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    Comme un point d’orgue : le Psaume 150

      Lire le Psaume 150

    psaume.jpgAu cœur de la Bible, comme un bijou finement ciselé, brille le livre des psaumes. Des poètes – qu’on parvient difficilement à identifier – expriment la foi d’Israël à l’occasion d’événements marquants dans son histoire. Ou encore, ils se tournent vers Dieu quand ils vivent personnellement une situation difficile ou un moment heureux.

     

              Le livre des psaumes se déploie comme un long itinéraire de voyage. D’un psaume à l’autre, le psalmiste parcourt la route du pays intérieur du peuple de Dieu ou sa contrée personnelle. Chaque étape porte sa borne : le chant d’un bonheur, un cri de détresse, une peur, une confiance, l’élan d’un espoir, la méditation d’un trait de sagesse… Tous les sentiments et tous les désirs de l’humanité se condensent dans ces cent cinquante poèmes. Ils deviennent tantôt des supplications, tantôt des louanges ou des actions de grâce. Tout un concert pour interpréter la « symphonie du salut » (Irénée de Lyon).

     

              Au cent-cinquantième, le point d’orgue : le psaume tient la note joyeusement. C’est la fin, le dernier psaume, mais on a l’impression que la musique reste en suspens. Elle ne veut pas s’éteindre, elle veut durer.

              D’abord, le psaume invite à pénétrer dans le temple, la maison de Dieu. D’autres psaumes ont invité à monter vers le temple, à faire le pèlerinage. C’est dans ce lieu sacré, ce «  saint des saints  » que Dieu veut rencontrer son peuple chéri. C’est la maison de Dieu, c’est aussi la maison des fils et des filles de Dieu. « Quelle joie quand on m’a dit : nous allons à la maison du Seigneur. » (Psaume 122(121))

     

              Le lieu est sublime, mais il est bâti dans un lieu plus grand encore : l’univers! Rien de moins. En créant l’univers, Dieu s’est construit une vaste cathédrale : « Acclamez-le sous la puissante voûte du ciel! » (v. 1)  Tout parle de lui dans le cosmos. D’autres psaumes ont annoncé ce que résume le psaume 150 en parlant des « exploits » du Seigneur. «  Seigneur, mon Dieu, tu es infiniment grand. Tu t’habilles de splendeur et de majesté, tu t’enveloppes du manteau de la lumière. Tu déploies le ciel comme une tente. » (Psaume 104(103))

     

              Devant autant de majesté, seules la poésie et la musique peuvent laisser deviner la grandeur de Dieu. Qu’on sorte donc les instruments de musique : le cor, la harpe et la lyre, le tambourin, la guitare et la flûte à bec, les cymbales. Le psaume en nomme sept pour symboliser tous les instruments de musique. L’heure est à la fête; ne lésinons pas sur la joie et l’exubérance. Dansons même au son des tambourins : nos corps, façonnés par le Créateur, qu’ils traduisent leur reconnaissance!

     

              Finalement, en résumé : « Que tout ce qui respire acclame le Seigneur! » (v. 6) Tous les êtres vivants! Depuis le maringouin jusqu’à l’être humain, tout ce qui a haleine de vie! Et les chrétiens et les chrétiennes d’ajouter : que Jésus le ressuscité soit en tête de cette interminable caravane de louanges.

    Denis Gagnon

    Source www.interbible.org

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