• Homélie du Pape : nous devons répondre aux invitations du Seigneur - VA

    Le Pape prononçant son homélie lors de la messe à Sainte-Marthe du 5 novembre 2019.Le Pape prononçant son homélie lors de la messe à Sainte-Marthe du 5 novembre 2019.  (Vatican Media)

    Homélie à Sainte-Marthe: nous devons répondre aux invitations du Seigneur

    Dans l’homélie de ce matin à la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, le Pape François a invité chacun à s’interroger sur ses petitesses, et à mieux préparer son cœur à recevoir les dons que Dieu nous offre.
     

    Adriana Masotti – Cité du Vatican

    L’évangéliste Luc, dans l’extrait de l’Évangile proposé aujourd’hui par la liturgie, raconte l’histoire d’un homme qui voulait organiser une grande fête, mais les invités, avec différentes excuses, n’acceptent pas son invitation. Alors il envoie ses serviteurs appeler les pauvres et les infirmes pour qu’ils remplissent sa maison et profitent du dîner. Le Pape François, dans son homélie, a expliqué que ce récit est un résumé de l’histoire du salut et décrit le comportement de nombreux chrétiens.

    Une proposition de joie et de gratuité

    Cet Évangile nous fait comprendre que «le dîner, la fête, est une figure du ciel, de l’éternité avec le Seigneur», a expliqué François, qui a dit qu’on ne sait jamais qui on va rencontrer quand on va à une fête, et qu’on tombe parfois sur des gens qu’on voudrait éviter, mais que toute vraie fête doit être gratuite. «Notre Dieu nous invite toujours comme ça, il ne nous fait pas payer l’entrée. Dans les vraies fêtes, on ne paye pas l’entrée : c’est le patron qui paye, c’est celui qui invite qui paye.»

    Mais il y a aussi ceux qui, face à la gratuité, mettent au premier plan leurs propres intérêts : «Devant cette gratuité, devant cette universalité de la fête, il y a cette attitude qui emprisonne le cœur : “Moi, je n’y vais pas. Je préfère rester tout seul, avec les gens qui me conviennent, fermé.” Et ceci est le péché, le péché du peuple, le péché de nous tous. La fermeture. “Non, pour moi, ça c’est plus important que ça.” “Non, c’est le mien. Toujours le mien.”»

    Le choix entre «mes choses» et la rencontre avec le Seigneur

    Ce refus, a poursuivi François, est aussi une forme de mépris envers celui qui invite, et cela revient à dire au Seigneur : «Ne me dérange pas avec ta fête». C’est se fermer «à ce que le Seigneur nous offre : la joie de la rencontre avec Lui».

    «Et dans le chemin de la vie, tant de fois nous serons devant ce choix, cette option : ou bien la gratuité du Seigneur, aller rencontrer le Seigneur, ou m’enfermer dans mes petites choses, dans mon intérêt. C’est pour cela que le Seigneur, en parlant d’une des fermetures, disait qu’il est très difficile pour un riche d’entrer dans le royaume des cieux. Il y a des riches bons et saints, qui ne sont pas attachés à la richesse. Mais la majorité est attachée à la richesse, ils sont fermés. Et donc ils ne peuvent pas comprendre ce qu’est la fête. Ils ont la sécurité des choses qu’ils peuvent toucher.»

    Bons et mauvais : le Seigneur nous attend tous

    La réaction du Seigneur devant notre refus est claire : il veut que toutes sortes de personnes viennent à la fête, qu’ils y soient même contraints, les mauvais comme les bons. «Tous sont invités. Tous. Personne ne peut dire: “Moi, je suis mauvais, je ne peux pas…”. Non. Le Seigneur, justement parce que tu es le mauvais, t’attend d’une façon spéciale.»

    Et le Pape a rappelé l’attitude du père avec le fils prodigue qui revient à la maison : le fils avait commencé un discours, mais lui ne le laisse pas parler et l’embrasse. «Le Seigneur est comme ça. C’est la gratuité.»

    En se référant ensuite à la Première Lecture, dans laquelle l’apôtre Paul met en garde contre l’hypocrisie, le Pape François a affirmé que Jésus avait dit aux juifs, qui se croyaient justes : «Mais moi je vous dis que les prostituées et les publicains vous précèderont dans le royaume des cieux.» Le Seigneur aime les plus méprisés, mais il nous appelle,nous. Mais si nous restons fermés, Il s’éloignera. «Pensons à cette parabole que nous donne le Seigneur aujourd’hui. Comment va notre vie? Qu’est-ce que je préfère, moi? Accepter toujours l’invitation du Seigneur ou me renfermer dans mes petites choses, dans mes petitesses? Et demandons au Seigneur la grâce de toujours accepter d’aller à Sa fête, qui est gratuite.»

    Un prêtre de 96 ans parmi les concélébrants

    Lors de la messe de ce matin à la Maison Sainte-Marthe était présent, entre autres, un prêtre de 96 ans qui célèbre aujourd’hui ses 70 ans de sacerdoce.

    source: https://www.vaticannews.va

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