• La sixième lettre de l’alphabet hébraïque, Vav - Élisabeth

           

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    La sixième lettre de l’alphabet hébraïque, Vav (V) matérialise la voyelle O et OU et occupe trois fonctions en grammaire hébraïque : la conjonction de coordination et, le masculin, et l’inversion du temps qui n’existe que dans cette langue. Placé devant un verbe au passé, elle traduit le futur et, placé devant un verbe au futur elle énonce le passé. Avec elle, tout peut être relié et il nous est possible de voyager dans le temps, de passer de l’accompli à l’inaccompli démontrant que rien n’est figé, définitif. Tout peut être revisité, réparé, éclairé.

    Vav signifie clou ou crochet. De par sa graphie, un trait vertical, et son nombre le 6, elle symbolise l’être humain, l’Adam, créé le sixième jour illustrant sa tache, celle de relier le ciel et la terre, le fini et l’infini jusqu’à les unir. Vav est un précieux lien de lumière, le mouvement perpétuel d’une descente et d’une montée, une échelle de Jacob. Il s’agit pour tout homme de comprendre que rien n’est isolé ni abandonné et de sortir du voile de la dualité pour tout ramener à la source, à l’Un dans un acte de reconnaissance et d’amour. Le vav dans son écriture pleine, vav alèph vav, a le poids sémantique de 13 comme les mots ehad Un et ahavah amour que nous avons déjà vus.

    C’est ce chemin que le nouvel Adam, Jésus Christ, nous invite à retrouver. Il fait de nous des fils et nous conduit dans la maison du Père, source de toute vie et bénédictions. Ce retour et cette union font parties des multiples fonctions du Messie rédempteur descendant du roi David.

    David s’écrit dalèth vav daleth. Un vav entre deux portes que l’homme doit ouvrir pour relier, fixer, unir. Quelque soit la profondeur des ténèbres d’une situation, il s’agit de s’ouvrir totalement pour l’accueillir et établir une relation. C’est l’unique canal par lequel passe l’amour du Père, du Fils et du Saint Esprit qui est relation.

    Ce prénom lu dod signifie le Bien-aimé. Celui du Cantique des cantiques en qui Dieu Père a mis toute sa complaisance pour l’humanité, celui qui recherche sa bien- aimée, sa sœur fiancée, chacun et chacune d’entre nous que nous soyons homme ou femme, pour les noces mystiques, dans son corps de Gloire, dont nous sommes une cellule.

    Élisabeth

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