• Le concile Vatican II n’est pas terminé -La Croix

    Le concile Vatican II n’est pas terminé


    «La Croix» et «Études» organisaient mercredi 19 mai, à Rome, une soirée sur « Vatican II, hier et aujourd’hui », avec le cardinal Georges Cottier, théologien émérite de la Maison pontificale, et le théologien jésuite Christoph Theobald

     Cardinal cottier
    http://www.laprocure.com/cache/macarons/Christoph-Theobald.jpg

    Affluence record, mercredi soir 19 mai, à la Villa Bonaparte, ambassade de France près le Saint-Siège, pour une soirée au titre apparemment ordinaire « Vatican II, hier et aujourd’hui ». Mais avec, en arrière-plan, des enjeux essentiels pour l’Église catholique et son avenir.

    Avec
    La Croix, représentée par son rédacteur en chef religieux, le P. Dominique Greiner, et la revue jésuite Études et son rédacteur en chef, le P. Pierre de Charentenay, il s’agissait de s’interroger : comment la différence chrétienne peut-elle, doit-elle, se faire entendre dans la modernité ? Faut-il comprendre le concile Vatican II selon une logique de continuité ou de rupture ?

    Pour ouvrir le débat, le P. Christoph Theobald, jésuite, directeur de la revue
    Recherches de science religieuse, a proposé une clé. Il existe, selon les textes mêmes de Vatican II, deux manières juxtaposées de faire valoir la différence chrétienne, explique-t-il : soit maintenir une culture proprement catholique défensive face à la société, soit inscrire cette différence au sein de la modernité.

    «Comment l’Église peut-elle participer à instruire le dossier sur l’humain ?»

    Le premier modèle est intransigeant, intégral et utopique, tandis que le second, reconnaissant que la dignité humaine est un fruit de l’Évangile, se risque à accepter la croix plutôt que d’imposer la vérité, et veut se mettre au service de l’espérance élémentaire de toute l’humanité.

    Fort de son expérience (il participa au Concile), il restait alors au cardinal dominicain Georges Cottier à rappeler « comment le Concile s’est structuré de l’intérieur, cherchant lui-même son principe d’unité ».


    « L’Église prenant alors conscience d’elle-même », selon le mot du cardinal Montini, futur Paul VI, le cardinal Cottier a expliqué, avec sa bonhomie tranquille, comment le Concile « a mûri de l’intérieur », dans une pluralité de tendances, de débats.


    Déplorant un « colossal oubli », une perte massive de la mémoire, il a acquiescé lorsque le P. Theobald, confirmant les dangers du relativisme (« Si tout est vrai, c’est que rien n’est vrai »), a posé la question essentielle : « Comment l’Église peut-elle participer, aujourd’hui, à instruire le dossier sur l’humain ? » Les participants, une centaine, sont repartis avec cette question à méditer.

    Frédéric MOUNIER

    source http://www.la-croix.com


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