Les athlètes qui ont participé aux jeux Paralympiques de  Londres ce mois-ci, sont un extraordinaire exemple de ce qu’est une victoire sur l’adversité. Chacun d’eux a fourni la preuve qu’il pouvait se dépasser par la détermination, la persévérance, le courage et ce qui est peut-être le plus important, la certitude qu’un rêve personnel peut devenir réalité ! En regardant une interview qui montrait  un athlète vainqueur, je fus frappée par l’évidence de son handicap. Si un handicap est synonyme de faiblesse ou d’imperfection, et cela n’est pas toujours visible, nous souffrons tous de "handicaps". (please check last sentence). Ils peuvent se manifester sous  forme de colère incontrôlée, d’intolérance, de commérages malveillants, de jugement hâtif à l’égard des autres, de racisme sous ses formes les plus subtiles, ce  qui nous amène à commettre des actes d’injustice.
 
La différence avec les personnes qui ont un handicap reconnu est que nous devons admettre nos propres « handicaps »,  ce qui est souvent la chose la plus difficile à faire. Alors, comme les Paralympiens, nous devons persévérer avec courage et avec  la volonté de surmonter individuellement chaque « handicap » pour être générateur d’une grande force. Puis collectivement, comme le fait FI, il nous faut travailler ensemble  pour faire disparaître les situations d’injustice. Seuls, nous n’y arriverons pas. Nous prions donc pour être capables d’aborder les difficultés que représentent ces défis, pour croire que le changement est possible, pour voir ce qu’il y a d’unique sans renier les différences, pour rester ouverts à d’autres points de vue, pour rester intègres et pleins de courage en toutes circonstances. Amen

Sr Denise Boyle fmdm
Directrice Executive

La Commission Inter-Franciscaine de Roumanie a invité FI à participer à son congrès national annuel du 27 au 30 Août 2012. L’objectif de ce rassemblement de 2012 qui se tenait à Roman, ville située dans la région de Moldavie, était de partager et réfléchir à la Spiritualité franciscaine. Environ 90 Franciscains religieux et laîcs provenant de toute la Roumanie assistaient à ce rassemblement. Dans ce cadre, FI a été invité à présenter ses activités et projets pour 2013 et à explorer les possibilités  d’entamer une collaboration plus étroite avec la Famille Franciscaine de ce pays.

Au Centre de Recherche Œcuménique et de Dialogue Interreligieux de Roman, le personnel de FI a eu la possibilité de lancer des débats qui allaient bien au-delà de la prise de contacts pour renforcer la collaboration avec les Franciscains religieux et laîcs de Roumanie. FI a été informé de la situation actuelle du pays. Le trafic d’êtres humains dû à l’extrême pauvreté, le chômage des jeunes, et un taux élevé de migration vers les pays d’Europe Occidentale, sont  les questions clés  abordées par les participants venant de villes dont Bucarest. Le manque d’un système éducatif adéquat et de soutien scolaire aux enfants de familles défavorisées concerne tout le pays.

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FI participe activement aux sessions préalables à l’Examen Périodique Universel (EPU), organisées par EPU-Info, une ONG basée à Genève. C’est la deuxième étape de ces sessions préalables, la première étape ayant eu lieu en Mars 2012, au cours de laquelle FI a également joué un rôle déterminant. Les sessions préalables permettent aux Etats Membres de l’ONU et aux acteurs de la société civile de se réunir deux mois avant la tenue de l’EPU pour débattre des principales préoccupations relatives aux droits de l’homme des pays soumis à l’EPU. Pour la société civile, cela permet de gagner du temps et réaliser des économies de ressources en donnant à des organisations comme FI, l'occasion de s’adresser à plusieurs délégations gouvernementales à la fois, pendant que les Etats Membres profitent d'être briefés sur les situations des droits de l’homme en cours d’examen par les acteurs de la société civile, avec des enseignements, une expérience et une expertise utiles. Les pays prochainement examinés pour l’EPU  sont : l’Argentine, le Bénin, la République Tchèque, le Ghana, le Guatemala, le Japon , le Pakistan , le Péru, la République de Corée, le Sri Lanka, la Suisse, l’Ukraine et la Zambie.

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« Les personnes n’ont pas suffisamment accès à l’eau potable. On peut trouver parmi les causes de cet état de fait, surtout dans ma zone de travail, celle de la sécheresse. Il fait très chaud dans cette région et la communauté comme les troupeaux souffrent de la pénurie d’eau. Des puits et quelques sources ont été construits par l’Eglise Catholique et le gouvernement, mais la plupart ne fonctionnent pas car ils sont hors service et ont un coût de maintenance élevé. Les femmes doivent se déplacer pendant des kilomètres pour trouver de l’eau. C’est un réel problème pour la vie des femmes et des enfants. Elles et ils meurent aussi de maladies liées à l’eau car il n’est pas facile d’avoir accès à l’eau potable ».  Ceci fait partie d’un témoignage d’un des partenaires de FI en Ethiopie  qui illustre bien certaines des graves difficultés concernant le droit à l’eau potable et à l’assainissement.

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« En tant que nouvelle stagiaire au sein de FI, ceci sera ma première expérience comme membre de l’Equipe de Plaidoyer pendant la 21ème session du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, du 10 au 28 Septembre 2012. Au bureau, ont lieu des discussions animées, les téléphones  sonnent, les employés se dépêchent pour se rendre à des réunions de dernière minute. Alors que la session du Conseil des Droits de l’Homme approche, j’ai découvert une nouvelle facette de FI, j’ai dû m’adapter au rythme de travail intense après un été plutôt tranquille, avec une modification de mon emploi du temps professionnel. Ceci fait partie du travail de la journée.

Cette semaine, on m’a demandé d’assister à la Réunion du Président du Conseil des Droits de l’Homme avec les ONG, mais avant de me diriger vers le Palais des Nations, je jetterai un dernier coup d’œil  au nouveau matériel de plaidoyer que j’ai mis sur pied, en prenant bonne note du rôle et du mandat du Conseil des Droits de l’Homme aux Nations Unies. J’ai besoin qu’on me le rappelle de temps à autre, étant donné que je vais faire un bond en avant et rejoindrai les collègues pour renforcer les capacités  du groupe  du début jusqu’à la fin des sessions.

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