• Amazonie: Dans un bateau, l’espérance et la consolation du Christ


    Sur les rives de l’Amazonie, un bateau s’occupe des besoins sanitaires et spirituels d’environ 5200 personnes. Une expérience missionnaire à laquelle participe sœur Marcia Lopes Assis, dans la région de Juriti-Parà, dans la forêt amazonienne du Brésil.
    Sœur Débora Evangelina Vargas – A.S.C.J.

    Sœur Marcia Lopas Assis, de la congrégation des Apôtres du Sacré Cœur de Jésus, exerce son activité pastorale au sein de la paroisse Notre-Dame-de-la-Santé à Juruti-Pará dans le Bas Amazonas, qui appartient au diocèse d’Óbidos, au nord du Brésil. Elle affirme que sa «vocation est missionnaire depuis le début» et que, tout au long de son chemin, le bon Dieu l’a toujours surprise dans chaque expérience de mission qu’il lui a permis de vivre.

    «Toutes les expériences ont été extraordinaires et intenses, et j’en suis très reconnaissante. Juruti n’est pas différente», c’est une «expérience merveilleuse qui m’a permis de redécouvrir l’essence de ma vocation et du charisme de notre fondatrice que je porte en moi. La maison ici n'a pas les connotations qu'elle a dans d'autres lieux, où nous l'imaginons comme quelque chose de statique, qui répond à tous nos besoins et où nous sommes à l'abri des dangers extérieurs. La maison ici peut être sur un bateau à rames ou sur un hamac fixé à un manguier, dans la rue ou sous un auvent ouvert ou à l’intérieur même de la sacristie».

    Les enfants, les meilleurs enseignants

    L’activité de consultante au sein du Conseil missionnaire paroissial (COMIPA) est l'une des différentes activités qu’exerce la consacrée. C’est une pastorale qui accueille l’exhortation du Pape François à être une «Église en sortie», une Église missionnaire. L’objectif du COMIPA est d’atteindre les 78 communautés qui composent le secteur paroissial, en particulier celles les plus éloignées, vulnérables et dans le besoin, qui se trouvent à plus de 60 km.

    Traverser l’Amazone, commente sœur Marcia, «n’est pas une tâche facile. Quand nous sommes arrivées à la communauté de Sainte Rita, j’ai été accueillie par les enfants, qui étaient très timides et apeurés par l’arrivée d’une inconnue, mais nous avons rapidement lié d’amitié. Certains ont peur parce qu’ils me prennent pour une infirmière ou une dentiste; d’autres m’appellent maîtresse», mais «la plupart sont très contents de rester à mes côtés et me disent qu’eux aussi seront des religieux quand ils seront grands». En signe de remerciement, les enfants ont proposé à la religieuse de lui apprendre à ramer. «C’est dans les enfants que j'ai trouvé les meilleurs professeurs», ajoute-t-elle.


    Sœur Marcia Lopes Assis avec les enfants de l’île de Sainte Rita, dans l’Amazonie, au Brésil.

    Défier la nature

    Un des nombreux défis que présente la zone où sœur Marcia accomplit sa mission est le phénomène de la terra caída, c’est-à-dire les îles qui disparaissent par la force constante des eaux. Certaines habitations sont submergées et beaucoup de familles doivent partir jusqu’à ce que le niveau de l’eau baisse de nouveau. De tels événements signifient que l’éducation ne suit pas le calendrier civil, mais le calendrier des crues. Pour amener les enfants à l’école, une barque vient les récupérer chez eux.

    Dormir dans un hamac avec le bruit de l’eau du fleuve; ne pas avoir de téléphone portable, entre autres, ont aidé la consacrée à expérimenter la compassion et à apprendre une grande leçon: «Accepter les choses telles qu’elles sont» et remercier le témoignage de force, d’espérance et de résilience offert par les familles.

    Un bateau porteur d’espérance

    Sœur Marcia fait partie du groupe de 35 collaborateurs qui naviguent sur "le bateau-hôpital Pape François", parmi lesquels se trouvent 10 médecins, 2 dentistes et un prêtre, le frère Alfonso Lambert. C’est une maison d’accueil, de lutte et de défense de la vie, d’évangélisation, de simplicité et d’amour. Les journées sur le bateau commencent tôt, avec la célébration de la messe. Puis les spécialistes examinent les patients selon leurs différents problèmes de santé. «Je m’occupe de l’accueil des familles, de l’évangélisation des enfants, de l’accompagnement des malades après une opération chirurgicale ou aux visites s’ils ne peuvent pas se déplacer. Je donne l’Eucharistie aux infirmes», explique sœur Marcia.


    Sœur Marcia apporte la communion aux malades sur l’île de São Sebastião, en Amazonie au Brésil.

    Au cours des expéditions, environ 5200 personnes ont été prises en charge. Dans certains cas, des petites interventions chirurgicales ont été pratiquées: certains patients attendaient depuis 8 ans. Au cours de leur trajet, ils se sont rendus dans la région de l’Aritapera et dans la région autochtone de Mamuru. «Nous pouvons faire une analogie entre le bateau-hôpital et Jésus: de même on emmenait tous les malades à Jésus pour qu’ils les guérissent, il en a été ainsi pour le bateau-hôpital», déclare sœur Marcia. Ces jours-là la sœur a expérimenté une Église samaritaine qui offrait le soin de l’Amour. «Il y a un objectif qui donne un sens au fait d'être là où l'on est, et de faire ce que l'on fait. Que personne ne nous empêche d'être une mission là où la providence nous place, et que l'amour soit le moteur de tout», a conclu la religieuse.

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  • Abus dans la société: «Dieu nous appelle à un changement de mentalité», dit le Pape

     

    Dans son message adressé aux organisateurs et participants du 3ème Congrès latino-américain promu par le Centre de recherche et de formation interdisciplinaire pour la protection des mineurs, le Souverain pontife a souhaité qu’ils puissent «continuer à progresser dans l'éradication du fléau des abus» dans la société. «Dieu nous appelle à un changement absolu de mentalité dans notre conception des relations», a-t-il fait comprendre.
    Vatican News

    "Vulnérabilité et abus: vers une vision élargie de la prévention", tel est le thème du 3ème Congrès latino-américain organisé par le Centre de recherche et de formation interdisciplinaire pour la protection des mineurs (CEPROME), qui se tient au Panama du 12 au 14 mars. À cette occasion, le Pape a réitéré «l’engagement de l'Église à voir en chacune des victimes, le visage de Jésus souffrant»; mais aussi la nécessité de déposer à ses pieds «la souffrance que nous avons reçue et causée», en priant «pour les pécheurs, les plus malheureux et désespérés» pour leur conversion, afin qu'ils puissent «voir dans l'autre, les yeux de Jésus qui les interrogent».

    Il explique que le regard divin peut aider à comprendre la vulnérabilité, puisque le Seigneur a tiré «sa force de la faiblesse, faisant de la fragilité son propre témoignage». «Dieu nous appelle à un changement absolu de mentalité dans notre conception des relations», en privilégiant le plus petit, le pauvre, le serviteur, l'ignorant par rapport au plus grand, le riche, le maître, l'éduqué, selon «notre capacité à accueillir la grâce qui nous est donnée par Dieu et à nous faire don pour les autres», a dit François.

    Être des chrétiens intègres
    En effet, a précisé l’évêque de Rome, considérer sa propre fragilité comme une excuse pour cesser d'être des personnes sérieuses et des chrétiens intègres, incapables de prendre en main leur propre destin, créera des personnes infantiles et pleines de ressentiments.

    En matière de prévention, a-t-il ajouté: «notre travail doit sans doute viser à éradiquer les situations qui protègent ceux qui utilisent leur position pour s'imposer aux autres de manière perverse»; mais aussi à «comprendre pourquoi ils sont incapables d'entrer en relation avec les autres de manière saine». De même, a poursuivi le Pape, «on ne peut rester indifférent au fait que certaines personnes acceptent d'aller à l'encontre de leur conscience, par peur, ou se laissent séduire par de fausses promesses, tout en sachant au fond d'elles-mêmes qu'elles sont sur la mauvaise voie».

    L'intégrité morale dans la société
    Dans son message, le Pape a également souligné qu’humaniser les relations dans chaque société, y compris dans l'Église, signifie travailler courageusement à la formation de personnes mûres et cohérentes qui, fortes de leur foi et de leurs principes éthiques, sont capables d'affronter le mal en témoignant de la vérité. «Une société qui n'est pas fondée sur ces hypothèses d'intégrité morale sera "une société malade", avec des relations humaines et institutionnelles déformées par l'égoïsme, la méfiance, la peur et la tromperie», a averti le successeur de Pierre.

    «Nous confions notre faiblesse à la force que le Seigneur nous donne. Et nous reconnaissons que "ce trésor, nous le portons comme dans des vases d’argile; ainsi, on voit bien que cette puissance extraordinaire appartient à Dieu et ne vient pas de nous"» (2 Co 4,7), a conclu François.

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  • La 11ème année du pontificat du Pape, marquée par la douleur des guerres - Vatican

    La 11ème année du pontificat du Pape, marquée par la douleur des guerres 


    Les 12 derniers mois, du 13 mars 2023 à aujourd'hui, ont été marqués par plus de 150 appels du Pape pour l'Ukraine «martyrisée» et plus de 60 en faveur d’un cessez-le-feu au Proche-Orient. François a également invité lors de ses interventions, les chefs des nations à des «efforts créatifs» pour une «paix juste et durable» et au «courage de la négociation», toujours animé par l'angoisse de voir l'humanité traverser «une heure sombre ».
    Salvatore Cernuzio - Cité du Vatican

    «Je souffre de voir des morts, des jeunes qui ne reviendront plus. C'est dur...»

    C'était il y a exactement un an, le jour où François célébrait les dix ans de son pontificat. Le Pape a partagé sa douleur intime, ainsi que celle de milliers de femmes et de mères dans le monde, dans un podcast -le premier- pour les médias du Vatican. Il a eu une pensée particulière pour les jeunes morts sur le front de la guerre, dans l’agression contre l'Ukraine, pays qu’il qualifie toujours de «martyre», ou parfois de «martyrisé». Il ne s'agit pas d'une épithète usée comme l'ont affirmé certaines critiques, mais d'un rappel constant du supplice auquel le peuple ukrainien a été soumis depuis le 24 février 2022. La douleur de François partagée avec l'opinion publique, ne s'est pas atténuée au cours des douze mois écoulés, mais s'est au contraire aggravée, face à la perspective de l'extension du conflit en Europe de l'Est, avec l'envoi possible de troupes occidentales en Ukraine et la menace d'une riposte nucléaire de Moscou, et plus encore depuis octobre, avec l'irruption de l'horreur en Terre sainte, suite à l'attaque terroriste du Hamas en Israël et à la riposte militaire israélienne qui a fait près de 31 000 morts en cinq mois.

    Prière silencieuse, douleur publique
    Face à cette douleur, le successeur de Pierre, chef de l'Église universelle qui, à 87 ans, est l'un des plus anciens pontifes en exercice, prie dans le silence de sa chambre. Un lieu où il conserve des icônes, des croix et d'autres objets représentatifs des territoires meurtris dont ils sont issus. Il donne de la voix dans chacune de ses interventions publiques. Plus de 130 appels ont été lancés par François depuis le 13 mars 2023 pour l'Ukraine, et plus de 60 pour le Proche-Orient et la population Gazaouie.

    Lors de la prière de l’Angélus, du Regina Caeli ou encore pendant les audiences générales, le Pape est très souvent revenu sur les conflits et guerres en cours, réitérant sa proximité avec les peuples affectés. Le Saint-Père a invoqué la paix et le courage de la négociation, comme un exercice de sagesse qui empêche la prévalence des intérêts partisans et protège les aspirations légitimes de chacun pour mettre fin à la «folie» de la guerre.

    La paix pour l'Ukraine tourmentée
    Il s'agit parfois d'appels vigoureux -lancés par l’évêque de Rome, même lorsque la voix, en raison d'une bronchite ou d'une grippe récurrente ces derniers mois, ne le lui permettait pas- ou souvent de brèves remarques, de mémorandums fugaces ou de sonnettes d'alarme pour ne pas céder à l'habitude ou au cynisme. L'espoir d'une paix juste et durable a été -et est toujours- l'unique toile de fond des paroles du Pape, en cette onzième année de pontificat.

    L'appel à l'Union européenne
    L’évêque de Rome ne renonce pas à rechercher la paix, à l'espérer et à prier. C'est ce qu'a dit François aux familles de réfugiés arrivées en Italie grâce aux couloirs humanitaires, et reçues en audience le 18 mars dernier. Quatre jours plus tard, lors de l'audience générale, il a rappelé l'acte de consécration de la Russie et de l'Ukraine au Cœur Immaculé de Marie: «Ne nous lassons pas de confier la cause de la paix à la Reine de la Paix», a-t-il exhorté, demandant de renouveler chaque 25 mars, l’acte de consécration à la Vierge, «afin qu’Elle qui est Mère, nous protège tous dans l’unité et la paix». Le Souverain pontife a toujours souhaité que l’engagement spirituel puisse correspondre à «un engagement cohérent» sur le plan politique et diplomatique, en commençant par l’Union européenne. Un défi «très complexe», a-t-il souligné lors de l’audience avec la Comece, car les pays de l’UE sont «impliqués dans de multiples alliances, intérêts, stratégies, une série de forces difficiles à faire converger dans un seul projet» contre la guerre qui, a-t-il souligné à la même occasion, «ne peut et ne doit plus être considérée comme une solution aux conflits».

    Le message de «Pacem in Terris»
    On se souvient également des mots ayant résonné lors de la bénédiction Urbi et Orbi de Pâques, et de la supplication adressée à Dieu, afin qu’il ouvre les cœurs et touche toute la communauté internationale, pour qu'elle travaille à mettre fin «à tous les conflits qui ensanglantent le monde». François s'est également adressé aux chefs d'État et de gouvernement à l'occasion du 60e anniversaire de Pacem in Terris de saint Jean XXIII (11 avril 2023), leur demandant de s'inspirer dans leurs projets et leurs décisions de cette encyclique adressée à l'Église et au monde au plus fort de la tension entre les deux blocs de la guerre froide. Un message, celui du Pape Jean XXIII, très actuel, comme en témoigne le passage suivant: «tout comme les rapports entre les particuliers, les relations internationales ne peuvent se régler par la force des armes; ce qui doit les régir, c'est la norme de la sagesse, autrement dit la loi de vérité, de justice, de solidarité cordialement pratiquée».

    Des efforts créatifs pour la paix
    «Où sont les efforts créatifs pour la paix?», a demandé le Pape en Hongrie, devenue une destination pour des milliers de réfugiés ukrainiens, lors de son discours aux autorités civiles et politiques en avril 2023. Mais dans le monde où nous vivons, la passion pour la politique communautaire, et le multilatéralisme semble appartenir au passé: il semble que nous assistons au triste déclin du rêve choral de la paix, tandis que les solistes de la guerre se font de la place.

    Il n'y a pas que des dénonciations, il y a aussi des perspectives de la part du Saint-Père qui, sur le vol de retour de Budapest, a déclaré aux journalistes: «Je crois que la paix se fait toujours en ouvrant des canaux, la paix ne se fait jamais en les fermant. J'invite tout le monde à ouvrir des relations, des canaux d'amitié. Ce n'est pas facile». «Tout le monde est intéressé par le chemin de la paix. Je suis prêt, je suis disposé à faire tout ce qui doit être fait», a ajouté le Souverain pontife, anticipant le début d'une mission qui allait s'avérer plus tard, être celle du cardinal Matteo Maria Zuppi, en tant qu'émissaire auprès de Kiev, Moscou, Washington et Pékin.

    Un monde sans haine et sans armes
    La mission du cardinal Zuppi s'est progressivement cristallisée au fil de ses rencontres, dans le sillage du désir du Pape, d'un effort qui soit aussi celui de la «créativité». «Dans l'océan de l'histoire, nous naviguons dans une conjoncture orageuse, et le manque de voies courageuses vers la paix se fait sentir». En regardant avec une affection sincère l'Europe, dans l'esprit de dialogue qui la caractérise, «on peut se demander: vers où navigue-t-on, si l'on n'offre pas des chemins de paix, des voies créatives pour mettre fin à la guerre en Ukraine et aux nombreux conflits qui ensanglantent le monde?», a demandé François dans son discours aux autorités de Lisbonne. Premier rendez-vous de son voyage au Portugal pour les JMJ, au cours desquelles il a rencontré un million et demi de jeunes. Ceux qui, a-t-il souligné lors de l'audience générale du mercredi suivant, ont «montré à tous qu'un autre monde est possible: un monde de frères et de sœurs, où les drapeaux de tous les peuples flottent ensemble, côte à côte, sans haine, sans peur, sans fermetures, sans armes».

    Les heures sombres de l'histoire
    Le rêve au Pape a été mis à l'épreuve par les événements du 7 octobre. L'expression du visage était sombre et la voix éprouvée, lorsque le Souverain pontife, lors de l'Angélus au lendemain des attentats du Hamas, le 8 octobre, déplorait la violence. Elle avait «explosé avec encore plus de férocité» en Israël. De la fenêtre du Palais apostolique, il lançait: «S'il vous plaît, arrêtez les attaques et les armes, et comprenez que le terrorisme et la guerre ne mènent à aucune solution, mais seulement à la mort et à la souffrance de nombreux innocents. La guerre est une défaite: toute guerre est une défaite».

    Toujours une défaite
    «La guerre est une défaite». Une expression peut-être trop naïve pour certains, mais comment qualifier de «victoire» la mort massive de milliers de ses propres citoyens, le plus souvent des civils innocents? «Une catastrophe humanitaire»: c'est ainsi que le Pape décrivait déjà la situation à Gaza, moins de dix jours après la riposte armée d'Israël.

    “Faites taire les armes! Que le cri de paix des peuples, des gens, des enfants soit entendu! Frères et sœurs, la guerre ne résout aucun problème, elle ne fait que semer la mort et la destruction, elle accroît la haine et multiplie les vengeances. La guerre efface l'avenir.”

    L'exhortation a clôturé l'audience générale du 18 octobre, au cours de laquelle François a annoncé la journée de jeûne et de prière du 27 octobre à Saint-Pierre. Un moment de prière et de pénitence à «une heure sombre de l'histoire». Une heure qui semble durer un siècle, et une obscurité qui enveloppe des milliers de personnes, arrachées à leurs terres, à leurs maisons ou à la vie elle-même. Le «non» est la seule réponse. «Dites non à la guerre, à toute guerre, à la logique même de la guerre, voyage sans but, défaite sans vainqueur, folie sans excuse», a écrit le Pape dans l'Urbi et Orbi de Noël.

    “Les gens qui ne veulent pas d'armes mais du pain, qui luttent pour s'en sortir et appellent à la paix, ignorent combien d'argent public est dépensé pour l'armement. Ils devraient pourtant le savoir! Qu'on en parle, qu'on l'écrive, pour que les intérêts et les gains qui tirent les ficelles des guerres soient connus.”

    Le courage de la négociation
    Et ce «non» doit s'accompagner d'actions concrètes. Le Pape François l'a suggéré dans son discours au corps diplomatique accrédité auprès du Saint-Siège: «Un conflit qui s'enracine de plus en plus, au détriment de millions de personnes, ne peut pas durer, mais doit prendre fin par la négociation, dans le respect du droit international».

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  • Angélus: Jésus révèle nos fautes pour nous sauver

    Pour le 4e dimanche de Carême, le Pape François a consacré sa catéchèse lors de l'Angélus au désir de Jésus de sauver l’humanité. «Il ne veut qu’aucun de nous ne soit perdu» a assuré le Saint-Père depuis la fenêtre du Palais apostolique, encourageant les fidèles à imiter la miséricorde de Dieu, en adoptant le regard du Christ sur les autres.
                         La suite ICI

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    Le Pape appelle au courage de la négociation pour l'Ukraine

    Le directeur de la Salle de presse du Vatican, Matteo Bruni, a répondu aux journalistes concernant les déclarations du Souverain pontife dans l'interview à la Radio Télévision Suisse (RSI): «Le Pape reprend l'image du drapeau blanc, proposée par le journaliste, pour indiquer la cessation des hostilités, la trêve obtenue avec le courage de la négociation. Il souhaite une solution diplomatique pour une paix juste et durable».
                           La suite ICI 

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  • Les Femmes du Vatican - L’Église du pape François  

    Les Femmes du Vatican - L’Église du pape François

    Six ans après un premier documentaire consacré aux femmes du Vatican (Le Génie féminin, femmes au Vatican, 2018) comment la situation a-t-elle évolué ? Certaines femmes sont parvenues ces dernières années à des postes de responsabilité jusqu’alors occupés par des hommes. Le pape François, après avoir loué l’apport des femmes à l’Église, n’a-t-il pas impulsé des changements significatifs ?

    Elles sont Secrétaires, Sous-secrétaires dans les institutions de la Cité de l’Etat du Vatican et du Saint-Siège ; elles sont religieuses ou laïques. Elles contribuent par leur présence et leurs compétences à changer une des plus vieilles institutions au monde jusqu’alors dominée par les hommes, prêtres, religieux, ou évêques.

    Comment ces femmes ont-elles compris leur nomination par le pape, comment les hommes avec qui elles travaillent ont-ils réagi, quelles sont leurs relations au quotidien ?

    Parler des femmes, c’est aussi immanquablement parler des laïcs. Le Synode en cours peut-il apporter de nouveaux changements, ou renforcer ceux existant ? L’association des femmes au Vatican que nous avions déjà suivi dans notre premier rendez-vous, nous montre que loin d’être le seul fait d’un homme, ces changements sont aussi l’oeuvre des femmes elles-mêmes. Non pas pour une question de pouvoir, mais bien parce « qu’il n’y a pas de salut sans la femme » comme le disait François dans l’une de ses homélies.

    Les Femmes du Vatican - L’Église du pape François - Une coproduction Perdido Film/RIZOMA FILM/KTOTV 2024 - Réalisée par Antonio Di Domenico et Luigi Antonio Conte

    Voir la vidéo ICI

    Source https://www.ktotv.com/

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  • Des Palestiniens blessés à l'Hôpital Al Shifa ce 1er mars après l'attaque meurtrière menée par l'armée israélienne à Gaza.  (vatican news)

    Terre Sainte: pour le Pape, ce n’est pas ainsi qu’on

    construit un monde meilleur.

    «Assez, s’il vous plaît!», lance le Souverain pontife ce dimanche aux parties impliquées dans la guerre en cours au Proche-Orient. François, qui dit porter dans son cœur la douleur, les souffrances des populations de Palestine et d’Israël, renouvelle son appel à un cessez-le-feu et à la libération des otages. Avec la guerre, les jeunes voient leur avenir compromis, rappelle-t-il.
    Marie Duhamel – Cité du Vatican

    «Je porte quotidiennement dans mon cœur, avec douleur, les souffrances des populations de Palestine et d'Israël dues aux hostilités en cours». En cinq mois de guerre dans la bande de Gaza, les bombardements et combats au sol ont fait plus de 30 410 morts selon les autorités palestiniennes, et les blessés se compteraient également par dizaines de milliers. Les victimes de l’offensive israélienne contre le Hamas au pouvoir et responsable le 7 octobre dernier de la mort de 1600 des leurs, seraient essentiellement des femmes et des enfants. Sur les 250 personnes prises en otage lors de l’attaque du mouvement islamiste sur Israël, 130 seraient encore détenues, dont 31 seraient morts.
    «Les milliers de morts, de blessés, de déplacés, les immenses destructions font mal», et François invite à prendre la mesure des «des conséquences terribles» du conflit en particulier pour «les jeunes et les personnes sans défense qui voient leur avenir compromis».

    «Disons tous: Arrêtez, s'il vous plaît!»

    Prodiguer des soins de santé à Gaza, le calvaire des travailleurs humanitaires
    Le Pape qui s’interroge aussi sur l’intention des parties concernées. «Je me demande s'ils pensent vraiment construire un monde meilleur de cette manière, s'ils pensent vraiment parvenir à la paix», lance-t-il avant de les interpeller «Assez, s'il vous plaît!» et d’inviter l’ensemble des fidèles à se joindre à lui «Disons tous: Arrêtez, s'il vous plaît ! Stop, s'il vous plaît!»

    Ce dimanche, les négociations ont repris au Caire en vue d’obtenir un cessez-le-feu dans la bande de Gaza avant le mois sacré des musulmans, le Ramadan qui commencera les 10 ou 11 mars cette année. Des représentants du Qatar et des Etats-Unis sont arrivés dans la capitale égyptienne pour échanger notamment avec les délégués du Hamas. Ces derniers accepteront-ils la proposition élaborée à Paris qui prévoit une trêve de 6 semaines et la libération de 42 otages contre celle de Palestiniens détenus par Israël. Le Hamas aurait posé aussi des conditions: le retour au nord de la bande de Gaza des familles qui se seraient réfugiées au sud, et une augmentation de l’aide humanitaire entrant dans l’enclave sous blocus.

    Négocier jusqu'à l'obtention d'un cessez-le-feu

    source : https://www.vaticannews.va/

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  • François : l'idéologie du genre est un danger qui efface les différences.


    «L'homme et la femme sont créés par Dieu et sont à l'image du Créateur», c'est-à-dire qu'ils «portent en eux un désir d'éternité et de bonheur que Dieu a semé dans leur cœur, et qu'ils sont appelés à réaliser à travers une vocation spécifique». C’est ce qu’a rappelé le 1er mars le Pape François, aux participants à la conférence sur le thème: "Homme-Femme, image de Dieu. Vers une anthropologie des vocations". Un évènement promu par le Centre de recherche et d'anthropologie des vocations.


    Vatican News

    Recevant au Vatican ses hôtes dans la matinée, le successeur de Pierre qui souffre depuis plusieurs jours de légers symptômes grippaux, a tenu à adresser quelques mots, avant de remettre son discours à son collaborateur Mgr Ciampanelli, pour lecture: «J'ai encore un rhume et ça me fatigue de lire pendant un certain temps», a dit le Pape, soulignant l’importance de cette rencontre promue par le Centre de recherche et d'anthropologie des vocations. Elle réunit les 1er et 2 mars des chercheurs de différentes parties du monde, des philosophes, des théologiens et pédagogues qui discutent du thème: "Homme-Femme, image de Dieu. Vers une anthropologie des vocations". «ll est très important qu'il y ait cette rencontre entre hommes et femmes, car aujourd'hui, le danger le plus affreux est l'idéologie du genre, qui efface les différences», a affirmé François.

    Le Saint-Père a indiqué avoir demandé des études sur cette «vilaine idéologie de notre temps», qui «efface les différences et rend tout identique; effacer la différence, c'est effacer l'humanité. L'homme et la femme, en revanche, sont dans une "tension" féconde».

    La vie de l'être humain, une vocation

    Considérer et valoriser la dimension anthropologique de toute vocation est le but de cette conférence. Le rappelant dans son discours, François a souligné que cela renvoie à une vérité élémentaire et fondamentale, qu'il faut aujourd'hui redécouvrir dans toute sa beauté: «la vie de l'être humain est une vocation», a déclaré le Pape. La dimension anthropologique a été ici mise en évidence par l’évêque de Rome, liée à une caractéristique essentielle de l'être humain: «l'homme lui-même est une vocation», a-t-il insisté. Le Souverain pontife a ensuite ajouté que, tant dans les grandes décisions de vie que dans certaines situations, chacun «se découvre et s'exprime comme appelé, comme personne qui se réalise dans l'écoute et la réponse, en partageant son être et ses dons avec les autres pour le bien commun».

    « Une vérité anthropologique »

    Il s’agit d’une découverte qui fait «sortir de l'isolement d'un ego autoréférentiel» et «nous fait nous considérer comme une identité en relation». Ainsi, précisé le Pape, «j'existe et je vis en relation avec celui qui m'a engendré, avec la réalité qui me transcende, avec les autres et avec le monde qui m'entoure», par rapport auquel «je suis appelé à embrasser une mission spécifique et personnelle avec joie et responsabilité». Telle une «vérité anthropologique», a laissé entendre le Souverain pontife, qui est fondamentale, qui répond «pleinement au désir d'épanouissement humain et de bonheur qui habite nos cœurs». Dans le contexte culturel actuel, a-t-il poursuivi, on a parfois tendance à oublier ou à occulter cette réalité, au risque de réduire l'être humain à ses seuls besoins matériels ou primaires, comme s'il s'agissait d'un objet sans conscience ni volonté, simplement entraîné par la vie dans un engrenage mécanique, a regretté François.

    La suite et pour tout lire, c'est ICI

    source  https://www.vaticannews.va/

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  • À l'ONU, le Saint-Siège dénonce le fait que la liberté religieuse est aujourd'hui violée dans près d'un tiers des pays du monde. 

    Le Saint-Siège à l'ONU : la liberté religieuse bafouée dans près d'un tiers du monde

    Lors de la 55ème session du Conseil des droits de l'homme qui se tient actuellement à Genève, Mgr Balestrero, observateur du Saint-Siège auprès des Nations unies, a tiré la sonnette d'alarme sur les nombreuses violations des droits de l'homme dans le monde. Il a souligné que «dans les processus décisionnels et dans la diplomatie multilatérale, la dignité humaine doit être placée au centre, et doit être le principe directeur dans le développement et l'utilisation de l'intelligence artificielle ».

    Vatican News

    Il y a encore trop de violations des droits de l'homme dans le monde, de la liberté de pensée, de conscience et de religion; et la discrimination ainsi que la persécution des croyants continuent d'augmenter. Face à cette situation, l'observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations unies et d'autres organisations internationales à Genève, tire la sonnette d'alarme. Mgr Ettore Balestrero, s'est exprimé à l'occasion de la 55e session du Conseil des droits de l'homme, dans une déclaration, le 28 février, au siège suisse des Nations unies. Selon le nonce apostolique, «la liberté religieuse est violée dans près d'un tiers des pays du monde», et quelque 4,9 milliards de personnes sont concernées, indiquent les données de l'Aide à l'Église en détresse. Tandis que dans certains pays occidentaux, la discrimination et la censure religieuse sont perpétrées sous la bannière de la tolérance et de l'inclusion, et que la législation visant à lutter contre l'incitation à la haine, est souvent instrumentalisée pour remettre en cause le droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion. Le diplomate espère qu'au cours des travaux du Conseil des droits de l'homme, les violations persistantes des droits fondamentaux seront identifiées et traitées, que les causes profondes seront déterminées, et que des mesures actives seront prises pour y mettre fin.

    La dignité de la personne humaine au centre des décisions

    Comme l'écrit le Pape François dans Laudate Deum, «le monde devient tellement multipolaire, et en même temps tellement complexe, qu’un cadre différent pour une coopération efficace est nécessaire», rappelle le représentant du Saint-Siège. Il est nécessaire selon lui de «réagir avec des mécanismes globaux» aux défis «environnementaux, sanitaires, culturels et sociaux, surtout pour consolider le respect des droits humains les plus fondamentaux», en mettant en œuvre «une nouvelle procédure pour la prise de décision et pour la légitimation de ces décisions». Mais également, en plaçant au centre la dignité de la personne humaine, que la Déclaration universelle des droits de l'homme reconnaît comme le fondement de la paix, des droits de l'homme, de la justice et de la liberté. De cette manière, a ajouté Mgr Balestrero, «les agences dédiées au bien commun et aux questions techniques pourraient surmonter la paralysie actuelle due à la polarisation idéologique et à l'exploitation par les États individuels». En outre, la défense des valeurs enracinées dans la dignité humaine améliorerait la diplomatie multilatérale. Pour atteindre cet objectif, il importe de reconstruire «une vision partagée de notre nature intrinsèque, qui implique des obligations et des normes morales qui peuvent être comprises par la raison humaine et qui doivent être respectées».

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    Intelligence artificielle et droits humains fondamentaux

    Pour l'observateur permanent du Saint-Siège, «la dignité humaine doit devenir le principe directeur également dans le développement et l'utilisation de l'intelligence artificielle». «Les progrès dans ce domaine doivent respecter les droits humains fondamentaux», être au service du potentiel humain et non le concurrencer; «favoriser et non entraver les relations personnelles, la fraternité, l'esprit critique et la capacité de discernement». En outre, «le respect de la dignité humaine exige que l'on rejette toute tentative de réduire l'unicité de la personne humaine à son identification, ou à sa réduction à un algorithme ou à un ensemble de données», a poursuivi Mgr Balestrero. L'on ne peut donc pas «permettre à des systèmes sophistiqués de décider de manière autonome du sort des êtres humains». Par conséquent, «le développement de l'intelligence artificielle ne peut être considéré comme un succès», qu'en agissant de manière responsable, et en défendant les valeurs humaines fondamentales.

    Le risque de colonisation idéologique

    Aux représentants des pays de l'ONU, Ettore Balestrero a souligné de nombreux problèmes actuels qui «découlent d'un manque de respect pour la dignité humaine» et du fait que «nous ne reconnaissons pas que nous sommes interconnectés». Entre autres, les tentatives d'introduire de «nouveaux droits», pas toujours cohérents avec ce qui est bon pour la personne humaine, «conduisent à une "colonisation idéologique" qui menace la dignité humaine, créant des divisions entre les cultures, les sociétés et les États, au lieu de favoriser l'unité et la paix». Il faut au contraire grandir «sur les bases d'une juste compréhension de la fraternité universelle et du respect de la sacralité de toute vie humaine» de tous, sans distinction, selon les propos tenus par le Pape à l'ONU le 25 septembre 2015. «Les principes de fraternité humaine et de solidarité doivent à nouveau être au centre de notre travail», a fait remarquer l'observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nation unies. Il considère la fraternité universelle comme «une condition essentielle pour la pleine réalisation des droits de l'homme dans le monde d'aujourd'hui».

    source https://www.vaticannews.va/

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  •  Chers lecteurs,

    Un récit se déroulant en Patagonie-Argentine nous apprend de très belles choses à propos de la mission. Un évêque partage son bonheur d’être présent sur ce territoire immense et son exemple de simplicité est extrêmement inspirant pour nous.

    Dans cette édition, nous vous invitons également à lire les propos de l’archevêque majeur de l’Église grecque-catholique ukrainienne, sa Béatitude Mgr Sviatoslav Shevchuk. Il s’inquiète pour l’avenir des familles du pays, à l’approche du second anniversaire de l’invasion totale de l’Ukraine par les forces militaires russes.

    Enfin, les défis sont de plus en plus grands en Terre sainte où le simple fait de porter une croix en public peut apporter des ennuis. Vatican News a même rapporté que, au début du mois de février, des jeunes ont craché sur l’abbé bénédictin de l’église de la Dormition, Nikodemus Schnabel.

    Merci de continuer à prier pour la paix.

    Mario Bard
    Information

    Photo : séminaristes en Ukraine.

    Ukraine –
    Le traumatisme de la guerre affecte le coeur de la société ukrainienne

    Les familles « subissent une torture constante », déclare le chef de l’Église gréco-catholique ukrainienne

    Dix ans après le début de la guerre en Ukraine, l’oeuvre de charité pontificale consacrera le Carême 2024 à soutenir l’Église souffrante en Ukraine et à l’aider à apporter l’amour bienfaisant de Dieu.

    S’exprimant lors d’une conférence organisée par l’œuvre pontificale de charité Aide à l’Église en Détresse (AED) pour marquer l’anniversaire du début du conflit armé international, l’archevêque majeur Mgr Sviatoslav Shevchuk a déclaré que le nombre de personnes tuées, mutilées ou traumatisées par la guerre en Ukraine continuait d’augmenter et que les effets à long terme sur la société devenaient également évidents.

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    Photo : un frère de la communauté des Albertins de Lviv en Ukraine sert de la nourriture à des personnes sans abris, des déplacés et des personnes qui n'ont plus rien à cause de la guerre. 


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