© Cori Nations
Le 8 décembre, jour de la fête de l’Immaculée Conception, j’ai été ordonné prêtre catholique. Comme j’ai l’habitude de partager mes histoires de famille avec les lecteurs de For Her (le pendant féminin anglais d’Aleteia), cela peut paraître déroutant. Mais vous ignorez peut-être qu’en 1980, le pape Jean Paul II a institué la « pastoral provision » (« disposition pastorale », en français) pour ordonner d’anciens prêtres anglicans, dont certains, comme moi, étaient mariés (et le sont toujours)*.
« Que ressent-on lorsqu’on est prêtre ? » est l’une des questions que l’on m’a le plus fréquemment posée depuis mon ordination. Je pourrais simplement répondre : « C’est super » sans rentrer dans les détails, mais pour être vraiment honnête, c’est aussi terrifiant. Je suis soulagé que la longue période de préparation soit enfin terminée mais j’appréhende d’endosser les responsabilités d’un prêtre. Je me sens un peu fébrile à l’idée d’adopter cette nouvelle identité, et en même temps, je ne me sens pas si différent d’avant. Je porte le poids de cette responsabilité, mais il n’est pas difficile à porter.
L’ordination est ... lire la suite ICI
-----------------------