• La force de l’Evangile, les Journées Mondiales de la Jeunesse
    Un film du réseau œcuménique Net for God

    ROME, Mardi 15 février 2011 (ZENIT.org) - A quelques mois des 26e Journées mondiales de la jeunesse qui se dérouleront du 16 au 21 août dans la capitale espagnole, le réseau œcuménique international Nef for God propose un film d'une trentaine de minutes pour plonger au cœur des JMJ et comprendre ce qu'il s'y vit.

    Intitulé « La force de l'Evangile, les Journées Mondiales de la Jeunesse », ce film revient sur l'organisation des JMJ, propose des témoignages, des images d'archives...

    « Quelle est l'origine de la JMJ ? Qu'est-ce qui attire autant de jeunes ? Comment Dieu intervient-Il ? Comment répondre à l'appel de Jésus : « Viens et suis moi » ? » : autant de questions auxquelles le film tente de répondre.

    Mgr Renato Boccardo, chargé pendant presque dix ans de l'organisation des Journées Mondiales de la Jeunesse, introduit avec grande clarté le message central de la Journée Mondiale : la personne du Christ et son Evangile.

    Ce film est disponible en vingt langues (Français, anglais, allemand, espagnol, italien, portugais, hongrois, néerlandais, tchèque, slovaque, letton, lituanien, polonais, russe, arménien, arabe, japonais, kirundi, créole mauricien, malgache).

    Il est l'œuvre du Réseau de prière, de formation et d'évangélisation Net for God créé à l'initiative de la Communauté du Chemin Neuf pour la paix et l'unité entre nos pays et entre nos Eglises. 

    source www.zenit.org
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    « Je vais effacer de la surface du sol les hommes que j’ai créés – et, avec les hommes, les bestiaux, les bestioles et les oiseaux du ciel – car je regrette de les avoir faits. » Genèse 6,7

    Deluge.jpg
    Ces paroles sont d’autant plus redoutables qu’elles viennent de la bouche de Dieu, selon le récit biblique qui précède le grand déluge. Si les humains croient en Dieu, est-ce que Dieu croit en l’humanité? Si Dieu ne croit plus en nous, inutile d’espérer. Y aurait-il une situation plus dramatique que le désespoir de Dieu à notre égard? L’auteur du récit de la Genèse place le regret de Dieu dans un passé mythique, préhistorique. Le pire qui pourrait nous arriver est déjà passé… et Dieu a aussi regretté le déluge par la suite. L’avenir de l’humanité est assuré parce que Dieu a déjà été tenté de détruire son œuvre et Il l’a regretté. En vivant le regret à deux reprises, l’exemple de Dieu nous apprend le chemin de la conversion, du pardon et de l’espérance. Dieu apprend à réaliser son plan de bonheur malgré nos horreurs et nos limites. Il apprend à composer avec nos erreurs au lieu de les effacer. Et dans son infinie patience, Il espère en nous plus que nous n’espérons en Lui.


    Rodolfo Felices Luna
    Bibliste, Université de Sherbrooke

    Source www.interbible.org

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  • Venez à moi je vous soulagerai

      violence

      La perle du jour

     

     

    avec Suzanne G Testut ofs

    en collaboration de

    RCF

    La Radio dans l'âme

     

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  • Capsule audio  D'où vient la femme de Caïn?

    Caen.jpg Première capsule de la série Récits insolites de la Bible diffusée sur le ondes de Radio Ville-Marie (Montréal). Durée : 22 minutes.

     

    Adam et Ève ont deux enfants : Caïn et Abel. Caïn va tuer son frère puis il sera chassé vers le pays de Nod et y trouvera une femme. Mais d'où vient la femme de Caïn? Il y a des personnages dans le livre de la Genèse qui ne semblent pas être des descendants d'Adam et Ève. La femme de Caïn en fait partie. Son origine n'est pas racontée. C'est un blanc, un trou dans le texte. Probablement que les auteurs de ce texte la relient à d'autres peuples plus lointains qu'ils connaissent mal et qui auraient une origine différente. Quelques réflexions sur le dialogue entre la science et la foi. Comment comprendre le livre de la Genèse aujourd'hui, à lumière des données scientifiques actuelles?


    (cliquez sur le titre ci-dessous)

    D'où vient la femme de Caïn?
    http://www.interbible.org/interBible/images/collaborateurs/Sebastien_Doane.jpg 

    par Sébastien Doane

    Source www.interbible.org

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  • Là où Dieu pleure


    L’Eglise d’Afrique est-elle l’avenir du catholicisme ?
    Entretien avec l’ancien supérieur-général des Missions africaines

    eglise-afrique.jpgROME, Dimanche 13 décembre 2011 (ZENIT.org) - Le continent africain a souvent été appelé le continent oublié. Toutefois, avec les visites des papes Jean-Paul II et Benoît XVI, l'Afrique s'est révélée aux fidèles comme abritant l'une des populations catholiques dont la croissance est la plus rapide au monde.

    Pour la Société des missions africaines (SMA), l'Afrique est loin d'être tombée dans l'oubli. Cette organisation est présente sur le continent africain depuis plus de 150 ans.

    Pour en savoir plus sur ces missionnaires et leur travail en Afrique, l'émission de télévision « Là où Dieu pleure » a interviewé Mgr Kieran O'Reilly. 

    Mgr O'Reilly a été consacré évêque de Killaloe, en Irlande, en août dernier ; avant cette nomination, il a été près de 10 ans supérieur général de la Société des missions africaines. 

    Q : L'Afrique a connu une explosion du catholicisme, passant de 1,2 million de fidèles en 1900 à plus de 140 millions aujourd'hui. A quoi attribuez-vous cette explosion de foi en Afrique ? 

    Mgr O'Reilly : Comme diraient beaucoup de mes amis évêques en Afrique, « c'est avant tout une bénédiction de Dieu et une grande grâce » de voir le nombre de baptêmes, d'adultes comme de jeunes, de voir le nombre de personnes qui s'approchent des autres sacrements. 

    Mais je pense que la réalité principale de l'Afrique est que, depuis son indépendance il y a entre 40 et 50 ans, nous avons assisté à un énorme développement de l'urbanisation dans ce pays. Avec la croissance des villes, beaucoup ont quitté les zones rurales pour se retrouver dans des villes, qui leur sont en grande partie inconnues, jusqu'à pouvoir intégrer les communautés déjà présentes. Très souvent, ces communautés maintiennent des liens avec les Eglises, ce qui explique que les gens déplacés des zones rurales intègrent immédiatement les structures de la vie de l'Eglise dans les zones urbaines. 

    Et sans doute le font-ils parce qu'il s'agit d'une réalité qu'ils connaissent dans cet environnement auquel ils ne sont pas du tout habitués

    Oui, mais il existe aussi en Afrique un sens très fort des liens unissant les villages et les villageois qui sont déjà établis dans les villes. Les contacts sont immédiats. Vous vous déplacez peut-être géographiquement, mais pour vous retrouver avec des gens de votre région et de même origine.

    Le travail missionnaire a-t-il changé à cause de l'urbanisation ? 

    Si je parle pour nous, pour notre institution missionnaire - puisque l'une de nos principales œuvres est l'évangélisation - ce travail a changé. Il évolue constamment en fonction de la réalité du nombre de personnes à qui nous avons à faire aujourd'hui. Et si on parle de chiffres, ceux-ci correspondent à la croissance démographique, considérable surtout dans l'Afrique sub-saharienne au cours des 30 dernières années et qui continuera de l'être : bonne santé, eau potable, autant de facteurs qui ont contribué à cette croissance. La réalité de l'expansion de l'Eglise est étroitement liée à la croissance de l'Afrique. 

    En effet, 90% de la population, dit-on, a moins de 24 ans. C'est donc un défi aussi pour l'Eglise. Comment envisagez-vous la pastorale des jeunes à présent ? 

    C'est un défi énorme. Une des choses qui m'a frappé quand je me suis rendu dans les grandes villes comme Kinshasa, Lagos, Abidjan, Nairobi, ou autres villes d'Afrique, est le nombre incalculable de jeunes - surtout ceux des écoles secondaires - et ensuite le nombre de personnes diplômées de l'université, mais qui se trouvent sans travail. On assiste à un formidable mouvement chaque jour. Il suffit de se rendre à Lagos pour voir ces foules de gens et la difficulté même pour l'Etat de fournir les services de base pour une population dont la croissance est aussi rapide. 

    L'infrastructure nécessaire est énorme. Donc pour nous en tant qu'Eglise, quand nous avons démarré, une des principales choses que nous avons faites a été de créer des écoles. Nous avons construit l'église et, tout de suite après, une école à côté - ou, comme cela arrive souvent dans les premières missions - l'église était l'école. Mais aujourd'hui, vu le grand nombre d'enfants qui doivent aller à l'école, l'Eglise n'est plus en mesure de le faire toute seule, et souvent l'Etat ne dispose pas des ressources suffisantes. Aussi nous devons apporter cette contribution spéciale parce que l'éducation est toujours et encore l'espoir. 

    Quelle est la solution ? 

    La solution est de ne pas perdre espoir. La solution est de s'engager. La solution est de continuer à travailler avec l'Eglise locale, travailler avec les groupes locaux, demander l'aide d'organisations comme l'Aide à l'Eglise en détresse, de généreux donateurs à l'étranger. Les gens pourraient dire : « Nous sommes fatigués de donner ». Non, on n'est jamais fatigué de donner ; c'est pour les enfants, pour leur avenir, c'est pour l'espérance. On ne peut jamais être fatigué de cela. Le défi est énorme, parce que la population continue de croître. 

    En 2050, dit-on, trois pays africains se classeront parmi les dix plus grands pays catholiques du monde : l'Ouganda, le Congo et le Nigeria. L'Eglise en Afrique est-elle l'avenir du catholicisme ? 

    C'est une question difficile. Je répondrais qu'une grande partie, mais pas tout, du catholicisme futur se trouve en Afrique et, par conséquent, il devrait y avoir, selon moi, une prise de conscience plus grande de la réalité africaine au sein de notre Eglise. Elle n'est pas très loin de Rome. Il suffit de traverser la Méditerranée, mais parfois cela peut paraître très loin. Ainsi est et sera la réalité démographique. Je pense donc qu'à tous les niveaux dans l'Eglise, il doit y avoir une réelle prise de conscience de ce fait et une planification dynamique en ce qui concerne cette réalité. 

    Quelle est la force de la foi africaine ? 

    Je pense que la force de la foi africaine vient des gens eux-mêmes, de la façon dont ils se sentent concernés par l'existence de Dieu, par la réalité de Jésus-Christ dans leur vie, et de la façon dont le christianisme est capable de puiser dans un riche contexte au sein de leurs cultures caractérisées par l'entraide, la générosité. Il y a un grand sens du partage - « ce qui est à nous appartient à tous » - alors que, peut-être, dans d'autres cultures nous sommes plus égocentriques. Là où cela est le plus visible, c'est à table. Il y a toujours de quoi manger pour tout le monde, ce n'est pas un problème, on mettra davantage de riz. Personne ne partira en ayant faim. Ils ont ce sens, si vous voulez, qui est le cœur de l'hospitalité et de l'accueil chrétiens. C'est très frappant quand vous parcourez l'Afrique. Il est toujours présent. 

    Quelle est la faiblesse de la foi catholique ? 

    Une de ses faiblesses est, je crois, de n'avoir pas su affronter assez vite certaines des réalités de l'environnement. 

    Par exemple ? 

    Un des phénomènes qui constituera toujours un problème est celui de la corruption. La corruption dans la société est une maladie terrible, qui provoque de terribles dommages à l'ensemble du tissu social. Des gens bien, qualifiés, ne réussissent pas à trouver du travail parce qu'ils ne donnent pas de dessous de table. Toute la structure du pouvoir peut être ainsi centrée sur des pratiques de corruption et de pots de vin. L'Eglise tente d'y remédier, mais c'est très difficile, parce que cette pratique est aujourd'hui tellement enracinée dans de nombreuses cultures et très souvent due, il faut le dire, aux dirigeants et aux étrangers, qui sont venus pour tirer profit de tout, notamment de l'extraction des ressources naturelles. Pour obtenir les meilleures conditions, ils n'hésitent pas à payer, et s'il n'y a pas de contrôles et de comptes dans le pays, tout s'écroule. 

    Passons à un autre sujet : nous avons parlé jusqu'ici de la croissance du catholicisme, mais l'islam aussi a connu une croissance. Un Africain sur trois se considère musulman. Quel défi cela pose-t-il à l'Eglise catholique en Afrique ? 

    Le plus grand défi est celui de réussir à travailler avec nos frères et sœurs qui vivent à la porte d'à côté. Notre église s'élève près d'une mosquée. Ils travaillent dans le même champ, prennent les mêmes bus. Par conséquent, une des choses les plus importantes est le respect mutuel. Ce respect doit être développé et s'accompagner d'une compréhension de notre part, et de leur part, des valeurs qui sont les nôtres et, ce faisant, on commence bien sûr à découvrir que nos valeurs sont communes, et qu'il existe une commune recherche de ce qui est bon et juste. 

    Le risque est - et l'a toujours été en Afrique avec ces deux grandes religions que vous avez mentionnées - que les éléments extrémistes des deux côtés cherchent à les exploiter à des fins politiques, sociales ou économiques pour tenter de déstabiliser une région, un gouvernement ou un ministère. Mais, selon moi, un des faits les plus importants survenus au cours des 30 dernières années est la grande avancée dans le processus de rapprochement et comment nous travaillons ensemble aux différents niveaux du gouvernement. Je sais qu'au Nigeria, lors des récentes émeutes dans l'Etat de Bauchi, le chef de l'Eglise catholique et l'imam se sont rencontrés immédiatement pour s'entretenir des évènements et trouver une solution. Il y a donc, de façon certaine, un grand mouvement vers une meilleure entente et un plus grand respect des positions réciproques, et vers la prise en considération de leurs modes et de nos modes respectifs de vivre et de travailler ensemble. 

    Le pape Benoît lui-même a évoqué avec force cette question du dialogue avec l'islam comme étant la solution à nombre des conflits qui semblent se déchaîner ? 

    Effectivement. Malheureusement, beaucoup de ces conflits sont « instrumentalisés », comme on dit, au profit de quelques politiciens ou de quelques personnes  ; alors, tout le travail qui a été effectué sur le terrain est très rapidement réduit à néant, et il faut tout recommencer. Comme nous essayons de bâtir une société juste et que les valeurs de l'islam sur ce point sont les mêmes que les nôtres, nous y travaillons ensemble. 

    Le christianisme comme l'islam ont incorporé de nombreuses croyances traditionnelles africaines. Peut-on parler ici de syncrétisme ? On observe aussi un renouveau de ces croyances traditionnelles. Qu'en pensez-vous ? 

    C'est très intéressant. Il y a un renouveau, probablement en lien avec le Brésil et les divers cultes qui se sont développés dans ce pays. En lien aussi, je pense, avec les médias. Il existe un énorme marché de récits et de spectacles dans lesquels la sorcellerie a le beau rôle. Un phénomène aujourd'hui largement répandu en Afrique. Je le constate dans tout le pays. Il s'agit vraiment d'un énorme défi. A maints égards, cela peut venir d'une situation de grande pauvreté et chômage. Même les meilleures personnes, dans l'intérêt de leurs enfants, chercheront dans n'importe quelle direction. Ils iront n'importe où si leur enfant est malade. Qui ne le ferait ? 

    Par conséquent, la réponse, une fois encore, doit être l'éducation, une compréhension correcte de ce que l'Eglise catholique fait. C'est quelque chose dont nous sommes conscients  : une formation approfondie de nos ministres, religieux et laïcs, sur les aspects de cette question. Et cette situation ne devrait pas nous ramener en arrière au temps où régnait la peur et où ces forces exerçaient un pouvoir démesuré sur la vie des personnes. Il ne doit pas en être ainsi. Ce risque est toujours présent dans les sociétés où dominent la pauvreté, la misère, le chômage. 

    Dans le document « Ecclesiae in Africa », Jean-Paul II affirme que l'heure de l'Afrique a sonné. Le croyez-vous ? 

    Oui, à certains égards. Au sein de l'Eglise, assurément l'heure est venue, à en juger par les statistiques que vous avez citées et le fait qu'elles devraient croître dans les 10, 20, 30 prochaines années. L'Afrique, malheureusement, avec le monde économique tel qu'il est - est de plus en plus marginalisée et exploitée dans une grande mesure uniquement pour ses ressources, comme on peut le voir avec ce que font les grandes puissances. Mais en ce qui concerne l'Eglise, je dirais que son heure est arrivée, et je crois que le pape Jean-Paul II avait compris que, dans l'avenir, l'Afrique sera un continent de plus en plus central - peut-être pas dominant, mais central pour la vie et la mission de l'Eglise. 

    Comment cela changera-t-il l'Eglise universelle ? 

    Pour le meilleur, je l'espère, parce que je suppose que la richesse de toutes nos églises, d'où qu'elles viennent, est la richesse de quelqu'un comme Paul qui a des racines quasi gréco-juives, les amène à Rome et introduit l'Evangile. C'est pourquoi, si nous pouvons inculturer intégralement l'Evangile en Afrique, l'Afrique redonnera à l'Eglise universelle une richesse que nous ne pouvons même pas imaginer. Et si nous pouvons voir le visage du Christ tel qu'il se manifeste dans leurs cultures, alors nous aurons une richesse que l'Esprit veut que nous ayons. 

    Que vous a apporté l'Afrique ? 

    Elle m'a donné le sens de la présence de l'esprit dans ses communautés. Les communautés que j'ai rencontrées sont les plus exaltantes et les plus humbles. Cette façon dont les gens peuvent s'entraider, partager sans compter. Ils se donneront avec la même générosité au service de l'Eglise. Ils sont incroyables. Ils aiment l'Eglise. 

    Propos recueillis par Mark Riedermann pour l'émission télévisée « La où Dieu pleure », conduite par la Catholic Radio and Television Network (CRTN), en collaboration avec l'association Aide à l'Eglise en Détresse (AED).

    Source www.zenit.org

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  • Thierry Bizot : «Croire, c'est être amoureux»
    envoyé par la-croix. - L'info internationale vidéo.


    Source La Croix v ia http://www.dailymotion.com

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  • 7ème dimanche du temps ordinaire – 20 février -

    Abbé Jean Compazieu

     

    Sermon sur la montagne


    sermon montagneTextes bibliques du 20 février : Lire ici


    Dans l’évangile de ce jour, Jésus part d’une loi de l’Ancien Testament : « Vous avez appris qu’il a été dit : œil pour œil, dent pour dent. » A l’époque cette loi visait à freiner la vengeance disproportionnée. La victime ou sa famille devaient se contenter d’un minimum de vengeance. On sait ce que la rancune a pu donner en Corse et dans certains pays où sévit la guerre civile. La volonté de Jésus c’est de casser cette spirale de la violence. Il nous adresse des paroles fortes qu’il nous faut accueillir telles qu’elles sont. Mais en même temps, nous devons faire très attention à la manière dont nous les interprétons. Il n’est pas question de laisser courir les racketteurs et les voleurs. Quand des enfants sont victimes de violences, il faut leur demander de le dire. Notre responsabilité c’est de les protéger.


    Aujourd’hui, Jésus voudrait nous inviter à faire un pas de plus : N’ajoutez pas de la haine à la haine ; arrêtez cette montée de la vengeance qui ne fait qu’attiser la haine. Nous en avons un exemple très fort dans la vie d’Edmond Michelet. Quand il a été dénoncé et envoyé en camp de concentration, il a écrit à sa famille : « Il nous faut pardonner ; c’est la seule attitude qui convienne à des chrétiens. » Lui-même a fini par rencontrer le jeune qui l’avait dénoncé et il lui a pardonné. Ce témoignage rejoint celui du Christ sur la croix : « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font. » C’est auprès de Jésus et en lui que nous trouvons la force de pardonner comme lui et avec lui.


    Ce que le Christ attend de nous c’est précisément que nous aimions comme lui-même nous a aimés. Quand nous lisons les évangiles, nous le voyons accueillir tous ceux et celles qui viennent à lui ; il n’a pas hésité à s’approcher des lépreux alors que c’était formellement interdit par la loi de Moïse ; il est allé chez les pécheurs ; il a pardonné à ces bourreaux. Son amour était si grand qu’il a livré son corps et versé son sang pour le salut du monde. Dans l’évangile de ce jour, il nous adresse des paroles fortes : « On vous a dit… Moi je vous dis. »


    C’est une manière de montrer à tous qu’il parle avec l’autorité de Dieu. Et il ne se contente pas de parler. Il nous montre l’exemple ; il est celui qui aime ses ennemis et prie pour eux. L’amour vrai ne calcule pas ; il donne jusqu’au bout et sans mesure. Il n’est plus question d’en rester au permis ou au défendu. L’important c’est d’aimer toujours et partout, comme le Christ et avec lui.


    « Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait », nous dit encore Jésus. Cette parole rejoint celle de la première lecture : « Soyez saints, car moi, le Seigneur votre Dieu, je suis saint. » Cette sainteté ne doit pas être envisagée comme un ensemble de performances et de sacrifices mais comme une participation aux dispositions de Dieu lui-même. Cet appel s’adresse à tous et pas seulement à une élite. Jésus vient apporter un complément. S’adressant au jeune homme riche, il lui dit : « Si tu veux être parfait, suis-moi. » Etre parfait c’est suivre le Christ en aimant ses ennemis, en priant pour eux et en pardonnant.

     

    Etre parfait, c’est un long chemin, et nous savons bien que nous sommes loin du compte. Mais un autre jour, Jésus a dit : « Je ne suis pas venu appeler les justes mais les pécheurs. » S’il faut être parfait pour entrer dans le Royaume de Dieu, il est clair que pour l’homme livré à ses seules forces, c’est impossible. Mais pour Dieu, tout est possible. Son amour est plus fort que tout ce qui fait obstacle à la perfection. Pour devenir saint, il suffit d’accueillir le Christ dans notre vie et de le laisser s’occuper de nous. Lui seul est capable de nous libérer de la haine, de l’orgueil et de l’égoïsme. Il ne cesse de nous appeler à un renoncement qui dépasse nos possibilités humaines. Ce qu’il veut pour nous, c’est la vie, la vraie vie.


    Cela vaut la peine de nous mettre en marche à la suite du Christ, le seul juste qui nous ouvre les portes de la vie divine. Il s’agit d’accueillir son Esprit Saint et de nous laisser transfigurer par notre relation avec lui. Et l’un des lieux privilégiés où s’établit cette relation c’est la prière. Ce n’est pas pour rien que Jésus nous invite à prier pour ceux qui nous persécutent. En écoutant cet évangile, nous pensons tous à l’actualité vertigineuse de ces dernières semaines. Alors plus que jamais, nous nous tournons vers le Seigneur. C’est à lui que nous le devons « si le désir de s’entendre l’emporte sur la guerre, si la soif de vengeance fait place au pardon et si l’amour triomphe de la haine. »


    Cette vie, Seigneur, tu viens de la développer en nous par l’eucharistie. Nous te rendons grâce pour cette merveille. Oui, Seigneur, viens vivre en nous. « Alors, avec toi, par toi et en toi, notre vie sera amour pour le Père et pour tous nous frères. » Amen

    Source http://dimancheprochain.org

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  • Bonjour,

     

    Comme vous le savez sans doute nous sommes dans le Mois de l'Afrique et pour le souligner Radio-Canada pour son émission du Jour du Seigneur présentait aujourd'hui 13 février une MESSE au rite Zairois pour le PLEIN ÉCRAN c'est dans le coin à gauche de l'écran et une petite pub est présentée avant le début.

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  • Allemagne : la critique de l’Église par des théologiens suscite le débat

    Le mémorandum de théologiens catholiques critiques de l’Église a continué, le week-end passé à susciter louanges et critiques. Le théologien et psychiatre Manfred Lütz a décrit cette prise de position de quelques 150 professeurs comme "un document de résignation et de désespoir". Il a suggéré aux signataires de passer à l’Église protestante.

    allemagne.jpgEn revanche, le comité du "Cusanuswerk" soutient le mémorandum des professeurs de théologie: "Kirche 2011: Ein notwendiger Aufbruch" (Église 2011: un nouveau départ nécessaire). Le "Cusanuswerk" est une institution de l’Eglise catholique en Allemagne pour soutenir les étudiants particulièrement doués, dans tous les domaines d’étude.

    Manfred Lütz a proposé, dans la "Frankfurter Allgemeinen Sonntagszeitung", que quiconque partage, comme catholique, les demandes du mémorandum, "rejoigne sans tarder l’Église protestante".

    Toutes les questions controversées ont été abordées et traitées, selon lui, dans le sens d’une solution protestante. Le théologien compare leur situation à celle d’un "anglican" qui ne peut plus être d’accord avec son Église et qui se dirige vers l’Église catholique.

     

    150 théologiens
    Le 4 février, quelques 150 théologiens catholiques d’Allemagne, d’Autriche et de Suisse ont prôné, dans une déclaration, une série de réformes dans l’Église catholique. Ils ont plaidé entre autres pour une participation renforcée des croyants à la désignation des évêques et des prêtres, l’ordination d’hommes mariés, une meilleure culture du droit dans l’Église et davantage de respect face à la liberté de conscience individuelle. Les homosexuels ou les gens divorcés et remariés ne devraient plus, pour eux, être exclus de la participation aux sacrements.
       Parmi les signataires figurent plusieurs professeurs d’universités de Suisse: Edmund Arens (Lucerne), Manfred Belok (Coire), Adrian Holderegger (Fribourg), Leo Karrer (Fribourg), Walter Kirchschläger (Lucerne) et Adrian Loretan (Lucerne).

    Le comité du "Cusanuswerk" a relevé que les professeurs signataires ont critiqué ouvertement les abus au sein de l’Église et ont exhorté à réaliser les "réformes depuis longtemps attendues". Il invite les évêques "à discuter de ces préoccupations de nombreux catholiques et à chercher le dialogue de manière sérieuse." Les évêques "doivent aussi faire connaître à Rome les exigences du document".

     

    Avis nuancés
    La Conférence des évêques d’Allemagne avait déjà réagi avec prudence, le 4 février. Elle a en même temps dit qu’elle ferait part de ses propres propositions lors de son assemblée générale en mars 2011. Que des scientifiques veuillent aussi participer au dialogue sur l’avenir de la foi et de l’Église est un bon signal, comme l’a déclaré le secrétaire général de la Conférence des évêques, le Père Hans Langendörfer. Dans bon nombre de questions, la déclaration "entre en tension avec des convictions théologiques et des exigences religieuses hautement contraignantes." Le Comité central des catholiques allemands "Zentralkomitee der deutschen Katholikien" (ZdK), la Confédération de la jeunesse catholique "Bund der katholischen Jugend" (BDKJ) et le mouvement de l’Église "Kirchenvolksbewegung" ont déjà pris position en faveur de l’initiative des théologiens.

     

    Pouvoir et impuissance
    Pour Manfred Lütz, au contraire, cette déclaration ne permettra pas de faire que les choses aillent mieux. Il a mis en garde contre les divisions plus profondes à l’intérieur des Facultés de théologie, ainsi qu’au sein de la Conférence des évêques allemands. En outre, les gens seraient déçus que "les querelles intestines à l’Église ne prennent pas fin". Pour le psychiatre, les demandes des théologiens sont motivées par "le pouvoir et l’impuissance". D’un côté, les professeurs pourraient "au fond faire ce qu’ils veulent." D’un autre côté, ils seraient impuissants et seraient "de moins en moins pris au sérieux". Dans les débats publics médiatiques, "ils ne jouent plus aucun rôle important, parce qu’on veut des positions catholiques claires, parce qu’on veut si possible un évêque".

     

    Un document simplificateur
    Depuis sa publication, le document a rencontré éloges et critiques. Et le débat se poursuit. Pax Christi, mouvement catholique pour la paix, a parlé d’"importantes impulsions". D’après sa secrétaire générale, Christine Hoffmann, le texte révèle l’importance de la participation des laïcs au dialogue interne à l’Église.

    Pour Mgr Heinz Josef Algermissen, évêque de Fulda, le document est trop simplificateur. Si un dialogue est souhaitable, il ne doit cependant pas être bloqué d’entrée de jeu par des "pédanteries", a estimé l’évêque allemand.

     

    Une décision difficile mais inévitable
    La Communauté des femmes catholiques en Allemagne (kfd) salue la position des théologiens. "L’appel souligne une fois de plus l’urgence avec laquelle les réformes doivent avoir lieu dans l’Église. Nous partageons pleinement et entièrement cette position", a affirmé Maria Theresia Opladen, présidente de l’association, à Düsseldorf. Et de rappeler la déclaration publiée par le kfd en juin 2010 et intitulé "Die Chance zur Erneuerung ist jetzt" (La chance pour le renouvellement c’est maintenant).

    Pour Wolfgang Beinert, dogmaticien émérite de Regensburg, la révision du célibat obligatoire des prêtres catholiques "est une décision difficile à laquelle on n’échappera pas". Avec une relève des prêtres qui est loin d’être assurée, l’Église ne pourra plus remplir son devoir en Europe centrale et dans de nombreuses autres parties du monde si elle n’agit pas. Wolfgang Beinert a affirmé à la radio bavaroise que, d’après ses informations, le Vatican réfléchissait justement à un changement sur la question.

     

    Source http://www.radiovm.com/Proximo

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  •                                                                                                                    Élie le prophète (6/6)
         
    Élie et l'idéal monastique

    On ne saurait terminer le portrait du prophète Élie sans évoquer l’inspiration qu’il a suscitée dans la tradition monastique. On a vu en lui l’homme qui se tient à l’écoute de la Parole et le guide vers la rencontre du Dieu vivant. Je vous invite à lire ce témoignage d’une carmélite : À l’écoute de Dieu.

         « Il est vivant, le Seigneur, en présence de qui je me tiens... »

         Par ce cri, Élie, le rude prophète de l'Israël du 9e siècle, nous interpelle encore. Qu'a-t-il à nous dire aujourd'hui, cet homme austère et ardent, solitaire en quête de Dieu et solidaire de son peuple divisé et infidèle?

         Sa présence à la Transfiguration du Christ active et confirme sa mission de guide vers la rencontre du Dieu vivant. La tradition monastique d'Orient et d'Occident ne s'y est pas trompée en le prenant pour modèle sur le chemin de la prière, car si nous pouvons désormais « contempler la gloire de Dieu qui est sur la face du Christ », ce grand chercheur de Dieu peut encore nous en donner la soif, nous communiquer sa flamme !

         À nous qui refusons une prière sécurisante ou sentimentale, Elie montre que la recherche de Dieu est une expérience de foi vive, qui engage tout l'être, toute la vie au service de ce Seigneur et de son dessein de salut. Personne n'est plus libre, moins installé, plus vulnérable aussi, que celui qui accepte d'être mené par la Parole et l'Esprit de Dieu : c'est le sort d'Elie et des prophètes de tous les temps, comme de chaque chrétien qui se risque à vivre de sa foi...

         À nous qui cherchons à tâtons l'unité de notre vie, l'équilibre de la prière et de l'action, Elie indique la source jaillissante de l'une et de « autre : la relation personnelle, la communion à Celui qui parle, qui fait vivre et agir. La même Parole l'attire au désert et lui confie sa mission; elle résonne avec force dans des formules lapidaires : Va-t-en d'ici... cache-toi au torrent... lève-toi et mange... tiens-toi dans la montagne devant le Seigneur... va, retourne... - Et Élie, simplement, obéit : sans discuter, sinon sans faiblir; et sa faiblesse même est une parole pour nous; elle nous dit que l'homme de prière demeure un homme « semblable à nous »; il ne peut marcher vers Dieu que dans la force qu'il reçoit de Lui : « Soutenu par cette nourriture, il marcha quarante jours et quarante nuits jusqu'à la montagne de Dieu, l'Horeb ».

         Nous, dont la foi est hésitante ou douloureuse, Elie nous engage à aventurer notre vie avec Dieu. Il ne s'agit pas d'abord de comprendre la Parole de Dieu, mais de l'écouter - donc d'en prendre les moyens de silence et de libération intérieure - et de la « faire », de lui obéir. Alors, sans doute, nous comprendrons... « Bienheureux ceux qui écoutent la Parole de Dieu et qui la mettent en pratique. »

         Nous qui sommes en quête de maîtres spirituels, avec Abraham et Moise, Élie peut nous guider sur le chemin de la prière : pour eux, comme pour nous, ce chemin passe par le désert où l'on quitte ses sécurités pour apprendre à marcher dans la force d'un Autre, et conduit à la rencontre silencieuse de Celui qui parle : dans la brise légère de l'Horeb comme dans la lumière du Thabor, Il parle de son amour pour les hommes, Il se révèle comme Celui qui sauve en se donnant Lui-même dans sa Parole : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-Le... »

    Yves Guillemette, ptre

    Yves Guillemette, ptre

    Source www.interbible.org

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