•   

    En décembre, prions pour que les organisations et associations de
    promotion humaine trouvent des personnes désireuses de s’engager
    pour le bien commun et recherchent des modalités de collaboration
    toujours nouvelles au niveau international.

    SOURCE

     www.prieraucoeurdumonde.net 

    Le webmagazine édité par le Réseau Mondial de Prière du Pape - France
    9 rue Monplaisir, 31400 Toulouse

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  • Le Pape François et les membres de l'Association italienne des professeurs et amateurs de liturgie, le 1er septembre 2022 au Vatican

    Le Pape François et les membres de l'Association italienne des professeurs et amateurs de liturgie,
    le 1er septembre 2022 au Vatican   (Vatican Media)

    Liturgie : François met en garde contre « l’esprit mondain du retour en arrière »

    Le Pape François a reçu ce jeudi 1er septembre les membres de l’Association des professeurs et amateurs de liturgie, groupe italien célébrant son 50e anniversaire. Il leur a rappelé que la liturgie est une œuvre vivante, tel un arbre avec des racines, et a redit son opposition à un retour en arrière «déguisé en tradition».
     

    Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican

    Accueillir la réforme liturgique lancée par le Concile Vatican II requiert «du temps et de l’attention», «intelligence spirituelle et intelligence pastorale», de la «formation, pour une sagesse de la célébration qui ne s’improvise pas et doit être continuellement affinée», a expliqué le Pape François au début de son discours.  

    Pour cela, il est bon également d’adopter «un style synodal», en dialogue avec les autres disciplines théologiques et des sciences humaines, et aussi avec les institutions étrangères impliquées dans les études liturgiques, a recommandé le Saint-Père aux membres de cette association italienne. 

    Les yeux vers le Ciel et les pieds sur terre

    La liturgie, a-t-il ensuite précisé, «est œuvre du Christ et de l’Église, et en tant que telle elle est un organisme vivant, comme une plante», et non «un monument de marbre ou de bronze» ni «une chose de musée». La liturgie «est joyeuse, avec la joie de l’Esprit, pas d’une fête mondaine», a ajouté François, car elle «chante la louange du Seigneur».

    Le Souverain Pontife a plaidé pour une «vision élevée de la liturgie», qui ne se réduise pas à «des dissertations sur du détail de rubrique». Une liturgie qui fasse «lever les yeux vers le Ciel, pour sentir que le monde et la vie sont habités par le mystère du Christ». Et dans le même temps, une liturgie «avec les pieds sur terre, propter homines, pas éloignée de la vie», sans «exclusivité mondaine». En résumé, il faut «tourner le regard vers le Seigneur sans tourner le dos au monde».

    La mode de la marche arrière

    Le Pape a également renvoyé ses auditeurs à sa récente lettre apostolique Desiderio desideravi sur la formation liturgique, avant de citer un théologien italien qui lui est cher, Romano Guardini, lequel a diffusé son enseignement sur la liturgie en-dehors du cadre académique, pour que chaque fidèle puisse améliorer ses connaissances sur le sens de la liturgie. François a encouragé cette manière de rendre accessible «l’éducation liturgique».

    Puis, en improvisant son discours, le Saint-Père a expliqué que «le progrès dans la compréhension et aussi dans la célébration liturgique doit toujours être enraciné dans la tradition, qui t’emmène toujours dans ce sens que le Seigneur veut». Mais il y a «l’esprit mondain du retour en arrière, aujourd’hui à la mode», et qui n’est pas «de cette véritable tradition», a averti François. Aller aux racines ne signifie pas faire marche arrière, mais aller vers le haut, au-delà, comme l’arbre qui grandit à partir de ce que lui donnent les racines, a-t-il précisé.

    «La foi morte de quelques vivants»

    Le refrain «on a toujours fait comme ça» est une «tentation dans la vie de l’Église qui te conduit à un restaurationisme mondain, sous des apparences de liturgie et de théologie, mais il est mondain», a dénoncé le Pape. «Le retour en arrière est toujours mondanité», c’est aller «contre la vérité et aussi contre l’Esprit», a-t-il ajouté, avant de pointer du doigt le traditionalisme qui se réclame de la tradition. La tradition «est la foi vivante des morts, le traditionalisme est la foi morte de quelques vivants. Ils tuent ce contact avec les racines en allant en arrière». Et François de mettre en garde contre la «tentation du retour en arrière déguisé en tradition».

    En priant

    Le Saint-Père a terminé son discours par un dernier conseil aux professeurs et passionnés de liturgie: mener leurs études en étant toujours «imprégné de prière» et d’une «liturgie vécue». La théologie, a-t-il rappelé, se fait avec l’esprit ouvert et aussi «à genoux». À plus forte raison doit-il en être ainsi pour la liturgie, qui a pour objet «l’acte de célébrer la beauté et la grandeur du mystère de Dieu qui se donne à nous».

     Voir aussi...

    François: «la liturgie ne doit pas être un champ de bataille»
    07/05/2022 

    François: «la liturgie ne doit pas être un champ de bataille»

    En recevant le 7 mai les membres de l'institut pontifical Saint Anselme de Rome, le Souverain Pontife a invité à ne pas s'enfermer dans les querelles à propos de la liturgie. ...

     Voir également...

    Le Pape publie une Lettre apostolique sur la Liturgie
    29/06/2022 

    Le Pape publie une Lettre apostolique sur la Liturgie

    Le Pape François publie ce 29 juin «J’ai désiré d’un grand désir», une Lettre apostolique au peuple de Dieu offrant des pistes de réflexion sur la célébration de la liturgie. Un an ...
     
    source https://www.vaticannews.va/
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  • Témoignage

    UNE ENTREPRISE EST À CAPITAL HUMAIN ET À CONTRAINTE ÉCONOMIQUE ET NON L’INVERSE !

    Guillaume est dirigeant d’entreprise. Comme tous, il a subi et subit encore les difficultés des crises qui se succèdent. Il témoigne ici des ressorts de son dynamisme pour les traverser et accompagner toujours mieux ses collaborateurs.

    La confiance en l’avenir et le soutien de la spiritualité intérieure m’ont permis de bien vivre ce passage.

    La crise que nous subissons a modifié globalement notre quotidien mais de manière différente suivant notre situation. La solitude du chef d’entreprise déjà bien présente n’a fait que se renforcer durant cette période.
    Me concernant, le refus de la fatalité (voire de l’interdit), la confiance en l’avenir, le soutien de la spiritualité intérieure, la mise en perspective des difficultés m’ont permis de relativiser et de globalement bien vivre ce passage.

    Une responsabilité commune

    Le dirigeant d’entreprise est un absorbeur de mauvaises nouvelles et un diffuseur de bonnes nouvelles ; il faut donc être très fort intérieurement et avoir des soutiens personnels. D’ailleurs, mon épouse est un véritable roc sur lequel je peux compter et qui me soutient dans toutes mes actions professionnelles.
    Ensuite, le mode de management très participatif fondé sur la responsabilisation de chacun a permis aux équipes d’assurer la continuité de notre activité sans tomber dans des comportements excessifs. J’ai toujours eu le soin de les remercier pour cela même si je voudrais faire mieux d’un point de vue financier pour eux.

    Une réflexion sur la juste place de l’argent

    Une entreprise est à capital humain et à contrainte économique et non l’inverse… Le côté financier est le vrai dilemme pour moi dans mon poste de dirigeant d’entreprise ; d’un côté j’ai envie de mieux récompenser financièrement mes salariés mais d’un autre côté je souhaite garder des marges de manœuvre suffisantes en cas de besoin.
    Et, à la lumière de ce qui est demandé par Jésus, je suis loin de m’être dépouillé de tous mes biens. La différence de traitement des salaires, qui est à l’appréciation de chacun, me pose toujours question et m’interroge sur ma capacité à partager de manière juste. C’est pour cela que j’ai pour projet de me servir de ce capital acquis en partie grâce à mes salariés pour monter une fondation dont l’objet reste à définir.

    Guillaume Allier, et le Réseau Mondial de Prière du Pape en France

    A LIRE AUSSI : 
    Grandir en liberté et être acteur de la transformation du monde. Le père Sébastien Chauchat est le conseiller spirituel national du mouvement des Entrepreneurs et dirigeants chrétiens (EDC). A ce titre il accompagne les équipes, concourt à discerner la présence cachée du Seigneur dans les échanges, aide aussi à poser les justes questions.
     Cultiver la collaboration, témoignage d’un chef d’entreprise. Vincent fait partie de ces petits et moyens entrepreneurs qui ont l’âme des bâtisseurs. Il nous partage ici la façon dont il voit l’entreprise et ses collaborateurs, comme une réelle « communauté de travail ».

    source  https://www.prieraucoeurdumonde.net/

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    Vidéo intégrale de la messe à Sainte Anne de Beaupré

    François: avec le Christ, passons de l’échec à l’espérance

    Pour la deuxième messe célébrée au Canada, le Pape François a choisi le sanctuaire Sainte-Anne-de-Beaupré, à Québec. En présence des évêques canadiens, de représentants et de fidèles autochtones, le Saint-Père a invité les fidèles à ne jamais renoncer face à l’échec.
     

    Jean-Charles Putzolu - Vatican News

    Les disciples d’Emmaüs et la basilique du Sanctuaire Saint-Anne-de-Beaupré à Québec ont un point commun: ils sont passés à une nouvelle vie. Les premiers partent d’un «échec» qui les habite après la mort de Jésus sur la Croix: l’échec d’un rêve qu’ils avaient suivi avec enthousiasme, explique François dans son homélie. Pourtant ils ne sont pas seuls sur le chemin vers Emmaüs, le dos tourné à Jérusalem. Jésus marche discrètement à leurs côtés. Et cette rencontre fait renaître l’espérance. De l’échec à l’espérance, c’est aussi l’histoire de la basilique dans laquelle le Souverain Pontife préside la messe ce jeudi 28 juillet. Une basilique détruite par un incendie en 1922, et reconstruite avec courage et créativité précisément par ceux qui n’ont pas tourné le dos à Jérusalem, qui n’ont pas fui devant les difficultés, mais ont préféré faire place à leur rêve et passer de l’échec à l’espérance.

     

    Et le Saint-Père poursuit sur l’action des chrétiens devant l’échec: «face au scandale du mal et au Corps du Christ blessé dans la chair de nos frères autochtones, nous sommes plongés dans l’amertume et nous ressentons le poids de l’échec. Permettez-moi alors de m’unir spirituellement aux nombreux pèlerins qui parcourent ici la “Scala Santa”, qui évoque cette montée de Jésus au prétoire de Pilate; et de vous accompagner en tant qu’Église dans ces interrogations qui naissent du cœur chargé de douleur: pourquoi tout cela est-il arrivé? Comment cela a-t-il pu se produire dans la communauté de ceux qui suivent Jésus?». François met en garde contre la tentation de fuir devant l’échec: «il n’y a rien de pire, face aux échecs de la vie, que de fuir pour ne pas les affronter», dit-il, car l’Évangile révèle que c’est précisément dans les situations de désillusion, de douleur, de honte, que le Seigneur marche avec nous, comme il le fait sur la route d’Emmaüs en accompagnant les deux disciples.

     
    François: personne ne peut effacer la dignité violée, le mal subi, la confiance trahie
    25/07/2022
     

    François: personne ne peut effacer la dignité violée, le mal subi, la confiance trahie

    Pour le second rendez-vous de sa première journée à Edmonton dans l’Alberta, le Pape François s’est rendu en l’église du Sacré Cœur des Premières Nations, la paroisse de la ...

    Un nouveau regard

    La présence du Christ ressuscité offre aux disciples, résignés et tristes, un nouveau regard sur les choses, en révélant le mystère de la mort et de la résurrection. «Il les aide à reprendre le chemin avec joie, à recommencer, à passer de l’échec à l’espérance», dit le Pape en demandant comment notre cœur peut-il encore s’embraser pour l’Évangile, comment nos yeux peuvent-ils être rouverts. «Lorsque nous sommes affligés par diverses épreuves spirituelles et matérielles, lorsque nous cherchons la voie vers une société plus juste et fraternelle, lorsque nous désirons nous remettre de nos déceptions et de nos fatigues, lorsque nous espérons guérir des blessures du passé et nous réconcilier avec Dieu et entre nous», poursuit l’évêque de Rome, il n’y a qu’un seul chemin, celui de Jésus: «Laissons-nous rencontrer par Lui; laissons sa Parole interpréter l’histoire que nous vivons comme individus et comme communauté et nous indiquer la voie pour guérir et pour nous réconcilier».

     

    L’invitation est par conséquent de ne jamais céder à l’échec, de prendre le temps de «rompre le pain», de remettre la parole du Christ au centre de nos questions, de lui confier les peines que nous portons en nous. Par le Pain de l’Eucharistie, Jésus partage sa vie avec la nôtre, embrasse nos faiblesses, soutient nos pas fatigués et nous donne la guérison du cœur. Le Pain nous réconcilie «avec Dieu, avec les autres et avec nous-mêmes», et peut faire de nous «des instruments de réconciliation et de paix dans la société dans laquelle nous vivons».

     

    Aucun effort n'est inutile

    En s’adressant au Pape au terme de la messe, l’archevêque de Québec a remercié le pape pour ses mots et ses gestes d’encouragement: «vous avez pris la route pour venir marcher avec nous sur le chemin de la guérison et de la réconciliation», a dit le cardinal Gérald Cyprien Lacroix, assurant d’une démarche de l’église au Canada pour «extirper le mal à sa racine» et mener les communautés autochtones «assoiffées de justice, d’unité et de paix vers une guérison complète».

     
    Riche d'un passé fécond, l'Église de Québec dans une période de purification
    28/07/2022
     

    Riche d'un passé fécond, l'Église de Québec dans une période de purification

    Berceau de la foi en Amérique du Nord, Québec porte en son cœur l’histoire d’une longue tradition catholique, dès sa découverte par le navigateur Jacques Cartier, mandaté par ...

    Exprimant sa reconnaissance au nom de nombreux canadiens, en premier lieu desquels les membres des Premières Nations, les Métis et les Inuit, le prélat souligne le «baume pour la guérison de profondes blessures» que répand la visite du pape en terre canadienne, comme «un élan nécessaire dans le processus de réconciliation tellement bénéfique pour la paix». Les résultats attendus ne surviendront cependant pas du jour au lendemain, continue le cardinal Lacroix, «ils exigent de formidables doses de résilience, des gestes sincères d’accueil et d’empathie». «Vous démontrez que nul effort n’est inutile», conclue l’archevêque de Québec, «que toute démarche de réconciliation exige une part importante de renoncement, une forte dose d’humilité, de compréhension et d’ouverture à la vie et à la culture des autres».

    source  https://www.vaticannews.va/

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  • Prière pour l’Église en Chine le 24 mai – Appel de l’Aide à l’Église en Détresse

    Quinze années se sont écoulées depuis que le pape Benoît XVI a institué la Journée mondiale de prière pour l’Église en Chine, qui est célébrée le 24 mai, fête de Marie Auxiliatrice, la sainte patronne du pays. Cette fête est célébrée dans ce pays d’Asie avec une grande dévotion. Avant la pandémie, des milliers de pèlerins chrétiens se rendaient chaque année au sanctuaire de Marie Auxiliatrice à Sheshan, près de Shanghai.

    Dans une lettre datée du dimanche de pentecôte de 2007 et adressée « aux évêques, aux prêtres, aux personnes consacrées et aux fidèles laïcs de l’Église catholique en République populaire de Chine », le Pape Benoît XVI a appelé l’Église du monde entier à prier chaque année pour l’Église en Chine.

    Le souhait de Benoît XVI était de promouvoir plus d’unité au sein d’une communauté divisée entre Église « officielle » et Église « clandestine ». Mais en même temps, le pape émérite voulait aussi viser une plus grande communion entre les catholiques chinois et l’ensemble de l’Église catholique. C’est pourquoi les catholiques sont tous appelés à exprimer ce jour-là leur solidarité avec les chrétiens de Chine.

    Pour lire la suite c'est ICI

    source https://acn-canada.org/

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  • Les prédications de Carême débutent vendredi au Vatican - VA

    Les prédications de Carême débutent vendredi au Vatican

    Le traditionnel cycle de catéchèses conduit par le prédicateur de la Maison pontificale, le cardinal Raniero Cantalamessa, se déroulera cette année sur le thème «Prenez, mangez : ceci est mon corps» (Mt 26, 26)
     

    Le mystère de l’Eucharistie sera cette année le fil rouge des prédications de Carême au Vatican. Le thème retenu cette année est en effet l’invitation du Christ lors de la dernière Cène : «Prenez, mangez : ceci est mon corps» (Mt 26, 26), comme l’a indiqué mardi 8 mars la Préfecture de la Maison pontificale.

    Le cardinal Raniero Cantalamessa, prêtre capucin choisi le 23 juin 1980 par saint Jean-Paul II pour être prédicateur de la Maison pontificale, prononcera ses sermons dans la salle Paul VI au Vatican. Les rendez-vous sont fixés les 11, 18 et 25 mars, le 1er et le 8 avril, à 9 heures. 

    Sont invités aux prédications les cardinaux, archevêques, évêques, prélats de la famille pontificale, employés de la Curie romaine et du Vicariat de Rome, supérieurs généraux ou procureurs des ordres religieux appartenant à la Chapelle pontificale, séminaires et collèges de Rome. Le Saint-Père y participe également. 

    Sur notre site vaticannews.va, vous pourrez trouver chaque vendredi un résumé des méditations du cardinal Cantalamessa.

    source https://www.vaticannews.va/

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    En février, le Pape prie pour les religieuses et les consacrées

    «Ce mois-ci, nous prions particulièrement pour les femmes religieuses, les femmes consacrées. 

    Que serait l’Église sans les religieuses et les laïques consacrées ? Sans elles, on ne peut comprendre l’Église. 

    J’encourage toutes les consacrées à discerner et à choisir au mieux leur mission en tenant compte des défis du monde dans lequel nous vivons. 

    Je les exhorte à continuer d’œuvrer pour la défense des pauvres, des marginalisés, de tous ceux qui sont réduits en esclavage par des trafiquants. Je leur demande de lutter particulièrement dans ce sens. 

    Prions pour qu'elles arrivent à montrer la beauté de l'amour et la compassion de Dieu en tant que catéchistes, théologiennes et accompagnatrices spirituelles. 

    Je les invite à se battre lorsque, parfois, elles sont traitées injustement, y compris au sein de l’Église, quand leur service, si noble, est réduit à de la servitude. Parfois même par des hommes d’Église. 

    Qu’elles ne se découragent pas. Qu’elles fassent connaître la bonté de Dieu à travers les œuvres apostoliques qu’elles réalisent. Mais surtout par le témoignage de leur consécration. 

    Prions pour les religieuses et les consacrées, en les remerciant pour leur mission et leur courage, afin qu'elles continuent à trouver de nouvelles réponses aux défis de notre temps. 

    Merci pour ce que vous êtes, pour ce que vous faites et pour la manière dont vous le faites.»

     Source  https://www.vaticannews.va/

     

     

     


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  • Angélus : la foi passe par la disponibilité et l’humilité

    Le chrétien accueille-t-il le Seigneur dans sa réalité quotidienne, avec un cœur simple et ouvert ou bien pense-t-il tout connaitre du Christ et reste-il fermé à tout changement ? C’est la question posée par le Pape François, juste avant la prière de l’Angélus de ce dimanche 30 janvier, aux fidèles réunis Place Saint-Pierre.
     

    Comme chaque semaine, François est revenu sur l’Évangile de ce dimanche, qui relate la première prédication de Jésus à Nazareth, le village où il a grandi. Mais au lieu de rencontrer l’approbation des siens, il ne trouve qu’incompréhension, hostilité et rejet. Et pour cause : les concitoyens de Jésus s’attendaient à le voir accomplir des miracles et des prodiges, mais le Christ n’en fait rien. «Aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays», affirme-t-il devant eux.

    En fait, le Christ s’attendait à cet échec, «il savait le risque qu’il prenait». Mais alors «pourquoi va-t-il quand même dans sa ville ? Pourquoi faire du bien à des gens qui ne sont pas prêts à vous accepter ?», peut-on se demander. Pour le Pape, ces interrogations «aident à mieux comprendre Dieu» : «face à nos fermetures, il ne recule pas, il ne freine pas son amour», tout comme des parents continuent à aimer leurs enfants et à leur faire du bien, malgré leur ingratitude. Dieu est ainsi, «mais à un niveau bien plus élevé», nous invitant à croire au bien et à ne rien négliger pour le faire.

    Accueillir le Christ, sans soupçon, ni lamentation

    L’hostilité des habitants de Nazareth renvoie le chrétien d’aujourd’hui à son esprit d’accueil, remarque ensuite le Pape, qui pointe là l’autre enseignement de cet épisode amer des Évangiles. Pour le comprendre, il faut se référer aux deux modèles d’accueil que le Christ lui-même propose : la veuve de Sarepta et Naaman le Syrien. La première accueille le prophète Élie, le second, le prophète Élisée, et cela, dans des circonstances difficiles ; mais tous deux, loin de toute rigidité, se montrent dociles aux voies du Seigneur. Ainsi, «la foi passe par la disponibilité et l’humilité», en déduit le Pape.

    A la suite des prophètes, le Christ «ne se présente pas comme on l’attendrait». Ceux qui s’attachent à des signes extérieurs et puissants, à des «sensations nouvelles» ne le trouvent pas, au contraire de ceux «qui acceptent ses chemins et ses défis, sans se lamenter, sans soupçon, sans critique, ni grimace». Le Christ demande à chacun de l’accueillir dans sa réalité quotidienne, dans l’Église d’aujourd’hui, dans ceux qui sont proches et ceux qui sont dans le besoin.

    Pour le Pape, chaque fidèle devrait s’interroger : «sommes-nous accueillants, ou ressemblons-nous aux compatriotes (de Jésus), qui pensaient tout savoir de lui ? Peut-être qu’après tant d’années comme croyants, nous pensons bien connaitre le Seigneur, avec nos idées et nos jugements. Le risque est que nous nous habituions à Jésus, que nous nous fermions à ses innovations, figés sur nos positions», à rebours de ce que le Seigneur attend de nous : un «esprit ouvert et un cœur simple».

     

     

    Vidéo et texte - Angélus : la foi passe par la disponibilité et l’humilité - VA

     

     

     

     

     

     source https://www.vaticannews.va/

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  • Accueil des divorcés remariés dans l'Église catholique, il reste du chemin à parcourir 

    La situation des personnes divorcées remariées ou vivant maritalement au sein de l'Église suscite de très vives réactions parmi les catholiques. Jusqu'en 2016, ces personnes ne pouvaient ni communier ni recevoir l'absolution. Depuis Amoris Laetitia, les choses ont changé. Le pape François souhaite que les divorcés remariés soient accueillis et accompagnés au cas par cas. Qu'en est-il vraiment dans les paroisses ? À entendre les nombreux témoignages des auditeurs de RCF, il reste encore du chemin à parcourir.

    Couple divorcé remarié ne pouvant communier, église Notre-Dame de Bercy, Paris, le 8/11/2013 ©Corinne SIMON/CIRIC
    Couple divorcé remarié ne pouvant communier, église Notre-Dame de Bercy, Paris, le 8/11/2013 ©Corinne SIMON/CIRIC

    Les divorcés remariés dans l’Église, un sujet qui suscite de très vives réactions

    "Mon exclusion des sacrements m’a permis de comprendre que l’Église n’est pas propriétaire du Christ et des évangiles", témoigne Patrick, auditeur de RCF. Comme lui de nombreuses personnes disent ne pas comprendre le magistère de l’Église. "Pendant 15 ans, je n’ai pas pu reprendre la communion et me confesser, raconte Thierry, on a toujours vécu dans la foi et nous continuerons toujours mais ce que je dénonce dans ce principe actuel de l’Église c’est que malheureusement notre Église se cache la réalité…" Mariée à une femme divorcée, Thierry a essuyé le refus d’un prêtre de lui donner l’absolution. "Il ne m’a pas laissé le temps de lui dire que nous vivons comme frère et sœur. Ça a été une très mauvaise expérience."

    Ne pas pouvoir communier et se voir refuser le sacrement de réconciliation donne le sentiment d’être rejeté de l’Église. "Quand j’ai voulu me confesser dans une paroisse à Limoges, quand j’ai parlé à ce prêtre, on aurait dit qu’il avait entendu le Diable, que je n’avais pas à être là dans ce confessionnal et qu’il ne pouvait rien pour moi", raconte Paule, auditrice de RCF dans le Limousin. Pour Nathalie, d'Orléans, il y a une forme d’hypocrisie, admet-elle. "Lorsque je me suis confessée auprès d’un prêtre, il a refusé de me donner l’absolution, mais par contre j’avais une enveloppe il l’a acceptée… Il a quand même pris l’argent d’une pécheresse !" 

    Divorcés remariés : que dit l’Église ?

    Les personnes divorcées remariées ou vivant maritalement ne pouvaient "jusqu’à maintenant" ni communier ni recevoir l’absolution. En fait, ce sont toutes les "personnes en situation irrégulière" qui sont concernées : les couples vivant maritalement sans être mariés comme les couples ne respectant pas les engagements du mariage - c'est surtout l'adultère qui est visé. Ceux-ci n’ont accès, selon le magistère, ni aux sacrements du pardon, de l’eucharistie, ni au sacrement des malades - sauf in articulo mortis, c’est-à-dire juste avant de mourir.

    Des dispositions du droit canon qui s’inspirent des paroles du Christ dans l’évangile : "Celui qui renvoie sa femme et en épouse une autre devient adultère envers elle. Si une femme qui a renvoyé son mari en épouse un autre, elle devient adultère." (Mc 10, 11-12) Ou encore : "Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas !" (Mt 19, 6) Comme le note le jésuite Patrick Langue, "l’évangile est beaucoup plus radical qu’on le laisse penser !"

    Comment donc l’Église peut-elle rejoindre les personnes divorcées ? La question est d’autant plus cruciale qu’en France, par exemple, un couple sur deux se sépare après neuf ans de mariage. Et 8% des familles sont des familles recomposées.  

    Amoris Laetitia : qu'est-ce qui a changé avec l'exhortation apostolique du pape François ? 

    En 2016, le pape François a écrit Amoris Laetitia, "La Joie de l’Amour", suite aux synodes de 2014 et 2015 consacrés à la famille. Une exhortation apostolique qui était très attendue, en particulier sur cette situation des divorcés remariés. Plus de cinq ans après, où en est-on ? Pour certains le texte ne va pas assez loin, pour d’autres il porte atteinte à la ligne que l’Église catholique a toujours tenue. Ce texte, qui parle d’un "discernement personnel et pastoral approprié" a toutefois ouvert des perspectives nouvelles.

    Le pape François a voulu "dépasser la logique du droit canon qui enferme dans la même condamnation ceux qui ont provoqué un divorce, ceux qui l’ont subi, ceux qui se remarient pour donner un beau-père ou une belle-mère à leurs enfants…" explique Patrick Langue, auteur de "Divorcés remariés : de l'exclusion à l'intégration" (éd. Fidélité, 2021). "Il y a désormais un chemin spirituel, au cas par cas... Si quelqu’un vient se confesser et me dit je suis divorcé, je ne vais pas lui dire je ne vous donne pas l’absolution, je vais dire : le pape François a ouvert un chemin, vous pouvez désormais être accueilli et puis rentrer dans un accompagnement personnel."

    Désormais, les divorcés remariés doivent être accueillis et accompagner individuellement au sein des paroisses. Ils sont invités à suivre un parcours spirituel "comparable au catéchuménat", exprime le jésuite. "Et cela peut aller, dans un certain nombre de cas, jusqu’au sacrement du pardon et au retour à la communion… dans la discrétion - de manière à ce qu’il n’y ait pas de scandale." La ligne que tente de tenir l'Église se situe entre la "miséricorde pour ceux qui ont échoué dans leur vie conjugale" et la "très grande exigence pour valoriser et maintenir le mariage chrétien". Le jésuite l’assure, "les deux ne sont pas opposés"...

     
    Accueil des divorcés remariés dans l'Église catholique, il reste du chemin à parcourir - RCF radio- QUELLE PLACE DES DIVORCÉS REMARIÉS DANS L'ÉGLISE CATHOLIQUE ?
     

    source https://rcf.fr/

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