• Des jeunes québécois au Congo …

    Des jeunes québécois au Congo … 

    En 2016, les Oblates Franciscaines de Saint-Joseph avaient prévu que les camps de forma- tion à Kalunda se poursuivraient quelques années pour que l’expérience porte fruit. Par consé- quent, en novembre dernier, l’équipe responsable, composée de Sandra, Sœur Gilberte et l’ab- bé Jean-Chrysostome, s’est mise au travail en vue de recruter des candidats pour le projet 2018. 

    Parmi les noms reçus, trois jeunes ont été retenus : Laurence Savard, riche de son expé- rience de l’an passé, Karine Gemme, une animatrice chevronnée des camps de l’Entre-jeunes et Joseph Beaulieu, frère Capucin, heureux de s’engager avec, à son crédit, une expérience en Ré- publique Dominicaine. Pourquoi trois jeunes plutôt que quatre comme l’an passé ? L’objectif fixé : commencer à intégrer dans l’équipe d’animation quelques jeunes congolais qui ont vécu l’expérience en juillet 2017. 

    Ces jeunes adultes, entre 21 et 27 ans, se sont rencontrés en janvier avec deux animateurs de l’an Des jeunes québécois au Congo … passé en vue de se connaître, entendre ra- conter l’expérience des « anciens » et regarder un « Power point », témoin de ce qui a été vé- cu. Ils ont mangé ensemble, posé leurs ques- tions et sont repartis dynamisés. Ils vivront au cours des mois qui viennent, quatre journées de formation données par des spécialistes sur la connaissance du pays et sa culture, la missiolo- gie, le système d’éducation et de santé, la poli- tique et le social. 

    Les partants ont comme mandat de préparer en équipe leurs interventions pour deux jours de formation avec les futurs animateurs congolais, deux camps de quatre jours avec les jeunes qui ont vécu l’expérience l’an dernier et deux jours avec les nouveaux qui auront obtenu en juin une bourse d’étude pour le secondaire. 

    Partir en Afrique, c’est aussi préparer un voyage à l’étranger : vaccins et médicaments à prévoir, démarche pour l’obtention d’un visa et d’un passeport, billets, assurances… En juin, courses pour l’achat prévu de matériel didactique pour leur animation et de ballons solides pour les loisirs et, comme tous bons missionnaires, préparer les valises avec le poids requis, vi- siter les amis et les proches et, oups, rendez-vous à l’aéroport Pierre-Eliott-Trudeau, le 30 juin. 

    Ils débarqueront à Kinshasa et de là, ils emprunteront en « jeep » la route nationale sur 700 kilomètres pour arriver enfin à Kalunda au bout de onze heures de voiture et quelques arrêts. Là, le chef de village, les notables, les jeunes et la population locale les accueilleront au son de la musique et par des danses traditionnelles. Les jeunes prendront vite le pouls de ces gens simples qui savent si bien accueillir l’étranger.

    source Echo de la Famille franciscaine du Québec

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  • Commentaires

    2
    mariejosée
    Dimanche 4 Mars 2018 à 15:26

    Belle expérience que j'ai vécue à leur âge au Cameroun. On en revient beaucoup plus tolérant envers ce qui nous arrive....

      • Dimanche 4 Mars 2018 à 21:57

        Merci d'en témoigner Marie-Josée

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