• Les évêques publient une lettre pastorale sur l’utilisation des médias sociaux

    Les évêques publient une lettre pastorale sur l’utilisation des médias sociaux
     
    mercredi, janvier 24, 2024

    Aujourd’hui, en la mémoire liturgique de saint François de Sales, et avec l’approbation du Conseil permanent, la Commission épiscopale pour la justice et la paix de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) publie une lettre pastorale sur l’utilisation des médias sociaux intitulée : « Que vos paroles soient toujours bienveillantes ».

    Reconnaissant le rôle prépondérant des médias sociaux au niveau individuel et sociétal, cette lettre pastorale opportune examine les avantages et les dangers des médias sociaux dans la perspective de l’enseignement social de l’Église catholique. Elle fournit des outils de réflexion morale et d’auto-examen, et propose sept engagements qui doivent guider une utilisation plus éthique des médias sociaux :

    • vérifier l’exactitude
    • prendre du recul
    • respecter la dignité humaine
    • introduire la curiosité dans la conversation
    • distinguer entre l’intention et l’impression
    • privilégier les rencontres « dans la vie réelle »
    • gérer le temps que nous passons en ligne

    La Lettre pastorale se termine par des questions de discussion pour stimuler une réflexion plus approfondie, individuellement ou en groupe.

     Source https://www.cecc.ca/

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  • Le Pape salué par les Franciscains du Studium Biblicum, lundi 15 janvier. Le Pape salué par les Franciscains du Studium Biblicum, lundi 15 janvier.   (VATICAN MEDIA Divisione Foto)

    Le Pape salue le travail et la mission du Studium Biblicum Franciscanum

    A l'occasion du centenaire de l'institut qui siège à Jérusalem, François est revenu sur son excellence académique, marquée par son héritage franciscain, sans oublier de prier pour la Terre Sainte actuellement déchirée par la guerre. Une guerre qui invite les Franciscains à «encore plus à approfondir les raisons et la qualité de leur présence» dans ces lieux bibliques.
     

    Olivier Bonnel-Cité du Vatican

    Cent ans après sa création, le Studium Biblicum Franciscanum continue de rayonner et de donner une forte impulsion à la recherche et aux fouilles archéologiques bibliques a expliqué François depuis la salle Clémentine du palais apostolique, devant une délégation de 120 personnes de cette prestigieuse institution. Le Pape a ainsi pointé cette «particularité de combiner l'étude de l'Écriture Sainte avec un séjour dans les Lieux Saints et la recherche archéologique, ce qui vous a permis, a t-il-précisé, d'élargir et d'approfondir considérablement vos programmes et vos méthodologies»

    L'héritage de Saint François

    Cet «amour des textes bibliques, est pour vous un amour fondé sur la volonté même de saint François, qui écrivait : "Les religieux qui ne veulent pas suivre l'esprit de l'Écriture divine, mais qui désirent en connaître seulement les mots et les expliquer aux autres, sont tués par la lettre. Et ils sont vivifiés par l'esprit de la divine Écriture ceux qui, pour toute connaissance qu'ils savent et désirent savoir, ne l'attribuent pas à leur moi charnel, mais la rendent par la parole et l'exemple au très haut Seigneur Dieu" (Admonitions, VII : FF 156)» a expliqué le Souverain pontife.

     
     

    «Une foi simple et un coeur humble»

    C'est à l'école de saint François que l'évêque de Rome a invité ses hôtes à se mettre à l'écoute, comme le résumait un disciple du saint d'Assise, saint Bonaventure de Bagnoregio (mort il y a 750 ans). Ce dernier expliquait que pour accueillir le don de la Parole de Dieu, il faut «s'approcher du Père des lumières avec une foi simple et prier avec un cœur humble, afin que, par le Fils et dans l'Esprit Saint, il nous accorde la vraie connaissance de Jésus-Christ et, avec la connaissance, aussi l'amour».

    Le Pape a ainsi invité les franciscains du Studium Biblicum «à ne pas perdre de vue cette approche de l'Écriture», souhaitant «que l'étude rigoureuse et scientifique des sources bibliques, enrichie par les méthodes les plus modernes et les disciplines connexes, soit toujours unie au contact de la vie du peuple saint de Dieu et orientée vers son service pastoral, en harmonie et au bénéfice de votre charisme spécifique dans l'Église. L'étude, la méditation, la réflexion de la Bible et des textes bibliques, mais au sein de l'Église qui est le peuple saint et fidèle de Dieu en marche».

    Prier pour la fin de la tragédie de la guerre

    François est enfin revenu sur la guerre qui ensanglante particulièrement la Terre Sainte depuis 100 jours maintenant, rappelant combien la situation était «très grave», et précisant être au contact quotidien avec la paroisse de Gaza «qui souffre tant de cette situation». «Nous devons prier et agir sans relâche pour que cette tragédie prenne fin» a encore exhorté le Saint-Père en souhaitant que ce climat de violence incite les Franciscains à «encore plus à approfondir les raisons et la qualité de [leur] présence dans ces lieux martyrisés, [leur] présence là-bas, dans le martyre de ce peuple, dans lequel s'enracinent les racines de notre foi». «Merci pour votre présence en Terre Sainte, a t-il conclu en les invitant à aller de l'avant avec courage»

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  • Le Pape François a rencontré une délégation du Parti communiste du Vietnam.  Le Pape François a rencontré une délégation du Parti communiste du Vietnam.   (Vatican Media)

    «François veut visiter le Vietnam» assure Mgr Gallagher

    Le secrétaire pour les relations avec les États, Mgr Gallagher a décrit l’audience de ce jeudi 19 janvier avec les représentants politiques vietnamiens comme «une rencontre positive». Il a annoncé qu’il se rendra en avril au Vietnam, et que le cardinal Pietro Parolin visitera le pays dans l’année 2024. A propos d’une visite du Pape, il se montre optimiste: «Je pense que ce voyage se fera. François a envie d’y aller et la communauté catholique le désire aussi beaucoup».
     

    Salvatore Cernuzio - Cité du Vatican

    Ce matin, ce fut une «rencontre positive» entre le Pape et une délégation de représentants du Parti communiste du Vietnam, signe d’un renforcement des relations avec le Saint-Siège et aussi d’une possible future visite du Pape dans le pays. L’audience a eu lieu ce jeudi 18 janvier, au Palais apostolique du Vatican, avant que les représentants du Parti communiste ne rejoignent la Secrétairerie d’État pour un entretien avec le cardinal secrétaire d’État, Pietro Parolin, et avec Mgr Paul Richard Gallagher, secrétaire pour les relations avec les États.

    Un pas en avant

    Mgr Gallagher juge positivement ce rendez-vous, en exprimant l’espérance que la communauté catholique pourra bénéficier de ce qui constitue un nouveau pas en avant dans les relations bilatérales et qui s’ajoute à d’autres résultats importants obtenus du point de vue diplomatique.

    En premier lieu, l’accord de fin décembre 2023 pour la nomination d’un représentant pontifical résidant au Vietnam, également nonce apostolique à Singapour, le Polonais Mgr Marek Zalewski. Entente, paraphée en juillet à l’occasion de la visite au Vatican du président Vo Van Thuong sur la base de la dixième session du groupe de travail conjoint Vietnam-Saint-Siège, qui s’est déroulée le 31 mars dernier à Rome.

    Espoirs pour un voyage papal

    Le secrétaire pour les Relations avec les États annonce également qu’il visitera le Vietnam «en avril» et que le secrétaire d’État Parolin s’y rendra dans l’année. «Nous ferons les choses progressivement», explique le prélat, en se disant optimiste également sur la possibilité d’une visite à l’avenir du Pape François lui-même: «Oui, je pense que ce voyage se fera. Mais il y a quelques étapes à faire avant que cela ne soit approprié. Je pense -explique Mgr Gallagher- que le Pape a envie d’y aller, la communauté catholique vietnamienne espère de tout cœur que le Pape vienne la visiter. Je pense que ce serait un très beau message pour toute la région». Le Vietnam, ajoute-t-il, est en effet un «pays important à bien des égards».

    Mgr Gallagher avec la délégation du Parti communiste du Vietnam.
    Mgr Gallagher avec la délégation du Parti communiste du Vietnam.

    Les paroles du Pape dans l’avion au retour Mongolie

    Le Pape François lui-même s’était prononcé sur la possibilité d’un voyage dans le pays de l’Asie du Sud-Est, au retour de son voyage en Mongolie en septembre 2023: «Si je n’y vais pas, Jean XXIV ira certainement», disait le Pape en blaguant. «Il est sûr qu’un tel voyage se fera, car c’est une terre qui mérite d’aller de l’avant, qui a ma sympathie» avait-il poursuivi. Le Vietnam, ajoutait le Pape lors de la même occasion, «est l’une des expériences de dialogue très belles qu’a faites l’Église ces derniers temps. Je dirais que c’est comme une sympathie dans le dialogue. Les deux parties ont eu la bonne volonté de se comprendre et de chercher des chemins pour aller de l’avant, il y a eu des problèmes, mais au Vietnam, je vois que tôt ou tard les problèmes se surmontent».

    François rappelait aussi l’audience avec le président deux mois auparavant («Nous avons parlé librement») et se disait «très positif» sur la poursuite des relations: «Depuis des années, on fait un beau travail. Je me souviens il y a quatre ans, un groupe de parlementaires vietnamiens est venu nous rendre visite: c’était un beau dialogue avec eux, très respectueux. Quand une culture s’ouvre, il y a une possibilité de dialogue, s’il y a fermeture ou suspicion, le dialogue est très difficile. Avec le Vietnam, le dialogue est ouvert, avec ses hauts et ses bas, mais il est ouvert et on avance lentement. Il y a eu quelques problèmes, mais ils ont été résolus».

    La lettre du Pape à l’Église vietnamienne

    Les relations entre le Vietnam et le Saint-Siège s’étaient interrompues en 1975, mais elles avaient connu des développements encourageants à partir de 1990. En 2011, Benoît XVI avait nommé un représentant pontifical non résident. En 2023, ce représentant pontifical s’est installé à Hanoï.

    Le Pape François avait aussi envoyé une Lettre à l’Église de la nation asiatique en septembre 2023, dans laquelle il invitait les fidèles catholiques à vivre en «bons chrétiens et bons citoyens», témoignant de l’amour de Dieu «sans distinction de religion, de race et de culture». Il faut toujours aller de l’avant «en reconnaissant les convergences et en respectant les différences», écrivait encore le Pape. Cela comporte également une responsabilité pour les catholiques vietnamiens qui, selon François, réalisent «leur identité de bons chrétiens et de bons citoyens» soit en animant leur Église, soit en diffusant l’Évangile dans la vie quotidienne. Un témoignage qui, grâce au développement de «conditions favorables pour l’exercice de la liberté religieuse», peut aider les fidèles catholiques à «promouvoir le dialogue et générer de l’espérance pour le pays».

    source https://www.vaticannews.va/

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    Célébration de prière pour l'unité chrétienne 2024

    à Sherbrooke

    Célébration de prière pour l'unité chrétienne 2024- à Sherbrooke

            La célébration aura lieu le dimanche 21 janvier à 14 h

    à la Plymouth-Trinity United Church au380, rue Dufferin.

    Le thème a été choisi par une équipe œcuménique du Burkina Faso :

    « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu... et ton prochain comme toi-même »

    (Lc 10, 27), reflétant la nécessité de placer l'amour au centre de toute quête

    de paix et de réconciliation dans nos vies personnelles et communautaires.

    Autres endroits : voir vos diocèses respectifs

    Source : Gérard Coté - comité oecuménique

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  • Le religieux franciscain brésilien Bruno Varriano, nouvel évêque auxiliaire du Patriarcat latin de Jérusalem. Le religieux franciscain brésilien Bruno Varriano, nouvel évêque auxiliaire du Patriarcat latin de Jérusalem.  

    Le frère Bruno Varriano, nouvel évêque auxiliaire du Patriarcat latin de Jérusalem

    Le Pape a nommé mardi 9 janvier le frère franciscain Bruno Varriano, O.F.M., actuellement vicaire patriarcal pour Chypre, nouvel évêque auxiliaire du Patriarcat latin de Jérusalem, lui assignant le siège titulaire d'Astigi. Père Varriano poursuivra sa mission de vicaire patriarcal pour Chypre.
     

    «J'ai reçu cette invitation de Dieu avec surprise, j'ai répondu après avoir fréquenté l'école de Nazareth pendant neuf ans, après avoir vécu dans la Maison de la Sainte Vierge, le lieu du "oui" de Marie, ce "oui" qui a changé le destin de l'humanité. J'ai dit oui, le "Fiat", que le Seigneur peut faire son œuvre malgré mes limites et mes difficultés. Lui peut tout». Ainsi le père Bruno Varriano, OFM, commente la nomination qu'il a reçue mardi 9 janvier du Pape comme évêque auxiliaire du diocèse patriarcal de Jérusalem des Latins.

    Jusqu'à présent vicaire patriarcal pour Chypre, le religieux brésilien de 52 ans, ordonné prêtre pour l'archidiocèse de Campobasso en Italie en 1997, s'est vu attribuer par le Pape le siège titulaire d'Astigi. «Je me donne à l'Église comme je l'avais déjà fait avec la vie religieuse et sacerdotale franciscaine et, maintenant, en tant qu'évêque, en servant l'Église et pour l'Église comme le Saint-Père François nous l'a enseigné», déclare-t-il dans une vidéo enregistrée pour Vatican News. «Merci, merci pour les prières de tous. Je vous demande de m'accompagner par vos prières dans cette mission.»

    Ancien gardien et recteur de la basilique de l'Annonciation

    Le père franciscain Bruno Varriano, O.F.M., est né le 25 septembre 1971 à Anápolis au Brésil. Il a été ordonné prêtre pour l'archidiocèse de Campobasso (Italie) le 30 août 1997. Il est entré dans la Custodie de Terre Sainte des frères mineurs franciscains en 1996, et a fait sa profession solennelle le 5 octobre 2003. Il a obtenu un doctorat en psychologie à l'Université pontificale salésienne et une licence en théologie spirituelle à l'Université pontificale Antonianum de Rome.

    Il a occupé divers postes au sein de la Custodie de Terre Sainte, notamment celui de gardien et recteur de la Basilique de l'Annonciation à Nazareth. En août 2022, il était nommé par le Pape vicaire patriarcal des Latins pour Chypre, l’un des six vicariats du Patriarcat latin de Jérusalem-Israël, Palestine, Jordanie, Chypre, les catholiques hébréophones (vicariat Saint-Jacques), et les migrants et demandeurs d’asile (vicariat créé en 2018). Le frère Varriano poursuivra sa mission de vicaire patriarcal pour l’île de Chypre.

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    «La Jérusalem terrestre et la Jérusalem céleste s'unissent dans la prière et la célébration pour notre frère élevé à la dignité épiscopale. Au nom de tout le Patriarcat latin, je souhaite à l’évêque élu un plein succès et, par l'intercession de la Bienheureuse Vierge Marie Panaghia Kikotyssa, j'invoque sur lui la bénédiction de Dieu tout-puissant», a réagi de son côté le cardinal Pierbattista Pizzaballa, patriarche latin de Jérusalem, le 9 janvier.  

    source https://www.vaticannews.va/

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  • La délégation des SentiLa délégation des Sentinelles de la Sainte Famille, reçue par le Pape François, le jeudi 11 janvier 2024.

    La délégation des Sentinelles de la Sainte Famille, reçue par le Pape François,
    le jeudi 11 janvier 2024.  (VATICAN MEDIA Divisione Foto)
     

    «Les mères savent surmonter les conflits et insuffler la paix», dit le Pape

    «Notre monde, ainsi que nos frères et sœurs ont plus que jamais besoin de tendresse; or c’est un mot que beaucoup voudraient voir disparaître du dictionnaire». C’est ce qu’a laissé entendre le Pape François ce jeudi 11 janvier, dans son discours adressé aux Sentinelles de la Sainte Famille. Les recevant en audience au Vatican, le Saint-Père a rappelé la vocation d'une Sentinelle: celle d'incarner en quelque sorte la tendresse de Marie, pour l’Église et pour le monde.
     

    Myriam Sandouno - Cité du Vatican 

    «J’aime la simplicité et l’humilité de votre mouvement, suscité spontanément dans la prière commune des toutes premières d’entre vous», a dit le Pape aux Sentinelles de la Sainte Famille, un réseau de prière mariale fondé il y a 10 ans, et ayant pour vocation de présenter à «Notre Mère» les intentions de l’Église et du monde. Être une Sentinelle demande un engagement qui «pourrait sembler dérisoire»: celui de réciter une dizaine du chapelet par jour. Cela pourrait être insignifiant aux yeux des Hommes, pourtant, «c’est beaucoup aux yeux de Dieu», s'il est accompli avec «fidélité dans le temps, avec foi et ferveur, et dans un esprit de communion entre vous». Car, a déclaré le Pape, «Dieu aime ce qui est petit, et sait lui faire porter du fruit».

    L'intercession de la Vierge Marie pour le monde 

    S’attardant ensuite sur la composition de ce mouvement, dans lequel l’on retrouve uniquement des femmes, le Pape a tenu à noter que cela «met en lumière votre vocation spécifique et irremplaçable dans l’Église, et à l’image de la Vierge Marie». «Non seulement vous priez la Vierge Marie lui demandant d’intercéder, a-t-il poursuivi, mais vous avez plus encore, cette disposition à vous conformer à elle, à sa maternité, à vous unir à sa propre prière d’intercession de mère», pour tous les fils de l’Église et pour le monde.

    «Quel que soit votre état de vie, avec Marie vous êtes toutes mères»

    La Vierge Marie, Mère, reste un modèle pour les Sentinelles de Marie. Dans son regard de Mère, l’on peut sentir: la patience, la compréhension et la compassion pour les autres face aux réalités complexes du monde. «Je vous invite à imprégner toute votre vie et toutes vos relations de ce regard, a suggéré le Saint-Père, pas seulement lorsque vous vous retrouvez entre Sentinelles et dans les moments de prière, mais dans le quotidien de la vie», que ce soit en famille, en paroisse, dans vos milieux professionnels.

    Les Sentinelles de la Sainte Famille lors de l'audience avec le Pape François
    Les Sentinelles de la Sainte Famille lors de l'audience avec le Pape François

    Tout comme Marie voyant Jésus souffrir, garde le silence, ne se décourage pas, ne s’en plaint pas mais conserve dans son cœur et médite, les Sentinelles de Marie portent les intentions du monde traversé par tant de conflits, de violences et d’indifférence a rappelé le Souverain pontife ainsi que celles de nombreuses personnes malheureuses, délaissées, rejetées ou en grande difficulté. Et tout cela, a-t-il reconnu, «pourrait susciter incompréhension et découragement», auxquels il ne faut pas céder.

    Le courage des mères face aux difficultés 

    «C’est ainsi que font les mères: elles savent surmonter les obstacles et les conflits, elles savent insuffler la paix. Elles réussissent ainsi à transformer les adversités en opportunités de renaissance, en opportunités de croissance», a rappelé le Pape, invitant à aider les personnes à découvrir le sens de ce qu’elles vivent, et à toujours garder l’espérance et confiance en l’avenir.

    La tendresse 

    Le monde d’aujourd’hui a plus que besoin de tendresse, a laissé entendre l’évêque de Rome; or, a-t-il poursuivi «c’est un mot que beaucoup voudraient voir disparaître du dictionnaire». François a regretté «que notre monde soit dur, parfois aujourd’hui, implacable, sourd et indifférent aux souffrances et aux détresses du prochain». Marie a été tendresse pour Jésus, elle l’est pour l’Église et pour le monde. Telle est certainement «aussi la vocation d’une sentinelle: incarner, en quelque sorte la tendresse de Marie pour l’Église et pour le monde».

    Au terme de son intervention, le Saint-Père à encouragé à la persévérance, souhaitant «que votre développement, numérique et géographique, œuvre du Saint-Esprit ne vous fasse pas perdre votre simplicité ni votre petitesse de cœur».  

    source  https://www.vaticannews.va/

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  • François: la vie du chrétien est un combat quotidien

    Le Pape a tenu ce 3 janvier sa première audience générale de l'année. «Le chrétien doit affronter une succession d’épreuves et de tentations au cours de sa vie. Fidèle aux enseignements du Christ, il doit protéger la lucidité de son cœur pour s’engager sur la voie du bonheur et ne pas dévier de son chemin» a t-il souligné.
     

    Jean Charles Putzolu – Cité du Vatican

    Dans sa catéchèse, la deuxième d’une série sur les vices et les vertus, commencée la semaine dernière, François s’attarde ce mercredi 3 janvier sur «le combat spirituel du chrétien». Une lutte qui débute dès le baptême, et dont l’onction, la première que reçoit le chrétien, n’est pas sans rappeler les lutteurs de l’antiquité, «entièrement oints avant la compétition, à la fois pour tonifier leurs muscles et pour rendre leur corps insaisissable par l'adversaire». À l’exemple du lutteur, explique François, la vie du chrétien se déroule dans l’arène, pour affronter «une succession d'épreuves et de tentations». Le Pape se réfère à saint Antoine le Grand, père du monachisme en Égypte entre le III et le IV siècle. Ce père du désert était convaincu que le royaume de Dieu était inatteignable pour ceux qui n’auraient pas connu la tentation:  «Supprime les tentations, et pas un n’est sauvé», disait-il. Le successeur de Pierre repart de cette citation pour rappeler que les saints ne sont pas épargnés par la tentation. Au contraire, ce sont «des personnes qui sont bien conscientes que les séductions du mal apparaissent de façon répétée dans la vie, pour être démasquées et rejetées». Ils vivent le combat spirituel du chrétien.

    En opposition à cette forme d’humilité, les personnes qui pensent n’avoir rien à se reprocher, «qui s’absolvent elles-mêmes», courent le risque de s’enfermer dans les ténèbres, poursuit le Saint-Père, et de ne plus être en mesure de «distinguer le bien du mal». L’évêque de Ninive, Isaac le Syrien, au VII siècle, autre référence de François dans cette catéchèse, disait que dans l'Église, celui qui connaît ses péchés et les pleure est plus grand que celui qui ressuscite un mort.

    Et le Pape de tirer une première conclusion: «Nous devons tous demander à Dieu la grâce de nous reconnaître comme de pauvres pécheurs, ayant besoin de conversion, en gardant dans notre cœur la confiance qu'aucun péché n'est trop grand pour la miséricorde infinie de Dieu le Père». C’est la première leçon donnée par Jésus.

    Un Messie déconcertant

    Jésus, le fils immaculé de Dieu, demande le baptême. Pourquoi celui qui n’a commis aucune faute se soumet-il au rite de purification? «De quel péché Jésus doit-il se repentir?», demande François. L’évangéliste Matthieu raconte que le Messie surprend le Baptiste par geste. Jean voulait l’en empêcher estimant que c’est lui qui devait être baptisé par Jésus et non le contraire. Plus tard dans le désert où il se retire après son baptême, Jésus est tenté par Satan, lequel va jusqu’à recourir aux paroles de l’Écriture. Là encore, interroge François, «pour quelle raison le Fils de Dieu doit-il connaître la tentation?»

    C’est l’un des enseignements majeurs que Jésus offre à ses disciples: il se montre solidaire de la fragilité humaine et il montre l’exemple en traversant «ce que nous devons nous aussi toujours nous préparer à affronter»: les défis, les épreuves, les choix, les visions opposées, les séductions cachées, les voix contradictoires qui jalonnent la vie du chrétien. Jésus, qui n’est pas pécheur, se place donc du côté de ces derniers, car « il ne nous laisse jamais seuls ». Il comprend les péchés des hommes et les pardonne. «Dans les pires moments, dans les moments où nous glissons sur les péchés, Jésus est à côté de nous pour nous aider à nous relever». Quant au chrétien, poursuit le Souverain pontife, il doit retrouver la capacité, trop de fois perdue, de demander pardon.

    Reconnaitre ses fautes est la première étape vers Dieu. Ensuite, «Nous devons protéger notre lucidité intérieure pour choisir la route qui mène vraiment au bonheur, et nous efforcer ensuite de ne pas nous arrêter en chemin», exhorte l’évêque de Rome, invitant à ne pas oublier le tiraillement continue entre des extrêmes opposés: «l'orgueil défie l'humilité; la haine s'oppose à la charité  la tristesse empêche la vraie joie de l'Esprit; l'endurcissement du cœur rejette la miséricorde».

    Le chrétien marche sur un chemin de crête, en permanence. «C'est pourquoi il est important de réfléchir sur les vices et les vertus». Une telle réflexion est utile pour «surmonter la culture nihiliste dans laquelle les contours du bien et du mal restent flous».

    Sur ce même chemin de crête, écartelé entre le bien et le mal, cependant, François rappelle que l'être humain «peut toujours se transcender, en s'ouvrant à Dieu et en marchant vers la sainteté».

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  • A Bethléem, 8 000 cœurs en bois en souvenir des enfants de Gaza

    Cécile Lemoine
    28 décembre 2023
     
    A Bethléem, 8 000 cœurs en bois en souvenir des enfants de Gaza
    Chacun a pu déposer son cœur au milieu des autres ©Cécile Lemoine

    À l'occasion de la fête des Saints Innocents, un groupe de Palestiniens et d'Américains engagés dans l'Eglise locale ont organisé une prière œcuménique autour de 8000 cœurs en bois pour pleurer les enfants de Gaza et tous les autres innocents de la guerre.


    Comment représenter le vide, l’absence, la mort ? Surtout quand elle se chiffre par dizaine de milliers ? À Bethléem, 8 000 cœurs en bois ont été disposés dans l’église Mar Francis le 28 décembre, pour représenter les vies de tous les enfants de moins de trois ans tués à Gaza. Et les pleurer, le temps d’une prière œcuménique.

    « Aujourd’hui, l’Église se souvient des saints innocents tués par le roi Hérode alors qu’il cherchait Jésus. Ce soir, dans cette église, nous nous souvenons des saints innocents de cette guerre, lance le père Rami Asakrieh, le curé franciscain de la paroisse latine de Bethléem, en guise d’ouverture. Chaque cœur est une vie présentée devant Dieu. Chaque cœur est un rappel de notre engagement à prier et travailler pour la paix et la justice. »

    « Toutes les vies sont précieuses »

    Une quarantaine de personnes remplissent les bancs de l’église, des paroissiens, jeunes et moins jeunes, et quelques religieuses, tous unis par le besoin de se recueillir autour de ces vies volées et de celles à préserver. La Terre sainte est représentée dans sa diversité : les syriaques catholiques en la personne du père Frédéric Masson, les syriaques orthodoxe avec Dayroyo Boulos, les grecs catholiques avec le diacre Fadi Abou Saada, et les luthériens avec le révérend Isaac Munther, dont la « Crèche dans les décombres » et le sermon de Noël ont connu un succès retentissant au-delà de Bethléem. « Toutes les vies sont précieuses », lance-t-il pendant celui prononcé lors de la prière œcuménique, en désignant les cœurs.

    Lire aussi >> À Bethléem, un Noël politique, en solidarité avec Gaza

    À la fin de la prière, chacun a été invité à déposer le cœur qui lui a été remis au milieu des autres « avec la tendresse avec laquelle vous coucheriez un bébé endormi ». « J’ai prié pour Khaled, et lui ai confié la vie de tous les enfants du monde », souffle une religieuse à l’issue de la procession.

    Cercle vertueux

    L’idée des cœurs est née sur un coin de table. Autour de quelques verres et de discussions animées dans la douceur de la mi-novembre. Un groupe d’amis, des Américains et des Palestiniens engagés dans l’église locale, se sentent frustrés : « Personne en Cisjordanie n’est capable de penser à une action collective pour exprimer sa solidarité avec Gaza », s’exaspère un jeune chrétien palestinien particulièrement investi dans la vie associative de Bethléem.

    L’émulation collective fait germer quelques idées : exposer 10 000 paires de chaussures sur la place de la Mangeoire, allumer 10 000 bougies, accrocher 10 000 ballons ou drapeaux dans les rues de Bethléem… Toutes se heurtent aux mêmes problèmes logistiques, financier, pratiques et aussi environnementaux.

    Lire aussi >> Bethléem dans la guerre: « C’est comme une prison ici »

    C’est au cours d’une prière matinale qu’un des prêtres investi dans le projet (il a souhaité resté anonyme par humilité), a eu une idée de génie : des cœurs en bois. « On a fait travailler 6 artisans de Bethléem grâce à une levée de fonds de 20 000 euros auprès des réseaux jésuites et luthériens aux États-Unis », explique le jeune prêtre.

    Source  https://www.terresainte.net/

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    Audience générale: être le gardien de son propre cœur
     
    Après un long cycle sur le zèle apostolique, François a initié ce mercredi 27 décembre un nouveau cycle de catéchèses sur les vices et les vertus. Devant des fidèles réunis en salle Paul IV, le Souverain pontife est revenu sur le péché originel du livre de la Genèse, où Adam et Ève n’ont pas résisté à la tentation symbolisée par le serpent. Le Pape appelle à ne jamais dialoguer avec le diable et à veiller sur son cœur.
     

    Vatican news 

    Après plusieurs mois consacrés à «la passion pour l’annonce de l’Évangile», François a débuté ce mercredi 27 décembre un nouveau cycle de catéchèses portant sur les vices et les vertus. Relatant le récit au début de la Bible de la découverte du bien et du mal par Adam et Ève, le Pape a appelé ne «jamais dialoguer» avec le diable, «rusé et intelligent» dans la tentation, et à être «le gardien de son propre cœur».

    L’orgueil et la présomption de toute-puissance

    Le Souverain pontife a rappelé la présence du serpent, «symbole de la tentation», dans le jardin d’Eden, un «animal insidieux» qui se déplace lentement et dont on ne remarque parfois pas la présence «car il parvient à se fondre dans son environnement». Le serpent, a expliqué le Saint-Père, est un «dialecticien raffiné» qui pose des questions malicieuses comme la suivante: «Alors, Dieu vous a vraiment dit : “Vous ne mangerez d’aucun arbre du jardin” ?» (Gn 3,1). Une phrase «fausse» car seul un arbre est défendu à Adam et Ève, «l’arbre de la connaissance du bien et du mal». Une interdiction, a poursuivi le Pape, qui «ne vise pas à interdire à l'homme l'usage de la raison, comme cela est parfois mal interprété, mais constitue une mesure de sagesse. Comme pour dire: reconnais la limite, ne te crois pas maître de tout, car l'orgueil est le commencement de tous les maux». L’écueil «le plus dangereux pour le cœur humain», est «la présomption de toute-puissance».

    On ne dialogue pas avec le diable

    Adam et Ève n’ont pas su résister à la tentation du serpent. «Par ces récits», a expliqué le Pape, «la Bible nous explique que le mal ne commence pas chez l'homme» lors de l’acte, «mais qu'il commence bien plus tôt, lorsqu'on commence à se rapprocher de lui, à le bercer d'imagination et de pensées, pour finir par se laisser piéger par ses flatteries». Le Saint-Père a pris pour exemple le meurtre fratricide d'Abel, qui «n'a pas commencé par une pierre lancée, mais par la rancune que Caïn a malheureusement entretenue en lui».

    Fermer son cœur

    François a appelé à ne jamais dialoguer avec le diable, car «il est plus intelligent que nous tous et il nous le fera payer». «Jésus n'a jamais dialogué avec le diable, il l'a chassé. Et quand il était dans le désert, [avec] les tentations, il n'a pas répondu par le dialogue, il a simplement répondu par les paroles de l'Écriture Sainte, par la Parole de Dieu» a rappelé l’évêque de Rome. Ainsi, le Pape a mis en garde les fidèles en les appelant à «Fermez la porte, fermez la fenêtre, fermez votre cœur». 

    Ainsi, suivant les recommandations de «différents pères du désert» et de «saints», François a conseillé d’être «le gardien de son propre cœur». «Celui qui garde son cœur garde un trésor» a conclu François, «que le Seigneur nous aide dans cette tâche».

    source  https://www.vaticannews.va/

    Audience générale: être le gardien de son propre cœur - VA

     

     

     

     

     

     

     

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  • Messe de la Nuit de Noël: le Dieu de l’incarnation choisit la petitesse. - VA

    Messe de la Nuit de Noël: le Dieu de l’incarnation choisit la petitesse. (la vidéo au bas de la page)

    Dans son homélie prononcée devant 6 500 fidèles réunis en la basilique Saint-Pierre et 6 000 place Saint-Pierre, le Pape a rappelé combien Jésus n'est pas un Dieu de la performance ni du pouvoir illimité, mais qui s'immerge dans nos limites et fragilités. «Notre cœur, ce soir, est à Bethléem, où le Prince de la paix est encore rejeté par la logique perdante de la guerre, avec le fracas des armes qui, aujourd'hui encore, l’empêche de trouver une place dans le monde», a affirmé le Saint-Père.

    Delphine Allaire – Cité du Vatican

    S'appuyant sur le contexte historique de la naissance du Christ, celui du recensement sur toute la terre, le Pape a mis en avant un contraste criant: «Tandis que l’empereur compte les habitants du monde, Dieu y entre presque en secret; tandis que ceux qui commandent cherchent à s’élever parmi les grands de l’histoire, le Roi de l’histoire choisit la voie de la petitesse. Aucun des puissants ne le remarque, seuls quelques bergers, relégués aux marges de la vie sociale».

    Cette voie de la petitesse se vérifie, selon le Saint-Père, aussi dans l’attitude de Jésus face au recensement. «Il ne sanctionne pas le recensement et se laisse humblement compatbiliser. Nous ne voyons pas un dieu en colère qui châtie, mais le Dieu miséricordieux qui s’incarne, qui entre faible dans le monde, avec la proclamation: ‘’Paix sur la terre aux hommes’’ qui le précède».

    Jésus n'est pas le Dieu de la performance mais de l'incarnation

    «Et notre cœur, ce soir, est à Bethléem, où le Prince de la paix est encore rejeté par la logique perdante de la guerre, avec le fracas des armes qui, aujourd'hui encore, l’empêche de trouver une place dans le monde», a affirmé le successeur de Pierre, considérant que le recensement de la terre entière, en somme, manifeste d’une part la trame trop humaine qui traverse l’histoire: «celle d’un monde en quête de pouvoir et de puissance, de célébrité et de gloire, où tout se mesure à l’aune des réalisations et des résultats, des chiffres et des nombres». C’est l'obsession de la performance, dit-il. Mais en même temps, dans le recensement, le chemin de Jésus, qui vient nous chercher par l’incarnation, se singularise. «Il n’est pas le Dieu de la performance, mais le Dieu de l’incarnation. Il ne renverse pas les injustices d’en haut par la force, mais d’en bas par l’amour; il ne se déploie pas avec un pouvoir illimité, mais s’immerge dans nos limites; il n’évite pas nos fragilités, mais les assume.»

    “Notre cœur, ce soir, est à Bethléem, où le Prince de la paix est encore
    rejeté par la logique perdante de la guerre, avec le fracas des armes qui,
    aujourd'hui encore, l’empêche de trouver une place dans le monde”

    L’évêque de Rome a poursuivi son homélie en interrogeant les fidèles: «En quel Dieu croyons-nous? Au Dieu de l’incarnation ou au Dieu de la performance? Oui, parce qu’il y a un risque de vivre Noël avec en tête une idée païenne de Dieu. Comme s’il était un maître puissant dans le ciel, un dieu lié au pouvoir, au succès mondain et à l’idolâtrie du consumérisme».

    Gare aux fausses images d'un dieu de l'immédiateté C’est là, selon François, la fausse image d’un dieu détaché et susceptible, qui se comporte bien avec les bons et se fâche avec les mauvais; «un dieu fait à notre image, utile seulement pour résoudre nos problèmes et supprimer nos maux». Au contraire, «Il n’utilise pas de baguette magique, Il n’est pas le dieu commercial du “tout et tout de suite”; il ne nous sauve pas en appuyant sur un bouton, mais se faisant proche pour changer la réalité de l’intérieur», a ajouté le Souverain pontife, déplorant cette idée mondaine d’un dieu distant et contrôleur, rigide et puissant, qui aide les siens à l’emporter sur les autres comme beaucoup le croient.

    “Dieu n’utilise pas de baguette magique, Il n’est pas
    le dieu commercial du “tout et tout de suite””

     

    Et le Pape d’exhorter à se tourner vers le «Dieu vivant et vrai», qui est au-delà de tout calcul humain et qui pourtant se laisse recenser par nos comptages; vers Lui qui révolutionne l’histoire en l’habitant; vers Lui qui nous respecte jusqu’à nous permettre de le rejeter. «Il désire tellement embrasser nos existences que, infini, il devient pour nous fini; grand, il devient petit; juste, il habite nos injustices», a relevé le successeur de Pierre. Telle est selon lui la merveille de Noël: «Non pas un mélange d’affections sentimentales et de conforts mondains, mais la tendresse sans précédent de Dieu qui sauve le monde en s’incarnant. Regardons l’Enfant, regardons sa mangeoire, regardons la crèche, que les anges appellent ‘’le signe’’».

    Dieu regarde le visage et le cœur, non les performances

    Le Pape a ensuite médité sur la chair dans laquelle s’est incarné le Verbe. Un terme rappelant la fragilité de la condition humaine que Dieu a pénétré par amour pour nous.

    «Pour Dieu qui a changé l’histoire lors du recensement, tu n’es pas un numéro, mais un visage; ton nom est inscrit dans son cœur», a souligné François, s’adressant au creux du cœur de chacun: «En regardant ton cœur, tes performances qui ne sont pas à la hauteur, le monde qui juge et ne pardonne pas, peut-être vis-tu mal ce Noël, en pensant que tu ne fais pas bien, en nourrissant un sentiment d’inadéquation et d’insatisfaction à cause de tes fragilités, de tes chutes et de tes problèmes».

    Or, Lui qui s’est fait chair, n’attend pas tes performances mais ton cœur ouvert et confiant, a avancé le Pape, rappelant que le Christ ne regarde pas les numéros, mais les visages. A l’inverse, demande-t-il, «qui Le regarde, au milieu des innombrables choses et de la course folle d’un monde toujours affairé et indifférent?»

    Redécouvrir l'adoration

     

    Une réponse à cela réside dans l’adoration, à l’image de Marie, Joseph, des bergers, puis des mages. «L’adoration est le moyen d’accueillir l’incarnation». «Redécouvrons l’adoration, car adorer ce n’est pas perdre son temps, mais permettre à Dieu d’habiter notre temps. C’est faire fleurir en nous la semence de l’incarnation, c’est collaborer à l’œuvre du Seigneur qui change le monde comme un levain. C’est intercéder, réparer, permettre à Dieu de redresser l’histoire.» Et le Pape de conclure citant le grand auteur chrétien Tolkien: «Je t’offre la seule grande chose à aimer sur terre: le Saint Sacrement. Tu y trouveras le charme, la gloire, l’honneur, la fidélité et le vrai chemin de toutes tes amours sur terre» (J.R.R. Tolkien, Lettre n. 43, mars 1941).

     

    “Redécouvrons l’adoration, car adorer ce n’est pas perdre son temps,
    mais permettre à Dieu d’habiter notre temps.”

    source https://www.vaticannews.va/

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