• FIDÉLITÉ AU DIEU DE L’ALLIANCE

    Textes bibliques : lire

    « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. » (Jean 6, 58). Ces paroles de Pierre, nous sommes invités à les faire nôtres, sinon nous ne serions pas là aujourd’hui. Comme Pierre et comme le peuple d’Israël au temps de Josué, nous nous retrouvons face aux mêmes questions : « qui voulez-vous servir ? Les dieux païens ou le Seigneur ? » Et dans l’Évangile : « Voulez-vous partir vous aussi ? » 

    Ce qu’il ne faut jamais oublier c’est que notre Dieu est un Dieu sauveur : il a libéré son peuple de l’esclavage d’Égypte. Et son grand projet, c’est de le libérer de son péché. Il est le Dieu de l’alliance, un Dieu passionné d’amour pour l’humanité entière. Il fait sans cesse le premier pas vers nous. Les gens qui étaient rassemblés autour de Josué avaient bien compris que l’abandonner serait pire tue tout. Et pourtant, les générations suivantes ont fini par se détourner de lui. Elles se sont tournées vers les dieux païens. Et c’est encore ce qui se passe dans notre monde actuel.

    La lettre de saint Paul (2ème lecture) a pu nous dérouter ou en tout cas nous faire sourire. Et pourtant, elle nous adresse un appel de la plus haute importance : quand l’apôtre Paul nous dit : « soyez soumis les uns aux autres » ça ne veut pas dire « obéissez comme des esclaves » mais « soyez un soutien les uns pour les autres ». Cette qualité de relation prend sa source dans la manière dont Jésus est allé jusqu’au don total pour ses frères et sœurs en humanité. C’est auprès de lui que les couples trouvent la force d’aimer comme lui et avec lui. Cela ne sera possible que s’ils choisissent de le suivre et de s’attacher à ses paroles.

    Paul présente l’Église comme « l’épouse du Christ ». Beaucoup se disent déçus par elle et finissent par la quitter l’Église c’est quitter le Christ. Notre monde a besoin de vrais témoins de l’amour qui est en Dieu. En voyant des chrétiens unis et généreux, les gens pourront dire : « C’est ça l’Église ».

    L’Évangile vient nous rappeler que notre seule référence c’est le Christ. Tout au long de ces dernières semaines, nous avons écouté le discours sur le Pain de Vie. À travers ces paroles déroutantes, Jésus cherchait à conduire ses auditeurs plus loin et plus haut, vers le Royaume du Père. Mais beaucoup de ceux qui le suivaient l’ont abandonné. Nous l’avons entendu : « Le pain que je donnerai c’est ma chair donnée pour que le monde ait la vie… qui mange ma chair et boit mon sang a la Vie éternelle. » Cela, les gens ne l’ont pas accepté. Que Jésus leur parle de manger sa chair et de boire son sang était intolérable.

    Nous chrétiens d’aujourd’hui, nous y croyons ; c’est notre foi, sinon nous ne serions pas là. La foi des disciples et la nôtre est un don de Dieu : « Nul ne peut venir à moi si mon Père ne l’attire. Cela ne veut pas dire que certains sont choisis et d’autres pas. Dans son immense amour, Dieu nous appelle tous. C’est à tous qu’il fait le don de la foi. Ce don, nous l’avons tous reçu. Mais Dieu ne s’impose pas. Il attend de nous une réponse libre et personnelle.

    Chaque dimanche, nous nous rassemblons en église pour célébrer ce don de Dieu et rendre grâce. Comme Pierre, nous pouvons dire : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la Vie éternelle. » Nous sommes loin des paroles accusatrices qui font mourir. Jésus vient nous révéler un Dieu qui ne cherche qu’à nous combler de son amour. Ses paroles sont une bonne nouvelle pour nous et pour notre monde. Lui seul donne un sens à notre vie. Même si sa façon de faire et ses paroles nous dépassent, nous nous en remettons à son amour. Nous voulons nous laisser guider par lui.

    Les textes bibliques de ce dimanche sont un appel à la foi ; nous faisons confiance aux paroles de Jésus qui a dit : « Ceci est mon Corps livré pour vous. » Nous lui faisons confiance parce qu’il est « le chemin, la vérité et la vie. » Ce mystère dépasse notre raison mais il n’est pas absurde. La foi soutient et prolonge notre intelligence sans la nier. Dieu a tellement aimé le monde qu’il lui a donné son Fils unique. Ce dernier a été « livré aux mains des hommes ». À Noël, c’était le corps fragile d’un petit bébé livré aux soins de Marie et Joseph. Au cours de la Passion le Vendredi Saint, c’est le corps blessé d’un condamné, livré à la cruauté des hommes pécheurs.

    Aujourd’hui, c’est dans l’hostie consacrée que Jésus continue à se livrer pour nous. Il se donne à nous comme notre serviteur et notre nourriture par amour pour nous et pour le monde. Il aime chacun d’un amour qui dépasse tout ce que nous pouvons imaginer. Il attend de nous que nous nous laissions bouleverser par lui, que nous lui rendions « amour pour amour. »

    C’est de cela que nous avons à témoigner dans le monde : « Quand le prêtre dit à l’Assemblée « Allez dans la Paix du Christ », il signifie que le temps de la mission est là. Les chrétiens sont envoyés en mission pour témoigner de la Bonne Nouvelle du Salut offert à tous.

    Sources : Revue Feu nouveau – Homélies pour l’année B (A Brunot) – Lectures bibliques des dimanches (A Vanhoye) – Guide Emmaüs des dimanches et fêtes (JP Bagot) – Les entretiens du dimanche (Noël Quesson) – Lectures d’Évangile d’un vieux prêtre de Montpellier (année B)

    Télécharger : Homélie 21ème dimanche du Temps ordinaire

    source http://homelies.livehost.fr/

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  • Le Pape François lors de l'Angélus du 15 août.  (Vatican Media)

    Angélus : «L’assomption de Marie vient confirmer notre destin glorieux»

    En ce 15 août, le Pape François a prononcé sa traditionnelle bénédiction de l’Angélus depuis la fenêtre du Palais apostolique, comme un dimanche, revenant sur le sens de cette fête de l’Assomption.
     

    Olivier Bonnel – Cité du Vatican

    «En cette solennité de l’Assomption, le peuple de Dieu exprime avec joie sa vénération pour la Vierge Marie» a rappelé le Saint-Père. Une vénération qui s’exprime dans la liturgie mais aussi à travers mille formes différentes de piété.

    «L’Assomption au ciel, âme et corps est un privilège divin accordé à la Sainte Mère de Dieu pour son union particulière avec Jésus», a poursuivi François. Il s’agit d’une union corporelle et spirituelle, commencée par l’Annonciation et murie durant toute la vie de Marie par sa participation singulière au mystère de son Fils. Elle était la «première disciple» de Jésus, a expliqué le Pape.

    La vie de la Vierge s’est déroulée en apparence comme celle d’une femme de son temps a souligné le Pape : elle priait, s’occupait de la famille et de la maison, fréquentait la synagogue. «Mais toutes ses tâches quotidiennes, elle les réalisait en union totale avec Jésus», a-t-il précisé. «Cette union a atteint son sommet au calvaire, dans l’amour, la compassion et dans la souffrance du cœur. Pour cela, Dieu l’a aussi fait participer pleinement à la résurrection de Jésus. Le corps de Marie a ainsi été préservé de la corruption, comme celui de son Fils.»

    Le christianisme introduit une harmonie entre le corps et l'âme

    «L’Eglise nous invite aujourd’hui à contempler ce mystère : celui qui montre que Dieu veut sauver l’homme tout entier, âme et corps. Jésus est ressuscité avec le corps né de Marie, et il est monté au Père avec son humanité transfigurée. L’assomption de Marie, créature humaine, vient confirmer notre destin glorieux», a expliqué François. Les philosophes grecs avaient déjà compris que l’âme de l’homme était destinée à la félicité après la mort, a-t-il rappelé. «Toutefois, ils méprisaient le corps, qu’ils considéraient comme une prison de l’âme, et ne concevaient pas que Dieu ait pu disposer que le corps de l’homme soit aussi uni à l’âme dans la béatitude céleste. Cela –la résurrection de la chair- est un élément propre de la révélation chrétienne, un point central de notre foi.»

    La réalité extraordinaire de l’Assomption de Marie manifeste et confirme l’unité de la personne humaine et nous rappelle que nous sommes appelés à servir et glorifier Dieu de tout notre être, âme et corps, a conclu le Pape. Servir Dieu uniquement avec le corps ne serait qu’un acte d’esclave, le servir uniquement avec l’âme aurait été en contradiction avec notre nature humaine.  En citant saint Irénée, le pape a rappelé que «la gloire de Dieu, c’est l’homme vivant, et la vie de l’homme consiste dans la vision de Dieu». François a donc invité à vivre pleinement sa vie «dans le joyeux service de Dieu», afin que notre destin soit similaire à celui de Marie et que nous puissions glorifier Dieu dans notre corps, et dans l’éternité.

    source https://www.vaticannews.va/fr

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  • Sans être convaincu que ce discours soit du Pape, je le publie car j'y trouve  sa pensée.

    Message exceptionnel du Pape François...

     Message exceptionnel du Pape François, et on n’a pas besoin d’être catholique pour le comprendre.

    En vieillissant et devenant plus sages, nous réalisons finalement que:

    Une horloge de 3000 € marque le même temps qu’une montre de 30 €.

    Un porte-monnaie de 300 € charge la même quantité qu’un portefeuille de 30 €.

    La solitude dans une maison de 70 mètres carrés ou 300 est la même.

    J’espère qu’un jour vous réaliserez que votre bonheur intérieur ne vient pas des choses matérielles du monde.

    Peu importe que vous voyagiez en première classe ou dans l’économie, le même sort vous incombe si l’avion tombe.

    J’espère que vous réalisez que lorsque vous avez des amis et des frères avec qui parler, rire et chanter, c’est cela le vrai bonheur.

    5 faits indiscutables de bonheur:

    1 – Ne pas éduquer vos enfants à être riche, les éduquer à être heureux, afin qu’ils voient la valeur des choses et non leur prix.

    2 – Les paroles les plus primées à Londres: Mangez votre nourriture comme si c’était votre médicament, ou vous devrez prendre votre médicament comme s’il s’agissait de nourriture.

    3 – La personne qui t’aime ne te quittera jamais. Même s’il y a 100 raisons d’abandonner, elle trouvera une raison de rester.

    4 – Il y a une grande différence entre être un humain et être humain. Très peu le comprennent.

    5 – Vous êtes aimé quand vous êtes né et vous serez aimé quand vous mourrez.
    Pour le temps intermédiaire, cela dépend de vous.

    Les six meilleurs médecins du monde:
    La lumière du soleil, le repos, l’exercice, le régime, la confiance en soi et … les amis.

    Garde-les pendant toutes les étapes de ta vie et profite d’une vie saine. »Combien est difficile la vie de l’être humain, il ne demande pas à naître ne sait pas, vivre et ne veut pas mourir !

    Le meilleur cadeau que vous pouvez donner à quelqu’un est votre temps et il doit TOUJOURS être donné à la famille ou à un bon ami.

    source http://www.228news.com/category/societe/

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  • « POUR QUE LES HOMMES AIENT LA VIE »

    Textes bibliques : Lire 

    En ouvrant l’Évangile de saint Marc, je suis tombé sur cette question de Jésus à ses disciples : « D’après ce que disent les hommes, qui est le Fils de l’Homme ? » Les réponses des uns et des autres, c’est un peu n’importe quoi. Pour les uns, il est Moïse, pour d’autres Élie ou encore un prophète de l’Ancien Testament. La réponse à cette question, nous l’entendons depuis plusieurs semaines : « S’adressant à la foule, Jésus dit : « Moi je suis le Pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. »

    Ce n’est pas pour rien que la première lecture nous adresse un appel pressant : « Venez manger mon pain ; buvez le vin que j’ai préparé ; quittez l’étourderie et vous vivrez. » En écoutant ces paroles, nous comprenons que c’est Dieu qui parle à son peuple. Il envoie des prophètes pour transmettre son appel. Il s’adresse à tous les étourdis qui ne comprennent pas l’enjeu de cette invitation solennelle.

    Avec Jésus, cette promesse s’est réalisée bien au-delà de toute espérance. Sa déclaration est des plus solennelles : « Oui, vraiment je vous le dis, celui qui mange ma chair et boit mon sang a la Vie éternelle, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Nous désirons tous avoir la vie éternelle. Nous avons donc besoin de ce Pain vivant de Jésus lui-même. C’est lui qui a donné la force aux martyrs de tous les temps de rester fermes dans la foi. Nous en avons de nombreux témoignages dans l’histoire de l’Église.

    En écoutant la suite de l’Évangile de ce jour, nous avons entendu les récriminations des juifs. Ce n’est pas d’aujourd’hui qu’on refuse Jésus et son Pain vivant. L’abandon que nous constatons actuellement a commencé dès le premier jour où Jésus faisait sa catéchèse sur le Pain de vie. Pour tous ces gens, il n’était pas possible d’accepter les prétentions de cet homme que tout le monde connaissait bien.

    Mais Jésus insiste : « Si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme et si vous ne buvez pas son sang, vous n’aurez pas la vie. » Il ne donne pas d’explication. Il les invite à un acte de foi. C’est ce même acte de foi que nous sommes appelés à faire à chaque messe. Nous reconnaissons en Jésus le Pain vivant donné pour la vie du monde. Aujourd’hui comme autrefois, c’est difficile à comprendre. Beaucoup refusent de l’accepter ; d’autres sont trop habitués. Il nous faut retrouver toute la force et la nouveauté du message qu’il nous adresse : Jésus nous donne les paroles et la nourriture de la Vie éternelle. Nous entrons dans une communion d’amour avec Dieu qui nous fait entrer dans une communion d’amour avec tous les hommes.

    Bien sûr, à chaque messe, nous n’avons pas toujours conscience de la grandeur de ce mystère de la foi. Mais nous ne devons pas oublier que la messe, c’est le moment le plus important de la journée. C’est Jésus qui est là ; il rejoint les communautés rassemblées en son nom. Il veut se donner « pour que les hommes aient la vie ». Le prêtre dit avant la communion : « Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde ». Ces paroles ne sont pas seulement pour l’assemblée présente dans l’église mais pour le monde entier. Le Christ veut se donner à tous. Il est le Pain vivant offert pour la vie du monde.

    Dans la seconde lecture, l’apôtre Paul vient nous aider à accueillir ce don de Dieu. « Ne vivez pas comme des fous mais comme des sages. » Le fou c’est celui qui se laisse influencer par les idées à la mode. Il mène une vie trépidante et il oublie le plus important. La seule vérité c’est celle que nous trouvons dans les Évangiles : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie, nous dit Jésus, personne ne va au Père sans passer par moi ». Saint Paul nous en parle à sa manière : « Accueillir la volonté de Dieu et la Lumière de l’Esprit Saint aux jours mauvais, prier en chantant des hymnes et des psaumes, célébrer Dieu et lui rendre grâce, se retrouver en frères… » C’est ainsi qu’il nous montre comment vivre en sages.

    Nous allons proclamer ensemble notre foi. Mais n’oublions pas que c’est toute l’Eucharistie qui est profession de foi. En disant le « Je crois en Dieu », nous disons que nous faisons confiance aux paroles du Christ et que nous voulons le suivre jusqu’au bout. En ce jour, nous faisons nôtre cette prière du psaume 33 : « je bénirai le Seigneur en tout temps, sa louange sans cesse à mes lèvres. Je me glorifierai dans le Seigneur : que les pauvres m’entendent et soient en fête. »

    Sources : Revue Feu nouveau – Homélies pour l’année B (A Brunot) – Lectures bibliques des dimanches (A Vanhoye) – Guide Emmaüs des dimanches et fêtes (JP Bagot – Les entretiens du dimanche (Noël Quesson)

    Télécharger : 20ème dimanche du Temps ordinaire

    source http://homelies.livehost.fr/

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  • Le Pape sur la Place Saint-Pierre, entouré de 70 000 jeunes Italiens.  (Vatican Media)

    Angélus: le chrétien doit dire "non" au mal et "oui" au bien

    Ambiance digne des JMJ ce dimanche 12 août Place Saint-Pierre, où plus de 70 000 jeunes Italiens étaient rassemblés pour la conclusion d’un pèlerinage organisé en vue du prochain synode qui leur sera consacré en octobre. Après une messe présidée par le cardinal Gualtiero Bassetti, président de la conférence épiscopale italienne, les jeunes ont prié l’Angélus avec le Pape François, qui les a exhortés avec force et insistance à dire «non» au mal et «oui» au bien.
     

    Manuella Affejee- Cité du Vatican

    Le Saint-Père, accueilli par des cris de joie et un enthousiasme débordant malgré la chaleur accablante, a centré sa courte catéchèse sur ces paroles de saint Paul, entendues lors de la seconde lecture de ce dimanche : «n’attristez pas le Saint Esprit de Dieu, qui vous a marqués de son sceau en vue du jour de votre délivrance » (Ep 4, 30).

    Qu'est-ce renoncer au mal?

    Pour ne pas l’attrister, Lui que nous avons tous reçu par notre baptême et notre confirmation, il est nécessaire de vivre «de manière cohérente et sans hypocrisie» avec les promesses de ces deux sacrements : la renonciation au mal et l’adhésion au bien.

    Renoncer au mal, «c’est dire non» aux tentations, au mal, au péché, à cette culture de mort qui nous environne et nous fait miroiter un bonheur fallacieux et illusoire. Pour vivre de cette vie nouvelle donnée par le baptême, l’apôtre Paul nous enjoint à enlever «amertume, irritation, colère, éclats de voix ou insultes,  ainsi que toute espèce de méchanceté» de notre cœur. «Ces six vices bouleversent la joie de l’Esprit, empoisonnent le cœur et portent à proférer des insultes contre Dieu et son prochain», a mis en garde le Pape.

    «Il est bien de ne pas faire le mal, mais il est mal de ne pas faire le bien»

    Cependant, le chrétien ne peut se satisfaire de ne pas faire le mal. Cela ne suffit pas, a asséné François, qui a pointé l’importance d’adhérer au bien. «Nous entendons souvent certains dire : ‘je ne fais pas de mal à personne’. D’accord, mais est-ce que tu fais le bien ? Combien de personnes ne font pas de mal, mais ne font pas de bien non plus, et leurs vies coulent dans l’indifférence, dans l’apathie, dans la tiédeur», constate le Souverain Pontife, pour qui cette attitude est contraire à l’Évangile, contraire même à la nature passionnée et courageuse des jeunes. «Il est bien de ne pas faire le mal, mais il est mal de ne pas faire le bien», a affirmé François, faisant répéter aux jeunes à plusieurs reprises cette phrase attribuée au saint chilien Albert Hurtado.

    «Tout le monde est responsable du bien qu’il pourrait faire et qu’il n’a pas fait. Il ne suffit pas de ne pas haïr, nous devons pardonner ; il ne suffit pas de ne pas être rancunier, nous devons prier pour nos ennemis ; il ne suffit pas de ne pas être une cause de divisions, nous devons apporter la paix là où elle n’existe pas ; il ne suffit pas de ne pas dire du mal des autres, nous devons interrompre quand nous entendons quelqu’un qui parle mal. Si nous ne nous opposons pas au mal, nous le nourrissons tacitement », a encore expliqué le Pape, car le mal prolifère et se répand là où manquent des chrétiens audacieux capables de s’opposer à lui avec courage.

    Marcher ensemble vers le synode des jeunes

    Et François d’exhorter une dernière fois ces milliers de jeunes à marcher dans la charité et l’amour, à marcher ensemble vers le prochain synode d’octobre, implorant le secours maternel de la Vierge Marie, afin que «chaque jour, avec les faits, chacun de nous puisse dire ‘non’ au mal et ‘oui’ au bien».

    Au terme de la prière de l’Angélus, le Pape a béni une copie de la Croix de saint Damien, vénérée par saint François d’Assise, et une statue de Notre-Dame de Lorette, deux objets de dévotion que des jeunes Italiens amèneront avec eux aux JMJ de Panama, en janvier 2019. Selon la gendarmerie vaticane, plus de 90 000 personnes au total, jeunes et pèlerins, ont participé à l'Angélus de ce dimanche.

    source https://www.vaticannews.va/fr

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  • « LA PREMIÈRE EN CHEMIN »

     Textes bibliques (messe du jour) : Lire

    Le 15 août est un rendez-vous important au cœur de l’été. C’est le seul jour férié dédié à la Vierge Marie. Ce jour-là, beaucoup de chrétiens sont rassemblés dans de nombreux sanctuaires pour la fêter comme il se doit. Ils ont choisi de se rendre à Lourdes avec le pèlerinage national. D’autres se retrouvent à Fatima, ND du Laus, le Puy en Velay, Pontmain mais aussi dans les petites chapelles de nos campagnes. C’est ensemble, les uns avec les autres que nous nous unissons à l’action de grâce de Marie. Et nous nous unissons à la prière de toute l’Église pour notre monde d’aujourd’hui. 

    Pour ceux qui n’ont pas l’habitude, le récit de l’Apocalypse (1èrelecture) est un peu déroutant. Pour le comprendre, il faut savoir qu’il a été écrit pour des chrétiens durement persécutés. Pour des raisons de sécurité, il utilise un langage codé et symbolique que seuls les chrétiens peuvent comprendre. Toutes ces visions qu’il nous décrit sont là pour nous annoncer la victoire du Christ ressuscité sur les forces du mal. La femme qui engendre le Messie, c’est le peuple de Dieu. Ce Messie est affronté au dragon qui représente Satan mais aussi l’empire romain totalitaire et persécuteur. Mais contre ce Messie, il ne peut rien.

    La tradition chrétienne a vu dans la mère de ce Messie la Vierge Marie, mère de Jésus ; nous pouvons toujours compter sur elle dans notre combat contre les forces du mal. Comme nous le dit un très beau chant, elle est « la première en chemin ». Elle ne cesse de nous renvoyer au Christ vainqueur de la mort et du péché. Comme aux noces de Cana, elle continue à nous redire : « Faites tout ce qu’il vous dira… »

    La deuxième lecture ne parle pas directement de Marie. Saint Paul nous rappelle que Jésus est ressuscité d’entre les morts. Il est le premier d’une longue lignée à rejoindre le Père dans sa gloire. Par-delà la mort, il nous ouvre le chemin. Ce sera un très beau cortège et Marie y occupera une place de choix. Elle est la première à bénéficier en son âme et en en son corps de la résurrection de Jésus, premier né d’entre les morts. Avec elle et avec tous les saints du ciel, nous sommes tous appelés à la gloire de la résurrection.

    L’Évangile qui nous est proposé fait suite à l’Annonciation. L’ange Gabriel vient d’annoncer à Marie qu’elle serait la mère du Sauveur. Ayant appris que sa cousine Élisabeth est devenue enceinte du futur Jean Baptiste, elle se met en route. Cette rencontre entre Marie et Élisabeth donne lieu à une explosion de joie. La Visitation ce n’est pas une simple rencontre familiale entre eux cousines : c’est la rencontre des deux alliances, l’ancienne avec Élisabeth et la nouvelle avec Marie. A travers ce Messie pas encore né, c’est Dieu qui vient visiter le peuple de l’ancienne alliance.

    Avec Marie, nous sommes invités à rendre grâce au Seigneur qui continue à faire des merveilles. Dans le monde de Dieu, les premiers sont les derniers ; les exclus, les humbles ont la première place dans son cœur. Marie se reconnaît proche d’eux. Elle nous le montre dans sa prière mais aussi dans son engagement qui l’a poussée à faire ce long déplacement vers sa cousine Élisabeth.

    Voilà cet événement de la Visitation, Marie qui rejoint Élisabeth avec Jésus en elle. La même Marie continue à nous rejoindre chaque fois que nous l’appelons. Quand elle était au pied de la croix, Jésus lui a confié toute l’humanité : s’adressant à Jean, il dit : « Voici ta mère » et à Marie : « Voici ton fils. » À partir de cette heure, le disciple la prit chez lui. Alors n’hésitons pas à prendre Marie chez nous et à lui donner la place d’honneur. Nous pouvons toujours compter sur elle.

    Avec Marie, il n’y a pas de situation désespérée. Quand tout va mal, nous pouvons toujours nous tourner vers elle. Quand nous sommes en manque de paix et de joie, elle est là. Et comme à Cana, elle le dit à son Fils. Et Jésus nous invite à « puiser à la Source » de celui qui est l’amour, la paix et la joie. Et quand nous sommes tombés au plus bas, elle se baisse pour nous ramasser. Elle qui a misé toute sa vie sur l’amour, elle nous aide à nous remettre debout pour reprendre notre route à la suite du Christ.

    En ce jour de fête, nous rendons grâce pour ce merveilleux cadeau qu’il nous fait en nous donnant Marie sa Mère. Elle est celle qui n’a eu comme souci « que tout se passe selon la Parole de Dieu ». Avec elle, nous comprenons que la foi est d’abord un bonheur venu de Dieu. Pour Marie, l’assomption couronne son aventure de croyante. Son Fiat prononcé à l’Annonciation s’épanouit dans le paradis.

    « Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur ». De Marie, ce fut l’expérience. Prions-la pour que ce soit la nôtre.

    Sources : Fiches dominicales – Feu Nouveau – cahiers Prions en Église – Missel du dimanche

    Télécharger en PDF : Assomption

    source http://homelies.livehost.fr

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