• L’ESPRIT SAINT DE LA TORAH AUX ÉVANGILES - Élisabeth
    Crédit : aquarelles de Colette Girard. MERCI

    Chère et cher ami.e lecteur et lectrice, BONJOUR.
    Dans quelques jours, notre collaboratrice et amie, Elisabeth Smadja, publiera un nouveau livre. Voici un aperçu.
     

    L’ESPRIT SAINT DE LA TORAH AUX ÉVANGILES

    Dans le souffle hébraïque de son nom

    Elisabeth Smadja
    Préface de Anne-Marie Saunal
    Collection : Religions et Spiritualité


    Qui es-tu Esprit saint ?
    Je propose dans cet ouvrage sur l’Esprit saint, de le découvrir, dans ses racines juives et chrétiennes, à partir de la foi d’Israël et de la langue hébraïque.
    Qui es-tu Esprit saint ?
    J’invite le lecteur à un voyage au cœur de son nom en hébreu, rouah akodesh, qui nous fait entrer dans une multitude de sens tous plus abondamment éclairants et innovants.
    Qui es-tu Esprit saint ?
    Selon les Écritures, c’est lui qui prie en nous, nous ouvre à l’intelligence des Écritures et nous guérit.

    Hâtons-nous de l’inviter dans nos vies pour vivre de lui.

    Plus d'informations ici.

     

     

     

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  • Bonjour, voici la suite du projet d'étude d'Élisabeth  sur l'évangéliste Marc 
    (pour revoir l'introduction VOIR ICI  et pour la 1er  - 
    2e partie  - 3e partie 4e partie - 5e partie )

    Évangile selon St Marc suite… 

    Chapitre 3 

    Guérison d’un homme à la main sèche :

    Là encore une disputation à propos de l’action qu’il est possible de faire ou non shabbat.

    Je reste très dubitative et je me permets d’émettre une réserve quant à la réalité de la narration de cet épisode de la vie de Jésus tel qu’il est exposé.

    En effet, non seulement « étendre la main » le jour du shabbat ne transgresse aucune loi liée à ce jour, mais les rabbins, c’est-à-dire le parti des pharisiens, ont statué que pour sauver une vie nous pouvons et devons transgresser la sainteté de ce jour. Je ne vois pas la nécessité pourquoi ils chercheraient à le perdre.

    Les hérodiens font partis de Sadducéens, parti des prêtres et des notables, favorables et partisans d’Hérode. Il est certain qu’ils voient le rabbi Jésus comme un agitateur qui ne peut que leur apporter des ennuis.

    Les foules à la suite de Jésus

    Foules composées d’hommes et de femmes juives comme non juives. Elles viennent vers lui pour être guéries de leurs maux physiques peut être plus que pour écouter un enseignement.

    -Les esprits impurs qui habitaient certaines des personnes cherchaient criaient en s’échappant d’elles : « tu es le fils de Dieu ! ».

    Dans la Tradition juive qui se repose sur la Torah, la Bible, seul le Christ c’est-à-dire le messie rédempteur est appelé « Fils de Dieu ». Messie qu’Israël dans une de ses filles doit engendrer pour le salut du monde.

    -Le Christ leur demande de ne pas le révéler :

    Je pense parce que le temps de la révélation pour tous de son identité, de sa venue n’est pas encore venu. Le Christ doit accomplir sa mission, sa vocation de serviteur souffrant, puis après la résurrection, évangéliser, transformer chacun de nous en « fils du Père », en frères, par  le biais des apôtres et de tous  ceux qu’il appellera à cette mission.

    Institution des douze :

    Il va appeler 12 compagnons juifs comme lui qui seront comme les 12 fils de Jacob, les 12 piliers qui fonderont Israël, peuple choisi par Dieu pour donner au monde le messie et faire connaitre Sa Parole de vie, d’amour et de justice tout autant que de délivrance.

    Leurs prénoms hébreux français :

    Shimon (simon) devient Petros, yaacov (jacques) fils de zabdi ‘Zébédé, Y’ohanan (Jean) son frère.

    Andréas, Philippos, Bar-Talmaï ( Barthélémy)Matityah (Matthieu), Toma (Thomas), Yaacov ben Halphai (Jacques fils d’Alphée, Tadaï (Thaddée), shimonle Qanaït ‘ ( Simon le Zélé), Yéhouda (Judas) (l’homme de Qériot)

    Élisabeth Smadja

    Paix et joie
    Elisabeth

     

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  • Bonjour, voici la suite du projet d'étude d'Élisabeth  sur l'évangéliste Marc 
    (pour revoir l'introduction VOIR ICI  et pour la 1er  - 
    2e partie  - 3e partie  4e partie )

    Evangile selon St Marc

    Suite : Chapitre 2 versets :14 à 28.Verset 15

    Jésus appelle Lévi fils d’ Alphée à le suivre. C'était un publicain. Les publicains étaient des juifs qui s'étaient mis au service des romains, leurs fonctions principales était celle de récolter les impôts de leurs compatriotes. Ils achetaient le droit de rachat en achetant le total de la somme des impôts que le gouvernement exigeait. Dès lors, ils essayaient de tirer profit de tout ce qu'ils pouvaient, sachant que tout ce qu'ils encaissaient allait dans leurs proprespoches.
    Les gens du peuple ne les aimaient pas, ils les considéraientcomme des traîtres et des pécheurs qui s'étaient unis à l'envahisseur Romain pour les extorquer.

    Lorsque certains d'entre eux qui s'étaient repentis allèrent trouver Jean le Baptiste lui demandant « Maître, que devons-nous faire ?celui-ci leur disait : « N'exigez rien au-delà de ce qui vous a été ordonné. »( Luc 3, 12)

     

    Verset 16 et 17

    Les scribes du parti des pharisiens s’étonnent de voir un rabbi, un homme qui enseigne et pratique la Torah, manger et boire avec des traitres et des fauteurs.

    Les pharisiens sont un groupe religieux et politique de juifs fervents apparu lors de la période hasmonéenne vers le milieu du 2e siècle avant Jésus-Christ. Ils refusaient l’hellénisation, à savoir l’assimilation, voulue par les autorités d'alors. Ils sont les initiateurs de la Torah orale, de l’exégèse juive préfigurant le rabbinisme.

    Jésus qui entend leur indignation leur répond en faisant un rapprochement qui a de quoi surprendre entre la faute et la maladie.Le mot « faute » en hébreu se dit ‘hatat, qui signifie « rater la cible ». Ce qui nous rend malade c’est notre façon erronée, déviée, d’être au monde dans toutes nos relations : à Dieu, à l’autre, à nous même, à la vie en un mot. Jésus, tel un médecin de l’âme et du corps,  vient nous redresser, nous repositionner, nous réorienter. 

    Verset 18 :

    Il est question du jeûne des disciples de Jean et des pharisiens. Pratique de mortification et de repentance que ces zélés offraient à Dieu par amour pour se purifier. Mais les disciples de Jésus pensaient que leur maître était le messie, donc le Bien-aimé du Cantique des cantiques, à savoir l’époux de l’épouse Israël, par extension toute l’humanité. Il s’agit de se réjouir de sa présence, l’heure est aux noces et non pas aux privations. Dans sa réponse, il prophétise sur ce qu’il lui adviendra bientôt car l’époux a consenti à donner sa vie pour le rachat des fautes de l’épouse,  chacun d’entre nous. 

    Verset 21 et 22

    Exprime à travers des métaphore la même idée d’un enseignement renouvelé qui a besoin pour être entendu de faire table rase de tout le connu, de sortir denos habitudes dans tous les domaines . Préparer ainsi, mis à nu, tout notre être à recevoir l’éclat de la lumière du premier jour sans en être aveuglé.

    Les versets 23 et 8

    Ces 5 versets font référence au respect du commandement du Shabbat. Un commandement qui n’a été donné qu’à Israël. Je ne vais donc pas ici entrer dans le détail de ce commandement, juste, faire remarquer qu’ un non juif ne saurait donc en mesurer pleinement, dans son intime,  toute l’importance et pourrait traiter ce sujet avec légèreté voir moquerie, n’en saisissant pas toute la portée religieuse. Un peu à la manière interloquée des non - chrétiens qui ne comprennent pas l’importance vitale de l’Eucharistie pour le fidèle. 

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  • Bonjour, voici la suite du projet d'étude d'Élisabeth  sur l'évangéliste Marc (pour revoir l'introduction VOIR ICI)
    et pour la 1er  - 
    2e partie  - Troisième partie 

    Evangile selon St Marc 4e partie

    2 : guérison du paralytique verset 1 à 12

    A) On apporte à Jésus un paralytique pour qu’il le guérisse. Celui-ci le fait, nous dit le texte, parce qu’il voit leur foi.
    La foi se dit emouna en hébreu : ce terme signifie, confiance et fidélité. Et parce qu’il y a cette adhésion totale à la personne du Christ, la guérison est possible. Nous le savons aujourd’hui depuis que nous connaissons mieux les mécanismes psychologiques et physiologiques. En médecine on se sert avec bonheur sur certains patients d’un placebo.
    On remarquera que Jésus avant de soigner, demande toujours à la personne qui vient vers lui, si elle a la « foi » ou si « elle le veut ». Questions qui peuvent sembler étranges…mais qui sont essentielles. Jésus n’a pas pu faire de guérison chez lui à Nazareth parce que, pour les gens, il n’était que le « fils du charpentier ».
    Notre Père Abraham a été loué pour sa « foi ». Ce mot ne signifie pas dans ce contexte « croyance ». A son époque, il y avait d'autres croyants : Noé, Mathusalem, Melchisédech. Ils servaient le Dieu Très Haut. La foi du patriarche était différente de la leur. Pour lui, Dieu n'était pas seulement le Créateur, le Dieu des forces de la nature , mais aussi celui de la surnature. De Sarah, qui était stérile, allait naitre un fils, selon la promesse de Dieu. Selon la Torah, l'idolâtrie est de l’ordre de l'oubli de la présence de Dieu au cœur de notre quotidien et la soumission aux forces de la nature .

    B) Le Christ va direau paralytique une parole totalement surprenante : « Mon fils ou mon enfant dans certaines traductions, tes péchés te sont remis ou pardonnés. »
    Il établit là, très clairement, une relation entre le « péché » et notre état de santé. Péché ou faute se dit ‘hét en hébreu, terme qui signifie : faute, erreur, manquer la cible, ratage.
    Le Christ enseigne que la faute est un rapport erroné, désaxé, à la vie dans notre relation ànous-mêmes, à l’autre, à Dieu, qui provoque nos maladies et handicaps. Pour retrouver la santé, entendre tout d’abord cette parole libératrice du Fils, « tes péchés te sont remis » qui délie de tous les nœuds qui nous entravaient.
    Ensuite, fort de ce pardon, se lever, prendre son grabat et marcher.C’est-à-dire : se redresser, retrouver sa verticalité, sa position d’être humain responsable. Se saisir de son lit ou grabat, c’est-à-dire, son histoire personnelle, la regarder en face, ne pas la fuir, réparer ce qui peut l’être, consentir à ce qui a été . Se mettre en route, en mouvement, pour dans le Chemin, s’accomplir, réaliser sa vocation propre.

    J’ai toujours été surprise de l’étonnement de ceux qui ne comprennent pas celui des scribes. Je dois avouer honnêtement, que moi aussi, si j’avais été à la place des scribes, j’aurais été très choquée par la prétention de Jésus de pardonner les péchés. Je n’aurais pas compris. Qu’il puisse guérir : oui !!!! Les prophètes guérissaient et resuscitaient même les morts, mais « remettre les fautes » !!!
    Pour cela il y avait la pratique des sacrifices . Nous sommes à l’époque du second Temple, et les sacrifices sont justement là pour que les péchés soient pardonnés et que le fidèle repenti, reconcilié avec Dieu, puisse renouer à nouveau une relation avec lui au sein de la communauté.
    Comment peut-il dire et faire cela ?
    La réponse est simple. Il la donne lui-même. Il est le fils de l’homme. Il a ce pouvoir.

    Qu’est-ce que le Fils de l’Homme ?
    L'expression fils de l'homme se trouve dans les Psaumes et dans les livres d'Ezéchiel et de Daniel ; d’après la Tradition d’Israël, c’est le nom qu’on donne au Messie- Rédempteur.
    Cette expression se dit en hebreu : Ben-adam.
    Le premier homme, adam, est créé à l'image et à la ressemblance de Dieu à partir de la poussière du sol. Le second, est engendré dans la chair et est à l'image mais aussi totalement à la ressemblance de son Créateur. Il incarne pleinement Ses attributs divins d'amour, de bonté, de justice et de miséricorde … Il (est) né dans le peuple -épouse Israël, que Dieu s’est choisi pour être la mère de ce fils de l'Homme pour le salut du monde.

    Le Christ va lui dire une parole totalement surprenante : « Mon fils ou mon enfant dans certaines traduction, tes péchés te sont remis ou pardonnés. »
    Il établit là, très clairement une relation entre le « péché » et notre état de santé. Le mot hébreu employé est ‘hét qui signifie : faute, erreur, manquer la cible, ratage.
    C’est un rapport erroné, désaxé, faussé à la vie dans nos relations à nous même, à l’autre, à Dieu, qui provoque nos maladies et handicap. Pour retrouver la santé, il est bon d’entendre cette parole du Fils, du Père, qui pardonne, qui délie de tous les nœuds qui nous entravaient.
    Il s’agit ensuite, fort de ce pardon, comme il le dira (par la)suite : de se lever, de prendre son grabat et de marcher.
    C’est-à-dire : se redresser, retrouver sa verticalité, sa position d’être humain responsable. De prendre son lit ou grabat, c’est-à-dire son histoire personnelle, la regarder, ne pas la fuir, réparer ce qui peut l’être. Et marcher, se mettre en route pour dans le Chemin, s’accomplir.

     

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  • Bonjour à toutes et tous,

    Notre amie et collaboratrice sur ce site, Élisabeth nous présente son nouvel ouvrage.  En cliquant sur le lien (plus bas) vous trouverez plus d'informations. Peut-être serez-vous intéressés(es) de l'acquérir...

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    Nouveau- Le livre du chant de la création - ÉlisabethBonsoir cher Richard,
    j’ai la joie de t’annoncer la publication de mon nouvel ouvrage, le livre du chant de la création
    Paix et joie
    Élisabeth

    https://www.editions-harmattan.fr/livre-le_livre_du_chant_de_la_creation_le_perek_chira_presente_et_commente_elisabeth_smadja_julia_bezerra-9782140317910-76060.html

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    Paix et Joie

    Richard Chamberland, ofs

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  • Bonjour, voici la suite du projet d'étude d'Élisabeth  sur l'évangéliste Marc (pour revoir l'introduction VOIR ICI) et ici pour la 1er  et 2e partie 

     Troisième PARTIE 

    Evangile selon Marc

    Versets 23 à 45

    Commence à partir de ce verset le ministère de guérison du Christ. Il chasse deux sortes d’esprits : impurs et mauvais. Il chasse aussi les démons ; il purifie un lépreux, le guérissant.

    Esprits impurs

    Le concept de la pureté et de l’impureté est un concept unique qui n’existe que dans le judaïsme et qui est souvent très mal compris ou interprété. Il n’a rien à voir avec les notions de propreté ou de saleté,  de bien ou de mal, de vertu ou de sainteté, de bon ou mauvais.

    C’est une notion qui était liée à la vie rituelle du Temple. Ce dernier ayant détruit, ce concept n’existe plus que dans deux domaines. Celui de l’alimentation et celui de la relation conjugale.

    Nous pouvons cependant aujourd’hui se saisir de ce concept dans nos vies, l’actualiser. 

    Pour la Bible, la source de toute pureté est la vie, celle de toute impureté la mort. Tous les cas d'impureté cités sont liés à l'absence totale ou partielle de vie. Une déficience de vitalité physique tout autant que psychique liées à notre relation au monde, avec autrui, avec nous-mêmes, qui entrainait à l’époque du Temple une impossibilité pour celui qui était impure d’entrer dans le Temple pour prier et offrir des sacrifices.

    Il lui fallait redevenir pur. De nombreux processus de purifications sont décrits dans le livre du Lévitique selon la situation de chacun. En touts les cas, il y avait une période de retrait à respecter avant de se plonger dans les eaux du bain rituel purificateur, puis apporter une offrande dans le Temple.

    La principale source d'impureté est le contact avec la mort. La perte d’un être cher nous inflige une telle blessure qu’elle nous éloigne des autres, diminue notre vitalité. Cette douleur peut même nous faire douter, nous éloigner de celui qui est la vie, qui nous donne la vie. Il nous faut souvent un temps, plus ou moins long, pour « revenir à la vie » et une plongée dans les eaux de l’espérance en notre foi dans la résurrection et la vie éternelle est nécessaire pour renaitre et continuer le chemin !

    Esprits mauvais

    Aujourd’hui on dirait que ces hommes ou ces femmes souffrent de mélancolie, de dépression, d’acédie. Au contact de celui qui est la Vie, la lumière du monde, ces personnes se redressaient, retrouvaient le goût d’aller de l’avant !

    Les démons : j’avoue que je n’ose pas trop m’aventurer en ce domaine. Je ne sais quoi en dire ou penser. Pour certains, le Christ pratique l’exorcisme, pour d’autre, il s’agirait tout simplement   de cas d’épilepsie ou d’hystérie. A chacun son interprétation.

    Le lépreux.

    Il y a en  beaucoup au temps de la Bible. Dans le livre du Lévitique, le lépreux est considéré comme impur. Nos Maitres précisent cependant que la lèpre dont il est question ici n’a rien à voir avec la pathologie que nous connaissons.

    C’est une lèpre particulière qui dit l’état de santé spirituelle d’une personne. Elle atteint d’abord les murs de sa maison, puis si elle ne change pas sa conduite, ses vêtements et enfin sa peau, sa chair. La personne doit se faire examiner par le Prêtre qui décide de quel type d’affection elle souffre, de statufier sur son cas et si nécessaire enclencher le processus de purification.

    Ce type de lèpre appelée metsora en hébreu est causée par le lashon ara      « mauvaise langue » : la médisance, le colportage.  Le  premier cas de ce type de lèpre est mentionné dans le livre des Nombres. Il concerne Myriam la prophétesse, sœur d’Aaron qui en fut atteinte, dès lors qu’elle dit du mal de leur frère Moïse (Nombre 12). Ce dernier aussitôt pria Dieu pour qu’il la guérisse.

    4e partie à venir

    Élisabeth

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  • Bonjour, voici la suite du projet d'étude d'Élisabeth  sur l'évangéliste Marc (pour revoir l'introduction VOIR ICI) et ici pour la PREMIÈRE PARTIE

     

    DEUXIÈME PARTIE

    Evangile selon Marc

    Voyons maintenant les versets 14 à 22 

    Et commençons avec les Versets 14 et 15

    Jean Baptiste est arrêté, la prédication de Jésus commence. Il proclame la Bonne nouvelle : les temps sont accomplis, le Royaume de Dieu est tout proche. Convertissez-vous ou repentez-vous selon les traductions et croyez à la Bonne nouvelle.

    Je voudrais revenir sur tous ces termes auxquels nous sommes habitués après plus de deux mille ans de christianisme pour tenter de montrer comment ils étaient alors entendus et compris.

    Jésus est un rabbi itinérant de l’ époque difficile et troublée du second Temple.Le monde juif est agité par plusieurs courants de pensées contradictoires et la population juive qui croule sous les impôts désespère du joug romain. C’est à un monde en attentedu sauveur promis par les prophètes à qui il s’adresse.

    Cette  « Bonne Nouvelle » que les temps sont accomplis, signifie pour eux, que s’en est fini des souffrances d’Israël ! Le Royaume de Dieu c’est : la venue du Messie, Israël à nouveau souverain sur sa terre, une ère de paix et de connaissance de Dieu pour le monde entier.

    Que faut-il faire pour cela ? Se convertir, en hébreu faire téchouva, revenir à Dieu, purifier son cœur par le chemin de la repentance et de l’amour du prochain en accomplissant les actes de charité à son égard.

    Il leur crie , ayez la foi ! ayez confiance ! Sortez de votre désespérance !

    Versets 16 à 18

    L’appel ! Tout Rabbi se doit d’appeler des disciples. Il ne saurait accomplir seul cette œuvre de prédicationCes hommes qui marcheront avec lui et qu’il enverra après sa résurrection de par le monde, seront par la suite ses mains, ses pieds, lui-même en un mot. 

    Il appelle en premier des pêcheurs de Galilée :  Simon, shimonen hébreu qui signifie « il est entendu » . Le Christ lui ajoutera le nom de kephasqui en araméen signifie « roc ». Il deviendra pour tous Simon Pierre ou plus simplement Saint Pierre.Son frère André, nom grec qui signifie « viril » en cours dans la région depuis l’époque des séleucides (temps de l’occupation des grecs).

    Ensuite, c’est le tour de deux autres frères d’être conviés : Jacques, Yaacov qui signifie « tenu par le talon» et Jean, Yohanan, ( l’Eternel fait grâce). Fils de Zebedé, Zebadia en hébreu (cadeau de Dieu).

    Il veut faire d’eux des « pêcheurs d’hommes ! »

    Jusqu’à présent tous les guides d’Israël étaient des bergers, des pasteurs qui prennent soin de leur troupeau : ils le nourrissent, le gardent et le protègent. On quitte le lieu du pâturage, le domaine du collectif pour entrer dans un autre dévoilement de notre être.

    Le Fils de l’homme veut des hommes !

    Il veut donner naissance à des frères, fils de l’homme comme lui, en un mot à des fils du Père.

    Être fils de l’homme, c’est être de plus en plus à la ressemblance de Dieu. Acquérir toutes les valeurs d’amour, de justice, de miséricorde de charité, de force qui le caractérisent.

    « Pécheur d’hommes ». Jésus les appelle, nous appelle, à un processus d'individuation. L'homme est vu comme un poisson nageant dans les eaux de l'indifférencié et de son inconscient. Il lui est demandé d'en sortir pour surgir à la lumière du jour en tant que sujet dans une mise au monde du fils de Dieu qui habite en lui et qui ne peut se dévoiler que par un travail de naissance à soi-même.Un peu « le va vers toi »que Dieu aadressé à Abraham lorsqu'il lui enjoignit de quitter sa terre, sa culture, son père, pour aller vers la terre qu’il lui montrera.Une terre où Dieu habite. Leur Rabbi leur révèle, par cette exigence à naitre à nouveau, que Dieu n'est pas seulement Père d'un collectif nommé Israël et dont ils font partie, mais aussi le Père de chacun d'entre eux en tant que personne. Petit à petit, il va leur donner les clés pour entrer dans une relation intime et personnelle avec Dieu en les ouvrant à une vie intérieure par le souffle de l’Esprit saint. 

    Verset 21 et 22

    Jésus entre le shabat comme tout fidèle juif pratiquant à la synagogue, lieu de rassemblement pour la prière communautaire et la lecture de la Bible. Dans la ville de Capharnaüm, en hébreu KfarNahoum, village de la consolation. On a l’habitude d’entendre un enseignement des rabbins. Jésus enseigne et son explication étonne son public car il n’enseigne pas comme les scribes c’est-à-dire qu’il n’appuie pas ses propos sur les enseignements de ses prédécesseurs. Il innove. Il pratique la méthode du ‘Hidouch « renouvellement de sens ». Sortir de l’ancien du nouveau, un sens nouveau qui n’a jamais était dévoilé, qui était caché dans les mots de la Torah que Moïse reçu au mont Sinaï.

    Les scribes, sofrimen hébreu, mot construit sur le terme sefer « livre » étaient des érudits dont le rôle était de retranscrire et de commentait la Torah « le Pentateuque ». Esdras était un scribe.

    Pour relire les parutions précédentes 

    Qui est Marc ? - l'évangéliste - présentation 

    Suite 1er partie 

    2e partie   = celle que vous lisez actuellement

    3e partie

    Merci Élisabeth et à bientôt.

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  • Bonjour, voici la suite du projet d'étude d'Élisabeth  sur l'évangéliste Marc (pour revoir l'introduction VOIR ICI)

    PREMIÈRE PARTIE

    Evangile selon Saint Marc - Versets 1 - 12

    Verset : 1 à 3.

    Dans nos Bible, il est écrit :« voix de celui qui crie dans le désert : « préparez le chemin du Seigneur, rendez droit ses sentiers ».(Is 40, 3)

    Dans le texte écrit en hébreu, le prophète Isaïe dit :

    « Une voix crie : dans le désert, préparez le chemin de YHVH, rendez droit ses sentiers ».

    J’ai trouvé qu’il serait intéressant de nous pencher sur cette ponctuation originelle qui change le sens du texte : Il s’agirait pour celui qui écoute cette voix, qui selon l’illustre commentateur français du Moyen -Age, Rashi, est celle de l’Esprit saint, d’aller dans le désert.

    Là faire silence, se dépouiller, se recueillir, se nourrir de manne, Pain du Ciel,   pour préparer la venue du royaume de Dieu sur terre.
    « Désert » midbar en hébreu est un mot qui peut se lire : mi,« dans », ou « du », davar « parole ». Faisons ce travail de préparation à cette venue en nous plongeant dans le verbe de Dieu, nous nourrissant de sa Parole, de la parole de ce verbe de Dieu qui s’est fait chair.

    Dans le Judaïsme le Créateur a plusieurs noms. Chacun de ses noms nous dit avec quel attribut, quelle qualité relationnelle il entre en relation avec nous. YHVH est le Nom au-dessus de tous les noms, celui qui nous dit Sa Miséricorde. Il s’agit de faire descendre la miséricorde sur terre, pour tous.

    Verset : 4 à 6.

    Celui qui crie, qui éveille les consciences, les préparant à recevoir celui qui vient, c’est Jean le baptiste.

    Son nom hébreu, il me parait important dans notre étude de redonner les prénoms des personnes, comme des villes d’ailleurs, en hébreu car c’est la langue qui est la leur et c’est en cette langue qu’ils font sens.

    Notre récit se passe en terre sainte, en Israël et témoigne de ce qui s’est passé au sein du peuple qui l’habite, le peuple juif, au temps du second Temple et de la domination romaine.

    Jean, Yohananen hébreu, « Dieu fait grâce », est un cohen « un prêtre » puisque fils du prêtre zacharie, Zekharia, « Dieu s’est souvenu », et d’Elisabeth, Elisheva, « mon Dieu est un serment ». Il vit à l’écart des hommes en ascète, dans la prière et la méditation et retrouvant ses frères que pour prêcher. Il les appelle à un retour à Dieu, dans la confession des fautes, le repentir, la réparation et la ferme résolution de ne plus recommencer. Pour purifier le repentant qui vient à lui, il le plonge dans les eaux du jourdain, d’où son nom d’immergeur ou baptiste conformément à la loi.

    Le rituel de s’immerger dans des eaux vives est une pratique de purification inscrite dans le livre du lévitique, pratique toujours suivie de nos jours par tout fidèles juifs. Les règles du pur et de l’impur sont très complexes et ne concernent que celui qui est Israël. On peut dire ensubstance qu’est impur ce qui éloigne de Dieu qui est la Vie, la mort et tout acte qui nous coupe de notre relation à cetteSource ; est pure, la vie et tout acte qui nous y rattache.

    Jean annonce à haute voix la venue d’un être exceptionnel qui, pour les gens de l’époque qui souffraient de l’oppresseur romain, ne pouvait être qu’un sauveur-rédempteur, à savoir le Messie.

    Il annonce une nouvelle extraordinaire qui confirme leur espérance : cet homme les plongera dans « l’Esprit saint », le Roua’hhakodesch, « le souffle de sainteté ». C’est la vocation même du messie telle que l’ont annoncé les prophètes. (Is 40,3).

    Recevoir l’Esprit saint c’est recevoir dans le même temps les 7 dons qui viennent de lui : sagesse, intelligence, conseil, force, piété et crainte de Dieu. A développer en nous. Recevoir l’Esprit saint c’est être enseigner de l’intérieur, c’est entrer dans une relation intime et personnelle avec le Créateur, pour exemple les patriarches, Moïse, David et les prophètes,  tout autant qu’avec celui qui nous le prodigue, le rédempteur.

    Verset : 9 à 11

    C’est en ces temps qu’entre en scène, si je puis me permettre de le dire ainsi,  un homme qui s’appelle Jésus, qui vient de Galilée. Lui aussi est immergé dans les eaux du jourdain.

    Marc ne nous dit rien de plus sur lui mais nous avons par d’autres évangélistes un peu plus de renseignements. Pour faire court, Jésus, Yéhoshoua « Dieu sauve », Josué en français devenu Jésus, du grec yésus, est le fils de Marie, Myriam, « les eaux élevées ou et amères) cousine d’Elisabeth. Il vient du Nord d’Israël, d’une région qui s’appelle en hébreu le galil,  « rouler, dévoiler » , d’une ville  Netsaret, qui signifie « le rejeton » ou « le surgeon », tel celui annoncé comme le Messie par le prophète Isaïe (Is 11, 1).

    Révélation. Marc ne nous dit pas si tout ceux qui se trouvaient là en même temps que Jésus et Jean l’ont vu aussi, mais Jésus lui, a vu.  Il a vu l’Esprit comme une colombe descendre sur lui et une voix lui dire :  « Tu es mon Fils bien-aimé, tu as toute ma faveur ».

    Sa vocation lui est révélée et confirmée. IL est bien le messie car seul le messie, descendant de la maison de David, prénom qui signifie « bien aimé » est nommé fils : « Je serai pour lui un père, et il sera pour moi un fils. » ( 2Samuel 7, 14)

    La première apparition dans la Bible de la colombe se fait à l’époque de Noé. Ce dernier ne sachant pas si la terre est sèche, il envoie comme messager un corbeau et une colombe. Cette dernière revient apportant dans son bec un rameau d’olivier signe que la vie est à nouveau possible.Signe de paix entre le Créateur et la créature, signe de pureté symbolisée par leplumage immaculé de cet oiseau. Tout peut recommencer dans une terre renouvelée et purifiée par les eaux du déluge qui durant quarante jours et quarante nuits l’ont totalement immergée.

    « Tu as toute ma faveur » Faveur en hébreu se dit ‘hen« grâce », mot qui peut également signifier selon le dictionnaire, la bienveillance, le plaisir, les égards, la miséricorde.

    Il appartient à chacun de faire resonner en lui tous ces sens.

    Verset : 12

    Sous-titre de ce verset : « tentation au désert ».

    Je ne souscris pas du tout à cette traduction du mot hébreu nissayon, qui signifie, bien sûr « tentation » mais aussi « épreuve ».

    Le terme épreuve me parait plus juste, d’une part parce que le texte de la Bible nous a montré dans ses récits comment Dieu met à l’épreuve la confiance et la fidélité de ceux qui l’aiment pour mesurer la solidité de cet amour. Et d’autre part, la venue de la personne du satan « l’adversaire » qui est un ange de Dieu dont la mission est justement de mettre à l’épreuve la sincérité du cœur du fidèle comme nous le raconte si bien le livre de Job.

    Jésus est amené au  désert : lieu silencieux, inhabité, brûlant le jour, glacé la nuit,  où l’homme est totalement entre les mains de la providence divine, est propice à une rencontre avec le Très haut qui passe par une rencontre avec soi-même.

    À suivre - 2e partie 

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  • Élisabeth nous revient et elle nous offrira  quelques articles  dans les jours et semaines à venir qui pourrait vous intéresser.

    Mais avant et pour le bénnéfice de nos nouveaux lecteurs-trices, qui est Élisabeth ?

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    Élisabeth Smadja est une juive convertie au christianisme et auteure. 

    Après 20 ans de vie juive au sein du mouvement Loubavitch, a la suite de son divorce,  qui l’a l’ont conduite à une remise en question totale, elle se convertie au message du Christ en 1999. A présent elle se dit : juive chrétienne.  

    Depuis, elle partage son chemin de conversion en paroisse et dans des livres dans le souci de montrer qu’il n’y a pas de rupture entre le judaïsme et le christianisme, mais bien continuité et accomplissement. 

    Elle a été éditée chez FX De Guibert pour deux ouvrages qui racontent son parcours de conversion. Deux autres ouvrages qui portent sur les racines juives du christianisme ont été édités chez Salvator, et un cinquième ouvrage sur un sujet similaire vient est sorti chez Médiaspaul. Un recueil de nouvelles à caractère spirituel est publié chez Publibook. Les trois derniers ouvrages dont le Notre Père par les Éditions Emeth  

    Elle anime des ateliers où l’hébreu prodigue sa sève à l’Évangile. 

    ***************************

    Voici pour vous en donner l’appétit une introduction à ce qui suivra bientôt.

    Bonjour Richard,

    Je propose à nos amis lecteurs,  que je retrouve avec plaisir, une étude interprétative à partir de la langue hébraïque de l’Evangile de St Marc.

    Pourquoi cet Evangile plutôt qu’un autre? Tout simplement parce que c’est d’après tous les décisionnaires, le plus court, seulement 16 chapitres, et le plus anciens. Il aurait été rédigé vers 65 ou 70 après JC. 

    Courte mais nécessaire introduction 

    Qui est Marc ?

    On ne sait pas grand-chose de lui.

    Les Actes des apôtres nous parlent d'un certain "Jean", (yo’hananen hébreu ( prénom qui signifie « Dieu pardonne ou fait grâce »), surnommé « Markos » en grec, « Marcus » en latin,  "Marc", en français. Il est en relation avec Pierre à Jérusalem (Ac 12, 12) dont il serait le disciple et le secrétaire. Ensemble, ils contribuent à l'évangélisation des juifs de Judée et des païens de Rome.

    Plus loin dans le livre des Actes, on apprend que ce "Jean"-"Marc" devient un disciple de Paul. Il l'accompagne dans ses missions auprès des gentils -les païens- (Ac 13, 5 ; 15, 37). Saint Paul parle de lui dans sa lettre aux Colossiens (Col 4, 10), le disant proche de lui à Rome; de-même saint Pierre dans sa première lettre (1 P 5, 13) le reconnaît comme étant son ami, présent avec lui dans la capitale de l'Empire.

    La tradition chrétienne reconnaît saint Marc comme le fondateur et premier évêque de l'église d'Alexandrie. Il serait né en l'an 3 dans la région cyrénaïque (Libye) et mort en martyr à Bucoles, un port de pêche, près d’Alexandrie en l’an 68. Dans l'iconographie chrétienne, on a coutume de le représenter par un lion ailé et auréolé. La Saint-Marc  est fêtée le 25 avril. 

    Qu’est-ce que les Evangiles ?

    Pour le Larousse, les Evangiles du grec ueaggelion, « bonne nouvelle »,  est l’ensemble des livres où sont consignés la vie et le message de Jésus.

    Pour l’Eglise catholique ce sont quatre livres ayant chacun pour auteur un témoin diffère, qui rapporte la Bonne nouvelle du salut annoncée aux hommes par Jésus. Ces livres sont intégrés à l’ensemble de la Bible. 

    Qu’est-ce que la Bible ?

    La Bible est le recueil des rouleaux écrits en hébreu de l’héritage d’Israël. Ils sont appelés par les chrétiens « Ancien testament » ou « les Ecritures ».

    Depuis l’émergence de la religion chrétienne, il y a deux Bibles. La Bible hébraïque qui porte le nom de Tanakh, et qui est composé du Pentateuque, des Prophètes et des Ecrits. Et la Bible chrétienne qui est composé du corpus de la Bible juive, plus certains livres écrits en grec que n’ont pas acceptés dans le canon de la Tradition rabbinique et les Evangiles.

    Le monde juif désigne globalement sa Bible du nom de Torah, mot traduit à tort par loi. Le mot hébreu Torah signifie "enseignement". Il vient du verbe HVRH "montrer le chemin, enseigner". 

    Les Évangiles se disent en hébreu bessora (nouvelle) tova (bonne).

    Je pense que toute annonce, bonne ou mauvaise, s'inscrit ou surgit d’une histoire déjà en marche, en projet, en cours d’accomplissement. Sinon de quelle attente enfin réalisée serait-elle l’annonce ?La Bonne nouvelle à proclamer c'est que le royaume de Dieu est proche. Cette royauté est incarnée ici-bas par le messie, christ en grec, mashia’h« oint » en hébreu. 

    Qu’est-ce que le messie ?

    Les prophéties bibliques indiquent qu’un homme, issu de la lignée du roi David, descendant de Jessé, un sauveur amènera à la fin des temps une ère de paix et de félicité éternelle pour Israël et le monde entier.

    Les élèves et disciples du Rabbi Jésus reconnurent en lui, ce messie tant attendu, et conformément à son injonction après sa résurrection, ils évangélisèrent de par le monde, la Bonne nouvelle du don de sa vie pour tous en rémissions de nos fautes, de sa résurrection. Ils offrent à qui le désire son entrée, par les eaux du baptême, dans une nouvelle famille divino-humaine, un nouveau corps, pour devenir en christ, enfant de Dieu, notre Père, et frère de Jésus. 

    Le mot "bessor" « annonce », vocalisé "bassor" signifie "chair ". L’Évangile est une mise en chair du verbe de Dieu. Comme l'affirme le prologue de Saint-Jean en parlant du Christ "Et le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous". 

    Merci Élisabeth et très bienvenue.

    suite partie 1 

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  • EXTRAIT (5) du LIVRE - Méditer au temps du Covid: - ElisabethDe retour avec cet article paru en janvier 2021

                       « Démasquons la mort » 

        Si pour le judaïsme la mort est une impureté c’est parce qu’elle est un mensonge existentiel c’est ce qui la rend impur : c’est la raison pour laquelle le Cohen, le « prêtre » homme consacré au Dieu vivant,  ne doit pas avoir de contact physique avec elle. 

    En guise de conclusion 

     Il existe plusieurs prières d’invocations au Saint Esprit, je propose au lecteur de méditer avec trois d’entre elles

    « Ô Esprit de Dieu »

    Prière de Sainte Faustine (1905-1938) - Petit Journal N° 1411).


    « Ô Esprit de Dieu »

    « Ô Esprit de Dieu, Esprit de vérité et de lumière, demeure constamment en mon âme par Ta grâce divine, que Ton souffle dissipe les ténèbres et que dans Ta lumière les bonnes actions se multiplient. 

    Ô Esprit de Dieu, Esprit d’amour et de miséricorde, qui verses en mon cœur le baume de la confiance, Ta grâce confirme mon âme dans le bien, lui donnant une force invincible : la constance. 

    Ô Esprit de Dieu, Esprit de paix et de joie, qui réconfortes mon cœur assoiffé, verse en lui la vivante source de l'amour divin, et rends-le, intrépide dans la lutte.

    Ô Esprit de Dieu, le plus aimable hôte de mon âme, je désire de mon côté T'être fidèle, tant aux jours de joie qu'aux heures de souffrances, je désire, Esprit de Dieu, vivre toujours en Ta présence. 

    Ô Esprit de Dieu, qui imprègnes mon être et me fais connaître Ta vie Divine et Trinitaire et m'inities à Ton Être divin, ainsi unie à toi, j'aurai la vie éternelle. Ainsi soit-il. 

     

    « Ô Esprit de Dieu, Esprit de vérité et de lumière, demeure constamment en mon âme par Ta grâce divine, que Ton souffle dissipe les ténèbres et que dans Ta lumière les bonnes actions se multiplient. 

    Souffle de vie qui justifie ma vie, lumière originelle qui a chassé et continue de chasser les ténèbres : obscurité qui embrume mon cœur, voile mon horizon, me faisant douter de ta présence ! Donne-moi sinon de te voir du moins de te ressentir afin que l’amour de celui qui est amour par mon corps puisse se répandre autour de moi.


    Ô Esprit de Dieu, Esprit d’amour et de miséricorde, qui verses en mon cœur le baume de la confiance, Ta grâce confirme mon âme dans le bien, lui donnant une force invincible : la constance. 

    Respiration d’amour paternel et matriciel du Père, dans le Fils, la fontaine d’eaux vives de tes flots me donne cette force de persévérer jour et nuit, heure après heures, dans la tourmente comme dans le calme plat, dans le chemin de ma vie, confiant que tu la vis avec moi. 

     

    Ô Esprit de Dieu, Esprit de paix et de joie, qui réconfortes mon cœur assoiffé, verse en lui la vivante source de l'amour divin, et rends-le, intrépide dans la lutte.

    Tu me donnes ta paix, tu unifies par ton souffle tous mes souffles divisés, tu accordes mon être afin que son oui soit oui et son non soit non. Cet alignement de mon verbe me donne cette force de chanter : plus de fausses notes ! Chanter le chant nouveau celui qui, comme le dit le psalmiste, éveille l’aurore du huitième jour : jour de l’avènement dans sa gloire du messie. 

     

     Ô Esprit de Dieu, le plus aimable hôte de mon âme, je désire de mon côté T'être fidèle, tant aux jours de joie qu'aux heures de souffrances, je désire, Esprit de Dieu, vivre toujours en Ta présence. 

    Esprit saint, que ton souffle se mêle et s’unisse au battement silencieux qui pulse la vie dans chacune de mes cellules, que pas une d’entre elles ne soient oubliées : sois ma respiration !

     

    Ô Esprit de Dieu, qui imprègnes mon être et me fais connaître Ta vie Divine et Trinitaire et m'inities à Ton Être divin, ainsi unie à toi, j'aurai la vie éternelle. Ainsi soit-il. »

    Esprit consolateur, esprit de vérité, de paix, de conseil du Christ, l’eau qui s’écoule de ton côté blessé sur nos terres arides, l’ huile d’onction qui s’égoutte du sang de tes blessures sur nos têtes, me fait mourir chaque jour à moi-même pour renaitre chaque jour un peu plus en ton corps. Corps de résurrection pour la vie éternelle.

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