• Nouvelle publication sur Eglises & écologies (E&E)


    Une franciscaine se met au vert

    by dlang

    pied-ecolo.jpg Parmi les auteurs américains catholiques travaillant sur les questions écologiques, voici Dawn M. Nothwehr qui est professeur d'éthique théologique à l'Université Catholic Theological Union à Chicago où elle occupe la chaire Erica and Harry John Family. Cette religieuse de la famille franciscaine (OSF) vit en communauté à Rochester, dans le Minnesota. Elle est aussi directrice du diplome d'Ethique héologique catholique et du programme de formation des responsables des missions de santé. Il est sans doute dommage que l'on ne connaisse pas davantage ses différents ouvrages dans le monde francophone. Des ouvrages de réflexion qui s'appuient beaucoup sur l'héritage franciscain. Son dernier ouvrage le révèle bien : "Empreintes écologiques" repart de la manière dont la théologie franciscaine et la tradition chrétienne ont déployé des trésors de spiritualité, de théologie et d'éthique pour tendre vers une vie plus accomplie, plus durable. On retrouve cette attention aussi dans des ouvrages plus anciens notamment dans "Luttes pour la justice environnementale et la santé à Chicago : un regard afro-américain" et aussi "Théologie franciscaine de l'environnement : une lecture introductive". A noter qu'elle propose aussi un cours enregistré dont l'intitulé est : "La terre est à Dieu : théologie catholique de la Création. Ecologie et environnement".

    On peut retrouver la religieuse dans cette rencontre dans cette rencontre filmée (pour ceux qui parlent anglais)

    http://youtu.be/kwW1TTXykRYDL
    Ecological Footprints: An Essential Franciscan Guide for Faith and Sustainable Living, par Dawn M. Nothwehr, OSF, Liturgical Press, 2012

    Pour le commander : ici

    Source http://ecologyandchurches.wordpress.com
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  • La foi et la rencontre du Christ (5/12)

    La foi de l’humble centurion 
    (Luc 7, 1-10)

    centurion.jpg L'affection que le centurion ressent pour son serviteur gravement malade (son enfant, dans le passage parallèle de Mt 8, 5-13), est le chemin qui le conduit à Jésus. Il espère que Jésus interviendra en sa faveur. Ce que Jésus s'empresse de faire en se mettant en route vers la maison du centurion. Le récit nous montre en outre que ce centurion se distingue par sa capacité de nouer des liens fraternels sans faire de distinctions entre les personnes. Voilà une nouveauté que la foi au Christ apportera plus tard. Nous sommes donc en présence d'un homme pour qui l'amour fraternel et la concorde apparaissent comme des valeurs primordiales, à preuve la médiation des notables juifs et de ses amis.

    1 Lorsque Jésus eut achevé de faire entendre au peuple toutes ses paroles, il entra dans Capharnaüm. 2 Il y avait un centurion dont un esclave était malade et sur le point de mourir ; or le centurion tenait beaucoup à lui.
    3 Ayant entendu parler de Jésus, il lui envoya des notables juifs pour lui demander de venir sauver son esclave. 4 Arrivés près de Jésus, ceux-ci le suppliaient instamment : « Il mérite que tu lui accordes cela. 5 Il aime notre nation : c’est lui qui nous a construit la synagogue. »
    6 Jésus était en route avec eux, et déjà il n’était plus loin de la maison, quand le centurion envoya des amis lui dire : « Seigneur, ne prends pas cette peine, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit. 7 C’est pourquoi je ne me suis pas autorisé, moi-même, à venir te trouver. Mais dis une parole, et que mon serviteur soit guéri ! 8 Moi, je suis quelqu’un de subordonné à une autorité, mais j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : ‘Va’, et il va ; à un autre : ‘Viens’, et il vient ; et à mon esclave : ‘Fais ceci’, et il le fait. »
    9 Entendant cela, Jésus fut en admiration devant lui. Il se retourna et dit à la foule qui le suivait : « Je vous le déclare, même en Israël, je n’ai pas trouvé une telle foi ! »  10 Revenus à la maison, les envoyés trouvèrent l’esclave en bonne santé.

         La démarche des notables juifs présente notamment deux paradoxes. D'abord, ils ne tarissent pas d'éloges à son égard : ils reconnaissent sa dignité, son amour de la nation juive et son soutien pour la construction de la synagogue. Grâce à sa grandeur d'âme, ce centurion a su les libérer de leur aversion contre l'occupant romain. Ensuite, ils deviendront malgré eux des médiateurs en favorisant l'éveil du centurion à la foi en Jésus. Des fils de l'alliance permettent à un étranger d'avoir accès au don de Dieu par excellence.

         Sur le chemin qui le conduit à Jésus, le centurion sait aussi faire la vérité sur lui-même. Tout en étant un homme d'autorité, il connaît aussi la valeur de l'obéissance, tant la sienne par rapport à ses supérieurs que celle qu'il attend de ses soldats. Sa supplication a des allures de commandement : il demande à Jésus de venir, et Jésus vient; il lui demande de sauver son serviteur, et Jésus le fera. Jésus obéit comme s'il était un soldat ou un serviteur de l'officier romain. Mais le centurion sait aussi reconnaître l'autorité de Jésus en l'appelant « Seigneur ». Ce titre pascal donné à Jésus laisse entrevoir la foi du romain. Du coup, il avoue à la fois son indignité d'accueillir Jésus chez lui et sa soumission à plus grand que lui. Il se montre alors disposé à obéir à sa volonté. En retour, Jésus admire la foi de ce centurion qui connaît sa pauvreté et l’insuffisance de ses moyens pour que son serviteur retrouve la santé. Il ouvre ainsi un espace que Dieu pourra combler de sa faveur. Il y trouvera même son propre salut. Pour ce centurion comme pour beaucoup d'autres personnes, l'amour du prochain peut être la route qui conduit au rendez-vous de la foi.

    1. La recherche d'un contact : vv. 3-5 .
    2. Le dialogue de Jésus avec les envoyés du centurion : vv. 6-8 .
    3. La reconnaissance de la foi  : vv. 9-10.

     

    Yves Guillemette, ptre

    Source www.interbile.org

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  • Homélie du 5ème dimanche du Carême

    Abbé Jean Compazieu

    Pour une Carême libérateur


    Textes bibliques du 17 mars : Lire

     

    bible2Les lectures bibliques qui nous sont proposées en ce dimanche sont une nouvelle clé qui nous aide à mieux entrer dans l’esprit du Carême. Trop souvent, nous utilisons celle qui nous ouvre vers des solutions de facilité. Les textes de ce dimanche voudraient nous aider à vivre un carême libérateur, entièrement orienté vers l’avenir.

     

    C’est ce qui apparaît dans le texte d’Isaïe (1ère lecture). Pour les hébreux, les traces du passé tiennent une place importante. Ils avaient à cœur de faire mémoire des merveilles de Dieu. Il y avait eu la libération d’Egypte, la traversée de la Mer Rouge et toutes les années d’Exode dans le désert. Aujourd’hui, nous voyons Isaïe s’adresser de nouveau à un peuple de nouveau en exil à Babylone. Le prophète lui annonce le retour vers la Terre promise. Dieu n’est pas créateur. Il est libérateur et sauveur. Son salut est offert à tous, ici et maintenant. Il ne suffit pas de faire mémoire de ses merveilles d’autrefois. La bonne nouvelle c’est que Dieu n’a jamais cessé d’aimer son peuple. Il est toujours là pour nous sauver.


    C’est très important pour nous aujourd’hui. Nous avons souvent trop tendance à idéaliser « le bon vieux temps » où tout était merveilleux. Et aujourd’hui, beaucoup de chrétiens se désespèrent car ils entent bien que tout part  à la dérive. Mais il y a une chose qu’il ne faut jamais oublier : Notre Dieu n’a pas changé. Il reste celui qui veut sauver le monde. Il est capable de faire fleurir tous les déserts, ceux de nos familles, ceux de nos milieux de vie et ceux de notre monde. La fête de Pâques n’est pas seulement celle de notre libération passée. C’est aussi celle de notre propre délivrance par un Dieu qui sauve et pardonne.


    C’est ce Christ sauveur et libérateur qui est intervenu dans la vie de Paul (2ème lecture). Lui qui était un fidèle observateur de la loi nous rapporte qu’il a été libéré d’un péché plus caché et plus profond : c’est le péché de celui qui se croit parfait et irréprochable, le péché de celui qui se laisse aller à l’orgueil. Paul pensait posséder la justice qui vient de la loi. Il était un pharisien très généreux. Il ne pensait pas devoir être libéré d’un péché car il s’en estimait immunisé. Mais quand il a rencontré le Seigneur, il a compris que cette justice selon la loi n’est pas la vraie justice selon Dieu. Paul doit comprendre qu’il a besoin d’être libéré de son orgueil. Il lui faut accepter d’avoir besoin d’être sauvé.


    De plus, Paul pensait faire une bonne œuvre en persécutant les chrétiens. Il comprend désormais que c’était injuste et criminel. A partir du moment où il a rencontré le Christ, toute sa vie a été complètement bouleversée. Mais il a désormais compris que sa relation avec lui est une relation qui libère. En dehors de lui, ce qui semble essentiel n’est que « balayure ». Il nous fait comprendre à tous que le bonheur de connaître le Christ est un bien qui surpasse tous ceux que le monde prétend  nous procurer. L’apôtre nous montre le but de notre vie, le monde de Dieu où nous sommes tous appelés à rejoindre le Christ.


    Dans l’Evangile, nous voyons Jésus qui est sollicité d’être un nouveau Moïse. Les scribes et les pharisiens ont trouvé une femme surprise en flagrant délit d’adultère. Ils cherchent donc à la faire mourir. S’adressant à Jésus, ils lui disent : « … Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, qu’en dis-tu ? » Après un temps de silence, il leur répond : « Que celui qui est sans péché lui jette la première pierre. » L’évangile nous dit que Jésus dessinait sur le sol. Certains ont dit qu’il écrivait les nouvelles tables de la loi sur laquelle il n’y avait qu’un seul commandement : « tu aimeras. Ils se sont tous retirés en commençant par les plus âgés. Il n’y avait plus qu’eux deux, dit Saint Augustin, la misère et la miséricorde. »


    Cet évangile nous révèle donc un Dieu qui fait miséricorde. Et en même temps, il révèle leur péché à ceux qui se disent purs et honnêtes. Nous découvrons la tendresse bouleversante pour les pécheurs que nous sommes. Au cours de ce Carême, sommes-nous disposés à nous laisser aimer et pardonner par lui ? Accepterons-nous de ne plus jeter la pierre accusatrice sur nos frères pécheurs. Si nous voulons que ce carême soit vraiment libérateur, il n’y a qu’un seul commandement : aimer comme Jésus aime.

    En ce dimanche nous le supplions : « Donne-nous, Seigneur, un cœur nouveau. Ouvre nos cœurs à ton Esprit toujours nouveau. »


    Sources : Revue Signes, Dimanche en Paroisse, Homélies pour une année C (A Brunot), lectures bibliques des dimanches (A. Vanhoye), Missel communautaire (A Rebré)

    source http://dimancheprochain.org

     

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  •   Bonjour, Suzanne nous offrira en collaboration avec Vivante Église 7 entretiens,  pour  chacun,  pour des raisons techniques, ils seront divisés en 3 épisodes d'environ de 15 à 19 min. Merci Suzanne et Vivante Église.

    Suzanne sur KTO    Sabine  

    Retour sur 5 - 2de3 


    rado présenceEn 1999, à l’invitation des évêques catholiques de la région, cinq radios du Midi-Pyrénéen ont mis leurs moyens en commun pour former le réseau Pésence.

    Radio chrétienne régionale, Radio Présence cherche à être au service de la vie chrétienne. L’actualité sociale, économique, politique et culturelle a toute sa place dans son programme. L’information chrétienne s’y nourrit de la diversité et de la richesse de la vie de l’Église au coeur d’une région dynamique.

    Radio Présence est un média de proximité à dimension humaine. Elle relie entre eux ses auditeurs avec au centre, la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ.

    Chaque radio produit un programme local à l’échelle de son diocèse d’environ quatre heures par jour. Le reste du temps, ces radios diffusent ensemble un programme régional construit en commun et piloté depuis Toulouse.

     

    Bibliographie

    • La déposition
      Suzanne Giuseppi-Testut
      Nouvelle Cité, 2009, 978-2-85313-573-3

    • Les mouvements intérieurs de l'âme
      Suzanne Giuseppi-Testut
      Nouvelle Cité, 2011, 978-2-853136495

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  • Bonjour, Suzanne nous offrira en collaboration avec Vivante Église 7 entretiens,  pour  chacun,  pour des raisons techniques, ils seront divisés en 3 épisodes d'environ de 15 à 19 min. Merci Suzanne et Vivante Église.

    Suzanne sur KTO    Sabine  

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    rado présenceEn 1999, à l’invitation des évêques catholiques de la région, cinq radios du Midi-Pyrénéen ont mis leurs moyens en commun pour former le réseau Pésence.

    Radio chrétienne régionale, Radio Présence cherche à être au service de la vie chrétienne. L’actualité sociale, économique, politique et culturelle a toute sa place dans son programme. L’information chrétienne s’y nourrit de la diversité et de la richesse de la vie de l’Église au coeur d’une région dynamique.

    Radio Présence est un média de proximité à dimension humaine. Elle relie entre eux ses auditeurs avec au centre, la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ.

    Chaque radio produit un programme local à l’échelle de son diocèse d’environ quatre heures par jour. Le reste du temps, ces radios diffusent ensemble un programme régional construit en commun et piloté depuis Toulouse.

     

    Bibliographie

    • La déposition
      Suzanne Giuseppi-Testut
      Nouvelle Cité, 2009, 978-2-85313-573-3

    • Les mouvements intérieurs de l'âme
      Suzanne Giuseppi-Testut
      Nouvelle Cité, 2011, 978-2-853136495

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  • La vie est source d'émerveillement et de poésie.

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    Quand on va dans les rues ou les magasins, quand on prend le train, l'autobus ou le métro, on ne voit presque partout que des visages ternes, tristes, crispés, fermés, révoltés. Eh bien, ce n'est pas un beau spectacle !

     

    Et même si on n'a aucune raison d'être triste ou malheureux, en passant par là on est désagréablement influencé: on rentre chez soi avec un malaise qu'on communique à toute sa famille. Voilà la vie déplorable que les humains sont continuellement en train de se créer mutuellement. Pourquoi ne font-ils pas l'effort de présenter partout un visage ouvert, souriant, lumineux?

     

    Ils ne savent pas comment vivre cette vie poétique grâce à laquelle ils seront émerveillés les uns des autres. La véritable poésie n'est pas dans la littérature, la véritable poésie est une qualité de la vie intérieure. Tout le monde aime la peinture, la musique, la danse, la sculpture, les arts, alors pourquoi ne pas mettre sa vie intérieure en harmonie avec ces couleurs, ces rythmes, ces formes, ces mélodies ?

     

    C'est la poésie que l'on aime chez les êtres et que l'on cherche chez eux: quelque chose de léger, de lumineux, que l'on a besoin de regarder, de sentir, de respirer, quelque chose qui apaise, qui harmonise, qui inspire. Mais combien de gens, qui n'ont pas encore compris cela, vivent sans jamais se préoccuper de l'impression pénible qu'ils produisent sur les autres. Ils sont là, désagréables, bougons, les lèvres serrées, les sourcis froncés, le regard soupconneux, et même s'ils essaient d'améliorer leur apparence extérieure par toutes sortes de trucs, leur vie intérieure prosaïque, ordinaire, ne cesse de transparaître.

     

    Alors, désormais, cessez d'abandonner la poésie aux poètes qui l'écrivent. C'est la vie que vous menez qui doit être poétique. Eh oui, l'art nouveau, c'est d'apprendre à créer et à répandre la poésie autour de soi, à être chaleureux, expressif, lumineux, vivant !

     

    Bruno LEROY.

    source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com/

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  • Le conclave débutera mardi

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    Le conclave visant à élire le successeur à Benoît XVI débutera mardi le 12 mars, a annoncé aujourd'hui le Vatican.

    PHOTO DYLAN MARTINEZ, REUTERS

    Rome, 8 mars 2013 (Zenit.org)  

    Le conclave pour l'élection du futur pape débutera le mardi 12 mars 2013, annonce un communiqué de la salle de presse du Saint-Siège.

     

    Les cardinaux réunis pour leur huitième congrégation générale de "pré-conclave" ont en effet décidé de cette date cet après-midi, 8 mars 2013.

     

    Une messe « pour l'élection du souverain pontife » ("pro eligendo Pontifice Romano") sera célébrée en la basilique Saint-Pierre le matin du 12 mars. Dans l'après-midi, les cardinaux entreront en conclave.

     

    Source La Presse et

    www.zenit.org

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    Poursuite des débats sans date du conclave

     

     

     

    Le 07 mars 2013 - (E.S.M.)- A 13 h s'est tenu un nouveau point de presse sur le déroulement des congrégations générales.

     

     

    Poursuite des débats sans date du conclave

     

    Le 07 mars 2013 - E. S. M. - A 13 h s'est tenu un nouveau point de presse sur le déroulement des congrégations générales. Le Directeur de la Salle de Presse a d'abord démentie une agence de presse annonçant que les cérémoniaires pontificaux auraient réservé la Basilique vaticane pour lundi après-midi afin d'y célébrer la messe Pro Eligendo Romano Pontifice, qui précède l'entrée en conclave des Cardinaux électeurs. Non seulement une telle démarche ne dépend pas du Maître des cérémonies pontificales, a confirmé Mgr. Guido Marini, mais du Collège cardinalice. Par ailleurs, tout prêtre est en mesure de dire une messe à cette intention, pour demander à l'Esprit d'éclairer les électeurs du Pape.

    A la cinquième congrégation tenue ce matin ont pris part 152 Cardinaux. Ont prêté serment le Cardinal électeur Kazimiercz Nycz, Archevêque de Varsovie (Pologne), et le Cardinal non électeur Giovanni Coppa (Italie). Des électeurs ne manque plus que le Cardinal Jean-Baptiste Pham Minh Man, Archevêque d'Hôchiminville (Vietnam), qui arrivera cet après-midi à Rome. La composition de la Congrégation particulière assistant le Camerlingue a été renouvelée avec le tirage au sort des Cardinaux électeurs Béchara Boutros Raï, le Patriarche maronite pour l'ordre des prêtres, Laurent Monsengwo Pasinya, Archevêque de Kinshasha (Congo) pour l'ordre des prêtres, et Velasio De Paolis, Présidente émérite de la Préfecture pour les affaires économiques.

    Le Cardinal Doyen Sodano a lu le télégramme de condoléances envoyé au nom du Sacré Collège au gouvernement vénézuélien à la suite du décès du Président Hugo Chávez. Durant la vacance du siège apostolique ce type de message revient au Collège cardinalice. Au cours de la matinée 16 Cardinaux ont pris la parole, ainsi que les responsables des finances et du patrimoine du siège apostolique, les Cardinaux Giuseppe Versaldi, qui est le Président de la Préfecture des affaires économiques, Domenico Calcagno, Président de l'Administration du patrimoine, et Giuseppe Bertello, Président du Governorat de l'Etat de la Cité du Vatican. Ils ont informé l'assemblée sur la situation matérielle du Saint-Siège, selon ce qui est prévu par la constitution apostolique Pastor Bonus. Chaque domaine, a précisé le P.Lombardi, a été exposé à grands traits, en tenant compte du fait que le bilan ne sera présenté qu'en juillet. Les autres interventions, suivant l'ordre des inscriptions, ont touché à des thèmes ecclésiaux comme la nouvelle évangélisation, le Saint-Siège et son fonctionnement, le profil du nouveau Pape, l'œcuménisme ou la mission caritative de l'Eglise. En plus des interventions, les Cardinaux ont comme à l'habitude échangé leurs opinions.

    A propos de la question de la réserve et du secret touchant aux congrégations puis au conclave proprement dit, largement évoquée par la presse, le Directeur de la Salle de Presse a précisé que la constitution Universi Dominici Gregis dit que les Cardinaux doivent promettre de garder le secret sur leurs travaux. Ce serment est distinct de celui du conclave, même si leur philosophie commune est de tendre à protection collective comme personnelle de la réserve. En 2005 par exemple les Cardinaux avaient décidé par vote de n'accorder aucune interview dès le commencement du pré-conclave que sont les congrégations générales.

    Enfin, il a indiqué que les travaux d'aménagement de la Chapelle Sixtine se poursuivent par la surélévation du sol, la mise en place des gradins et des deux poêles, l'opacisation des fenêtres de l'enceinte. Il a également été procédé à la suppression du grand écusson floral aux armes de Benoît XVI, situé au bas des jardins du Vatican. La sixième congrégation générale se tiendra entre 17 et 19 h.

    Source http://eucharistiemisericor.free.fr

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  • Guylain Prince - 10 mars 2013 / La parabole du père miséricordieux et de ses deux fils

    (13 mn)

     

     

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