vôtres d'humiliation et où nous avons l'impression de perdre notre dignité, regarder cette image nous donne de la force.... Regardez la Vierge, restez avec cette image de courage».

    La culture de l'indifférence

    À Marie, qui demande pourquoi la société est si cruelle envers les pauvres, François répond: «Tu parles de cruauté, c'est ainsi, c'est la gifle la plus dure que la société te donne, en ignorant le problème des autres... Nous entrons dans une culture de l'indifférence où nous essayons de nous éloigner des vrais problèmes, de la douleur des sans-abri, du manque de travail. Au contraire, avec cette pandémie, les problèmes ont augmenté car on frappe à la porte de ceux qui offrent de l'argent en prêt: les usuriers. Un pauvre, une personne dans le besoin, tombe dans les mains des usuriers et perd tout, parce qu'ils ne pardonnent pas. C'est de la cruauté par-dessus la cruauté, je dis cela pour attirer l'attention des gens et ne pas être naïf; l'usure n'est pas un moyen de résoudre le problème, l'usure vous apporte de nouveaux problèmes».

    Le Pape a ensuite demandé à la femme si, lorsqu'elle trouve une personne plus mal lotie, elle va lui donner un coup de main. Et après la réponse affirmative de Marie, il a ajouté: «Lorsque vous souffrez, vous comprenez la profondeur de la douleur. Essayez toujours de regarder les problèmes en face, car il y aura toujours quelqu'un d'autre qui sera dans une situation pire que la vôtre et qui aura besoin de votre regard pour l'aider à avancer».

    Dieu proche des prisonniers

    Pierdonato a demandé au Pape s'il y a de l'espérance pour ceux qui veulent le changement. François a répondu par la phrase de la Bible: «L'espérance ne déçoit jamais». «Il y a Dieu, non pas en orbite, mais Dieu à côté de vous, car le style de Dieu est la proximité, la compassion et la tendresse... Dieu est avec chacun des prisonniers, avec toute personne qui passe dans la difficulté... Vous ne le dites pas mais vous savez dans votre cœur que vous êtes pardonné et que vous avez cet espoir qui ne déçoit pas... C'est pourquoi je peux vous dire une chose: Dieu pardonne toujours, Dieu pardonne toujours... Notre force réside dans l'espérance de ce Dieu qui est proche, compatissant et tendre, tendre comme une mère. Il le dit lui-même, et c'est pourquoi vous avez cet espérance. Merci pour votre témoignage».

    Des amitiés face-à-face, non virtuelles

    Maristella aborde la question des conséquences de la Covid pour les jeunes et demande comment créer une relation saine faite de contacts et d'expériences. Le Pape a déclaré: «Durant le confinement, vous n'aviez pas de contact avec vos amis, avec votre famille parce que vous ne pouviez pas sortir et que l'école ne fonctionnait peut-être pas. Nous avons besoin de contact, de contact face à face, mais nous sommes tentés de nous isoler avec d'autres méthodes, par exemple, le contact par téléphone portable uniquement, les amitiés par téléphone portable, le manque de dialogue concret. Vous avez appris de cette situation que le dialogue concret ne peut être remplacé par un dialogue en ligne, qu'il y a quelque chose de plus».

    À propos de l'habitude des enfants de devoir toujours utiliser leur smartphone, François a ajouté: «Si vous voulez utiliser un téléphone portable, utilisez-le, mais ne supprimez pas le contact avec les gens, le contact direct, le contact d'aller à l'école ensemble, de se promener, d'aller prendre un café ensemble, le contact réel et non le contact virtuel. Parce que si nous laissons de côté le contact réel, nous finirons aussi par devenir liquides ou gazeux, sans consistance, toujours en ligne et la personne en ligne manque de tendresse».

    Crise, conflit et espérance

    Giovanna a repris la parole et, après avoir raconté qu'elle avait tout perdu à cause de la pandémie, elle a demandé comment il était possible d'avoir de l'espérance. «La Covid nous a tous mis en crise», a-t-il répondu. «Une façon de sortir de la crise est de devenir amer, et l'amertume est souvent la fin de la crise. Le nombre de suicides a tellement augmenté avec la crise..... La crise est ouverte, le conflit vous enferme, vous ne voyez pas d'issue au conflit, avec votre lutte je vois que vous vous battez pour mieux sortir de la crise, vous n'avez pas abandonné et c'est formidable, vous donnez une leçon de résistance, une leçon de résistance aux calamités.... Vous faites un pari, pour la vie et pour la vie de vos parents, vous allez de l'avant. Vous ne savez pas où, parce que vous n'avez pas de maison et pas de travail, vous ne savez pas quoi faire. Mais vous regardez devant vous, vous sortez mieux qu'avant mais pas seul. C'est important: que vous cherchiez quelqu'un, des gens qui vous accompagnent».

    Quand la société tombe malade, elle écarte les pauvres - LIRE LA SUITE ICI

    SOURCE  https://www.vaticannews.va/

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  • Joyeux Noël - de vos sœurs et frères de Sherbrooke


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  • (De gauche à droite). Mgr Ador Majwok, évêque de Malakal, et Mgr Ionut Paul Strejac, chargé d'affaires
    à la nonciature apostolique de Juba, sur les lieux des inondations au Soudan du Sud.  (source Vatican news)

    Soudan du Sud: le Pape vient en aide aux sinistrés des inondations

    En octobre dernier, le Pape François avait envoyé 75 000 dollars au Soudan du Sud, en plus de 30 000 dollars et des produits de première nécessité apportés par l’aumônier apostolique, le cardinal Konrad Krajewski. Au nord du pays, le camp de déplacés de Bentiu demeure saturé par les arrivées.
     

    En octobre dernier, c’est par l'intermédiaire du Dicastère pour le service du développement humain intégral que le Pape François a envoyé 75 000 dollars aux victimes des inondations qui ont touché le diocèse de Malakal, au Soudan du Sud. En plus de cette contribution, une autre somme de 30 000 dollars a été récemment envoyée par l’aumônier apostolique, le cardinal polonais Konrad Krajewski, afin d’exprimer la proximité du Pape dans cette crise humanitaire sud-soudanaise.

    Aide renouvelée le 8 décembre

    Ainsi le 8 décembre, fête de l'Immaculée Conception, Mgr Stephen Nyodho Ador Majwok, accompagné du chargé d'affaires de la nonciature, Mgr Ionut Paul Strejac, a apporté une parole de réconfort du Pape dans la prière et divers articles de première nécessité, comme des bâches en plastique, des couvertures, des matelas et des tentes, à la population sinistrée.

    Bentiu, au Soudan du Sud, abrite le plus grand camp de personnes déplacées du pays, -près de 120 000 depuis la guerre civile de 2013. 50 000 personnes supplémentaires sont arrivées depuis le mois d'août dernier en raison des inondations qui ont recouvert une grande partie de l'État d'Unité où se trouve le diocèse de Malakal.

    Survivre dans le camp de déplacés de Bentiu

    Chaque jour, des mères et leurs enfants continuent d'arriver à Bentiu, pour l'instant la seule zone encore sûre, protégée par les barrages construits par la MINUSS (Mission des Nations Unies au Soudan du Sud). Les hommes tentent de mettre en sécurité le peu de bétail qui a survécu, alors que les cultures et les réserves de nourriture ont été perdues.

    Plus d'un million de personnes dans le pays ont été touchées par les inondations, la majorité dans le diocèse de Malakal, qui comprend les États de l’Unité, du Nil supérieur et de Jongley.

    Au matin du 8 décembre, solennité de l'Immaculée Conception, sur place d’Espagne de Rome, le Saint-Père a porté ces personnes, victimes de la guerre et du changement climatique dans son cœur, se souvenant d'elles dans la prière.

    source https://www.vaticannews.va/

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    Pour le Pape, la pandémie doit faire naître de nouvelles solidarités

    Dans une interview accordée à la revue "50 mila volti" éditée par la Cooperativa OSA, (L'association des opérateurs sanitaires en Italie) , le Pape encourage son travail pour l'aide apportée à de nombreuses personnes «pour sortir de leur obscurité, pour qu'elles ne se sentent pas seules».
     

    Benedetta Capelli - Cité du Vatican

    Le Pape a réfléchi sur plusieurs mots clés liés à la santé, à la vieillesse et à la maladie : des domaines dans lesquels la Coopérative OSA, Operatori Sanitari Associati, travaille depuis au moins 35 ans, en se consacrant aux soins et au traitement des patients dont la vie est souvent racontée dans la revue "50mila volti". Parmi les pages, figure un entretien avec François, qui évoque la «tendresse» comme l'un des termes permettant de valoriser encore davantage les soins. «Le chemin par lequel Dieu s'est rendu présent dans la vie de chaque homme, surtout par Jésus».

    «La tendresse indique la proximité non seulement, cependant, par la compétence mais surtout par la participation à la vie concrète des gens. Il s'agit d'une proximité comprise comme un partage, une proximité, une attention et un amour. J'espère que la grande épreuve que nous avons vécue lors de la pandémie nous a fait aspirer à une nouvelle proximité entre nous. Une nouvelle tendresse».

    La rencontre entre fragilités

    Le Pape s'attarde ensuite sur les enfants et les personnes âgées, «principaux citoyens des périphéries existentielles» d'une société qui se concentre sur la productivité. «Leur vie, dit-il, est perçue comme inutile. Je crois, au contraire, que la rencontre générationnelle entre les enfants et les personnes âgées doit être comblée par une culture qui sait rassembler et intégrer ce type de fragilité». C'est, explique François, «une question humaine».

    Ce n'est que lorsque nous recommencerons à nous préoccuper avant tout de ceux qui sont en marge que nous donnerons un signe de véritable changement. Lorsque nous œuvrerons pour qu'il n'y ait plus de conflit de générations, mais que nous trouverons le courage de réunir les jeunes et les vieux, les enfants et les personnes âgées, alors seulement nous connaîtrons une nouvelle qualité de vie dans la société.

    Regarder, écouter et prendre soin

    La coopérative OSA s'occupe des personnes à domicile, dans l'intimité de leur propre maison, une dimension de soins prodigués avec affection. Pour le Pape, la maison «n'est pas simplement un lieu, c'est avant tout une relation» qui apporte une force nouvelle pour affronter l'épreuve. «Cela ne signifie pas, explique François, que les structures de soins sont inutiles, mais elles doivent devenir le dernier recours dans l'expérience de la maladie et de la souffrance». Le Pape salue le travail accompli «parce qu'il permet de vivre la douleur et la maladie dans un environnement certainement plus accueillant, plus humain et plus apte à humaniser même une partie de la vie qui, précisément parce qu'elle est difficile, nous fait nous sentir plus seuls, plus incompris et plus vulnérables».

    À la lumière de sa récente expérience à l'hôpital, François suggère quelques règles simples pour les personnels de santé mais qui, au fond, concernent ceux qui vivent leur service et leur travail de manière humaine. «Regarder les gens dans les yeux, les considérer dans leur souffrance sans jamais les banaliser», puis écouter pour que «ces personnes puissent confier la souffrance qu'elles vivent, les difficultés qu'elles ont à quelqu'un». Enfin, les soins «devraient se traduire par une manière d'offrir de l'aide, du soutien et des services professionnels qui ne soit jamais violente, jamais prévisible et jamais mécanique».

    Nous avons tous besoin d'un Simon de Cyrène

    La dernière question posée au Pape concerne la douleur et la mort. François a souligné que même sans mentionner le Christ, il est impossible de se passer de lui et de son expérience. Il rappelle que souvent «les discours, au lieu d'être une aide ou une consolation, causent encore plus de souffrance», il est nécessaire «de ne pas fuir, de rester proche» dans les moments d'épreuve, «devant le scandale de la douleur innocente, le scandale de la douleur d'un enfant». Il faut aussi éviter la tentation de s'isoler car «plus nous souffrons, plus nous sentons que nous avons aussi besoin d'un Cyrénéen pour nous aider à porter notre croix».

    Dieu trouve toujours le moyen de se rendre présent dans nos vies, même lorsque nous avons l'impression qu'il est loin ou que nous nous sentons abandonnés. C'est notre force. Et même si nous ne le savons pas, Pâques est déjà à l'œuvre dans cette obscurité. Ce n'est qu'avec le temps que nous réalisons qu'il y a une lumière cachée même dans l'obscurité la plus profonde. En attendant d'en prendre conscience, nous ne pouvons que continuer à nous entraider.   

    «Merci pour ce que vous faites, car vous aidez beaucoup de personnes à traverser leur obscurité, à ne pas se sentir seules, à ne pas se décourager et à pouvoir vivre et traverser ce qu'elles ne pourraient jamais vivre ou affronter seules», conclut le Pape.

    source https://www.vaticannews.va/

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  • Pape François: «Le document de l'UE sur Noël est un anachronisme»

    Dans un dialogue avec les journalistes sur son vol de retour de Grèce, François a évoqué son voyage, axé sur la question migratoire et la fraternité avec les orthodoxes. Il a aussi évoqué l'affaire de la démission de l'archevêque de Paris, Mgr Michel Aupetit, victime de «bavardages».
     

    Vatican News

    «Le document de l'UE sur Noël est un anachronisme» issu d'un «laïcisme édulcoré». C'est ce qu'a déclaré le Pape François en répondant aux questions des journalistes sur le vol de retour à Rome, au terme de son voyage à Chypre et en Grèce.

    Costandinos Tsindas (CYBC):

    Sainteté, vos fortes observations sur le dialogue interreligieux à Chypre et en Grèce ont suscité des attentes stimulantes au niveau international. On dit que s'excuser est la chose la plus difficile à faire. Vous l'avez fait de manière spectaculaire. Mais que compte faire le Vatican pour rapprocher le christianisme catholique et orthodoxe? Un synode est-il prévu? Avec le patriarche œcuménique Bartholomée, vous avez demandé à tous les chrétiens de célébrer en 2025 les 17 siècles écoulés depuis le premier synode œcuménique de Nicée. Quelles sont les étapes à suivre dans ce processus? Enfin, la question du document de l'Union Européenne sur le Noël ...

    Merci. J'ai demandé pardon devant Hyéronymos, mon frère, j'ai demandé pardon pour toutes les divisions qu'il y a entre les chrétiens, mais surtout celles que nous avons causées, nous les catholiques. Je voulais demander pardon aussi en regardant la guerre d'indépendance lorsqu’une partie des catholiques s'est rangée du côté des gouvernements européens, contre l'indépendance de la Grèce, alors qu’au contraire, dans les îles, les catholiques ont soutenu l'indépendance et sont même allés à la guerre, certains ont donné leur vie pour leur pays.

    S'excuser pour le scandale de la division; au moins pour ce dont nous sommes coupables: l'esprit d'autosuffisance. Nous nous taisons quand nous sentons que nous devons nous excuser. Ça me fait toujours du bien de penser que Dieu ne se fatigue jamais de pardonner, jamais. C'est nous qui sommes fatigués de demander pardon. Et si nous ne demandons pas le pardon de Dieu, nous ne le demanderons guère à nos frères et sœurs: il est plus difficile de demander le pardon d'un frère que celui de Dieu, parce que nous savons que là-haut (Dieu) dit: «oui, va, tu es pardonné».

    Au contraire, avec les frères il y a la honte, l'humiliation. Dans le monde d'aujourd'hui, cette humiliation est nécessaire. Dans le monde d'aujourd'hui, l'attitude de l'humiliation est de demander le pardon. Tant de choses se passent dans le monde, tant de vies perdues, tant de guerres: comment se fait-il que nous ne ne demandions pas pardon? Pour en revenir à ce pour quoi je voulais demander pardon, la question des divisions, nous devons nous excuser au moins pour celles que nous avons causées. D'autres choses peuvent être demandées aux responsables, mais pour notre part, je m'excuse. Et aussi sur cet épisode de la guerre où une partie des catholiques avait pris parti. Je demande pardon aussi pour le scandale du drame des migrants, pour le scandale de tant de vies noyées en mer.

    Question sur l'aspect synodal ... la suite ici 

    source https://www.vaticannews.va/

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  • Fr. Jean-Pierre Schumacher, une "figure de moine en milieu musulman"

    Le père Jean-Marie Lassausse est prêtre de la Mission de France depuis 40 ans, et résidant en Algérie depuis 21 ans. Envoyé en 2001 à Tibhirine, sur demande de l’archevêque d’Alger, il reprend l’héritage du monastère tel que laissé par les frères quelques années auparavant. Il quitte Tibhirine en 2016 pour Mostaganem, au nord-ouest de l’Algérie. Il rend ici hommage au frère Jean-Pierre Schumacher, son compagnon de mission en terre musulmane.
     

    Entretien réalisé par Claire Riobé – Cité du Vatican

    Père Jean-Marie Lassausse, vous aviez pris la succession de frère Jean-Pierre Schumacher au monastère de Tibhirine peu après son départ vers le Maroc, en 2001. Comment vivez-vous son décès aujourd'hui ?

    J’avais rencontré frère Jean-Pierre quatre fois à Midelt, au Maroc, et je connaissais bien aussi frère Amédée. Le départ de Jean-Pierre me touche profondément, parce qu’il est une très, très belle figure de moine en milieu musulman, c’est-à-dire quelqu’un qui aimait les gens. Et les petites gens. J’ai eu la chance inouïe de lui succéder dans son rôle [au monastère de Tibhirine] en apportant les légumes au marché […], je me suis fait des amis grâce à lui. Jean-Pierre, dans la région de Tibhirine à Médéa, était vraiment la façade visible du monastère.

    Quand les gens de la région vont apprendre la nouvelle, ils seront très peinés : pour eux, frère Jean-Pierre était vraiment quelqu’un de tellement bon, agréable, doux, souriant… Nous étions tous les deux Lorrains, lui de Moselle et moi des Vosges. Il avait un bon caractère, mais une douceur qui désarmerait quiconque!

    Lors de son départ de l’Algérie vers le Maroc à Midelt, au début des années 2000, frère Jean-Pierre Schumacher a continué de faire vivre cet esprit de Tibhirine…

    Nous seulement il l’a fait vivre, mais il l’a prolongé et développé! Cela, je m’en suis rendu compte lorsque j’ai passé trois mois au monastère il y a quelques années. Et l’insertion humaine du monastère dans la région était plus profonde encore que celle du monastère de Tibhirine. C’est-à-dire que les relations avec les gens se traduisaient régulièrement par des invitations dans des familles musulmanes en particulier pendant le Ramadan, ce que n’avaient pas vraiment vécu les frères de Tibhirine. Ils avaient de très bonnes relations [avec les personnes musulmanes], très très bonnes, mais ce signe de l’hospitalité de la table, les frères de Midelt le vivent de manière plus intense aujourd’hui qu'hier à Tibhirine.

    On le voit quand on se promène aujourd’hui dans le village et le quartier. Evidemment, nous sommes les seuls étrangers, et tout de suite, on se met à parler des frères. Et pour la population qui environne le monastère, ce sont vraiment des frères.

    Frère Jean-Pierre Schumacher a été artisan du dialogue interreligieux avec l'Islam. Que retenez-vous de l’héritage que laisse aujourd’hui à l’Église ce missionnaire ?

    Je retiens une phrase que lui a dite une mère abbesse... car il a fallu que frère Jean-Pierre vive ce drame de ne pas avoir été enlevé avec ses frères – il faut quand meme imaginer -, sept de ses frères sont enlevés et lui reste vivant. Mais cette mère abbesse lui a dit un jour: «Tu as été épargné pour que tu puisses témoigner». Et je crois que cela fait 25 ans que le frère Jean-Pierre est un témoin vivant du long film de Tibhirine, à la fois de ce drame mais aussi de la vie concrète de la communauté, en particulier pendant les dix années noires de l’Algérie.

    Jean-Pierre n’était pas un naïf pour autant. Il était joyeux, mais avait une analyse sur les évènements. À côté de sa bonhommie, il témoignait de cela. Un des exemples les plus criants, selon moi, est son accord de fond avec le film Des hommes et des dieux. Il a donné son "imprimatur" à ce film car il s’est retrouvé tout à fait dans cette manière de témoigner de la vie d’une communauté cistercienne dans le monde musulman.

    Vous êtes vous-même l’auteur de N’oublions pas Tibhirine, paru 2018 aux éditions Bayard. Comment l’esprit de Tibhirine continuera-t-il à être vécu, selon vous, dans les années à venir ?

    Nous n’avons pas attendu 2021 pour répandre cet esprit de Tibhirine. Il se traduit par de multiples associations de dialogues inter-religieux en France et ailleurs. Plusieurs groupes s’appellent aujourd’hui «fils ou filles de Tibhirine». Le dialogue religieux trouve son épanouissement dans la vie de ces moines qui ont mené une vie de convivialité et de fraternité vraiment ajustée dans le monde musulman. Et Je crois que Tibhirine a été comme un starter pour le lancement ou la relance du dialogue interreligieux, en particulier avec l’islam.


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  • Audience: saint Joseph, une figure centrale de l’histoire du salut

    Poursuivant son cycle de catéchèses sur saint Joseph, François est revenu ce mercredi sur le rôle du père putatif de Jésus dans l’histoire du salut. Il invite les hommes et les femmes d’aujourd’hui à être «les gardiens de leur frère», a également montré le Pape.
     

    Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican

    Parmi les évangélistes, saint Matthieu et saint Luc accordent une place au rôle de Joseph, dans leurs récits sur l'enfance de Jésus. «Tous deux composent une "généalogie" pour mettre en évidence l'historicité de Jésus», a rappelé le Pape François au début de cette audience générale.

    D’une manière différente, ils «présentent Joseph non pas comme le père biologique, mais comme le père à plein titre de Jésus», par lequel celui-ci «accomplit l'histoire de l'alliance et du salut entre Dieu et l'homme».

    Éloge de la vie cachée

    Avec saint Matthieu d’une part, l’on comprend que la figure discrète de saint Joseph, «apparemment marginale», est cependant «un élément central de l’histoire du salut», a souligné l’évêque de Rome. Assumant sa mission sans jamais se mettre au premier plan, il est un véritable modèle : «tous peuvent trouver en saint Joseph, l'homme qui passe inaperçu, l'homme de la présence quotidienne, de la présence discrète et cachée, un intercesseur, un soutien et un guide dans les moments difficiles, a expliqué le Saint-Père. Il nous rappelle que tous ceux qui sont apparemment cachés ou en "seconde ligne" ont un rôle sans égal dans l'histoire du salut. Le monde a besoin de ces hommes et de ces femmes», a lancé le Pape.

    Être attentif les uns envers les autres

    Avec saint Luc d’autre part, Joseph apparaît «comme le gardien de Jésus et de Marie». Il est donc aussi le gardien de l’Église qui est le prolongement du Corps du Christ dans l’histoire, a rappelé François, et il continue depuis le ciel à la protéger. Et de poursuivre :

    “«Joseph, par sa vie, semble vouloir nous dire que nous sommes toujours appelés à nous sentir les gardiens de nos frères et sœurs, les gardiens de ceux qui nous sont proches, de ceux que le Seigneur nous confie à travers les circonstances de la vie».”

    L’évocation du père putatif de Jésus dans les évangiles manifeste aussi «l’importance des liens humains». «Le Fils de Dieu, pour venir au monde, a choisi la voie des liens», a fait remarquer le Souverain Pontife.

    Prière à saint Joseph

    Et à tous ceux que la carence de liens humains plonge dans la solitude ou le découragement, le Pape François a dédié une prière, prononcée en conclusion de cette audience hebdomadaire :

    «Saint Joseph,

    toi qui as gardé le lien avec Marie et Jésus,
    aide-nous à prendre soin des relations dans nos vies.
    Que personne ne ressente ce sentiment d'abandon
    qui vient de la solitude.
    Que chacun se réconcilie avec sa propre histoire,
    avec ceux qui l'ont précédé,
    et reconnaisse, même dans les erreurs commises
    une manière par laquelle la Providence s'est frayé un chemin,
    et le mal n'a pas eu le dernier mot.
    Révèle-toi ami avec ceux qui luttent le plus,
    et comme tu as soutenu Marie et Jésus dans les moments difficiles,
    de même soutiens-nous aussi dans notre chemin. Amen.»

    Plusieurs fois au cours de cette catéchèse, le Souverain Pontife a cité des extraits de Patris corde, lettre apostolique écrite à l'occasion du 150ème anniversaire de la déclaration de saint Joseph comme Patron de l'Église universelle, et publié le 8 décembre dernier. D’ici peu, le premier anniversaire de ce document marquera également la fin de l’année spéciale dédiée à saint Joseph.

     source https://www.vaticannews.va/

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  • Niger : Monseigneur Lompo exhorte les jeunes à vivre la pauvreté du cœur

    L’archevêque de Niamey Monseigneur Laurent Lompo a présidé une messe dimanche 14 novembre 2021 en la paroisse Saint–Paul Horobanda à l’occasion de la célébration de la 5e journée mondiale des pauvres et de la rentrée pastorale 2021- 2022 des jeunes du secteur de ladite ville. Il a recommandé aux jeunes de vivre la pauvreté du cœur pour être des véritables témoins du Christ.
     

    Françoise Niamien- Cité du Vatican

    Ils étaient plus de trois cent jeunes gens et jeunes filles, venus des 9 paroisses et de l’aumônerie des étudiants qui composent le secteur de Niamey, pour participer à la messe marquant la célébration de la 5e journée mondiale des pauvres et leur rentrée pastorale 2021- 2022. Dans son homélie, Monseigneur Lompo les a remerciés pour leur engagement pour la transformation de leur milieu de vie par le témoignage de leur vie chrétienne.

    « Des pauvres vous en aurez toujours avec vous »

    Rappelant le thème de la 5e journée mondiale des pauvres, « des pauvres vous en aurez toujours avec vous », l’archevêque de Niamey a fait remarquer que « les pauvres dont parle Jésus sont de toutes les conditions matérielle, spirituelle et morale ». « Nous sommes aussi de la catégorie des pauvres » a affirmé Monseigneur Lompo, en soulignant que « ceux qui ne se reconnaissent pas pauvres et qui ignorent les pauvres ne peuvent pas être de vrais disciples du Christ ; car ils trahissent son enseignement. »
    L’ordinaire de Niamey, a invité les fidèles présents et, particulièrement les jeunes à vivre les paroles du Christ qui proclament bienheureux ceux qui ont « une âme de pauvre car le Royaume des cieux est à eux. »
    « Engageons-nous, tous, à vivre la pauvreté de cœur dans ce monde qui passe afin d'être des vrais témoins du Christ. »

    Responsabilité et engagement

    Dans l’archidiocèse de Niamey, l’année pastorale 2021-2022 a pour thème : « Église famille de Dieu à travers un laïcat formé et engagé soit davantage responsable dans ton milieu de vie ». Monseigneur Laurent Lompo a appelé les jeunes du secteur de Niamey à être davantage responsables et conscients que leur avenir passe par le sérieux de leur vie de foi dans l'Eglise. Dans ce sens, il les a invités à prendre « appuis sur le Seigneur qui nous connaît plus que nous-mêmes. Mettons notre confiance en Lui à temps et à contretemps ». « Enracinons-nous dans sa parole qui ne passe jamais et engageons-nous pendant qu'il est temps à préparer notre avenir en étant responsable dès aujourd’hui » a t- il conseillé.

    Ne pas craindre la fin des temps

    Les textes liturgiques du dimanche 14 novembre 2021 qui évoquent les fins derrières, ont permis à Monseigneur Lompo de rassurer les jeunes sur cette question. « La fin des temps n'est pas une fatalité même si la littérature profane s'est contenté d'annoncer la catastrophe finale et ne savait qu’engendrer que la peur, a-t-il expliqué. « La fin des temps nous annonce un message essentiel qu’il ne faut jamais oublier : l’Espérance. » ainsi : « au lieu de craindre la fin des temps, la Parole de Dieu nous invite à prendre au sérieux notre manière de vivre dans la vérité à travers nos paroles et les actes ».

    « Qu’as-tu fait de ta vie ? »

    La fin des temps mettra à nu notre responsabilité, assure l’archevêque, une question nous sera posée: « qu’as-tu fais de ta vie ? » « Tout homme aura à répondre du don reçu. En nous détournant de Dieu, en fuyant nos responsabilités, en vivant de manière incohérente notre vie de foi, en respirant le mensonge au lieu de la vérité, en restant indifférent à la souffrance des autres en bafouant les droits des pauvres ; nous serons certainement déçus au soir de notre mort » a expliqué Monseigneur Laurent Lompo.
    Pour éviter la mort qu’annonçait l’Ancien Testament, l’archevêque nigérien a invité ses diocésains « à vivre au quotidien sans peur, les yeux tournés vers le Christ ; l’esprit ouvert au souffle de Dieu ; le cœur disposé à aimer, les mains ouvertes pour partager et les pieds prêts à marcher à la rencontre de nos frères et sœurs et surtout des pauvres. »

    source https://www.vaticannews.va/

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