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    Les écoles chrétiennes du Moyen-Orient, des acteurs de paix fragilisés

    Le 4ème colloque de l’enseignement catholique francophone organisé par L’Œuvre d’Orient se tient à Amman, la capitale jordanienne, jusqu’au samedi 17 juin autour du thème «L’avenir des jeunes des écoles chrétiennes du Moyen-Orient». L’occasion de rappeler l’importance de cette présence dans la région, et d’évoquer les défis à affronter. Le père Élie Kurzum, directeur de cinq écoles du Patriarcat de Jérusalem, témoigne.
     

    Entretien réalisé par Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican

    Près de 250 participants ont participé à ces deux jours de colloque, signe de la vitalité du réseaux des écoles chrétiennes au Moyen-Orient, et de l’intérêt que suscite leur avenir. Au total, 400 000 élèves de toutes confessions sont scolarisés dans 550 établissements francophones, dans six pays dont l’Égypte, l’Irak, le Liban et la Jordanie.

    Le rôle singulier de ces établissements dans la région a été rappelée au cours de ce colloque. «C'est grâce aux écoles chrétiennes et aux chrétiens dans le Moyen-Orient que nous vivons aujourd'hui cette cohabitation ensemble en paix», a notamment souligné la ministre de la culture de Jordanie, Haïfa Hajjar Najjar, insistant sur l’importance d’une collaboration entre les écoles chrétiennes et les autorités du royaume hachémite.

    «La force des chrétiens d'Orient est de se mettre au service de la population au nom de l'Évangile», a quant à lui déclaré le directeur de L’Œuvre d’Orient, Mgr Pascal Gollnisch. Mais il s’agit aussi d’oser affronter l’avenir. «Quel projet de société voulons-nous pour la jeunesse au Moyen-Orient? Les chrétiens doivent pouvoir être les acteurs de ces sociétés», a-t-il déclaré aux participants.

    Un fonds de soutien actif depuis 2020

    Un discours du président français a également été lu par l’ambassadeur de France en Jordanie, Alexis Le Cour Grandmaison. Dans ces lignes, Emmanuel Macron rappelle «le rôle essentiel des établissements scolaires» au Moyen-Orient, «foyers de diffusion de la langue française» et d’une «conception universaliste du savoir, que ces communautés veulent rendre accessible au plus grand nombre, en promouvant des valeurs de tolérance, d'humanisme et de vivre ensemble». Il affirme que la diversité «est une condition indispensable» à l’évolution de la région «vers la paix, la stabilité, la tolérance et la prospérité».

    Il évoque également un fonds public-privé mis en place entre L’Œuvre d’Orient et l’État français, ouvert aux contributeurs extérieurs, afin de soutenir les communautés chrétiennes en Terre Sainte. Dès la rentrée 2020, ce fonds «est venu en aide à des centaines d’écoles chrétiennes francophones au Liban». «Face à l’ampleur des besoins» a été décidé «le doublement des moyens mis à disposition de ce fonds», explique Emmanuel Macron dans son discours. Ainsi, 4 millions d’euros sont alloués chaque année pour aider les «écoles les plus fragiles» du Proche et du Moyen-Orient. Le président français réitère son soutien aux établissements francophones de la région.

    Mais l’avenir de ces derniers reste néanmoins compromis par les difficultés financières et des contextes politiques souvent instables. C’est le cas en Israël, comme en témoigne le père Élie Kurzum, directeur de cinq écoles du Patriarcat latin de Jérusalem.

    source https://www.vaticannews.va/

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