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Cours sur les Évangiles ou ressourcement spirituel 3 de 6
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RESSOURCEMENT SPIRITUELLa vie de Jésus, le ChristVOLET IIIJésus quelle bonne nouvelle? Jésus quelle bonne nouvelle!«L'événement Jésus, Bonne Nouvelle, a été longuement attendu. Depuis des siècles, les gens du pays de Jésus attendent le Règne de Dieu. Ils désirent ardemment que Dieu les libère et qu'il établisse son Règne. Ils espèrent une Bonne Nouvelle. Cette bonne nouvelle, c'est Jésus lui-même, Christ Seigneur, qui instaure le Royaume de Dieu depuis si longtemps promis et attendu. »Donald Thompson, prêtre Personne-ressourceVolet 3Dans ce troisième volet, nous irons au coeur de ce qu'a été l'homme Jésus, sa personnalité religieuse, les options qui ont marqué sa vie et l’ont conduit à la mort.D'abord un mot sur les relations entre Jésus et Jean-Baptiste, qui fut le point de départ de la vie publique de ce dernier. Puis la question du Règne de Dieu: ses racines dans l'Ancien Testament et ses caractéristiques pour Jésus. Dans un troisième temps, nous décrirons les destinataires de la mission de Jésus. Nous terminerons en présentant quelques paraboles de Jésus, qui illustrent bien son sens du Règne de Dieu.Jésus et Jean-BaptisteJean-Baptiste fut un personnage très important dans la vie de Jésus. Nous savons peu de choses sur les antécédents de Jésus avant sa rencontre avec Jean. Vraisemblablement charpentier, parce qu'ayant continué le métier de son père ,Joseph, il entendit dire, un jour, qu'un prophète avait surgi en Judée, à une centaine de milles au sud de sa Galilée natale. Un homme comme Jésus ne pouvait rester insensible à cette réalité. " quitte donc tout: son métier, sa parenté, son village et s'en va envahi par le désir pressant d'aller entendre ce prophète. Jean est un prophète de Dieu, un prophète de la conversion, un prophète sensibilisé à la question sociale. Nous pouvons dire avec assurance qu'il a été l'inspirateur de la mission de Jésus. Ce dernier se sent invité à aller plus loin, à quitter son village et son métier en écoutant Jean-baptiste dresser un tableau de la vie de son peuple. Il ne faut pas se surprendre de cette influence de Jean-Baptiste; tout être humain ne se forge-t-il pas en réagissant à l'influence du milieu ambiant? Marie, par exemple, a fortement contribué à former son enfant. Et Jean, à son tour; a eu une influence tellement grande sur Jésus que celui-ci dira un jour: "En vérité, je vous le déclare, parmi ceux qui sont nés d'une femme, il ne s'en est pas levé de plus grand que Jean le Baptiste ... " (Mt 11,11). C'est là parole extraordinaire. Il faut souligner que, selon l'appréciation de Jésus, Jean Baptiste est plus grand qu'Abraham, plus grand que Moïse, plus grand que les patriarches, plus grand que les prophètes. Bref, le plus grand des êtres humains. Parole tout à fait étonnante.Jean a tellement eu d'importance pour Jésus que celui-ci a acquiescé à son enseignement, qu'il a accepté de se faire baptiser par lui: un baptême de retournement, un baptême de changement de vie; en effet, à partir de cet événement, Jésus a changé complètement son style de vie. Il n'est pas retourné à Nazareth reprendre son métier, retrouver sa famille, mais avec quelques disciples, quelques Galiléens qu'il avait rencontrés autour de Jean Baptiste (Pierre, André et d'autres), il est parti suivre sa voie.Le Règne de DieuJésus a réfléchi sur l'enseignement de Jean, sa notion de conversion et de change· ment. Puis, il est allé chercher dans son bagage religieux, ce concept très important qui a dirigé tout le cours de sa vie publique, celui de Règne de Dieu. Lisons ensemble le Psaume 146 pour y découvrir le Dieu de Jésus.AlleluialO mon âme, loue YahvélToute ma vie je louerai Yahvé,le reste de mes jours, je jouerai pour mon Dieu.Ne comptez pas sur les princes,ni sur les hommes incapables de sauver:leur souffle partira, ils retourneront à la poussière,et ce jour-là, c'est la ruine de leurs plans.Heureux qui a pour aide le Dieu de Jacob,et pour espoir Yahvé, son Dieu !Auteur de la terre et des cieux,de la mer, de tout ce qui s'y trouve,il est l’éternel gardien de la fidélité:il fait droit aux opprimés,il donne du pain aux affamés; .Yahvé délie les prisonniers,Yahvé ouvre les yeux des aveugles,Yahvé redresse ceux qui fléchissent,Yahvé aime les justes,Yahvé protège les émigrés,il soutient l’orphelin et la veuve,mais déroute les pas des méchants.Yahvé règnera toujours,il est ton Dieu, Sion, d'âge en âge lAlleluia lNous sentons dans cette prière one expérience qui a rendu les gens désabusés. les gouvernements se suivent et se ressemblent. Les gens espèrent un changement vers la justice, mais cet espoir ne se réalise jamais. Alors, un jour, l'espérance se porte ailleurs: "Heureux qui a Yahvé pour espoir" (v. 5). C'est là quo réside le vrai pouvoir. "II est l'éternel gardien de la fidélité" (v. 6). Puis vient une description du Dieu du Règne que Jésus essaiera de vivre.Le Règne de Dieu est l'activité de Dieu provoquée par un état d'injustice flagrant dans le monde. L'espérance du Psalmiste est qu'un jour Dieu va venir régner en fonction de ceux qui ont été les victimes de situations d'injustice. C'est pourquoi le Règne de Dieu s'exerce de façon privilégiée, comme dit le Psaume, pour les opprimés, les affamés, les captifs, les aveugles, les courbés, les justes, les étrangers, l'orphelin et la veuve. Que de telles activités se passent en faveur des opprimés de la vie est le signe de la présence du Règne de Dieu. Il est tout à fait remarquable que, sur l'ensemble des concepts à propos de Dieu ou d'activités de Dieu dans l'Ancien Testament, Jésus ait privilégié le concept du Règne de Dieu pour en parler jour après jour, à temps et à contre-temps.Quelles sont les caractéristiques de ce règne pour Jésus? Malheureusement, il n'a jamais senti le besoin de définir cette réalité. Mais certaines paroles, certains gestes peuvent nous aider à élaborer une définition. D'abord pour Jésus, il s'agissait d'une réalité qui était proche. Il n'était pas le seul à partager cette vision des choses. les gens de Qumran, beaucoup de Pharisiens et de larges couches de la population s'attendaient à une fin rapide de l'histoire.Jésus dira un jour:."En vérité je vous le déclare, parmi ceux qui sont ici. certains ne mourront pas avant de voir Je Règne de Dieu venu avec puissance" (Mc 9,1<). Quelques heures plus tard, avant de mourir, il dira: "Je ne prendrai plus du fruit de la vigne jusqu'à ce qu'on le boive ensemble dans Je Règne de Dieu" (Mc 14, 25). Cette phrase nous montre bien que Jésus s'attend à ce que le Règne de Dieu arrive très prochainement. Première caractéristique, donc, du Règne de Dieu: il va arriver bientôt.Une deuxième caractéristique semble en contradiction avec la première. En Luc 11 ,20 on lit: "Mais si c'est par le doigt de Dieu que je chasse tes démons, alors le Règne de Dieu vient de vous atteindre." Ici, le Règne de Dieu est présent d'une certaine façon. En effet, le style d'activité de Jésus, l’ensemble de sa vie nous annoncent déjà les caractéristiques fondamentales du Règne de Dieu; si tel est le cas, c'est que, d'une certaine manière, Dieu règne déjà sur Jésus.Une autre caractéristique fondamentale, déjà exprimée dans le Psaume 146 que nous avons cité plus haut, est que le Règne de Dieu vient d'abord et avant tout pour les pauvres. le message fondamental des Béatitudes: "Heureux les pauvres, heureux les affligés, heureux les affamés", rejoint l'intention de l'Ancien Testament concernant le Règne de Dieu. Ce dernier signifie la fin de tout gouvernement humain et l'entrée directe du Dieu vivant dans l'histoire. D'un Dieu qui prend en charge la condition humaine en protégeant les intérêts des petites gens. D'un Dieu qui vient, de façon très claire, prendre en charge la réalité humaine pour exercer directement la justice.Jésus a pris au sérieux cette espérance du Règne et a été extrêmement cohérent. Nous avons vu plus haut qu'il a concentré son activité dans un tout petit coin de pays, au nord et nord-ouest du lac de Galilée, qu'il a choisi de ne pas oeuvrer dans un grand centre comme Jérusalem, par exemple, où résidait l'élite du peuple. le dynamisme qui l'habite le pousse fortement à aller vers les petites gens. Jésus ne parcourt donc pas la Judée, la province la plus importante du Judaïsme mais son petit coin de pays, sa petite province de Galilée, province méprisée. Jésus ne peut pas s'adresser à tout le monde en même temps, ni même à tous les pauvres en même temps. Il a été envoyé aux brebis perdues de la maison d'Israël, mais il ne peut pas travailler avec l'ensemble. Il choisira donc des gens socialement opprimés, des gens autour de qui on fait le vide, des gens qu'on ne fréquente pas: les Publicains qui exploitent les gens et qui sont rituellement impurs parce qu'ils travaillent avec les païens. les lépreux parce qu'ils sont contagieux.Jésus essaie de briser cette barrière entre les pauvres et les autres membres de son peuple. Il fréquente donc des Publicains et des lépreux, des gens qui sont socialement opprimés. Il fréquente aussi des gens juridiquement déconsidérés, qui ont moins de droits que les autres, par exemple, les femmes. Au temps de Jésus, il est clair que les femmes n'avaient pas les mêmes droits que les hommes. Une femme mariée ne devait pas adresser la parole à un homme, sur la rue, même pas à son mari. Toutes sortes de règlements empêchaient les femmes d'être vraiment des êtres humains à part entière. Jésus franchit cette barrière qui empêche des relations égalitaires.Les enfants font partie d'une autre catégorie de gens juridiquement opprimés. Alors des gens lui amenèrent des enfants, pour qu'il leur imposât les mains, en disant une prière. Mais les disciples les rabrouèrent. Jésus dit "laissez faire ces enfants, ne les empêchez pas de venir à moi, car le Royaume des cieux est à ceux qui sont comme eux" (Mt 19,13-15). L'enfant au temps de Jésus était un être qui n'avait pour ainsi dire pas de droits humains. /1 était complètement dépendant du vouloir de ses parents, jusqu'à ce qu'il atteigne sa majorité à l’âge de douze ans. Alors seulement, on lui reconnaissait les droits complets d'un être humain.Jésus est donc proche des femmes et des enfants parce que dans la ligne du Règne de Dieu, ce sont des pauvres. Des gens qui ne sont pas sur le même pied que les autres dans la société ou dans la communauté humaine. Des gens socialement opprimés, des gens juridiquement déconsidérés et enfin des gens religieusement méprisés, les malades, par exemple. La mentalité du temps considérait la maladie comme une conséquence du péché. La faute du malade ou de ses parents. Le malade était puni et en plus de ne pas pouvoir jouir de la santé, de ne pas pouvoir travailler, de subir les tensions familiales, il devait porter le poids du mépris de son entourage. Nous verrons plus foin, comment Jésus a été sensible à la condition des malades de son temps.Enfin une dernière catégorie est celle des gens économiquement faibles, les vrais pauvres. Souvent ces catégories se recoupent: les femmes, les veuves en particulier pouvaient être de vrais pauvres. Le malade incapable de travailler est également un pauvre.La vie de Jésus a donc été une vie très humble, une vie très simple, une vie au service des petites gens de son peuple. On pourrait se demander quelle a été l'utilité de la vie de Jésus. Jésus a tout simplement voulu créer une petite parcelle de bonheur et soulever un voile d'espérance chez un certain nombre de petites gens, de pauvres de son peuple. Le but de la révélation de· Jésus a été le bien-être d'un certain nombre de petites gens qu'il a réussi à rencontrer pendant les quelques années de sa vie publique. Il est presqu'incroyable que le Dieu vivant se soit totalement reconnu dans un· homme si simple.Jésus a parfois traduit son orientation de vie en paroles. Avant d'aborder quelques paraboles, il est important de souligner Je fait que Jésus n'est cependant pas un enseignant. " est quelqu'un qui fait arriver une bonne nouvelle pour les pauvres plutôt qu'un homme qui l'annonce. la bonne nouvelle pour un malade, c'est qu'il guérisse. La bonne nouvelle pour quelqu'un qui n'a pas de droits, c'est qu'il les retrouve. La bonne nouvelle pour quelqu'un qui est méprisé par les autres, c'est de rencontrer quelqu'un pour qui if compte vraiment. La bonne nouvelle apportée par Jésus est concrète; elle est pour les gens en difficulté. Jésus a passé sa vie à faire des gestes qui font arriver la bonne nouvelle. Mais dans te contexte social. communautaire, religieux de son époque, cette attitude lui a attiré des difficultés avec le bon monde, avec les autorités de son peuple.Quelques ParabolesIl lui a donc fallu, très humainement, se défendre, se justifier, s'expliquer. Voici quelques paraboles pour illustrer l'enseignement de Jésus dans le contexte de sa mise en oeuvre du Règne de Dieu. "La brebis perdue" (Lc 15, 3-7). Un berger possède cent brebis dont quatre-vingt-dix-neuf sont de bonnes brebis, dans l'enclos, tranquilles. " n'a pas de problèmes avec elles, sauf avec une qui est perdue. Le berger laisse donc les quatre-vingt-dix-neuf et part à la recherche de la centième. On pourrait continuer la parabole et s'imaginer la scène suivante. Quand le berger revient avec la centième brebis sur ses épaules, une vingtaine de brebis sortent, mécontentes de voir entrer la brebis comblée de tant d'attention de la part de leur berger.La question posée par Jésus dans cette parabole est la suivante: "Pourquoi me reprochez-vous de faire vis-à-vis des êtres humains, ce que vous faites pour vos animaux?" Un berger abandonne temporairement ses quatre-vingt-dix-neuf brebis pour chercher celle qui est perdue. "Pourquoi me reprochez-vous de passer ma vie avec du pauvre monde? Qu'y a-t-il de scandaleux là-dedans?"Une autre parabole est celle du "Fils prodigue" ou, plutôt de l'aîné qui refuse la révélation de Dieu (Lc 15, 11-32). Le prodigue c'est le cadet qui demande sa part d'héritage et va dépenser son argent avec les prostituées. Ce n'est pas tant sa conduite qui désole Dieu mais le fait de voir un être humain chercher le bonheur là où il ne pourra le trouver. Mais ce qui désole vraiment Dieu c'est l'attitude de l'aîné: il ne veut pas que son père continue à aimer le cadet.Jésus n'empêche pas les scribes, les Pharisiens, les Sadducéens de faire le service du temple ou de la synagogue. Il est totalement d'accord pour qu'ils accomplissent tout ce bien. Mais pourquoi lui reprochent-ils à lui d'accomplir des gestes qu'ils ne font pas: s'occuper des brebis perdues de la maison d'Israël? .Une autre parabole particulièrement extraordinaire: "Les ouvriers de la onzième heure" (Mt 20, 1-16). Quand on la lit dans nos églises, actuellement, on entend presque grogner le peuple chrétien. Pourtant, vue dans la perspective de Jésus, elle est très simple, très claire. Un maître de ferme va Je matin chercher des ouvriers pour les amener travailler. À six heures du matin les ouvriers sont rassemblés sur la place publique. Ceux qui vont partir les premiers, ce sont les gros gars, bien bâtis, solides, capables de faire une bonne journée de travail sans lâcher. À neuf heures, le maître revient parce qu'il y a encore de l'ouvrage. Ceux qui partent à neuf heures, ce sont des hommes encore capables de travailler mais à un rythme plus mesuré. Ils sont encore solides mais leur production est moins rapide que celle des premiers.À cinq heures, il reste sur la place ceux qui ne sont jamais engagés, soit parce qu'ils relèvent de maladie, soit qu'ils manquent de coordination ou n'ont jamais appris le métier. Et pour une fois un maître de ferme les invite à venir travailler dans un champ.Une heure plus tard, le maître appelle tous ces travailleurs. La priorité de l'Évangile nous apparaît ici très clairement; le maître donne "d'abord" aux derniers arrivés le salaire équivalent à une journée de travail. Pourquoi le maître commence-t-il par les derniers arrivés? Parce que ce sont ceux-là qui en ont le plus besoin. Parce que ce sont ceux qui n'amènent jamais de salaire à la maison. Plus tard, ils arriveront chez eux et pourront se payer une bonne soupe aux légumes et de la viande. Ce sera fête à la maison car le menu diffère de celui des jours ordinaires où quelques légumes s'ennuient dans l'eau claire. Ce n'est pas le grand soir, ce n'est pas la révolution, mais c'est la joie dans quelques foyers. Cette transformation dit quelque chose qui est fondamental pour Jésus à propos du Règne de Dieu. On voit pointer le banquet céleste.Ensuite, dans la parabole, le maître continue de donner leur salaire aux ouvriers. Il arrive aux derniers et ceux-ci sont très mécontents. Le maître leur dit: "Pourquoi m'en vouloir parce que je suis bon?" De fait, il ne leur enlève rien. Il aurait compris leur colère s'il avait retenu leur salaire au profit des derniers arrivés parce qu'ils ne possèdent rien. Mais ils ont reçu le salaire convenu pour une journée, pourquoi n'acceptent-ils pas que le maître donne un peu à des gens qui n'ont rien. Jésus ne comprend pas qu'un tel geste soulève tellement de difficultés.De ces paraboles, nous pouvons tirer la ligne de fond de Jésus, orientation qui a marqué toute l'histoire du christianisme, et est au coeur de la Révélation chrétienne et du dynamisme de la foi. Chercher Dieu en Jésus, c'est inévitablement y "rencontrer le Dieu du Règne et non pas le Dieu des philosophes et des savants. En Mt 11, 25 nous lisons: "Je te rends grâce Père d'avoir caché cela aux sages et aux savants et de l'avoir révélé aux tout petits." Le Dieu de Jésus, c'est le Dieu du Règne. Si l'on cherche la divinité de Jésus, c'est dans la direction du Dieu du Règne qu'il faut la chercher, le Dieu qui, de façon privilégiée aime les pauvres et les petits. Parce que Dieu était radicalement à l'oeuvre en Jésus, il a fait de cet homme un passionné du Dieu du Règne. De sorte que le Dieu de Jésus n'est pas à chercher à partir de notre conception de la divinité. La vie de Jésus n'a pas été caractérisée par la toute-puissance, l’entière connaissance; au contraire elle fut pauvreté, simplicité, humilité et humanité.la vie chrétienne est interpellée par l'espérance du Règne qui doit entraîner une transformation personnelle, sociale et religieuse importante. Quand on regarde agir Jésus, ce dynamisme nous apparaît très clairement. La présence du Règne se manifeste également dans l'engagement des chrétiens dans le monde, dans leur style d'engagement et dans leur passion pour la justice.« Cours sur les Évangiles ou ressourcement spirituel 2 de 6Cours sur les Évangiles ou ressourcement spirituel 4 de 6 »
Tags : jesus, dieu, regne, gens, vie
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