• Capture d’écran 2019-11-06 à 17.52.16

    Et un quartier écolo, un. Et chrétien en plus. Et pas n’importe lequel. C’est un nouveau projet lancé par le Conseil oecuménique des Eglises à Genève (Suisse).

    C’est le pasteur et secrétaire général du COE qui a annoncé récemment que le projet « Green Village » a obtenu en premier le label  « One Planet Living». Ce label, soutenu par le WWF Suisse et Implenia, promeut le développement de quartiers durables, avec des matériaux de construction issus de l’économie locale et les matériaux recyclés issus de la démolition de l’existant. Sans oublier l’utilisation d’énergies renouvelables pour les bâtiments et le défi d’une pratique « zéro déchets » (en lien avec la politique de revalorisation des déchets proposée par la Commune du Grand-Saconnex).

     

    Cet ensemble Green Village sera constitué de six nouveaux immeubles sur la commune du Grand-Saconnex, disposés autour du bâtiment historique classé du Centre œcuménique. Le projet comprendra des bâtiments administratifs à destination d’organisations internationales et d’entreprises du secteur tertiaire. Il est également prévu d’y créer une résidence hôtelière ainsi que des bâtiments résidentiels. Chaque bâtiment de Green Village portera symboliquement le nom de l’un des grands accords internationaux sur le développement durable: Kyoto, Montréal, Rio, Lima, Durban et Stockholm. La première étape de construction, avec les bâtiments Kyoto (administratif) et Montréal (résidentiel), sera achevée à la fin 2022 – début 2023. En décidant d’appliquer ce standard au projet immobilier Green Village, le Pasteur Olav Fykse Tveit, secrétaire général du Conseil œcuménique des Églises, se réjouit que «l’ensemble de ses Églises membres s’engagent à protéger l’environnement au niveau local et international. Nous réalisons ainsi notre engagement à lutter contre le réchauffement climatique, là même où nous vivons et travaillons chaque jour», dans un communiqué.

    deux sources 

    1) https://eglisesetecologies.com/

    2 ICI

    ---------------------------

    Articles récents

    votre commentaire
  • Marche pour le climat de Montréal du 27 septembre 2019 (photo © Valeria Lau)

    Changements climatiques : des jeunes réclament des actions concrètes

    Marie-Claude LalondeMARIE-CLAUDE LALONDE | 21 OCTOBRE 2019

    Il dit encore aux foules : « Quand vous voyez un nuage se lever au couchant vous dites aussitôt : « La pluie vient » et c’est ce qui arrive. Et quand vous voyez souffler le vent du midi vous dites : « Il va faire une chaleur accablante », et c’est ce qui arrive. Et quand vous savez reconnaitre l’aspect de la terre et du ciel, et le temps présent, comment ne savez-vous pas le reconnaître ? (Luc 12,54-56)

    « Les jeunes nous réclament un changement. Ils se demandent comment il est possible de prétendre construire un avenir meilleur sans penser à la crise de l’environnement et aux souffrances des exclus. » (Laudato Si, 13) Ils ont bien raison. Tous les jours devraient être un Jour de sauvegarde de la création [1]. Nous les avons vus ces centaines de milliers de jeunes marchant dans les rues du monde entier pour nous dire qu’ils en ont assez du « discours vert » et qu’ils veulent un « agir vert ».

    Ces jeunes et moins jeunes (heureusement qu’il y en a) se basent sur des arguments solides pour demander ces changements. Ils se fondent sur la science qui est de plus en plus claire à ce sujet, sauf pour les climatosceptiques qui vivent parmi nous. Et si, comme nous le dis Luc, nous savons bien reconnaitre les signes de la terre et du ciel, comment se fait-il que nous ne sachions par reconnaitre les signes du temps présent en matière d’environnement ?

    Les signes sont pourtant bien là sous la forme de bouleversements climatiques, de déplacés climatiques, de pauvreté liée à l’environnement et surtout à l’exploitation outrancière de la terre qui implique souvent aussi l’exploitation des personnes. Malheureusement. Nous les voyons ces signes dans les bulletins de nouvelles et dans ce qui se passe autour de nous. La vraie question est donc de savoir pourquoi nous ne réagissons pas face à ce qui est devenu une urgence.

    Il est possible que le phénomène nous paraisse si gros qu’il nous semble impossible de faire quoi que ce soit. Il y a également un problème politique. Les démocraties élisent des gouvernements qui siègent quelques années et sont remplacés. Cela n’est vraiment pas une mauvaise chose, mais il n’est pas possible de gérer la crise climatique à courte vue, c’est-à-dire, sur la durée d’un mandat. Changer les habitudes, les technologies, notre vision même de l’environnement et de la maison commune ne prend pas quatre ans, mais s’échelonne possiblement sur toute une vie voire sur plus d’une vie. Justement, peut-être est-ce parce que nous ne sommes pas sur terre pour l’éternité que nous ne la gérons pas comme un « bien » durable et éternel ? À tort, on nous renvoie l’image d’une économie qui ne peut être prospère si on inclut le facteur écologique dans l’équation. Et pourtant, nous savons depuis des décennies que l’environnement et la pauvreté vont de pair, qu’il nous faut penser en termes de développement durable [2]. En fait, les seules choses qui semblent durables pour le moment sont les problèmes environnementaux. Nous avons oublié le bien commun et nous semblons nous obstiner à dominer la terre qui, soyons-en certains, nous dominera à son tour à coup d’événements climatiques extrêmes et de pauvreté endémique.

    Et le Créateur – notre Créateur – dans tout ça ? Dieu a pourtant fait d’innombrables merveilles dont nous faisons partie intégrante. Et voilà que l’homme et la femme qu’il a créés à son image, fort de la liberté qui leur est donnée, n’ont aucun égard pour la création qui les entoure. Notre Dieu nous a donné les nuages et le vent pour savoir ce qui arrivera et malgré les signes du temps présent, l’être humain ne se sent pas pressé d’agir. Il est pourtant élémentaire, si l’on croit au Dieu créateur, de porter une attention particulière à tout ce qu’il a créé. Cela fait partie intégrante de notre foi. Nous ne pouvons pas célébrer notre foi le dimanche et détruire l’environnement du lundi au samedi.

    La beauté de la création semble étrangère aux sens de ceux qui ne rêvent que de profits et de productivité dans le but, bien entendu, de faire de l’argent aux dépens même de la terre et de ceux qui l’habitent. Toutefois, la création mérite qu’on s’y attarde, qu’on loue son créateur pour l’abondance et la richesse données au monde en toute gratuité et amour. Il faut cesser de « soumettre » la nature; il faut plutôt en faire un partenaire de tous les instants dans l’ensemble des sphères d’activités, incluant l’économie. S’occuper de la création, c’est s’occuper du Créateur, s’occuper de ses habitants et s’occuper de nous.

    « Car la grandeur et la beauté des créatures conduisent, par analogie, à contempler leur Créateur. » (Sagesse 13,5)

    Marie-Claude Lalonde est directrice nationale de l’Aide à l’Église en détresse (AÉD Canada).

    [1] La journée de prière pour la sauvegarde de la création a été instituée par le pape François le 6 août 2015.
    [2] Notre avenir à tous, commission mondiale sur l’environnement et le développement, 1988.

    source http://www.interbible.org

    ----------------------------

    Articles récents

    votre commentaire
  • Bonjour à toutes et à tous,

    Cette année, Développement et Paix – Caritas Canada lance une campagne intitulée :
    À la sauvegarde de notre maison commune - un futur pour l’Amazonie, un futur pour toutes et tous.

    L’exploitation des ressources naturelles et la quête de profit entrainent une dégradation environnementale qui menace la santé et la survie de la flore, de la faune et des peuples en Amazonie au bénéfice des plus riches. Or l’Amazonie joue un rôle essentiel pour toute l’humanité. En soutenant ses peuples et leur mode de vie, nous assurons un avenir à la terre et à ses habitants. 

    Pour l’occasion, nous avons le plaisir de vous convier à une session de formation sur le sujet. Il s’agit d’une opportunité unique pour en apprendre davantage sur :

    l’Amazonie,  les défenseurs de la forêt et leur vulnérabilité (intimidation, persécution, criminalisation).
    - le travail de nos partenaires pour les protéger : la commission pastorale de la terre (CPT) et le Réseau ecclésial pan amazonien (REPAM),
    notre action de mobilisation pour soutenir le peuple Mura et les seringueiros dans leur défense de l’Amazonie

    DATES ET LIEUX

    • 5 octobre, 9 h 30 à 15 h 00


    ADRESSE : Salle Marcelle Vigneux,
    78 rue Ozias-Leduc, Sherbrooke, J1H 1M7 (en arrière de la Cathédrale)
     
     
    Si vous êtes intéressés, nous vous invitons à vous inscrire avant le 2 octobre auprès de Ghislaine Beaulieu, 
    beaula@cooptel.qc.ca ou au 819 563-9187.
     
    N.B. - Comme un repas sera offert, c'est très important de vous inscrire.
     
             - L’accueil se fera à partir de 9 h, et la session débutera à 9 h 30.

    ----------------------------------

    Articles récents

    votre commentaire
  • MARCHE POUR LA PLANÈTE  (fait une recherche pour ta région)

    J’invite mes sœurs et frères en humanité à se mobiliser par des gestes et dans la prière afin que demain 27 septembre 2019 s’inscrive dans la mémoire de notre MÈRE LA TERRE …qu’un véritable effort de protection est en marche grâce aux efforts concertés DE LA JEUNESSE DU MONDE ENTIER. C’est un début, beaucoup reste à faire.

     

    Articles récents

    votre commentaire
  •  Pour notre maison commune

    « Un futur pour l’Amazonie, un futur pour toutes et tous » 

    (3 MINUTES 30)

    Yesica Patiachi Tayori et Hector Sueyo Yumbuyo sont membres de la communauté Harakbut de la région Madre de Dios au Pérou. Comme Autochtones, ils sont à l'avant plan des luttes pour préserver l'Amazonie. Voici leur message pour l'humanité.

    POUR EN SAVOIR PLUS  https://www.devp.org/fr

    --------------------------------

    Articles récents

     


    votre commentaire
  • JOURNÉE MONDIALE DE PRIÈRE POUR LA
    SAUVEGARDE DE LA CRÉATION 2019

    JOURNÉE MONDIALE DE PRIÈRE POUR LA SAUVEGARDE DE LA CRÉATION 2019

     
      Le Bureau des Missions des Franciscains vous convie à
    participer à la 5e édition de la Journée mondiale de prière
    pour la sauvegarde de la Création en vous fournissant la
    proposition de célébration suivante. Le thème retenu pour 2019 est
    L'EAU QUI ABREUVE ET NOUS FAIT VIVRE.


    Pour télécharger le document et l'imprimer page par page:  ICI

    Pour télécharger le document et l'imprimer recto-verso: ICI


    BONNE CÉLÉBRATION !
    source http://missionsfranciscains.blogspot.com/
     
    ---------------------------------------------
    Articles récents

    votre commentaire
  • La semaine dernière, plusieurs rendez-vous importants ont eu lieu en France où des chrétiens concernés par l’écologie étaient présents.

    Ainsi la première université de l’écologie intégrale s’est elle tenue à Dourdan. En voici quelques images avant d’y revenir plus longuement dans quelques jours.

     ECOLOGIE – Quand les chrétiens vont de l’avant - E&EPar ailleurs, au moment du sommet du G7 des chrétiens étaient mobilisés aussi avec la société civile. Laura Morosini notamment, avec l’association Chrétiens unis pour la terre (CUT). Extraits de son CR dans La Croix :

    Laura Morosini : Nous étions très désireux d’y participer, dans la droite ligne de la COP21, durant laquelle nous avions fait partie de la coalition des associations. Lors du sommet alternatif au G7, nous voulions être au côté de la société civile et y porter un message chrétien dans ce milieu où on voit poindre un certain désespoir et marqué, parfois, par une angoisse de la fin du monde. Il y a, chez un certain nombre de militants, et surtout chez les jeunes, la tentation d’être très révolté. La stratégie adoptée par les gilets jaunes a pu quelquefois leur laisser croire que la violence peut être payante. Pour nous, c’est important d’être chrétien dans ce cadre-là et de porter un message non-violent. Chrétiens unis pour la terre fait le lien entre la foi et l’écologie. Nous sommes une organisation écologiste qui unit tous les chrétiens qui ont envie d’agir. Aujourd’hui, c’est un réseau d’un millier de personnes. Nous relayons un grand nombre d’actions, des conférences, des retraites. Lorsque nous avons commencé, nous étions peu nombreux mais depuis l’encyclique Laudato si’, le nombre d’initiatives ne cesse de croître…

    Comment s’est déroulée votre participation au contre-sommet ?

    L. M. : J’en fais un bilan très positif. Nous avons vécu dans le camp où étaient réunis tous les participants. Des dizaines de conférences étaient organisées dans différents lieux. Et pour la première fois dans l’histoire des contre-sommets, il y avait une table ronde interreligieuse à laquelle j’ai participé. Elle était sur le thème « sobriété, respect de l’autre, les croyants s’engagent ». Il y avait un représentant musulman, Mohamed Khenissi de l’association Hermeneo, deux protestants qui étaient Nadia Savin-Benesteau, des Éclaireuses et éclaireurs unionistes de France, et Isabelle Bousquet, de l’Église protestante unie de  France, ainsi que Maïté Haran, présidente de l’Association catholique des retraités. Nous avons évoqué les supports textuels de nos traditions respectives. Le label Église verte est aussi beaucoup venu dans les témoignages.(…) Par ailleurs, dimanche 25 août, j’ai également participé à la marche des portraits, à Bayonne, cette manifestation visant à interpeller les chefs d’État réunis le même jour à Biarritz. Je tenais l’un des portraits d’Emmanuel Macron qui ont été décrochés de plusieurs mairies. J’avais celui enlevé dans une commune proche de Strasbourg. (…) L’idée que les religions ont quelque chose à dire sur les questions d’écologie est petit à petit en train de rentrer dans les mœurs, même si cela étonne en France, du fait de notre tradition de laïcité. L’État ne nous considère pas comme un interlocuteur sur ces sujets. Mais je pense que cela viendra. L’ampleur de la crise écologique fait que l’on a besoin d’une mobilisation rapide. Alors si les croyants se mettent à bouger, cela peut peser énormément. Et c’est un facteur d’espérance énorme.

    source https://eglisesetecologies.com

    --------------------------

    Articles récents

    votre commentaire
  • Parmi les initiatives de cet été, notons le programme de formation de l’ordre Franciscain qui a emmené notamment des jeunes frères nord-américains et sud-américains en Colombie pour prendre davantage conscience du lien entre les habitants et leur terre.

    Ce sont 5 séminaristes de l’ordre qui ont participé à ce programme de huit semaines, d’abord dans les Appalaches puis en Colombie. La rencontre des communautés minières en Pennsylvanie fut une première étape. Puis il y a eu une opération de plantations d’arbres dans Robinson Forest à l’est du Kentucky pour s’opposer aux actions des entreprises minières qui vont jusqu’à éliminer des collines entières dans ces régions. Impactant tous les écosystèmes locaux, par exemple les lieux de nidification des oiseaux, comme la fauvette.

    En Colombie, les séminaristes ont pu découvrir que ces mêmes oiseaux nichent en hiver dans la région. Le F. Lasky, directeur de la commission Justice, Paix et intégrité de la création de son ordre, souligne a quel point cette vision holistique du monde est nécessaire désormais. Pour lui, les chrétiens doivent entendre les appels urgents à modifier nos pratiques, nos choix, notamment dans le respect des terres cultivées et des ecosystèmes.

    L’organisme caritatif Catholic Relief Services agit déjà en aidant des paysans à passer à des pratiques plus durables, de conservation des ressources naturelles et de réduction des fertilisants chimiques. Un travail urgent mais qui doit s’accompagner aussi, selon le théologien Michael Schuck, de l’Internation Jesuit Ecology project, de l’université jésuite de Chicago, d’un changement de mentalité pour cesser la course incessante au gain.

    La course à l’accaparement des terres en est le signe douloureux comme peuvent en témoigner de nombreux peuples autochtones, en première ligne de ces vols à grande échelle.

    Source : art. NCR par Dennis Sadowski, Catholic News Service

    source https://eglisesetecologies.com

    ---------------------

    Articles récents

    votre commentaire
  • Extrait de Common Good Août 2019

    L'activisme des jeunes est un signe d'espoir pour la Terre, déclare le cardinal Turkson

    Des militants écologistes défilent dans Londres le 13 juillet 2019. Le 15 juillet, le cardinal Peter Turkson, préfet du Dicastère pour la promotion du développement humain intégral, a déclaré que l'intensification de la demande d'action climatique de la part des jeunes est un signe d'espoir pendant la crise écologique planétaire. (CNS / Reuters / Henry Nicholls)

    Nouveau dans la RCN! Visitez nos pages nécrologiques pour vous souvenir et célébrer la vie de ceux que nous avons perdus.

    NAIROBI, KENYA - L'intensification de la demande d'action des jeunes en faveur du changement climatique est un signe d'espoir pendant la crise écologique de la planète, a déclaré le cardinal Peter Turkson, chef du Dicastère pour la promotion du développement humain intégral.

    "Il y a tant de signes d'espoir. Dieu incite les peuples du monde entier à se rassembler pour prendre soin de notre foyer commun. Je suis heureux de noter le rôle des jeunes dans ce voyage", a déclaré le cardinal ghanéen le 15 juillet discours prononcé par le p. Bruno Duffe, secrétaire du dicastère, lors d'une conférence marquant le cinquième anniversaire du Réseau de la jeunesse catholique pour l'environnement et le développement durable en Afrique et le quatrième anniversaire de l'encyclique environnementale du pape François "Laudato Si '".

    Turkson a noté que la mobilisation des jeunes contre les défis climatiques s'était renforcée depuis août 2018, lorsque Greta Thunberg, la militante étudiante suédoise âgée de 15 ans, avait déclenché des grèves climatiques. Les manifestations ont attiré des millions d'étudiants dans le monde entier.

    Le cardinal a décrit les défis climatiques comme complexes et multiformes, mais a déclaré que la pression exercée par les étudiants était remarquée par les politiciens, qui devaient faire preuve de courage et prendre les décisions qui s'imposent pour appliquer pleinement l'Accord de Paris, qui vise à limiter l'augmentation de la température mondiale. .

    Turkson a déclaré que les jeunes étaient la génération la plus menacée par la crise climatique. En outre, ils font partie des générations futures qui hériteront d'une planète gravement endommagée si aucune mesure claire n'est prise, a-t-il déclaré.

    "Nos enfants et nos petits-enfants ne devraient pas avoir à assumer les coûts de l'irresponsabilité de notre génération. Votre frustration et votre colère envers notre génération sont claires et compréhensibles", a déclaré le cardinal, invitant les jeunes à faire entendre leur voix plus fort dans les mois à venir, États réunis au Sommet de l'ONU sur l'action pour le climat à New York en septembre.

    Près de 350 jeunes dirigeants de plus de 50 pays ont assisté à la conférence des 15 et 16 juillet sur le terrain des Nations Unies à Nairobi. La réunion était centrée sur "Laudato Si '", qui soulignait la nécessité de se concentrer sur la fragilité de la nature et des milliards de personnes démunies qui souffrent de la dégradation de l'environnement par l'homme. Dans l'encyclique, le pape François a déclaré que les gens devaient envisager de faire des choix personnels susceptibles de contribuer au bien commun, plutôt que de satisfaire leurs désirs à court terme.

    Joyce Msuya, directrice exécutive adjointe du Programme des Nations Unies pour l'environnement, a souligné l'urgence de s'attaquer au changement climatique, tout en soulignant, entre autres défis, les scientifiques avertissant qu'un million d'espèces étaient en danger de disparition. Le microbiologiste tanzanien a déclaré que 2019 avait un peu plus de six mois, mais que les températures les plus élevées avaient déjà été enregistrées. Elle a également cité les inondations, les sécheresses prolongées et la fonte rapide dans l'Arctique comme quelques-uns des signes avant-coureurs critiques du changement climatique.

    "Notre planète est malade. Vous serez peut-être surpris d'apprendre que le sentiment que j'ai devant vous est celui-ci: celui de l'espoir", a déclaré Msuya.

    "Je trouve de l'espoir dans les jeunes femmes et hommes du monde entier qui font appel à la fois à la foi et à la science pour faire campagne pour le changement et sensibiliser le public à la manière de vivre durablement."

    Lors de la réunion, Jassica Gimo, 25 ans, de Beira, au Mozambique, a rappelé en larmes les luttes et les dévastations du cyclone Idai, qui ont provoqué des dégâts catastrophiques au Mozambique, au Zimbabwe et au Malawi en mars. Gimo a souligné qu'il était possible d'atténuer les risques et d'éviter les catastrophes climatiques avec des informations adéquates.

    "Le manque d'informations a aggravé les dégâts (cyclones). Si nous avions eu les informations à temps, nous aurions migré vers des villes plus sûres. Je pense que la situation serait différente et que les dégâts seraient peut-être moins importants", a-t-elle déclaré.

    Parmi les autres problèmes liés au changement climatique, les participants ont discuté des aspects scientifiques, du rôle des religions, des peuples autochtones et des forêts dans la protection de l'environnement.

    Allen Ottaro, directeur exécutif du Réseau de jeunes catholiques pour l'environnement et le développement durable en Afrique, a déclaré qu'en tant que membres de la génération "Laudato Si '", les jeunes prenaient la tête des actions en matière de protection de la planète.

    "Ils font de petites choses qui comptent", a déclaré Ottaro, tout en rappelant aux gens que l'Afrique était au premier plan de la crise. "Nous avons la possibilité de sauver la planète."

    source The Common Good  - Le Bien Commun  - original en anglais mais un traducteur est disponible

    ------------------------

    Articles récents

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique