• Franciscans international - FI Newsletter de Septembre 2015

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    Septembre 2015  

    Salutations du Bureau de FI!

    Nous vous remercions pour votre soutien et votre intérêt pour le travail de FI, qui vise à influencer les responsables politiques à promouvoir les droits de l'homme pour les groupes désavantagés et marginalisés. Voici quelques-unes des activités récentes de FI. 

    Pour de plus amples informations, ou si vous avez des questions, veuillez nous  contacter à communication@fiop.org. 

     

    Alors que l’été touche à sa fin , FI a repris ses activités   à plein régime. FI prépare le Conseil des Droits de l’Homme, qui représente toujours une occasion de faire prendre conscience des atteintes actuelles aux droits de l’homme commises dans le monde, mais aussi d’influencer directement les responsables politiques de haut niveau qui peuvent agir pour  apporter un changement structurel.

     
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    Lancement du nouveau manuel : « Faire des Droits de l’Homme une réalité pour les personnes qui vivent dans l’extrême pauvreté »


    Après deux années de travail rigoureux, comprenant des consultations et des tests sur le terrain dans le monde entier, FI avec son partenaire ATD Quart Monde, est sur le  point de lancer son nouveau Manuel sur l’Extrême Pauvreté et les Droits de l’Homme. Celui-ci sera lancé pendant le Conseil des Droits de l’Homme le 21 Septembre.

    Après la publication par les Nations Unies des « Principes Directeurs sur l’Extrême Pauvreté et Droits de l’Homme » en Septembre 2012, FI et ATD Quart Monde se sont mis d’accord sur la nécessité de mettre en place un guide pour que le langage juridique des Principes Directeurs se traduise par des propositions concrètes afin d’aider ceux qui travaillent au niveau local pour mieux comprendre les implications des droits de l’homme pour les personnes vivant dans l’extrême pauvreté.

    Faire des Droits de l’Homme une réalité pour les personnes qui vivent dans l’extrême pauvreté : Manuel pour la mise en œuvre des Principes directeurs des Nations Unies sur l’extrême pauvreté et les droits de l’homme est le résultat d’un processus participatif impliquant des douzaines d’organisations et de personnes du monde entier. L’objectif du manuel est d’aider ceux qui travaillent directement avec les personnes vivant dans l’extrême pauvreté à comprendre leur situation dans une perspective des droits de l’homme ; il suggère de mettre en place des actions spécifiques avec les gouvernements locaux et les autres parties de la société pour s’assurer du respect et de la protection de leurs droits. Les bénéficiaires du manuel sont les travailleurs sociaux, les représentants des communautés, les enseignants et les urbanistes travaillant non seulement pour l’Etat mais aussi pour les ONG, les institutions religieuses, ou les associations communautaires.

    Le guide a été recommandé par Madame Magdalena Sepulveda, ancien Rapporteur Spécial auprès des Nations Unies sur l’Extrême Pauvreté et les Droits de l’Homme et auteur des Principes Directeurs sur l’Extrême pauvreté et les Droits de l’Homme. Dans la préface du manuel, elle confirme que « ce manuel complet et excellent ( …) vient à point nommé et contribuera de manière significative  à la mise en œuvre des Principes Directeurs ».

    Le lancement rassemblera un large nombre d’acteurs présents aux Nations Unies pour le Conseil des Droits de l’Homme, avec des personnes travaillant sur le terrain dans un contexte d’extrême pauvreté. Ce sera également l’occasion de voir la première d’un film réalisé pour accompagner le Guide, qui montre que le problème de l’extrême pauvreté doit être abordé par le biais d’une approche basée sur les droits de l’homme et montre également l’utilité de cet outil pour garantir la participation et l’autonomisation.

    Connectez-vous ici pour visualiser le guide et le film après le 21 Septembre

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    Asie Pacifique : Rappeler à l’ordre l’Australie et aborder le problème de la violence de l’Etat en Papouasie Occidentale


    Sur l'île de Manus, dans le centre de détention, flickr photo (CC BY-NC-ND 2.0)

    FI se prépare à mener deux actions principales pour la région Asie-Pacifique devant le Conseil des Droits de l’Homme : condamner la politique répressive de l’Australie à l’égard des demandeurs d’asile et faire prendre conscience du problème de la torture et de l’impunité en Indonésie.

    La politique répressive de l’Australie à l’égard des demandeurs d’asile et des réfugiés en arrive à mener une politique de traitement des demandes d’asile , dans un pays tiers  « extra-territorial » plutôt que sur le sol Australien. Plusieurs organismes responsables des droits de l’homme aux Nations Unies, ont exprimé leur inquiétude à la suite d’allégations de violation des droits de l’homme au centre de détention de l’Ile Manus, comme  la mort d’un demandeur d’asile survenue après une violente manifestation, et la mort d'un demandeur d’asile n’ayant pas reçu les soins médicaux à temps. FI s’est associé avec ses partenaires Edmund Rice International et Destination Justice pour organiser un débat aux Nations Unies lors du Conseil. L’un des intervenants sera un témoin capital sur les conséquences de la politique Australienne à  l’égard des demandeurs d’asile actuellement détenus sur l’Ile Manus et l’Ile Christmas.  Une déclaration est en cours de préparation et sera lue, dénonçant la politique Australienne répressive menée à l’égard des demandeurs d’asile.

    FI a rejoint d’autres partenaires pour organiser un débat sur  la torture et l’impunité en Indonésie. Depuis plus de 50 ans,  la violence de l’Etat a été une caractéristique commune en Papouasie Occidentale, la région de l’Indonésie la plus isolée et la plus opaque. Depuis le transfert de la Papouasie vers l’Indonésie en 1963, on a enregistré des milliers de cas de violence envers les Papous autochtones commis par les forces de sécurité Indonésiennes. Ces dernières années, les groupes de la société civile papoue ont remarqué qu’il y avait une intensification de la violence d’Etat structurelle et systématique en Papouasie Occidentale. Lors de ce débat, des défenseurs des droits humains aborderont le problème de la culture de l’impunité en Papouasie Occidentale qui menace les droits de l’homme et la démocratie en Indonésie. Les Papous autochtones, souvent stigmatisés et discriminés, continuent de risquer d’être victimes de la torture, d’enlèvements forcés et de traitement dégradant et inhumain. La violence d’Etat a provoqué le déplacement de milliers de personnes, et la déstabilisation des communautés Papoues d’Indonésie. Le débat sera diffusé en direct  afin que les partenaires locaux puissent témoigner que les Nations Unies partagent leurs  préoccupations.

     
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    Brésil : Plaidoyer en faveur d’une plus grande protection des droits des populations autochtones


    Un jeune garçon travaille avec sa famille dans un champ de pommes de terre ©WorldBank (CC BY-NC-ND 2.0)

    En plus des diverses stratégies menées par les Franciscains aux Honduras, au Mexique et au Pérou, et pour continuer son travail d’Avril (voir la newsletter de Juin), le programme de FI pour les Amériques utilisera la session du Conseil des Droits de l’Homme de Septembre pour attirer davantage l’attention internationale sur les atteintes aux droits des populations autochtones au Brésil et surtout à l’égard des populations Guarani-Kaiowa.

    Des conflits localisés ont lieu dans un contexte national d’efforts concertés et permanents pour affaiblir les garanties bien définies pour les droits fondamentaux des populations autochtones au Brésil. L’objectif évident est de transformer et de libérer la terre et les territoires des populations autochtones, des paysans, et des communautés traditionnelles pour une exploration sans contrôle des ressources naturelles : pour développer l’agro-industrie et l’exploitation minière, comme les megaprojets tels que les barrages hydroéletriques, les autoroutes, les ports, les canaux de drainage d’eau, les lignes électriques et les usines nucléaires. Dans un grand nombre de cas, le gouvernement n’a ni réussi à délimiter les terres appartenant aux populations autochtones ni réussi à redonner ces terres à ces populations pour qu’elles en deviennent propriétaires. La criminalisation et la violence à l’égard de ces communautés et de leurs dirigeants augmentent dangereusement. On constate également un taux important de suicide à la hausse chez les jeunes autochtones.  « Les personnes n’ont pas d’avenir, ne sont pas respectées, sont sans travail, n’ont pas de terre qui leur permettent de se développer et de vivre ». Elles choisissent de mourir car elles sont déjà mortes à l’intérieur.»

    Pour continuer à attirer l’attention internationale sur cette situation, lors de la session du Conseil de Septembre, FI accueillera Eliseu Lopes et Flâvio Machado, un représentant du Conseil Missionnaire Autochtone. Ce Conseil est une entité de la Conférence des Evêques du Brésil qui agit depuis plus de quatre décennies dans le pays et est très respectée et connue au sein des mouvements sociaux. FI a mené des actions de plaidoyer sur la situation des Guarani-Kaiowa dans le contexte national Brésilien de plusieurs façons, par des déclarations et des manifestations parallèles lors du Conseil des Droits de l’Homme, par le dialogue avec les procédures spéciales, et par l’accueil de délégations des défenseurs à la fois à Genève et à New York.

    Pour cette session, FI aidera ses partenaires à prononcer une déclaration orale au Conseil le 22 Septembre et organisera des réunions stratégiques avec les agences clef des Nations Unies, les représentants du gouvernement, et les ONG alliées. En particulier, FI s’adressera au Rapporteur Spécial pour les Populations Autochtones pour l’inciter à concentrer toute son attention sur le cas du Brésil. En Avril, FI, le Conseil Missionnaire, Eliseu et les chefs autochtones ont eu une réunion avec le Rapporteur Spécial et elle s’est exprimée récemment sur la situation.

     
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    République Démocratique du Congo : Influencer les décideurs aux Nations Unies


    Familles déplacées par les conflits en RDC de l'Est, ©Oxfam International (CC BY-NC-ND 2.0)

    La République Démocratique du Congo (RDC) fait  à nouveau partie de l’écran radar de FI en raison des violations répandues et systématiques des droits de l’homme commises en toute impunité : des exécutions extrajudiciaires, de la violence sexuelle, le recrutement permanent d’enfants-soldats, le déplacement massif des populations, et les menaces et représailles à  l’égard des défenseurs des droits de l’homme et les voix critiques et indépendantes, y compris celles des journalistes.

    La situation d’insécurité et de violence en République Démocratique est complexe et multifactorielle, et FI est d’avis qu’il faut traiter ce problème à la base si l’on veut aboutir à un changement durable, surtout en ce moment crucial, car le pays se prépare à tenir des élections parlementaires et présidentielles en 2016. Ceci veut dire qu’il faut prendre en compte, le climat permanent d’impunité, la présence de groupes rebelles armés, une gouvernance faible, un système électoral entaché d’irrégularités et un manque d’autorité nationale dans tout le pays, l’exploitation et le commerce illégaux des ressources naturelles et le manque d’égalité entre les hommes et les femmes.

    Pendant le prochain  Conseil des Droits de l’Homme, les Nations Unies vont rendre public un rapport sur la situation actuelle et soumettre une étude sur l’impact de l’assistance technique et la création de capacités concernant la situation des droits de l’homme en RDC. FI et ses partenaires travaillent et  veulent profiter de cette occasion pour présenter la perspective de la société civile sur la situation des droits de l’homme en RDC, en invitant les partenaires locaux à intervenir lors  d’un débat.

    FI et ses partenaires fourniront aux défenseurs des droits de l’homme et aux représentants des communautés religieuses, une plateforme pour exprimer leurs préoccupations au niveau international et convaincre le Conseil d es Droits de l’Homme que la situation des droits de l’homme en République Démocratique du Congo doit  rester sur son agenda.

    L’un des invités de FI sera Son Excellence Monseigneur Fridolin Ambongo Besungu, président de la Commission pour les Ressources Naturelles, une commission technique dont le rôle est de donner les informations nécessaires à la Conférence des Evêques pour entreprendre une activité de plaidoyer en faveur d’une gestion responsable des ressources naturelles qui soit bénéfique à la population Congolaise et à l’environnement. Il concentrera sa présentation sur les conséquences de l’exploitation minière pour les droits de l’homme des communautés locales, afin de renforcer le message de FI, à savoir que l’exploitation et commerce illégaux des ressources naturelles est la première cause qui alimente les conflits et les violations des droits de l’homme dans l’Est de la RDC.

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    « Devenir citoyen de son destin et de la cité - BrunoETATS-UNIS – Des conservateurs qui n’aiment pas conserver... E&E »

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