• Abbé Jean Compazieu

    1er Dimanche de Carême (13 mars 2011)


    Textes bibliques : Lire


    jesus-au-jardin.jpgDepuis mercredi dernier nous sommes entrés dans le temps du Carême. Ces quarante jours nous sont donnés pour revenir aux sources de notre foi et de notre baptême. Tout au long de cette période, nous sommes invités à nous laisser conduire par l’Esprit, comme Jésus au désert. Comme lui, nous serons affrontés aux épreuves et à la tentation. Mais si nous savons l’accueillir, la Parole de Dieu sera notre force. Le Christ vainqueur de tout mal veut tous nous associer à sa victoire sur la mort et le péché.


    L’évangile de ce dimanche nous parle de trois localisations qui sont des sites bibliques majeurs dans le judaïsme. Ces lieux ne sont pas seulement géographiques. Ils ont une signification symbolique très forte. Ils nous rappellent, chacun à sa manière, comment Dieu s’est révélé à son peuple.


    Tout d’abord, le désert : C’est là que Dieu avait conduit Israël pour le libérer de l’esclavage d’Egypte. Mais le désert, c’est aussi le lieu des privations. Le peuple était prêt à renoncer à sa liberté et à préférer les marmites de nourriture. Il en oublie sa vocation de fils chéri de Dieu. Le désert a été le lieu des murmures incessants contre Dieu et contre Moïse. Jésus a, lui aussi, été tenaillé par la faim. Mais il refuse de céder à la tentation de posséder et de consommer. Il est le Fils Bien-aimé du Père. Il veut lui être fidèle jusqu’au bout. Il répond par un rappel de la Parole de Dieu : « L’homme ne vit pas seulement de pain mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu ». Plus tard, il rappellera aux foules qu’il est lui-même « le Pain de Vie » venu du Père.


    Le désert de nos tentations, nous le connaissons bien. C’est cette tendance à nous investir totalement dans la consommation des biens matériels. On cherche à posséder toujours plus, à n’importe quel prix. Au bout du compte, notre cœur devient aussi dur que la pierre. Il est incapable de s’ouvrir à la Parole de Dieu et de partager avec celui qui a faim. En nous fermant à Dieu, nous devenons imperméables à son amour ; nous renions notre identité de fils et de filles de Dieu. Ce premier dimanche de carême est là pour nous rappeler que nous avons traversé les eaux de baptême pour vivre libres. Il nous invite à revenir au cœur de notre foi et à nous laisser guider par le Christ sur le chemin de la conversion.


    Le deuxième lieu dont nous parle l’évangile c’est le temple. C’était l’endroit privilégié où montait la prière d’Israël. C’est là qu’on avait pris l’habitude de se rassembler pour servir le « Dieu trois fois saint ». Or les prophètes avaient dénoncé le « culte inutile » qui s’y pratiquait : « Ce peuple m’honore des lèvres mais son cœur est loin de moi. » (Is. 29. 13) Au lieu de servir Dieu, on se servait de lui. Jésus refuse ce marchandage. Le Fils Bien-aimé du Père n’utilisera pas le temple en vue de son succès personnel. Sa mission sera au contraire de le « purifier » car il était devenu une « maison de trafic ». Plus tard, il annoncera qu’il est lui-même le vrai Temple de Dieu qui glorifie le Père.


    Nous aussi, nous sommes souvent tenté de nous servir de Dieu et de la religion pour notre propre intérêt. C’est ce qui arrive quand nous comptons sur la bonté de Dieu pour assurer nos ambitions ou suppléer à nos erreurs ou nos folies. C’est aussi quand nous demandons à Dieu tout et n’importe quoi en pensant qu’il nous le doit bien. Mais on ne marchande pas avec lui. Il n’a aucun compte à nous rendre. Il nous aime totalement, gratuitement et sans mérite de notre part. Son amour dépasse tout ce que nous pouvons imaginer. Il attend de nous que nous tendions les mains pour accueillir cet amour dans notre vie et nous laisser transformer par lui.


    Le troisième lieu dont nous parle l’Evangile, c’est la montagne. Elle nous fait penser au Sinaï. C’est là que Dieu avait donné sa loi à Moïse : « Ecoute Israël, c’est moi le Seigneur ton Dieu… Tu n’auras pas d’autre Dieu que moi… Tu ne te prosterneras pas devant eux et tu ne les servira pas. » (Dt 5) Au pied de cette montagne, Israël s’est détourné de son Dieu et a sacrifié au veau d’or ; il s’est prosterné devant lui. Au pied de la haute montagne, Jésus a résisté à la tentation de l’idolâtrie. Le seul que nous devons adorer en esprit et en vérité, c’est Dieu.

    Ce veau d’or devant lequel les hébreux se sont prosternés, ne le retrouvons sous d’autres formes dans le monde d’aujourd’hui. Notre mode se prosterne devant l’argent, le pouvoir, les biens de consommation. Pour les acquérir, il est prêt à toutes les bassesses. Chaque fois que nus nous compromettons de cette manière, nous finissons par nous retrouver seuls, loin de notre liberté baptismale.


    Jésus a repoussé toutes ces tentations par un triple non à Satan et un triple oui au Père. Ce oui, nous le retrouvons tout au long de sa vie terrestre. A sa suite, nous sommes invités à faire le point, à redire le oui de notre baptême et à nous réajuster à cet amour qui est en Dieu. Aujourd’hui et tout au long de ce carême, c’est Jésus qui nous supplie :
    « Changez vos cœur, croyez à le Bonne Nouvelle.
    Changez de vie, croyez que Dieu vous aime. »


    D’après diverses sources

    Source http://dimancheprochain.org

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  • 42

    CONTEMPLATION ET MISSION

    Un regard franciscain

    Première partie

     

     

    Fran-ois-en-pri-re.jpg Parce qu’il désire n’être rien d’autre qu’un contemplatif, conscient de sa misère et de la lourdeur de son coeur, saint François d’Assise « sort du siècle » mais non de la création qu’il aime. A travers sa rencontre avec le Christ, il découvre que la contemplation chrétienne inclut aussi l’action. Il comprend qu’il ne peut établir une séparation entre couvent et monde : « Le monde est notre cloître ». Ainsi, rapprochement avec Dieu et proximité de l’homme forment pour lui une unité indissoluble. Rien ne l’empêche de vivre « Pour Lui qui est mort pour eux »[1]


    La contemplation n’est donc pas une question de structures et la clôture ne définit pas la forme de vie « contemplative ». La « cellule » n’est pas un lieu physique, mais un principe de vie. Dès lors, le lieu de la contemplation s’offre dans toute circonstance dans laquelle on se trouve. Bien plus, le monde qui constitue un obstacle à la foi et à l’amour de Dieu, est pour François plus qu’un ermitage. Pour François, là est la véritable contemplation, et la contemplation est ce qui donne à l’action sa véritable dynamique. Quand quelqu’un est poussé vers Dieu, s’il veut se livrer lui-même, il doit « aller par le monde ». Il en va de même pour le travail qui ne doit pas  éteindre l’esprit de prière et de dévotion.

     

    Que peut-on entendre par le monde ?

    La création :

    L’univers, le cosmos, « le ciel et la terre », « omnia » (tout). Quand François s’écrit « Mon Dieu et mon Tout », il exprime ainsi une relation de foi : le monde ne trouve pas en lui-même son sens, il a été créé. Pour lui, être pauvre, c’est donc se savoir créature,  « être créé », « être dépendant ».

     

    Le monde dans sa dualité :

    D’un côté, le monde est le lieu où Dieu agit, c’est sa création et son œuvre. D’un autre côté, c’est le lieu où l’homme se projette, où il se veut autonome et s’affronte à Dieu. C’est le lieu du reniement. Cette double réalité traverse le cœur de l’homme, c’est pourquoi personne ne peut fuir la réalité du monde. Il suffit de faire l’expérience du désert durant un certain temps pour s’apercevoir que notre histoire suit nos pas avec ténacité et nous accompagne jusque dans la plus profonde des solitudes et peut même menacer notre vie. A ce sujet, les tentations de saint Antoine en Egypte sont bien connues (+ 356). François a aussi connu cette expérience.

     

    La société des hommes :

    François la qualifie de « saeculum » (siècle). C’est un monde concret, structuré, déterminé par le temps, les circonstances, les situations, les valeurs etc. propres à une époque. Ce monde peut être expérimenté comme quelque chose d’étranger, voire d’ennemi, de dangereux, d’abandonné de Dieu. Dans l’impossibilité de concevoir ce monde comme notre « foyer » nous pouvons alors choisir une autre forme de vie et, comme François : suivre Jésus-Christ et son Evangile. Ce « retrait » est une exigence de l’existence chrétienne mais il n’a rien à voir avec une fuite du monde.

     

    Vivre pour Celui qui mourut pour tous.

    Au début de sa conversion, François a connu la tentation de se consacrer à la vie contemplative dans un retrait total.  Vrai amant de la justice (sainteté), il se demandait s’il devait vivre parmi les hommes ou se retirer dans la solitude. Il désirait en quelque sorte réaliser sur la terre la forme de vie des anges, ne regarder que Dieu seul, sans se laisser distraire ni se salir avec les choses du monde. Il s’agissait d’une illusion. Sœur Claire et frère Sylvestre révélèrent à François son erreur.

     

    « Mais saint François, qui ne mettait pas sa confiance dans ses propres efforts, mais précédait toute affaire d’une sainte prière, choisit qu’on ne vivrait pas pour soi seul, mais pour Celui qui est mort en faveur de tous ; il savait qu’il avait été envoyé en ce but : gagner à Dieu les âmes que le diable s’efforçait d’enlever »[2]

    Pour François d’Assise, la contemplation implique donc la mission parce qu’elle est enracinée dans l’Histoire de la vie de Jésus, mort sur la croix. Tout le renvoie au projet de salut de Dieu et l’on ne peut faire la volonté de Dieu le Père qu’en s’engageant pour le salut du monde. Cela veut dire que la source qui inspire toute contemplation, c’est Jésus-Christ l’envoyé du Père pour la Rédemption de l’homme. La personne de Jésus, centre de toute contemplation, renvoie le contemplatif directement au monde des hommes.

     

    François fut transporté de bonheur en constatant qu’il ne devait rien abandonner de son attachement exclusif à Dieu et à Jésus-Christ. Cette exclusivité n’exclut pas mais inclut l’action. C’est ce que dit sa célèbre formule : « Deus meus et omnia » « Mon Dieu et mon Tout ». Ce qui peut signifier : Dieu est le seul sens personnel pour  ma vie (mon), mais ce sens inclut tout le monde, ne l’exclut pas (omnia). Autrement dit, Dieu et le monde ne s’opposent pas, ne s’affrontent pas comme des concurrents. Pour celui qui prie chrétiennement, Dieu est derrière toute chose, il est en toute chose. Saint Paul l’exprime ainsi : « Dieu est tout en tous »[3] Cependant…. Si Dieu est en tout … tout n’est pas Dieu !

     

    « Voici notre couvent ».

    Le cloître, c’est le monde et le monde, c’est le cloître. (Cloître/couvent)

    On ne peut exprimer avec plus de précision, l’unité qui existe entre la proximité de Dieu et la proximité du monde. La contemplation est possible en toutes circonstances et elle fait partie de nos obligations. Si la contemplation se réalise dans le cloître, l’univers entier doit être dans le couvent. Il n’existe pas de clôture pour la pensée ni pour le cœur et rien ni personne ne doit rester « dehors ». Tout doit être inclus dans une dimension contemplative.

    Le Cardinal Daniélou disait de l’âme contemplative : « C’est une participation et non un simple reflet ; l’âme participe à la beauté dans la mesure où elle se tourne vers elle ».

     

    Suzanne Giuseppi Testut  -  ofs

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    [1] 2Co 5, 15

    [2] 1C, 35

    [3] 1Co. 15-28


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  • Mercredi des Cendres

    Abbé Jean Compazieu 

    Mercredi des Cendres (9 mars 2011) 

    Textes bibliques : Lire

    eucharistie.jpgEn ce jour du mercredi des Cendres, nous entrons dans le temps du Carême. Avant toute chose, nous devons nous demander ce qu’est le Carême. Si nous cherchons dans le dictionnaire, nous lisons que c’est un temps de pénitence. Il associe ce mot aux expressions « face de carême… visage pale, triste, maussade ». Beaucoup de chrétiens ne voient cette période que sous son aspect négatif. On y parle beaucoup de renoncements et d’efforts (même si on n’en fait aucun). Un jour, j’ai demandé à des enfants s’ils savaient ce qu’est le carême. Quelqu’un m’a répondu : « On ne mange pas de viande. » Un autre a ajouté : « On ne mange pas de bonbons. » L’an dernier, un animateur de radio a cru bon de dire que le Carême est « tombé en désuétude ».


    Et pourtant, ils sont de plus en plus nombreux ceux et celles qui veulent redonner à cette période toute sa valeur. Beaucoup sont abonnés à la « Retraite dans la Ville » sur Internet. D’autres se sont procuré des livrets qui les guideront tout au long de ces quarante jours. Et dans les paroisses, des efforts sont faits pour rendre le carême plus visible. Il ne tient qu’à nous de tout faire pour qu’il ne tombe pas en désuétude. Même si nous sommes très pris par nos diverses occupations, nous ferons tout pour remettre le Seigneur au centre de notre vie. Il compte sur chacun de nous pour donner au monde le témoignage de notre foi, de notre espérance et de notre amour.


    C’est vrai que parmi les pratiques religieuses du carême, l’aumône, le jeûne et la prière tiennent une place de la plus haute importance. Mais si nous jeûnons, ce n’est pas pour le plaisir de nous imposer des mortifications. L’essentiel est ailleurs. Si Jésus nous demande de tout laisser pour le suivre, c’est parce qu’il a beaucoup mieux à nous proposer. C’est un peu comme pour celui qui veut construire une maison. Il prendra soin d’éviter toutes les dépenses inutiles, sinon il n’y arrivera pas. Ce bien supérieur qui nous est proposé, c’est Dieu, c’est son amour, son Royaume. Voilà le vrai but de notre vie. Et il importe que nous nous libérions de tout ce qui pourrait faire obstacle à notre marche à la suite du Christ.


    Si nous jeûnons, c’est aussi pour partager avec ceux qui ont faim. Ils sont de plus en plus nombreux ceux et celles qui ne vivent qu’avec deux ou trois euros par jour, même chez nous en France. Chaque année, le Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement nous sensibilise à la situation dramatique de ces populations. Il ne s’agit pas de leur donner de la nourriture ou de l’argent mais de les soutenir et les accompagner dans un projet de reconstruction et de développement. C’est ainsi que nous les aiderons à sortir de la misère. C’est à nos gestes de partage et de solidarité que nous serons reconnus comme disciples du Christ. Rappelons-nous : Tout ce que nous aurons fait au plus petit d’entre les siens, c’est aussi à lui que nous l’aurons fait.


    Ceci dit, l’Evangile nous met en garde contre certaines dérives. L’aumône, la prière et le jeûne, c’est important ; c’est même nécessaire. Mais le Christ nous avertit : « Si vous voulez agir comme des justes, évitez d’agir devant les hommes pour vous faire remarquer. » Nous vivons dans un monde de performance et de compétition. Ce sont les meilleurs qui sont mis en avant. Ils cherchent à obtenir la gloire qui vient des hommes. Cette gloire, ce n’est que du vent. Cela ne sert à rien de courir après les honneurs. L’essentiel est ailleurs. Dieu voit ce que nous faisons dans le secret. Il nous le revaudra. Nos pratiques religieuses doivent refléter une sincérité intérieure. Jésus nous invite à tout faire non pour nous-mêmes ou pour notre image mais seulement pour Dieu. Sincérité, discrétion et humilité nous ouvrent à la grâce surabondante de notre Père qui nous le revaudra.


    Un dernier point : Jésus s’adresse à des disciples réunis autour de lui sur la montagne. Cette montagne c’est le lieu symbolique de la présence de Dieu. C’est là qu’il nous appelle à le rejoindre pour accueillir sa Parole. Tout au long du Carême, nous entendrons des appels à revenir vers lui de tout notre cœur et à accueillir son amour, un amour qui dépasse tout ce que nous pouvons imaginer. Le Christ ne cesse de nous faire comprendre que nous sommes son seul souci. Alors, ne restons pas à mi-chemin de lui. Tournons-nous vers celui qui veut nous associer à sa victoire sur la mort et le péché. Que cette promesse nourrisse notre espérance et notre amour.

    Oui, Seigneur, donne-nous de savoir désencombrer nos cœurs et nos vies pour être capables de t’accueillir, toi qui n’as jamais cessé de nous aimer. Amen


    D’après diverses sources

    Source http://dimancheprochain.org/

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    La voix Franciscaine
    Pour la défense des droits de l'Enfant
    Je me souviens avec émotion de ce petit garçon au corps mince et aux grands yeux bruns qui me suivait partout dans la salle de classe. Gift n’allait pas souvent à l’école  et son absence l’empêchait de se maintenir à niveau en cours. Lorsque je passais plus de temps avec lui, non seulement il m’en était reconnaissant mais il manifestait également un vif désir d’apprendre. Trois semaines après mon dernier cours avec lui, j’ai été profondément peinée d’apprendre sa mort survenue à la suite de complications liées au fait qu’il souffrait de grave malnutrition.

    Cette  année,Franciscans International accorde une attention toute particulière à ces problèmes qui touchent surtout les enfants. Il est triste de dire que la liste est longue : les enfants soldats, les enfants sorciers, et les enfants qui font l’objet d’un commerce sexuel. Pour mieux attirer l’attention sur ce problème, FI organise, en Mars, une conférence aux Nations Unies intitulée «Abus sexuels chez l'enfant et Stratégie à adopter pour abolir les pratiques traditionnelles en usage, dangereuses pour l'enfant». Nous travaillons pour faire changer cet état de fait dans chaque pays,  en faisant avancer la mise en application de la Convention des Droits de l’Enfant (CDC). Où que nous soyons, nous pouvons, par notre action immédiate, assurer le bonheur et une vie tranquille à un enfant.

    Sr Denise Boyle fmdm
    Directrice Executive de FI


    Discrimination à l’égard des Femmes
            Deux Sœurs Franciscaines ont assisté à une session des Nations Unies pour mettre en exergue les injustices dont sont victimes les femmes et les jeunes filles du Kenya dans le domaine de l’alphabétisation, de l’éducation et de la santé. Sœur Patricia Ndunge Kasina LSOSF, et Jane Mary Wangari SFO, ont, par le passé, collaboré avec Franciscans International et avec ces femmes, sur le terrain, et ont établi un rapport qu’elles ont soumis. Elles ont aussi fait une déclaration orale devant le Comité sur la l’Elimination des Discriminations à l’encontre des Femmes, cette déclaration faisant partie de l’Examen Périodique Universel du Kenya. Plus>>

       
    Actualisation des Programmes des Amériques
      Après de nombreuses années de bons et loyaux services, Frère Elias Mallon, S.A., Sœur Kathie Uhler, OSF, Sœur Gloria Oehl, OSF, et Heather Metcalfe ont quitté le ministère qu’elles exerçaient au sein  de Franciscans International (FI). Nous avons réduit le personnel du Bureau de New York en raison de la conjoncture financière actuelle. FI continuera à aider les Franciscains vivant dans les deux Amériques, à présenter aux Nations Unies les questions qu’ils veulent voir débattues,  en organisant des tables rondes  et en dispensant des formations. Plus>>

    Célébration du Troisième Anniversaire du Programme Asie-Pacifique
    Pour commémorer le troisième anniversaire de l’ouverture du bureau de Franciscans International, un « Rassemblement » a été organisé pour la fin Février. 36 Responsables Franciscains provenant de 13 pays dans la Région, y participeront. Ils examineront, réfléchiront, discuteront de la meilleure façon de faire avancer le programme pour l’Asie-Pacifique avec des membres du Conseil d’Administration International et les membres du personnel. Plus>>
    Pour commémorer le troisième anniversaire de l’ouverture du bureau de Franciscans International, un « Rassemblement » a été organisé pour la fin Février. 36 Responsables Franciscains provenant de 13 pays dans la Région, y participeront. Ils examineront, réfléchiront, discuteront de la meilleure façon de faire avancer le programme pour l’Asie-Pacifique avec des membres du Conseil d’Administration International et les membres du pe

         Comment mettre fin aux situations d’injustice vécues sur le terrain
    FI a mis en lumière le rôle important joué par les Franciscains et la société civile pour mettre fin aux situations d’injustice vécues dans le domaine des droits de l’homme et apporter un changement significatif à l’occasion d’une formation de base dispensée par les Frères Conventuels OFM à Assise en Janvier.

    Projection d’un film sur des témoignages concernant le trafic d’êtres humains
    Un petit film est en train d’être réalisé. Il a comme objectif de mieux faire prendre conscience du problème du trafic des êtres humains. Le film « To whom it may concern » (Chacun est concerné)  fait part des témoignages de communautés religieuses qui ont aidé les femmes et les enfants, des pratiques utilisées pour enrayer ce fléau et des conséquences de la politique gouvernementale. FI, et les Sœurs de Notre Dame de Namur (SND) ont recueilli ces témoignages, et, en un mois, ont reçu 36 réponses émanant de 18 pays. Plus>>

     La Spiritualité Franciscaine aujourd’hui 
     FI a vivement soutenu et a assisté à une conférence de deux jours organisée par Fr. Richard Rohr, OFM, et sponsorisée par TSSF, début Septembre 2010 à l’Eglise St-Jacques à Londres. Plus de 100 Franciscains de tous ordres, la plupart faisant partie du tiers-ordre, ont médité et réfléchi sur  : « L’engagement le plus important n’est pas d’ordre contemplatif, ni ne relève de l’action, c’est la fusion des deux réunis ». Plus>>

     

     

     

      

     

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      Source www.franciscansinternational.org

     

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    l-f-MARS-2011.jpg

     

     

    Chères soeurs et frères,

    Pour vous qui êtes probablement intéressé à la vie dans notre région (Sherbrooke) voici notre Lettre Fraternelle.

       

    FICHIER À TÉLÉCHARGER EN FORMAT PDF de 850k. cliquez sur l'image.

     

    Si vous avez besoin du programme ADOBE pour l'ouvrir http://get.adobe.com/fr/reader/

    Vous n'avez qu'à suivre les instructions, cela est gratuit.

    Paix et Joie

    Richard

     

     


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  • Bonjour !
    Dans quelques jours, nous entrons en carême.   Une traversée de désert, mais  déjà irradiée de la joie pascale.   Un grand appel à vivre !   Un effort pour « sortir de son cocon »...  Joyeux et courageux carême !   
    Avec tendresse,
    Laurette

    cocon papillon SORTIR DE SON COCON

    « Dieu ne nous a  pas donné un souffle de lâcheté,

    mais un souffle de courage, d’amour

     et de parfaite maîtrise de nous-mêmes. »  

    (2 Tm.1, 7)

     

     

    As-tu vu déjà, une chenille s’extraire de son cocon ?  C’est une scène pénible de la voir se débattre pour sortir de sa gangue.  Mais le  passage par le trou étroit de son cocon est un stade indispensable pour permettre au papillon de se renforcer et de sortir autonome de sa coquille. L’effort est vital pour qu’il puisse développer ses ailes humides et froissées et les laisser sécher au soleil bienfaisant, avant de s’envoler enfin.

     

    Il nous arrive à tous de nous trouver comme dans un « cocon » et, à un moment de notre vie, de subir ces passages obligés.  Enfermés dans nos peurs, notre confort quotidien et nos soucis, ce cocon dans lequel nous nous prélassons parfois depuis longtemps est difficile à briser.  Parfois même, il est impossible à déchirer.  Le papillon qui est en nous ne peut pas s’épanouir.  Nous restons bloqués, en nous plaignant de nos limites ou du monde qui nous entoure.  Pourtant, ce qui permet de sortir grandi d’une difficulté dépend des ressources intérieures qu’on mobilise et de l’attitude qu’on adopte.  

     

    Les épreuves font partie de la vie.  Inévitables, inattendues et toujours indésirables, elles permettent de révéler les extraordinaires capacités que l’on a, le véritable trésor qui se cache en soi.   Elles nous font lutter.  Elles nous mettent à genoux.  Elles sont en fait nos meilleurs professeurs.  Elles sont comme les cocons dans lesquels nous nous trouvons souvent.  Parfois, nos angoisses, nos échecs, nos coups durs sont précisément ce dont nous avons besoin.  C'est dans ces moments que le sang plein de vie de notre foi en Dieu nous aide à déployer nos ailes.  Aussi, après la tempête, après la lutte, est-il bon de faire silence pour pouvoir entendre et écouter en soi la petite voix qui ne veut rien expliquer, mais qui parle de Présence et d’Amour. 

    « C'est dans l'effort que l'on trouve la satisfaction et non dans la réussite. Un plein effort est une pleine victoire », disait Gandhi.  Sortir de son cocon, c’est arrêter de regretter le passé, de broyer du noir, pour enfin découvrir la beauté de ce qui nous entoure.  Sortir de son  cocon, c’est déployer ses ailes de générosité, de tendresse, d'entraide, d'écoute et d'accueil, pour embellir le monde et dévoiler toutes les couleurs qu’il cachait sous le vieux manteau des peurs et des regrets.

    Laurette Lepage

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  • Rome se penche sur Caritas Internationalis


    Caritas-Intern.jpgLa Secrétairerie d’État s’oppose au renouvellement du mandat de Lesley-Anne Knight à la tête de Caritas Internationalis, et insiste sur l’identité catholique de l’organisation caritative

    Lors de sa mission en Haïti, mi-janvier, le cardinal guinéen Robert Sarah, président du Conseil pontifical Cor Unum, l’avait affirmé : « L’Église n’est ni une ONG ni une société philanthropique. Notre action doit être l’expression concrète de l’évangélisation. » Objet de sa préoccupation : Caritas Internationalis (CI).

    Soutenant 24 millions de personnes dans le monde, employant 440 000 salariés et 625 000 bénévoles, les 165 Caritas, fédérées à Rome par CI, s’appuient chaque année sur des ressources, privées et publiques, de 5,5 milliards de dollars. Les chiffres disent l’importance de la mission. Mais Rome demande à Caritas Internationalis de s’interroger sur le sens de cette mission.

    Le 15 février, le Secrétaire d’État, le cardinal Tarcisio Bertone, a écrit aux conférences épiscopales, chacune étant responsable de « sa » propre Caritas locale, pour leur faire part de l’opposition du Saint-Siège au renouvellement du mandat de Lesley-Anne Knight, secrétaire générale de CI, lors de l’assemblée générale prévue en mai prochain.

    «Incompréhension» du cardinal Maradiaga

    Si la décision est inédite dans l’histoire de CI, elle est fondée en droit. Le statut canonique de Caritas Internationalis, promulgué par Jean-Paul II le 16 septembre 2004, prévoit cette possibilité, et confie à Cor Unum le suivi de CI. Il affirme également le lien entre CI et la Secrétairerie d’État matière de diplomatie multilatérale.

    Dans cette lettre, révélée le 26 février par l’hebdomadaire catholique britannique The Tablet , le cardinal Bertone précise : « Durant les quatre années à venir, une attention particulière devra être apportée à l’harmonisation de la dimension théologique de CI avec son rôle en tant qu’organisation internationale. » Le cardinal souhaite que les activités de plaidoyer menées par CI soient mieux coordonnées « en coopération étroite avec le Saint-Siège, spécifiquement compétent dans ce domaine ».

    Rapidement, le cardinal Sarah a précisé que la personnalité de Lesley-Anne Knight (51 ans, britannique, vingt-cinq ans d’expérience en matière de développement international) n’était pas en cause. Et le cardinal Bertone prend acte des « résultats significatifs » et du « professionnalisme » de L.-A. Knight.

    Au siège de CI, on reste prudent. L.-A. Knight ne s’est pas exprimée. Patrick Nicholson, son porte-parole, se veut serein : « Le travail se poursuit. Nous avons toujours coopéré avec le Saint-Siège, et les Caritas locales sont sous la responsabilité des conférences épiscopales. »

    Rome souhaiterait une identité catholique mieux affirmée

    En revanche, le cardinal Oscar Maradiaga, président de CI et archevêque de Tegucigalpa (Honduras) a demandé au cardinal Bertone de revenir sur sa décision. Et il a écrit aux 165 directeurs des Caritas locales pour leur faire part de son « incompréhension », réaffirmant son soutien à L.-A. Knight.

    La réponse de Caritas Internationalis à Rome a pris la voix de Duncan McLaren, prédécesseur romain de L.-A. Knight de 1999 à 2007. Sur le site de la revue jésuite australienne Eureka Street , il affirme : « La confédération est scandalisée. Si le Saint-Siège a le droit statutaire de refuser un candidat, il n’est pas habilité à juger de la qualité de son travail. (…) Je n’ai aucun doute que le Christ est au cœur du travail réalisé par Caritas au nom de l’Église. »

    Le contentieux touche le caractère hybride de CI, à la fois ONG et organisme d’Église. Elle doit ainsi rendre compte à Rome, mais aussi à ses millions de donateurs privés, aux États qui, localement, attribuent des subventions, sans oublier les conférences épiscopales. Reste que des voix autorisées se font entendre, à Rome, pour souhaiter une identité catholique mieux affirmée des services rendus par l’Église à la société : éducation, santé, solidarité.

    Frédéric MOUNIER, à Rome

    source http://www.la-croix.com

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