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Les idées Fykse du COE - E&E
Les idées Fykse du COE
On parle de tout à Davos. Même du devenir du monde. La preuve : le secrétaire général du Conseil oecuménique des Eglises (COE / WCC), le rev. Olav Fykse Tveit s’est exprimé au cours d’un atelier sur le changement climatique, il y a quelques jours.
L’atelier s’appelait en fait "Un monde transformé : conséquences pour la société, la politique… et les affaires." S’y exprimait notamment l’économiste britannique Nicolas Stern, soulignant notamment le fait que
- les actions trop tardives pour contrer les effets du changement climatique seront bien plus onéreuses que celles entreprises aujourd’hui.
- le seul moyen d’agir efficacement est d’unir l’action des politiques, des institutions financières, du monde des affaires et de membres de la société civile.
- le soutien des Eglises est nécessaire pour exiger des décisions éthiques et responsables dans le monde des finances notamment.
En réponse Olav Fykse Tveit a confirmé que pour lui aussi ces interrelations entre communautés religieuses, société civile, monde des affaires et de l’entreprise sont essentielles. Pour lui,
"le soutien d’acteurs influents du monde des affaires est crucial pour le travail des Eglises sur la question de la justice climatique. Je suis heureux d’entendre cette convergence grandissante ici à Davos, incluant la reconnaissance du rôle du secteur civil."
Il a rappelé aussi l’initiative du COE qui appelle de ses voeux à l’organisation d’un sommet inter-religieux sur le changement climatique, après le sommet sur le climat organisé aux Nations Unies à New York le 23 septembre 2014. Ce sommet inter-religieux veut mettre en lumière les contributions spécifiques des traditions religieuses à travers le monde sur le débat international sur le climat.
DL
source http://ecologyandchurches.wordpress.com
« Quatre Canadiens déclarés vénérables en moins d’un an - ProximoHomélie du 5ème dimanche du temps ordinaire (9 février 2014) »
Tags : monde, fykse, coe, climatique, affaires
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Commentaires
Important de s'occuper des changements climatiques...mais tant d'autres questions qui risquent d'être occultées: pollution chimique de l'air, destruction des milieux par imperméabilisation (béton, bitume...) disparition de la biodiversité en raison de l'utilisation également de pesticides etc...Tout est lié et ne peut s'accommoder de la recherche du profit. Comment le monde de la finance peut-il arriver à comprendre la nécessité d'un changement de société : la "sobriété heureuse" de Pierre Rabhi qui correspondrait peut-être au franciscanisme à notre siècle?