• Le Pape François lors de l'Angélus du 15 août 2019, solennité de l'Assomption.Le Pape François lors de l'Angélus du 15 août 2019, solennité de l'Assomption.  (Vatican Media)

    Angélus de l’Assomption: choisir la grandeur du ciel

    En cette solennité de l’Assomption de la bienheureuse Vierge Marie, le Pape François a évoqué la Reine des cieux «comme une mère qui nous attend pour l’éternité». Avant de réciter l’Angélus, il a enjoint les fidèles à chercher «les grandes choses de la vie», pour ne pas se perdre derrière «mesquineries et futilités».
     

    Dans l'Évangile de cette solennité de l'Assomption, la Sainte Vierge prie en disant: «Mon âme magnifie le Seigneur et mon esprit se réjouit en Dieu mon Sauveur» (Lc 1, 46-47).

    Munificences et réjouissances

    Le Pape François propose ainsi de méditer les deux verbes de cette prière: «magnifier » et «se réjouir».

    Marie se réjouit d’abord à cause de Dieu, et nous enseigne «à exulter en Lui», car il fait de «grandes choses». Quant au verbe «magnifier», il équivaut à «exalter une réalité pour sa grandeur et sa beauté», commente le Souverain Pontife.   

    Aspirer à la grandeur du ciel

    Ainsi le Pape se propose d’insister sur le message marial: «Dans la vie, il est important de chercher de grandes choses, sinon l’on se perd derrière tant de petites choses».

    Marie, elle, nous montre que si nous voulons que notre vie soit heureuse, Dieu doit être placé en premier, car lui seul est grand, développe-t-il. Néanmoins, souligne François, combien de fois, au lieu de cela, «nous vivons à la poursuite de choses sans importance: préjugés, rancune, rivalité, jalousie, biens matériels superflus ... Combien de mesquineries dans la vie!», regrette le Pape.  

    Aujourd'hui donc à l’inverse, Marie nous invite à regarder les «grandes choses» que le Seigneur a accomplies en elle. Marie, petite et humble, reçoit au ciel la plus haute gloire, affirme François, ajoutant qu’elle nous attend bien là-bas, «comme une mère qui attend le retour de ses enfants». Pour cela, le peuple de Dieu l’invoque comme «la porte du Ciel».   

    «Au seuil du ciel, une mère nous attend»

     Ainsi, la fête de l'Assomption de Marie est un appel à tous, en particulier à ceux qui sont affligés de doutes et de tristesse et qui vivent les yeux baissés, a relevé le Saint-Père, rappelant qu’«au seuil du ciel, une mère nous attend».

    Elle est la reine des cieux et elle est notre mère qui nous dit: «Vous êtes précieux aux yeux de Dieu; vous n'êtes pas fait pour les petites satisfactions du monde, mais pour les grandes joies du ciel». Et le Pape de s’exclamer: «Dieu est joie, et non ennui».

     «Soyons attirés par la vraie beauté, ne soyons pas aspirés dans la petitesse de la vie, mais choisissons la grandeur du ciel»,exhorte enfin le Pape François en ce 15 août.  

    Après l’Angélus

    Après avoir récité la prière de l’Angélus, le Saint-Père a exprimé sa proximité avec les populations de plusieurs pays d'Asie du Sud, durement touchées par les pluies de la mousson. «Je prie pour les victimes et les personnes déplacées, pour toutes les familles sans abri. Que le Seigneur donne de la force à eux et à ceux qui les aident», a-t-il déclaré.

    Enfin, le Pape argentin a eu un mot pour les pèlerins rassemblés au sanctuaire de la Vierge noire de Czestochowa, en Pologne. En mémoire du centenaire de la restauration des relations diplomatiques entre le Saint-Siège et la Pologne, le Successeur de Pierre a tenu à adresser toutes ses salutations aux fidèles de Jasna Gora.

    source https://www.vaticannews.va/fr

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  • Extrait de Common Good Août 2019

    L'activisme des jeunes est un signe d'espoir pour la Terre, déclare le cardinal Turkson

    Des militants écologistes défilent dans Londres le 13 juillet 2019. Le 15 juillet, le cardinal Peter Turkson, préfet du Dicastère pour la promotion du développement humain intégral, a déclaré que l'intensification de la demande d'action climatique de la part des jeunes est un signe d'espoir pendant la crise écologique planétaire. (CNS / Reuters / Henry Nicholls)

    Nouveau dans la RCN! Visitez nos pages nécrologiques pour vous souvenir et célébrer la vie de ceux que nous avons perdus.

    NAIROBI, KENYA - L'intensification de la demande d'action des jeunes en faveur du changement climatique est un signe d'espoir pendant la crise écologique de la planète, a déclaré le cardinal Peter Turkson, chef du Dicastère pour la promotion du développement humain intégral.

    "Il y a tant de signes d'espoir. Dieu incite les peuples du monde entier à se rassembler pour prendre soin de notre foyer commun. Je suis heureux de noter le rôle des jeunes dans ce voyage", a déclaré le cardinal ghanéen le 15 juillet discours prononcé par le p. Bruno Duffe, secrétaire du dicastère, lors d'une conférence marquant le cinquième anniversaire du Réseau de la jeunesse catholique pour l'environnement et le développement durable en Afrique et le quatrième anniversaire de l'encyclique environnementale du pape François "Laudato Si '".

    Turkson a noté que la mobilisation des jeunes contre les défis climatiques s'était renforcée depuis août 2018, lorsque Greta Thunberg, la militante étudiante suédoise âgée de 15 ans, avait déclenché des grèves climatiques. Les manifestations ont attiré des millions d'étudiants dans le monde entier.

    Le cardinal a décrit les défis climatiques comme complexes et multiformes, mais a déclaré que la pression exercée par les étudiants était remarquée par les politiciens, qui devaient faire preuve de courage et prendre les décisions qui s'imposent pour appliquer pleinement l'Accord de Paris, qui vise à limiter l'augmentation de la température mondiale. .

    Turkson a déclaré que les jeunes étaient la génération la plus menacée par la crise climatique. En outre, ils font partie des générations futures qui hériteront d'une planète gravement endommagée si aucune mesure claire n'est prise, a-t-il déclaré.

    "Nos enfants et nos petits-enfants ne devraient pas avoir à assumer les coûts de l'irresponsabilité de notre génération. Votre frustration et votre colère envers notre génération sont claires et compréhensibles", a déclaré le cardinal, invitant les jeunes à faire entendre leur voix plus fort dans les mois à venir, États réunis au Sommet de l'ONU sur l'action pour le climat à New York en septembre.

    Près de 350 jeunes dirigeants de plus de 50 pays ont assisté à la conférence des 15 et 16 juillet sur le terrain des Nations Unies à Nairobi. La réunion était centrée sur "Laudato Si '", qui soulignait la nécessité de se concentrer sur la fragilité de la nature et des milliards de personnes démunies qui souffrent de la dégradation de l'environnement par l'homme. Dans l'encyclique, le pape François a déclaré que les gens devaient envisager de faire des choix personnels susceptibles de contribuer au bien commun, plutôt que de satisfaire leurs désirs à court terme.

    Joyce Msuya, directrice exécutive adjointe du Programme des Nations Unies pour l'environnement, a souligné l'urgence de s'attaquer au changement climatique, tout en soulignant, entre autres défis, les scientifiques avertissant qu'un million d'espèces étaient en danger de disparition. Le microbiologiste tanzanien a déclaré que 2019 avait un peu plus de six mois, mais que les températures les plus élevées avaient déjà été enregistrées. Elle a également cité les inondations, les sécheresses prolongées et la fonte rapide dans l'Arctique comme quelques-uns des signes avant-coureurs critiques du changement climatique.

    "Notre planète est malade. Vous serez peut-être surpris d'apprendre que le sentiment que j'ai devant vous est celui-ci: celui de l'espoir", a déclaré Msuya.

    "Je trouve de l'espoir dans les jeunes femmes et hommes du monde entier qui font appel à la fois à la foi et à la science pour faire campagne pour le changement et sensibiliser le public à la manière de vivre durablement."

    Lors de la réunion, Jassica Gimo, 25 ans, de Beira, au Mozambique, a rappelé en larmes les luttes et les dévastations du cyclone Idai, qui ont provoqué des dégâts catastrophiques au Mozambique, au Zimbabwe et au Malawi en mars. Gimo a souligné qu'il était possible d'atténuer les risques et d'éviter les catastrophes climatiques avec des informations adéquates.

    "Le manque d'informations a aggravé les dégâts (cyclones). Si nous avions eu les informations à temps, nous aurions migré vers des villes plus sûres. Je pense que la situation serait différente et que les dégâts seraient peut-être moins importants", a-t-elle déclaré.

    Parmi les autres problèmes liés au changement climatique, les participants ont discuté des aspects scientifiques, du rôle des religions, des peuples autochtones et des forêts dans la protection de l'environnement.

    Allen Ottaro, directeur exécutif du Réseau de jeunes catholiques pour l'environnement et le développement durable en Afrique, a déclaré qu'en tant que membres de la génération "Laudato Si '", les jeunes prenaient la tête des actions en matière de protection de la planète.

    "Ils font de petites choses qui comptent", a déclaré Ottaro, tout en rappelant aux gens que l'Afrique était au premier plan de la crise. "Nous avons la possibilité de sauver la planète."

    source The Common Good  - Le Bien Commun  - original en anglais mais un traducteur est disponible

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  • 20ème dimanche du temps ordinaire ©

    Jean Compazieu prêtre

    Textes bibliques : Lire

    En lisant l’Évangile de ce dimanche, nous risquons de comprendre le contraire de ce qu’il veut dire. Ce feu que Jésus est venu apporter sur terre, ce n’est pas le feu destructeur. Il n’a rien à voir avec les bombes qui détruisent des villes entières. Dans le livre de l’Exode, nous lisons l’épisode du buisson ardent : il nous dit l’amour passionné de Dieu qui a vu la misère de son peuple et qui veut le sauver. C’est ce même feu dévorant qui animait le prophète Jérémie lorsqu’il s’adressait à son peuple de la part de Dieu.

    Ce feu que le Christ désire voir s’allumer, c’est celui de l’amour qui est en lui. Tout l’Évangile nous dit cet amour passionné de Jésus pour son Père et pour tous les hommes : il « nous a aimés comme on n’a jamais aimé ». Son amour pour chacun dépasse tout ce que nous pouvons imaginer. Nous n’aurons jamais fini d’en découvrir toute la grandeur. Ce feu qui ne demande qu’à se répandre dans le monde entier, c’est celui de la Pentecôte. Ces langues de feu qui se sont posées sur les apôtres reposent aussi sur chacun de nous et ce feu a pris. Désormais toute notre vie doit être employée à l’attiser. Il ne suffit pas d’être un bon pratiquant. Il importe que toute notre vie se transforme en feu.

    Ce feu c’est aussi celui qui réchauffe. Nous pensons aux disciples d’Emmaüs lors de leur rencontre avec Jésus ressuscité. Ils ne l’ont pas reconnu à ce moment-là ; mais leur cœur était tout brulant quand il leur expliquait les Écritures. Nous aussi, nous pouvons répandre ce feu de l’Amour en réconfortant les désespérés de notre monde. Ce feu est également une lumière qui éclaire notre vie et lui donne un sens nouveau. Cette lumière nous a été transmise au jour de notre baptême. Nous sommes envoyés pour la porter et la rayonner dans ce monde qui en a bien besoin. « Il ne fait jamais nuit là où on s’aime » dit un proverbe africain.

    Une autre qualité du feu, c’est de purifier. Il détruit les déchets dans les décharges. Il réduit en cendres tout ce qui est inutile. Les paroles du Christ ont cette puissance purifiante du feu. Elles viennent décaper tout ce qui est contraire à l’amour. Un chrétien ne peut pas bénir tout ce qui se fait dans le monde sous prétexte que c’est « moderne ». Il y a des lois et des pratiques que l’Église désapprouve parce qu’elles sont contraires à l’évangile.

    Mais quand on est animé de cet amour passionné pour Dieu, rien n’est facile. Le prophète Jérémie en a fait la douloureuse expérience. Il a été mis en prison puis enfermé dans une citerne. Sa parole dérangeait les puissants de ce monde. Ceux qui racontent cette histoire nous disent leur foi. Jérémie ne prêchait pas la défaite mais l’écoute du Seigneur. L’unique défaite c’est l’éloignement du Seigneur et de sa loi.

    La lettre aux hébreux (2ème lecture) est adressée à des chrétiens persécutés. Elle leur montre les grands témoins de la foi que l’on trouve tout au long de l’Ancien Testament : c’est une foule immense qui stimule notre espérance. Mais le plus important c’est de fixer notre regard sur le Christ vainqueur de la mort et du péché. Nous sommes tous appelés à participer à ce triomphe de l’amour de Dieu.

    Les épreuves du prophète Jérémie et celles des premiers chrétiens sont toujours d’actualité. La foi au Christ entraîne des risques. Si nous choisissons de prendre ses paroles au pied de la lettre, on va nous prendre pour des fanatiques ou des intégristes. On va nous accuser d’être entrés dans une secte. Il y aura des conflits à l’intérieur des familles. Ces conflits ne sont pas voulus par le Christ. Mais de fait, dans une même famille, il y a ceux qui adhèrent à lui et ceux qui le rejettent. Sa parole nous invite à prendre position contre tout ce qui est contraire à l’amour, y compris à l’intérieur de nos familles.

    Si notre foi se manifeste uniquement par notre participation à la messe, nous ne prenons pas de gros risques. Il y aura peut-être des moqueries dans certains milieux de travail et de loisir, parfois aussi dans les familles. Mais dans certains pays, ceux qui se convertissent à Jésus sont en danger de mort. Le vingtième siècle est celui qui a connu le plus de martyrs. Leur témoignage ne cesse de nous interpeller. Vis-à-vis de Jésus, il n’y a pas de compromis possible : Ou bien on se tourne vers lui et on s’efforce de le suivre, ou bien on regarde vers soi-même et vers son seul profit… et alors le feu s’éteint.

    Pour remplir sa mission l’Église a besoin de chrétiens vraiment passionnés de cet amour qui est en Dieu. François Mauriac disait : « Si vous êtes un disciple du Christ, beaucoup se réchaufferont à ce feu. Mais les jours où vous ne brûlez pas d’amour, d’autres mourront de froid. » Alors oui, laissons ici-bas nos cœurs s’embraser de cet amour qui est en Dieu.

    Télécharger : 20ème dimanche du Temps ordinaire

    Sources : Sources : Revues Feu Nouveau, Missel communautaire, Pour la célébration Eucharistique (Feder et Glorius), lectures bibliques des dimanches (A. Vanhoye)

    source http://homelies.livehost.fr/

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  • Fête de l’Assomption de la Vierge Marie

    Abbé Jean Compazieu 

    « Marche avec nous, Marie… » 

    Textes bibliques : Lire

    Cette fête de l’Assomption est l’une des mieux célébrées en l’honneur de la Vierge Marie. Ils sont nombreux ceux et celles qui profitent de l’occasion pour se rassembler à Lourdes et sur les lieux de pèlerinages pour invoquer sa protection. C’est que Marie tient une place toute spéciale. L’Église est comme une grande famille. Dieu est notre Père. Marie y joue un rôle maternel. La fête d’aujourd’hui nous donne l’occasion de réfléchir à ce rôle que Dieu a confié à Marie. 

    L’Assomption c’est la fête de Marie qui entre corps et âme dans la gloire de Dieu auprès de son fils ressuscité. La bonne nouvelle c’est que Marie n’a fait que nous y précéder. Ce bonheur qui est le sien, nous y sommes tous appelés. Ce que Dieu a réalisé pour Marie nous est également destiné. Avec Marie, notre vie actuelle est une marche à la suite du Christ vers cette grande fête que Dieu nous prépare.

    Dans l’évangile, Jésus se présente à nous comme Le Chemin, la Vérité et la Vie. C’est par lui que nous passons pour aller au Père. Et Marie est toujours là pour nous renvoyer sans cesse à lui. Comme aux noces de Cana, elle nous redit inlassablement : « Faites tout ce qu’il vous dira. » Son message à Lourdes, Fatima et ailleurs nous renvoie à l’évangile. Il est un appel à la prière, la pénitence et la conversion.

    L’Évangile qui nous est proposé fait suite à l’Annonciation. L’ange Gabriel vient d’annoncer à Marie qu’elle serait la mère du Sauveur. Ayant appris que sa cousine Élisabeth est devenue enceinte du futur Jean Baptiste, elle se met en route. Cette rencontre entre Marie et Élisabeth donne lieu à une explosion de joie. La Visitation ce n’est pas qu’une simple rencontre familiale entre deux cousines : c’est la rencontre des deux alliances, l’ancienne avec Élisabeth et la nouvelle avec Marie. À travers ce Messie pas encore né, c’est Dieu qui vient visiter le peuple de l’ancienne alliance.

    Tout cela doit donner une nouvelle orientation à la manière dont nous vivons les uns avec les autres. Si nous voulons honorer Marie, il ne faut pas oublier qu’elle est notre mère à tous, y compris de ceux que nous n’arrivons pas à supporter. Comment honorer Marie en ce 15 août si nous avons un regard et des paroles méprisantes pour telle ou telle catégories de personnes. Comment l’appeler « Reine de la Paix » si nous sommes fâchés avec un voisin ? Comme le Christ, Marie souffre de ces divisions qu’il y a dans le monde, dans nos communautés et nos familles.

    Mais avec elle, il n’y a pas de situation désespérée. Quand tout va mal, quand nous sommes sur la croix, elle est là. Elle se tient debout pour nous aider à traverser l’épreuve. Quand nous sommes en manque de paix et de joie, elle est encore là. Comme aux noces de Cana, elle dit à Jésus : « Ils n’ont plus de paix et de joie. » Et Jésus nous rend la paix et la joie. Quand nous sommes tombés au plus bas, elle se baisse pour nous ramasser. Elle ne craint ni notre péché ni notre douleur. Elle qui a misé toute sa vie sur l’amour, elle nous aide à nous remettre debout pour reprendre notre route à la suite du Christ.

    En ce jour, nous rendons grâce au Seigneur pour ce cadeau merveilleux qu’il nous fait en nous donnant Marie pour mère. Cette fête de l’Assomption vient raviver notre lien profond à Jésus Christ et notre désir de le suivre fidèlement tout au long de notre vie. On a aussi appelé cet événement « la dormition de Marie ». La mort c’est fermer les yeux à ce monde pour les rouvrir à Dieu. Cette fête doit renouveler et renforcer notre confiance en lui. Ne craignons pas l’avenir ni le jugement de Dieu. Oublions nos péchés ; brûlons-les au feu de la Miséricorde. Nous serons jugés sur l’amour et seulement sur l’amour. C’est l’Amour qui nous prendra et nous emportera. L’heure où nous quitterons la terre sera notre Assomption.

    Pour ceux qui préfèrent : Homélie de 2018

    Télécharger : Assomption de la Vierge Marie

    source http://dimancheprochain.org/

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  • «Il y a aujourd'hui beaucoup de prêtres comme le saint curé d'Ars»

    Ce dimanche 4 août, le Pape François a adressé une lettre aux prêtres, revenant sur les grands défis actuels dans le ministère sacerdotal. Mgr Wong réagit à ce message et en explique le sens.
     

    Mgr Jorge Carlos Patrón Wong, secrétaire de la Congrégation pour le Clergé, en charge des séminaires, a commenté pour L’Osservatore Romano la Lettre adressée par le Pape François dimanche à tous les prêtres du monde, à l’occasion du 160eanniversaire de la mort du saint Curé d’Ars, Jean-Marie Vianney. Cette interview a été réalisée par Nicola Gori.

    Quel est l’aspect principal qui caractérise cette lettre du Pape François ?

    C’est une lettre existentielle, de vie, d’un pasteur aux pasteurs, d’un père à ses fils, d’un grand frère à ses frères prêtres. C’est le fruit d’une espérance de vie et de proximité au cœur des prêtres. C’est le résultat de nombreuses rencontres et entretiens personnels que le Pape a eu dans sa vie, et spécialement depuis qu’il est successeur de Pierre. C’est aussi la synthèse de nombreuses lettres que le Pape reçoit et lit personnellement, dans lesquelles s’expriment les sentiments et les difficultés de la vie. Clairement c’est un message de remerciement au nom du peuple de Dieu pour tout le bien que les prêtres accomplissent dans le quotidien. C’est, surtout, un encouragement qui part de la Parole et de la présence de Jésus, qui a choisi les prêtres comme amis.

    Que représente encore aujourd’hui pour les prêtres l’exemple du saint curé d’Ars ?

    Je crois que c’est un modèle concret de charité personnelle dans la vie quotidienne. Un style de vie de totale proximité à Dieu et à son peuple. Saint Jean-Marie Vianney est un point de référence pour la vie quotidienne du prêtre avec les personnes que le Seigneur lui a confiées pour toutes les circonstances, particulièrement dans celles pour lesquelles sont nécessaires le sacrifice, l’humilité, la douceur, le bien qui passe sans être vu. Comme le saint curé l’enseigne, tout ceci a une grande signification dans la vie des individus et de la communauté vivante et réelle. Saint Jean-Marie Vianney fut vraiment une présence de Dieu au milieu des gens et il a assumé en cela un service joyeux dans la vie quotidienne, et, au milieu de nombreuses difficultés, il a témoigné de la miséricorde. Mais encore aujourd’hui, dans le monde entier, s’écrivent des pages analogues d’histoire de sainteté sacerdotale. Nous avons beaucoup de prêtres comme le curé d’Ars. Ce sont eux qui maintiennent l’Église vivante et active, parce que le prêtre fait partie du peuple de Dieu qui dépense sa vie pour cela.

    Dans la lettre, le Pape parle de purification et de fragilité, mais aussi d’éviter de s’abandonner à la désolation. Comment regarder le futur après les scandales de la part de membres du clergé ?

    Avec un regard d’espérance et de totale confiance. Le Pape valorise les efforts et remercie pour l’engagement de tous. Son action de réforme est nécessaire pour donner une impulsion au soin pastoral, afin qu’aucun type d’abus ne trouve plus d’espace pour se développer et se perpétuer. Nous sommes prêtres aujourd’hui, dans un temps de purification ecclésiale où le Christ ressuscité donne vie à l’Église en convertissant tous à Lui: nous sommes invités à nous libérer de l’hypocrisie de l’apparence et de l’extériorité. Ceci est la bonne nouvelle. C’est l’action de l’Esprit Saint, parce que les prêtres sont appelés à vivre avec sincérité, avec intériorité. Les prêtres doivent être en conversion permanente pour être plus simples, humbles, joyeux, et avec une conduite de vie plus évangélique. Ils doivent se souvenir d’être toujours plus disciples de Jésus et surtout, garder à l’esprit que les fruits pastoraux viennent de l’action de l’Esprit et non pas des stratégies humaines.

    Pourquoi la gratitude peut-elle se définir comme une arme puissante ?

    La gratitude est la réponse naturelle la plus profonde à la gratuité de Dieu. Tout ce que nous sommes et que nous avons-nous a été donné gratuitement de la part de Dieu. Lui, Il nous a appelés les premiers, Il nous a choisis, Il nous a donné les dons pour répondre à la vocation et accomplir une mission. Chaque prêtre a une liste innombrable de gestes de pardon, de compassion d’amour, de confiance, qui indique comment nous sommes traités par Dieu et par son peuple. Nous avons tout reçu et nous continuons à tout recevoir. Et c’est une action naturelle de donner ce que nous avons reçu. Tout ceci est très puissant. En effet, quand quelqu’un se donne, il reçoit beaucoup du Seigneur : la fidélité, la vie et la joie qui vient de l’annonce de l’Évangile, la proximité, les liens d’amitié, la sainteté du peuple de Dieu. Nous sommes des hommes eucharistiques, d’action de grâce, parce que nous recevons plus que ce que nous donnons.

    Le Pape fait référence à la «douce tristesse». Comment est-il possible de l’éviter ?

    Cette «douce tristesse» contamine la vie et l’altère. Nous avons tous besoin de la force de Dieu et du rapport avec les frères. La force de la grâce de Dieu nous fait aller au-delà de nos efforts et de nos échecs. Le prêtre fait une expérience quotidienne du fait qu’il peut se confier à Dieu. Il expérimente chaque jour que chaque petite action est transformée, multipliée et rendue transcendante. C’est l’Esprit Saint qui nous fait donner la vie et nous ne pourrons jamais le faire seuls, mais avec la communauté, avec le peuple de Dieu, avec les frères évêques et prêtres. Je fais le parallèle avec une partie de football. La «douce tristesse» est un mouvement minimal, une présence fatigante qui fait croire que la vie est une partie désormais perdue. C’est comme un parking mortel, une inertie, un ressentiment, une lamentation. Au contraire, la vie avec le Ressuscité nous fait jouer au maximum avec la joie, avec la confiance totale que nous vaincrons, parce que nous avons le meilleur capitaine qui est le Christ ressuscité, et nous avons aussi la meilleure équipe, qui est la communauté ecclésiale. L’Église, qui se renouvelle à chaque génération, est toujours jeune et toujours en renouvellement, comme quand une équipe de football renouvelle les joueurs. Même quand elle perd un match, elle ne perd pas le championnat. Aucun champion ne remporte toutes les parties, et c’est pareil pour l’Église. Mais seulement, à la fin, le championnat a déjà été gagné par le Christ ressuscité. C’est une espérance active qui vient de l’expérience de Jésus et de son équipe.

    D’où un prêtre peut-il atteindre la courage nécessaire pour la vie quotidienne ?

    Directement de Dieu et de son peuple, du rapport personnel avec le Christ, de la prière, des sacrements de l’eucharistie et de la réconciliation. Mais aussi de l’accompagnement spirituel et humain fréquent et systématique avec un frère sage qui aide à se confronter avec l’Évangile, à discerner, pour conformer la vie à la volonté de Dieu. Et, surtout, dans la fraternité sacerdotale qui aide à ne pas tomber dans la tendance prométhéenne, dans le risque de se sentir un superman, de ne faire confiance qu’à ses propres forces, en se sentant supérieurs aux autres. Il y a un fort appel au peuple de Dieu pour qu’il nous nourrisse avec la prière, avec le témoignage de foi, qui nous fait sortir pour ne pas nous isoler et nous fermer dans des groupes réservés. En tant que disciples du Christ, le prêtre doit être l’homme de la rencontre avec Dieu le Père et avec son peuple.

    Que représente Marie pour un prêtre ?

    C’est la Mère qui embrasse, qui intercède et qui nous rappelle trois réalités. La première se réfère à comment nous regarde Dieu le Père : toujours avec un amour miséricordieux. La seconde est le choix de Jésus qui nous appelle à être des amis, des disciples missionnaires. La troisième, enfin, c’est l’onction de l’Esprit Saint qui, avec son action, élargit la dimension de notre cœur, en faisant en sorte qu’il puisse devenir comme celui de Jésus. Tous les prêtres ont dans leur intériorité un petit sanctuaire marial où faire un pèlerinage quotidien. Nous restons devant la Mère, et nous sommes là pour la regarder et pour être regardés. Nous y expérimentons cette compagnie, cette consolation, cette actualisation de l’appel de Jésus à le suivre en aimant Dieu et le peuple avec toute notre force, notre cœur et notre volonté. Elle nous dit toujours, d’une façon très maternelle, les mêmes paroles adressées à l’indien Juan Diego : «Qu'est-ce qu’il y a, mon enfant, le plus petit de tous ? Qu’est-ce qui attriste ton cœur ?»

    SOURCE   https://www.vaticannews.va

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  • Jean Compazieu prêtre 

    Textes bibliques : Lire

    « Sois sans crainte, petit troupeau… » Ce sont les paroles de Jésus à ses disciples. Cet appel à l’espérance, nous le retrouvons tout au long de la Bible : « Ne crains pas, je suis avec toi… » Quand saint Luc écrit son Évangile, beaucoup sont tentés d’abandonner la foi. Alors, il leur rappelle les paroles de Jésus : « Sois sans crainte, petit troupeau ». Cette image du troupeau est un beau symbole ; elle exprime la vigilance et l’amour de Dieu pour son peuple ; Jésus se présente aux siens dans le rôle du berger qui veille sur chacune de ses brebis ; rien ne saurait les séparer de son, amour.

    Cette crainte qui menace le « petit troupeau », nous la connaissons bien. Nous pensons à nos limites, nos faiblesses, nos péchés. Nous voyons tous les jours qu’il n’est pas facile d’affirmer sa foi dans un monde hostile et indifférent. Mais la Parole de Dieu retentit inlassablement : « Ne crains pas, je suis avec toi. N’aie pas ce regard anxieux car je suis ton Dieu » (Isaïe 43, 1). Comme il l’a fait pour ses apôtres lors d’une tempête sur le lac, Jésus nous interpelle : « Confiance, je suis là, n’ayez pas peur ». Le même Christ nous rejoint dans les tempêtes de notre vie pour nous rassurer et nous inviter à aller de l’avant.

    Le petit troupeau a grandi mais l’Église du Christ n’en reste pas moins un petit troupeau. Ils sont nombreux ceux et celles qui ne connaissent pas le Christ et ne veulent pas entendre parler de lui. Le Seigneur n’a pas promis le succès ni la puissance à son Église. Il veut simplement qu’elle soit « le sel de la terre » et « le levain dans la pâte ». Le sel de la terre et le levain dans la pâte c’est d’abord lui. C’est dans ce monde tel qu’il est que nous avons à témoigner de l’espérance qui nous anime : « Votre Père a trouvé bon de vous donner le Royaume ». Il nous fait cette promesse parce qu’il nous aime tous gratuitement et sans mérite de notre part.

    Notre priorité c’est de nous préparer chaque jour à accueillir ce don de Dieu. « C’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’Homme viendra ». Non, ce n’est pas une menace ; il ne s’agit pas d’entretenir une inquiétude ni une angoisse. Cette vigilance c’est celle de l’amour qui cherche à grandir et s’ouvre de plus en plus aux autres. Cet amour nous empêche de nous replier sur nous-mêmes et de nous endormir sur nos soucis, grands ou petits. Être vigilants c’est creuser toujours plus en nous le désir de la présence de l’Esprit de Jésus, c’est rester attentifs à sa Parole, c’est apprendre à aimer toujours mieux parce que nous sommes infiniment aimés.

    « Gardez vos lampes allumées ». Nous nous rappelons qu’autrefois, une lampe ne restait allumée que si on prenait soin de l’alimenter d’huile. Il ne fallait surtout pas tomber en « panne sèche ». Garder notre lampe allumée c’est tout faire pour que notre vie soit remplie d’amour ». C’est le Christ lui-même qui nous le demande : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés » (autant que je vous ai aimés). Mais n’oublions pas que notre vie ne sera remplie d’amour que si nous puisons auprès de Celui qui en est la source. C’est par la prière, les sacrements et l’accueil de la Parole de Dieu que nous pourrons alimenter nos lampes.

    « Restez en tenue de service ! » Servir, c’est le contraire de dominer. Au soir du Jeudi Saint, Jésus s’est agenouillé devant ses disciples. Lui, le « Maitre et Seigneur » s’est fait serviteur pour servir ceux qui étaient à ses ordres. Demandons au Seigneur de nous ajuster à cet amour qui dépasse tout ce que nous pouvons imaginer. Qu’il nous donne la grâce d’être prêts lorsqu’il reviendra.

    La 1ère lecture nos présente un Dieu libérateur et sauveur de son peuple. Désormais, son peuple sera celui de la nuit pascale en marche vers la lumière. Ce texte a été écrit pour des croyants qui étaient tentés par le doute. En leur rappelant les merveilles que Dieu a accomplies dans les temps anciens, il veut raviver leur espérance. Les croyants ne doivent jamais perdre de vue le but de leur vie. La joie finira par l’emporter sur la peur. La vie vaincra la mort.

    La lettre aux Hébreux (2ème lecture) se présente précisément comme un éloge de la foi des patriarches. Ces ancêtres sont un exemple pour les croyants. « La foi est une façon de posséder ce que l’on espère, un moyen de connaître ce que l’on ne voit pas ». Avec le Christ, nous sommes des voyageurs à la recherche d’une patrie. Lui-même nous a dit qu’il est « le Chemin, la Vérité et la Vie ». Personne ne va au Père sans passer par lui. C’est là une bonne nouvelle qui doit raviver la foi des croyants affrontés au doute, à l’indifférence et à la persécution.

    L’Eucharistie est vraiment le moment où « Dieu est là pour nous servir, pour nous faire passer à table ». C’est l’heure où le Fils de l’Homme est glorifié. Seigneur Jésus, tu nous promets un avenir de joie et de lumière auprès de toi. Garde-nous vigilants dans l’espérance, ouverts et accueillants aux signes de l’Esprit Saint. Alors ta venue, loin de nous surprendre, sera notre bonheur pour les siècles des siècles. Amen

    Télécharger : 19ème dimanche du Temps ordinaire

    Sources : Revues Feu Nouveau, Missel communautaire, Pour la célébration Eucharistique (Feder et Gorius), lectures bibliques des dimanches (A. Vanhoye)

    source http://homelies.livehost.fr/

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  • La Video du Pape
    Chers amis de La Vidéo du Pape,
    En famille, on apprend des choses qui nous accompagnent toute la vie. En elles se forment nos valeurs. Et, surtout, elles sont le premier lieu où nous découvrons l’amour grâce à nos parents et à nos frères et sœurs, comme un reflet de l’amour de Dieu. Aimer et être aimés nous humanise, nous aide à reconnaître l’amour de Dieu. Jésus-Christ nous a révélé ce chemin. Vivons cet amour dans nos familles en nous unissant dans la prière.
    La Vidéo du Pape Juillet 2019
    "Prions pour que, par une vie de prière et d’amour, les familles deviennenttoujours davantage des laboratoires d’humanisation”.
     
    Infographic_The Pope Video_Juillet

    source https://thepopevideo.org

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    Equiterre

    Bulletin du 1 août 2019

     
     
     
       
     
     

    Parce que l’été est parfois un moment où il est plus facile de se poser (et de lire des articles en entier!), nous vous proposons une « courte » liste de lectures, vidéos et balados coup de coeur de l’équipe. Ils portent la plupart sur les grands chantiers environnementaux de l’heure. Nous espérons qu’ils sauront accompagner votre boisson glacée, mais surtout vous inspirer pour le reste de l’année! Psst, les bibliothèques sont des lieux rafraîchissants lors des grandes chaleurs, et c’est tout à fait gratuit;)

     

     source  https://equiterre.org/

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