• Le Pape exhorte les historiens à demeurer libres de toute idéologie.


    À l’occasion des 70 ans de la création du Comité pontifical pour les sciences historiques, le Souverain pontife a reçu 35 de ses membres, samedi 20 avril, en salle du Consistoire. Souhaitant qu’ils soient «maîtres en humanité et serviteurs de l'humanité», François les a priés de rester libres de toute idéologie dans leur approche historique, rappelant «que les idéologies tuent». Le Pape a plaidé pour «une diplomatie de la culture» en ces temps de «troisième guerre mondiale par morceaux».
    Delphine Allaire – Cité du Vatican

    «L’engagement dans la recherche de la vérité historique à l'échelle mondiale, dans un esprit de dialogue avec différentes sensibilités historiographiques et de multiples traditions d'érudition». Ainsi le Pape a qualifié la mission des historiens membres de l’illustre comité pontifical créé par Pie XII et dirigé depuis septembre 2023 par le jésuite polonais, père Marek Inglot.

    Héraut d’une culture de la fraternité et de l’ouverture, François a une nouvelle fois conseillé d’éviter «les formes de fermeture mentale et institutionnelle», prônant la collaboration avec d’autres institutions et «l’élargissement des relations scientifiques et humaines».

    L’évêque de Rome les a encouragés à maintenir «une approche enrichissante d'écoute constante et attentive», «libre de toute idéologie -les idéologies tuent- et respectueuse de la vérité». François a réitéré son message communiqué lors d’une précédente audience, il y a dix ans pour les 60 ans du comité: «En rencontrant et en collaborant avec des chercheurs de toute culture et de toute religion, vous pouvez apporter une contribution spécifique au dialogue entre l'Église et le monde contemporain» (Discours, 12 avril 2014).

    Diplomatie de la culture et «guerre mondiale par morceaux»
    Ce style contribue à développer «la diplomatie de la culture», estime le Successeur de Pierre. Un style «très actuel» et «d'autant plus nécessaire aujourd'hui dans le contexte du dangereux conflit mondial en morceaux qui se déroule et que nous ne pouvons pas regarder inertes».

    Le Pape a ainsi encouragé les historiens à poursuivre le travail de recherche en ouvrant des horizons de dialogue. Il a confié considérer la relation «vitale» entre l'Église et les historiens en termes de proximité, développant la réflexion de Paul VI sur «le principal point de rencontre» entre les deux que sont «la recherche commune de la vérité et le service commun de la vérité». «Recherche et service», citant le discours du Pape Montini adressé en français le 3 juin 1967 à l’Assemblée générale du comité international des sciences historiques. «Entre la vérité religieuse, dont l’Église est dépositaire, et la vérité historique, dont vous êtes les bons et dévoués serviteurs: tout l’édifice du christianisme, de sa doctrine, de sa morale et de son culte, tout repose finalement sur le témoignage.»

    Civilisation de la rencontre et incivilité de la confrontation
    L'Église marche ainsi dans l'histoire, aux côtés des femmes et des hommes de tous les temps, elle n'appartient à aucune culture particulière, mais elle désire animer le cœur de chaque culture par le témoignage doux et courageux de l'Évangile, afin de construire ensemble la civilisation de la rencontre, a souligné le Pape, vilipendant les tentations de l'autoréférentialité individualiste et de l'affirmation idéologique de son propre point de vue qui alimentent l'incivilité de la confrontation. Et François de convoquer à nouveau saint Paul VI pour mettre en garde «contre toute flatterie d’une autoréférentialité ecclésiale suffisante».

    «Que personne [...] ne pense que l'Église [...] s'attarde sur elle-même pour être satisfaite d'elle-même et oublie à la fois le Christ, de qui elle reçoit tout, à qui elle doit tout, et le genre humain, pour le service duquel elle est née. L'Église se tient au milieu entre le Christ et la communauté humaine, non pas repliée sur elle-même, non pas comme un voile opaque qui obscurcit la vue, non pas comme une fin en soi, mais au contraire s'efforçant constamment d'être tout le Christ, dans le Christ, pour le Christ, d'être tout l'homme, parmi les hommes, pour les hommes, intermédiaire vraiment humble et excellent entre le Divin Sauveur et l'humanité" (Discours pour l'inauguration de la troisième session du Concile œcuménique Vatican II, 14 septembre 1964, 17).

    Le comité pontifical des sciences historiques a été fondé le 7 avril 1954 sur décision du Pape Pie XII. Le religieux prémontré français père Bernard Ardura l’a dirigé durant quatorze ans, de 2009 à 2023. Le travail du comité se caractérise par l'attention portée au patrimoine archivistique ecclésiastique, en particulier, aux archives du Vatican.

    source https://www.vaticannews.va/

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  • Réunion du C9 - image d'archive

    Le C9 souhaite une intensification des efforts pour la pacification du monde.

    Les guerres, en particulier au Proche Orient et en Ukraine ont occupé une place importante des discussions au sein du Conseil des cardinaux. L’ordre du jour a porté également sur la place des femmes dans l’Église, le Synode et la mise en place de la constitution apostolique Praedicate Evangelium.
    Vatican News

    La Salle de presse du Saint-Siège a communiqué ce mardi en fin de journée sur le programme de la session d’avril du Conseil des cardinaux, qui s’est tenue les 15 et 16 avril dans la résidence Sainte Marthe au Vatican, en présence du Pape François.

    La place des femmes
    Lundi 15 avril, dans la suite de la précédente session de février, la réflexion s'est poursuivie sur le rôle de la femme dans l'Église. Deux femmes sont intervenues devant le Saint-Père et les Cardinaux. Sœur Regina da Costa Pedro, de la Congrégation des Missionnaires de l'Immaculée, a apporté les récits concrets et les réflexions de quelques femmes brésiliennes, et la professeure Stella Morra, enseignante à la Faculté de Théologie de l'Université Pontificale Grégorienne, a proposé une réflexion sur le rôle joué par les cultures dans la reconnaissance du rôle de la femme dans différents endroits de la planète.

    Le synode et la guerre
    Le mardi 16 avril a débuté par la présentation d’un rapport du cardinal Mario Grech, secrétaire général du Synode des évêques, et de Mgr Piero Coda, secrétaire général de la Commission théologique internationale, sur le synode sur la synodalité, dont la seconde phase se tiendra au Vatican au mois d’octobre; la journée s'est poursuivie par une réflexion sur la mise en œuvre de la Constitution apostolique Praedicate evangelium dans les Curies diocésaines, par des rapports de chaque cardinal sur la situation sociale, politique et ecclésiale dans leurs différentes régions.

    Enfin, au cours des deux journées de travail, les cardinaux, avec le Souverain pontife, ont observé plusieurs temps de prière et se sont inquiétés des scénarios de guerre et de conflit vécus dans de nombreux endroits du monde, en particulier au Proche-Orient et en Ukraine. Ils ont exprimé leur espoir de voir s'intensifier les efforts pour identifier les voies de la négociation et de la paix.

    La prochaine réunion du Conseil des cardinaux, fait savoir la Salle de presse du Saint-Siège, se tiendra en juin 2024.

    source https://www.vaticannews.va/ 

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  • François exhorte à cesser toute escalade guerrière au Proche-Orient.


    Après la prière du Regina Coeli place Saint-Pierre, le Saint-Père a lancé un appel sincère à ce que cesse la spirale de la violence au Proche-Orient après l’attaque de l’Iran contre Israël dans la nuit de samedi à dimanche. Le Pape a rappelé la position du Saint-Siège en faveur de la solution à deux États, renouvelant également son souhait de voir conclu rapidement un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
    Xavier Sartre – Cité du Vatican

    C’est avec «préoccupation et douleur également» que le Pape a suivi ces dernières heures les nouveaux développements de la guerre qui déchire la Terre Sainte depuis plus de six mois. François a évoqué «l’aggravation de la situation en Israël à cause de l’intervention de l’Iran».

    L’Iran a en effet lancé dans la soirée du 13 avril plus de 300 drones et missiles vers Israël en représailles à la destruction le 1er avril du consulat iranien à Damas par un bombardement israélien. Téhéran a assuré il y a quelques heures que «l’affaire peut être considérée comme close» mais que «si le régime israélien commettait une nouvelle erreur, la réponse de l’Iran serait considérablement plus sévère». L’armée israélienne a assuré que 98% des drones et missiles avaient été détruits avant qu’ils n’atteignent leur cible.

    Arrêter la spirale de la violence
    Face aux risques d’escalade et d’extension du conflit principal entre Israël et le Hamas, le Saint-Père a lancé «un appel sincère afin que cesse toute action qui puisse alimenter une spirale de violence avec le risque d’entrainer le Proche-Orient dans un conflit encore plus grand».

    François a rappelé le principe que «personne ne doit menacer l’existence d’autrui», exhortant «toutes les nations» à se ranger «du côté de la paix» en aidant les Israéliens et les Palestiniens «à vivre dans deux États, l’un à côté de l’autre, en sécurité». «C’est leur profond et légitime désir, et c’est leur droit» s’est-il exclamé, insistant sur la solution à deux États défendue par la diplomatie du Saint-Siège et par de nombreux États.

    Face aux perspectives d’extension du conflit dans la bande de Gaza au restant du Proche-Orient dues à la rivalité entre Israéliens et Iraniens, le Pape a renouvelé son appel à «un cessez-le-feu à Gaza» et à s’engager dans des négociations «avec détermination». «Que l’on aide cette population (palestinienne NDLR), précipitée dans une catastrophe humanitaire, qu’on libère tout de suite les otages enlevés il y a plusieurs mois», a de nouveau exhorté François. «Que de souffrance! Prions pour la paix. Assez de guerre, assez d’attaques, assez de violence, oui au dialogue et oui à la paix», a-t-il enfin lancé.

    source https://www.vaticannews.va/

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  • Regain de foi de jeunes adultes :

    on avait oublié les grands-mères !

     

    (source de l'image RCF)

    chronique

    Isabelle de Gaulmyn rédactrice en chef du Journal La Croix, France

    Parmi les raisons du regain pour la foi de jeunes adultes, les grands-mères et grands-pères, qui ont joué un rôle de passeurs de foi auprès de jeunes générations déchristianisées.

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    Généralement, un curé n’apprécie guère une assemblée dans l’église avec trop de personnes âgées sur les bancs, de celles qui viennent, tous les dimanches que Dieu fait, qu’il pleuve ou qu’il vente. Les jeunes, c’est tellement plus valorisant pour une paroisse ! Les anciens, on les supporte, et heureusement qu’ils – qu’elles – sont là pour assurer les lectures, feuilles de messe et… denier du culte. 

    On a tort, pourtant, de les compter pour rien, ou presque. Depuis quelques années, le nombre de jeunes adultes catéchumènes, c’est-à-dire de nouveaux baptisés, ne cesse de croître. Ils étaient 7 135 à la dernière veillée pascale à devenir catholiques. Soit 30 % de plus que l’an dernier, un chiffre qui a plus que doublé en dix ans. On constate ce même frémissement de découverte de la foi partout en Europe – même s’il faut tenir compte de ce que le nombre de baptêmes à la naissance a drastiquement chuté depuis cinquante ans. 

    Quel rapport avec les vieilles dames du début ? Eh bien justement, parmi les raisons qui reviennent le plus souvent lors des enquêtes auprès de ces jeunes adultes nouveaux convertis, leurs grands-mères et grands-pères, qui les ont amenés, petits, à l’église. Les souvenirs de ces moments forts passés ensemble avec leurs aïeuls, les témoignages reçus, ont compté dans leur démarche de foi. Alors que leurs parents, eux, ont préféré ne pas les baptiser, au prétexte qu’« ils choisiraient plus tard »

    Ces papis et mamies passeurs de foi sont à leur affaire l’été, ou durant d’autres vacances. On les repère sur les bancs avec des enfants, qui, manifestement, n’ont pas vraiment l’habitude d’assister aux offices, et qu’ils tentent, tant bien que mal, de contenir, leur lisant à mi-voix des petits livres, expliquant tel ou tel geste. Parfois, c’est un peu bruyant. Parfois aussi, ils parviennent à faire des miracles et les marmots se taisent d’un coup, impressionnés par une bougie, un chant, un mouvement de foule. Tel grand-père, à la sortie, son petit-fils dans les bras, en profite pour faire le tour des tableaux avec lui ou allumer une bougie devant une Vierge. Ou encore apprendre le signe de croix dans le bon sens, expliquer la différence entre Jésus et Dieu (à vrai dire, la chose n’est pas si aisée…). 

    Voilà quelques années, un sociologue du christianisme tirait la sonnette d’alarme, s’inquiétant de la diminution vertigineuse des prêtres : « Qui va transmettre la foi aux jeunes générations ? » Inquiétude légitime, mais qui oubliait les grands-mères. C’est d’ailleurs une vieille histoire. Dans les pays qui ont connu des déserts religieux, à la suite de persécutions, les dames âgées ont tenu et… transmis. En Corée au XIXe siècle comme en Russie au temps de l’empire soviétique. Les théologiens orthodoxes ont rendu hommage aux babouchkas qui ont permis que la foi survive, confectionnant des chapelets avec des boulettes de pain retenues par un fil, veilleuses invisibles mais tenaces.

    La Bible insiste elle aussi sur l’importance de la transmission par les anciens. 

    Aujourd’hui, pour le sociologue Philippe Portier, c’est une manière pour des jeunes générations non christianisées « de renouer avec une continuité biographique », d’autant plus précieuse que le monde semble si incertain à ces jeunes générations. Ce que le pape François avait ainsi résumé, en 2020 : « Dans les sociétés sécularisées, les générations actuelles de parents n’ont pas, pour la plupart, cette formation chrétienne et cette foi vivante qu’au contraire les grands-parents peuvent transmettre à leurs petits-enfants. » 

    Qu’on se le dise ! Il ne faut pas trop dédaigner ces anciennes fidélités. Les personnes âgées peuplent sans doute nos églises. Mais elles sont étonnamment fécondes. Au moins autant que tous les efforts déployés sur les réseaux sociaux par les responsables catholiques pour attirer les jeunes. Et c’est plutôt rassurant…

    Source  https://www.la-croix.com/

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  • Chemin de Croix: les méditations écrites pour la première fois par François


    Pour la première fois, les méditations du Chemin de Croix à Rome ont été écrites par le Saint-Père lui-même. «Un acte de méditation et de spiritualité, avec Jésus au centre, dans le cadre de l'Année de la prière proclamée par le Pape» explique la Salle de presse du Saint-Siège. La présence du Pape François au Chemin de croix du Vendredi Saint, qui se déroule traditionnellement à Rome près du Colisée, est toujours maintenue.


    Salvatore Cernuzio - Cité du Vatican

    Après les évêques, les religieux, des familles entières, les jeunes, les étudiants, les couples mariés, les missionnaires, les migrants, les réfugiés de guerre, c'est le Pape lui-même qui a écrit cette année les méditations du Chemin de Croix du Vendredi Saint au Colisée. Une première pour François.

    «En prière avec Jésus sur le chemin de la Croix» est le thème choisi pour les réflexions qui accompagneront les quatorze stations qui commémorent la montée de Jésus vers le Golgotha. Un titre qui laisse entrevoir le caractère profondément «méditatif» de ces textes qui, comme le souligne la Salle de presse du Saint-Siège, seront donc «un acte de méditation et de spiritualité, avec Jésus au centre. C'est lui qui fait le chemin de croix et nous nous mettons en route avec lui. Tout sera centré sur ce que Jésus vit à ce moment-là, particulièrement le thème de la souffrance...».

    Des références plus larges
    Il y aura donc moins de références directes à l'actualité, comme ce fut le cas les années précédentes avec les réfugiés, les victimes de la traite des êtres humains, ou encore les personnes originaires de pays en guerre. Mais le directeur de la Salle de presse précise que «dans ce chemin de croix, les liens sont plus larges, s'agissant d'une prière, la référence s'élargit... La prière ne va pas par catégorie de personnes mais par situation». Le choix est certainement lié à l'Année de la prière que le Pape François a choisi d'appeler comme préparation au Jubilé 2025.

    La présence du Pape au Palatin
    À propos de la présence du Pape au Chemin de Croix, compte tenu de l'état de santé du Saint-Père et de la baisse des températures à Rome, aucune confirmation ou infirmation n'a été donnée par la Salle de presse: ce qui a déjà été annoncé précédemment demeure, à savoir que le Pape sera vendredi soir au Palatin.

    Les textes des méditations seront distribués le vendredi 29 mars et, le même jour, il y aura plus de détails sur les porteurs de la croix, le long des voies antiques autour du Colisée. Il est certain que «les personnes qui porteront la croix seront liées à la réflexion de chaque station».

    Les auteurs des méditations au cours de ces dix années

    En 2013, pour le premier chemin de croix de son pontificat, François avait confié les méditations à un groupe de jeunes Libanais sous la direction du cardinal Béchara Boutros Raï, puis à divers évêques italiens.

    En 2017, le Pape avait choisi la bibliste française Anne-Marie Pelletier, première femme à recevoir le prix Ratzinger, comme auteur des quatorze méditations. En 2019, c’était la sœur Eugenia Bonetti, missionnaire de la Consolata qui avait rédigé la méditation centrée sur le thème de la traite des êtres humains.

    Le Saint-Père avait ensuite opté pour des méditations de groupe: des jeunes en 2018, des prisonniers en 2020, des scouts en 2021, des familles en 2022, et enfin en 2023 à des hommes et des femmes venant de régions frappées par la violence, la pauvreté et la haine fratricide qui meurtrissent le monde.

    Le Chemin de Croix débutera à l’intérieur du Colisée ce vendredi 29 mars à 21h15.

    source https://www.vaticannews.va/

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  • Amazonie: Dans un bateau, l’espérance et la consolation du Christ


    Sur les rives de l’Amazonie, un bateau s’occupe des besoins sanitaires et spirituels d’environ 5200 personnes. Une expérience missionnaire à laquelle participe sœur Marcia Lopes Assis, dans la région de Juriti-Parà, dans la forêt amazonienne du Brésil.
    Sœur Débora Evangelina Vargas – A.S.C.J.

    Sœur Marcia Lopas Assis, de la congrégation des Apôtres du Sacré Cœur de Jésus, exerce son activité pastorale au sein de la paroisse Notre-Dame-de-la-Santé à Juruti-Pará dans le Bas Amazonas, qui appartient au diocèse d’Óbidos, au nord du Brésil. Elle affirme que sa «vocation est missionnaire depuis le début» et que, tout au long de son chemin, le bon Dieu l’a toujours surprise dans chaque expérience de mission qu’il lui a permis de vivre.

    «Toutes les expériences ont été extraordinaires et intenses, et j’en suis très reconnaissante. Juruti n’est pas différente», c’est une «expérience merveilleuse qui m’a permis de redécouvrir l’essence de ma vocation et du charisme de notre fondatrice que je porte en moi. La maison ici n'a pas les connotations qu'elle a dans d'autres lieux, où nous l'imaginons comme quelque chose de statique, qui répond à tous nos besoins et où nous sommes à l'abri des dangers extérieurs. La maison ici peut être sur un bateau à rames ou sur un hamac fixé à un manguier, dans la rue ou sous un auvent ouvert ou à l’intérieur même de la sacristie».

    Les enfants, les meilleurs enseignants

    L’activité de consultante au sein du Conseil missionnaire paroissial (COMIPA) est l'une des différentes activités qu’exerce la consacrée. C’est une pastorale qui accueille l’exhortation du Pape François à être une «Église en sortie», une Église missionnaire. L’objectif du COMIPA est d’atteindre les 78 communautés qui composent le secteur paroissial, en particulier celles les plus éloignées, vulnérables et dans le besoin, qui se trouvent à plus de 60 km.

    Traverser l’Amazone, commente sœur Marcia, «n’est pas une tâche facile. Quand nous sommes arrivées à la communauté de Sainte Rita, j’ai été accueillie par les enfants, qui étaient très timides et apeurés par l’arrivée d’une inconnue, mais nous avons rapidement lié d’amitié. Certains ont peur parce qu’ils me prennent pour une infirmière ou une dentiste; d’autres m’appellent maîtresse», mais «la plupart sont très contents de rester à mes côtés et me disent qu’eux aussi seront des religieux quand ils seront grands». En signe de remerciement, les enfants ont proposé à la religieuse de lui apprendre à ramer. «C’est dans les enfants que j'ai trouvé les meilleurs professeurs», ajoute-t-elle.


    Sœur Marcia Lopes Assis avec les enfants de l’île de Sainte Rita, dans l’Amazonie, au Brésil.

    Défier la nature

    Un des nombreux défis que présente la zone où sœur Marcia accomplit sa mission est le phénomène de la terra caída, c’est-à-dire les îles qui disparaissent par la force constante des eaux. Certaines habitations sont submergées et beaucoup de familles doivent partir jusqu’à ce que le niveau de l’eau baisse de nouveau. De tels événements signifient que l’éducation ne suit pas le calendrier civil, mais le calendrier des crues. Pour amener les enfants à l’école, une barque vient les récupérer chez eux.

    Dormir dans un hamac avec le bruit de l’eau du fleuve; ne pas avoir de téléphone portable, entre autres, ont aidé la consacrée à expérimenter la compassion et à apprendre une grande leçon: «Accepter les choses telles qu’elles sont» et remercier le témoignage de force, d’espérance et de résilience offert par les familles.

    Un bateau porteur d’espérance

    Sœur Marcia fait partie du groupe de 35 collaborateurs qui naviguent sur "le bateau-hôpital Pape François", parmi lesquels se trouvent 10 médecins, 2 dentistes et un prêtre, le frère Alfonso Lambert. C’est une maison d’accueil, de lutte et de défense de la vie, d’évangélisation, de simplicité et d’amour. Les journées sur le bateau commencent tôt, avec la célébration de la messe. Puis les spécialistes examinent les patients selon leurs différents problèmes de santé. «Je m’occupe de l’accueil des familles, de l’évangélisation des enfants, de l’accompagnement des malades après une opération chirurgicale ou aux visites s’ils ne peuvent pas se déplacer. Je donne l’Eucharistie aux infirmes», explique sœur Marcia.


    Sœur Marcia apporte la communion aux malades sur l’île de São Sebastião, en Amazonie au Brésil.

    Au cours des expéditions, environ 5200 personnes ont été prises en charge. Dans certains cas, des petites interventions chirurgicales ont été pratiquées: certains patients attendaient depuis 8 ans. Au cours de leur trajet, ils se sont rendus dans la région de l’Aritapera et dans la région autochtone de Mamuru. «Nous pouvons faire une analogie entre le bateau-hôpital et Jésus: de même on emmenait tous les malades à Jésus pour qu’ils les guérissent, il en a été ainsi pour le bateau-hôpital», déclare sœur Marcia. Ces jours-là la sœur a expérimenté une Église samaritaine qui offrait le soin de l’Amour. «Il y a un objectif qui donne un sens au fait d'être là où l'on est, et de faire ce que l'on fait. Que personne ne nous empêche d'être une mission là où la providence nous place, et que l'amour soit le moteur de tout», a conclu la religieuse.

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    Source  https://www.vaticannews.va/

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  • Abus dans la société: «Dieu nous appelle à un changement de mentalité», dit le Pape

     

    Dans son message adressé aux organisateurs et participants du 3ème Congrès latino-américain promu par le Centre de recherche et de formation interdisciplinaire pour la protection des mineurs, le Souverain pontife a souhaité qu’ils puissent «continuer à progresser dans l'éradication du fléau des abus» dans la société. «Dieu nous appelle à un changement absolu de mentalité dans notre conception des relations», a-t-il fait comprendre.
    Vatican News

    "Vulnérabilité et abus: vers une vision élargie de la prévention", tel est le thème du 3ème Congrès latino-américain organisé par le Centre de recherche et de formation interdisciplinaire pour la protection des mineurs (CEPROME), qui se tient au Panama du 12 au 14 mars. À cette occasion, le Pape a réitéré «l’engagement de l'Église à voir en chacune des victimes, le visage de Jésus souffrant»; mais aussi la nécessité de déposer à ses pieds «la souffrance que nous avons reçue et causée», en priant «pour les pécheurs, les plus malheureux et désespérés» pour leur conversion, afin qu'ils puissent «voir dans l'autre, les yeux de Jésus qui les interrogent».

    Il explique que le regard divin peut aider à comprendre la vulnérabilité, puisque le Seigneur a tiré «sa force de la faiblesse, faisant de la fragilité son propre témoignage». «Dieu nous appelle à un changement absolu de mentalité dans notre conception des relations», en privilégiant le plus petit, le pauvre, le serviteur, l'ignorant par rapport au plus grand, le riche, le maître, l'éduqué, selon «notre capacité à accueillir la grâce qui nous est donnée par Dieu et à nous faire don pour les autres», a dit François.

    Être des chrétiens intègres
    En effet, a précisé l’évêque de Rome, considérer sa propre fragilité comme une excuse pour cesser d'être des personnes sérieuses et des chrétiens intègres, incapables de prendre en main leur propre destin, créera des personnes infantiles et pleines de ressentiments.

    En matière de prévention, a-t-il ajouté: «notre travail doit sans doute viser à éradiquer les situations qui protègent ceux qui utilisent leur position pour s'imposer aux autres de manière perverse»; mais aussi à «comprendre pourquoi ils sont incapables d'entrer en relation avec les autres de manière saine». De même, a poursuivi le Pape, «on ne peut rester indifférent au fait que certaines personnes acceptent d'aller à l'encontre de leur conscience, par peur, ou se laissent séduire par de fausses promesses, tout en sachant au fond d'elles-mêmes qu'elles sont sur la mauvaise voie».

    L'intégrité morale dans la société
    Dans son message, le Pape a également souligné qu’humaniser les relations dans chaque société, y compris dans l'Église, signifie travailler courageusement à la formation de personnes mûres et cohérentes qui, fortes de leur foi et de leurs principes éthiques, sont capables d'affronter le mal en témoignant de la vérité. «Une société qui n'est pas fondée sur ces hypothèses d'intégrité morale sera "une société malade", avec des relations humaines et institutionnelles déformées par l'égoïsme, la méfiance, la peur et la tromperie», a averti le successeur de Pierre.

    «Nous confions notre faiblesse à la force que le Seigneur nous donne. Et nous reconnaissons que "ce trésor, nous le portons comme dans des vases d’argile; ainsi, on voit bien que cette puissance extraordinaire appartient à Dieu et ne vient pas de nous"» (2 Co 4,7), a conclu François.

    source https://www.vaticannews.va/

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  • La 11ème année du pontificat du Pape, marquée par la douleur des guerres - Vatican

    La 11ème année du pontificat du Pape, marquée par la douleur des guerres 


    Les 12 derniers mois, du 13 mars 2023 à aujourd'hui, ont été marqués par plus de 150 appels du Pape pour l'Ukraine «martyrisée» et plus de 60 en faveur d’un cessez-le-feu au Proche-Orient. François a également invité lors de ses interventions, les chefs des nations à des «efforts créatifs» pour une «paix juste et durable» et au «courage de la négociation», toujours animé par l'angoisse de voir l'humanité traverser «une heure sombre ».
    Salvatore Cernuzio - Cité du Vatican

    «Je souffre de voir des morts, des jeunes qui ne reviendront plus. C'est dur...»

    C'était il y a exactement un an, le jour où François célébrait les dix ans de son pontificat. Le Pape a partagé sa douleur intime, ainsi que celle de milliers de femmes et de mères dans le monde, dans un podcast -le premier- pour les médias du Vatican. Il a eu une pensée particulière pour les jeunes morts sur le front de la guerre, dans l’agression contre l'Ukraine, pays qu’il qualifie toujours de «martyre», ou parfois de «martyrisé». Il ne s'agit pas d'une épithète usée comme l'ont affirmé certaines critiques, mais d'un rappel constant du supplice auquel le peuple ukrainien a été soumis depuis le 24 février 2022. La douleur de François partagée avec l'opinion publique, ne s'est pas atténuée au cours des douze mois écoulés, mais s'est au contraire aggravée, face à la perspective de l'extension du conflit en Europe de l'Est, avec l'envoi possible de troupes occidentales en Ukraine et la menace d'une riposte nucléaire de Moscou, et plus encore depuis octobre, avec l'irruption de l'horreur en Terre sainte, suite à l'attaque terroriste du Hamas en Israël et à la riposte militaire israélienne qui a fait près de 31 000 morts en cinq mois.

    Prière silencieuse, douleur publique
    Face à cette douleur, le successeur de Pierre, chef de l'Église universelle qui, à 87 ans, est l'un des plus anciens pontifes en exercice, prie dans le silence de sa chambre. Un lieu où il conserve des icônes, des croix et d'autres objets représentatifs des territoires meurtris dont ils sont issus. Il donne de la voix dans chacune de ses interventions publiques. Plus de 130 appels ont été lancés par François depuis le 13 mars 2023 pour l'Ukraine, et plus de 60 pour le Proche-Orient et la population Gazaouie.

    Lors de la prière de l’Angélus, du Regina Caeli ou encore pendant les audiences générales, le Pape est très souvent revenu sur les conflits et guerres en cours, réitérant sa proximité avec les peuples affectés. Le Saint-Père a invoqué la paix et le courage de la négociation, comme un exercice de sagesse qui empêche la prévalence des intérêts partisans et protège les aspirations légitimes de chacun pour mettre fin à la «folie» de la guerre.

    La paix pour l'Ukraine tourmentée
    Il s'agit parfois d'appels vigoureux -lancés par l’évêque de Rome, même lorsque la voix, en raison d'une bronchite ou d'une grippe récurrente ces derniers mois, ne le lui permettait pas- ou souvent de brèves remarques, de mémorandums fugaces ou de sonnettes d'alarme pour ne pas céder à l'habitude ou au cynisme. L'espoir d'une paix juste et durable a été -et est toujours- l'unique toile de fond des paroles du Pape, en cette onzième année de pontificat.

    L'appel à l'Union européenne
    L’évêque de Rome ne renonce pas à rechercher la paix, à l'espérer et à prier. C'est ce qu'a dit François aux familles de réfugiés arrivées en Italie grâce aux couloirs humanitaires, et reçues en audience le 18 mars dernier. Quatre jours plus tard, lors de l'audience générale, il a rappelé l'acte de consécration de la Russie et de l'Ukraine au Cœur Immaculé de Marie: «Ne nous lassons pas de confier la cause de la paix à la Reine de la Paix», a-t-il exhorté, demandant de renouveler chaque 25 mars, l’acte de consécration à la Vierge, «afin qu’Elle qui est Mère, nous protège tous dans l’unité et la paix». Le Souverain pontife a toujours souhaité que l’engagement spirituel puisse correspondre à «un engagement cohérent» sur le plan politique et diplomatique, en commençant par l’Union européenne. Un défi «très complexe», a-t-il souligné lors de l’audience avec la Comece, car les pays de l’UE sont «impliqués dans de multiples alliances, intérêts, stratégies, une série de forces difficiles à faire converger dans un seul projet» contre la guerre qui, a-t-il souligné à la même occasion, «ne peut et ne doit plus être considérée comme une solution aux conflits».

    Le message de «Pacem in Terris»
    On se souvient également des mots ayant résonné lors de la bénédiction Urbi et Orbi de Pâques, et de la supplication adressée à Dieu, afin qu’il ouvre les cœurs et touche toute la communauté internationale, pour qu'elle travaille à mettre fin «à tous les conflits qui ensanglantent le monde». François s'est également adressé aux chefs d'État et de gouvernement à l'occasion du 60e anniversaire de Pacem in Terris de saint Jean XXIII (11 avril 2023), leur demandant de s'inspirer dans leurs projets et leurs décisions de cette encyclique adressée à l'Église et au monde au plus fort de la tension entre les deux blocs de la guerre froide. Un message, celui du Pape Jean XXIII, très actuel, comme en témoigne le passage suivant: «tout comme les rapports entre les particuliers, les relations internationales ne peuvent se régler par la force des armes; ce qui doit les régir, c'est la norme de la sagesse, autrement dit la loi de vérité, de justice, de solidarité cordialement pratiquée».

    Des efforts créatifs pour la paix
    «Où sont les efforts créatifs pour la paix?», a demandé le Pape en Hongrie, devenue une destination pour des milliers de réfugiés ukrainiens, lors de son discours aux autorités civiles et politiques en avril 2023. Mais dans le monde où nous vivons, la passion pour la politique communautaire, et le multilatéralisme semble appartenir au passé: il semble que nous assistons au triste déclin du rêve choral de la paix, tandis que les solistes de la guerre se font de la place.

    Il n'y a pas que des dénonciations, il y a aussi des perspectives de la part du Saint-Père qui, sur le vol de retour de Budapest, a déclaré aux journalistes: «Je crois que la paix se fait toujours en ouvrant des canaux, la paix ne se fait jamais en les fermant. J'invite tout le monde à ouvrir des relations, des canaux d'amitié. Ce n'est pas facile». «Tout le monde est intéressé par le chemin de la paix. Je suis prêt, je suis disposé à faire tout ce qui doit être fait», a ajouté le Souverain pontife, anticipant le début d'une mission qui allait s'avérer plus tard, être celle du cardinal Matteo Maria Zuppi, en tant qu'émissaire auprès de Kiev, Moscou, Washington et Pékin.

    Un monde sans haine et sans armes
    La mission du cardinal Zuppi s'est progressivement cristallisée au fil de ses rencontres, dans le sillage du désir du Pape, d'un effort qui soit aussi celui de la «créativité». «Dans l'océan de l'histoire, nous naviguons dans une conjoncture orageuse, et le manque de voies courageuses vers la paix se fait sentir». En regardant avec une affection sincère l'Europe, dans l'esprit de dialogue qui la caractérise, «on peut se demander: vers où navigue-t-on, si l'on n'offre pas des chemins de paix, des voies créatives pour mettre fin à la guerre en Ukraine et aux nombreux conflits qui ensanglantent le monde?», a demandé François dans son discours aux autorités de Lisbonne. Premier rendez-vous de son voyage au Portugal pour les JMJ, au cours desquelles il a rencontré un million et demi de jeunes. Ceux qui, a-t-il souligné lors de l'audience générale du mercredi suivant, ont «montré à tous qu'un autre monde est possible: un monde de frères et de sœurs, où les drapeaux de tous les peuples flottent ensemble, côte à côte, sans haine, sans peur, sans fermetures, sans armes».

    Les heures sombres de l'histoire
    Le rêve au Pape a été mis à l'épreuve par les événements du 7 octobre. L'expression du visage était sombre et la voix éprouvée, lorsque le Souverain pontife, lors de l'Angélus au lendemain des attentats du Hamas, le 8 octobre, déplorait la violence. Elle avait «explosé avec encore plus de férocité» en Israël. De la fenêtre du Palais apostolique, il lançait: «S'il vous plaît, arrêtez les attaques et les armes, et comprenez que le terrorisme et la guerre ne mènent à aucune solution, mais seulement à la mort et à la souffrance de nombreux innocents. La guerre est une défaite: toute guerre est une défaite».

    Toujours une défaite
    «La guerre est une défaite». Une expression peut-être trop naïve pour certains, mais comment qualifier de «victoire» la mort massive de milliers de ses propres citoyens, le plus souvent des civils innocents? «Une catastrophe humanitaire»: c'est ainsi que le Pape décrivait déjà la situation à Gaza, moins de dix jours après la riposte armée d'Israël.

    “Faites taire les armes! Que le cri de paix des peuples, des gens, des enfants soit entendu! Frères et sœurs, la guerre ne résout aucun problème, elle ne fait que semer la mort et la destruction, elle accroît la haine et multiplie les vengeances. La guerre efface l'avenir.”

    L'exhortation a clôturé l'audience générale du 18 octobre, au cours de laquelle François a annoncé la journée de jeûne et de prière du 27 octobre à Saint-Pierre. Un moment de prière et de pénitence à «une heure sombre de l'histoire». Une heure qui semble durer un siècle, et une obscurité qui enveloppe des milliers de personnes, arrachées à leurs terres, à leurs maisons ou à la vie elle-même. Le «non» est la seule réponse. «Dites non à la guerre, à toute guerre, à la logique même de la guerre, voyage sans but, défaite sans vainqueur, folie sans excuse», a écrit le Pape dans l'Urbi et Orbi de Noël.

    “Les gens qui ne veulent pas d'armes mais du pain, qui luttent pour s'en sortir et appellent à la paix, ignorent combien d'argent public est dépensé pour l'armement. Ils devraient pourtant le savoir! Qu'on en parle, qu'on l'écrive, pour que les intérêts et les gains qui tirent les ficelles des guerres soient connus.”

    Le courage de la négociation
    Et ce «non» doit s'accompagner d'actions concrètes. Le Pape François l'a suggéré dans son discours au corps diplomatique accrédité auprès du Saint-Siège: «Un conflit qui s'enracine de plus en plus, au détriment de millions de personnes, ne peut pas durer, mais doit prendre fin par la négociation, dans le respect du droit international».

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  • Angélus: Jésus révèle nos fautes pour nous sauver

    Pour le 4e dimanche de Carême, le Pape François a consacré sa catéchèse lors de l'Angélus au désir de Jésus de sauver l’humanité. «Il ne veut qu’aucun de nous ne soit perdu» a assuré le Saint-Père depuis la fenêtre du Palais apostolique, encourageant les fidèles à imiter la miséricorde de Dieu, en adoptant le regard du Christ sur les autres.
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    Le Pape appelle au courage de la négociation pour l'Ukraine

    Le directeur de la Salle de presse du Vatican, Matteo Bruni, a répondu aux journalistes concernant les déclarations du Souverain pontife dans l'interview à la Radio Télévision Suisse (RSI): «Le Pape reprend l'image du drapeau blanc, proposée par le journaliste, pour indiquer la cessation des hostilités, la trêve obtenue avec le courage de la négociation. Il souhaite une solution diplomatique pour une paix juste et durable».
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  • Les Femmes du Vatican - L’Église du pape François  

    Les Femmes du Vatican - L’Église du pape François

    Six ans après un premier documentaire consacré aux femmes du Vatican (Le Génie féminin, femmes au Vatican, 2018) comment la situation a-t-elle évolué ? Certaines femmes sont parvenues ces dernières années à des postes de responsabilité jusqu’alors occupés par des hommes. Le pape François, après avoir loué l’apport des femmes à l’Église, n’a-t-il pas impulsé des changements significatifs ?

    Elles sont Secrétaires, Sous-secrétaires dans les institutions de la Cité de l’Etat du Vatican et du Saint-Siège ; elles sont religieuses ou laïques. Elles contribuent par leur présence et leurs compétences à changer une des plus vieilles institutions au monde jusqu’alors dominée par les hommes, prêtres, religieux, ou évêques.

    Comment ces femmes ont-elles compris leur nomination par le pape, comment les hommes avec qui elles travaillent ont-ils réagi, quelles sont leurs relations au quotidien ?

    Parler des femmes, c’est aussi immanquablement parler des laïcs. Le Synode en cours peut-il apporter de nouveaux changements, ou renforcer ceux existant ? L’association des femmes au Vatican que nous avions déjà suivi dans notre premier rendez-vous, nous montre que loin d’être le seul fait d’un homme, ces changements sont aussi l’oeuvre des femmes elles-mêmes. Non pas pour une question de pouvoir, mais bien parce « qu’il n’y a pas de salut sans la femme » comme le disait François dans l’une de ses homélies.

    Les Femmes du Vatican - L’Église du pape François - Une coproduction Perdido Film/RIZOMA FILM/KTOTV 2024 - Réalisée par Antonio Di Domenico et Luigi Antonio Conte

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    Source https://www.ktotv.com/

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