• Des lettres et des chiffres. Article no 2 - Élisabeth

    Des lettres et des chiffres. Article no 2 - Élisabeth                    Des lettres et des chiffres. Article no 2

     

     

    http://ekladata.com/qqpRoCzwS-nEAluULFVF81Z1roo.jpg  Beit est la seconde lettre de l'alphabet hébraïque de valeur arithmologique deux, son nom signifie maison. C’est une lettre féminine qui symbolise la réceptivité et l’intériorité.

    C'est par cette lettre que commence le livre de la genèse. Toute la création est la maison du Aleph, (le Père, le Créateur) et chacun d’entre nous est appelé à être Sa demeure. Notre corps en Christ est devenu Temple, le lieu où Il réside et nous parle dans le souffle de l’Esprit.

    Beit s’écrit avec trois lettres, bèt, yod et tav. Avec deux d’entres elles nous pouvons écrire le mot bat fille. La création tout entière est fille du Père et porte en elle, comme en une matrice, la lettre yod, le germe divin, le fils, messie rédempteur à mettre au monde. En Israël, peuple de Dieu, il est né dans l’histoire avec un grand H et en chacun d’entre nous, il a également à être mis au monde et à croitre jusqu’à ce que ne soit plus nous qui vivons mais lui, en nous.

    Cette lettre initie le mot béréchit traduit par au commencement mais qui signifie aussi dans, le principe réchit ou bien deux principes.

    Sur deux principes Elohim créa le ciel et la terre nous dit le premier verset du premier livre de la Bible: le ciel, le domaine spirituel invisible, et la terre le domaine matériel visible. Il s’agit qu’ils s’interpénètrent l’un l’autre, qu’ils s’épousent totalement. Qu’il n’y ait plus de séparation entre l’âme et le corps mis une communication et une union c’est bien là un des sens de l’incarnation du Verbe. Il a revêtu notre humanité pour que nous revêtions sa divinité et par la filiation, en devenant fils dans le fils, nous participons à la vie divine de la trinité sainte.

    Le chiffre deux nous enseigne, que le monde est créé sous le signe de la dualité. La vie la mort, le beau le laid, le jour la nuit, le mal le bien....deux faces d'une seule et même médaille. Quelle face regardons-nous? Nous avons le pouvoir de retourner cette médaille sur la face que nous voulons contempler et aussi de marcher sur l'encoignure, véritable travail d'équilibriste beaucoup plus périlleux mais plus juste. Il ne s’agit plus alors de choisir, de rester prisonnier de la dualité mais de tout ramener à l’Un, au Père. Par delà la division et le multiple prendre conscience que tout est sacrement et bénédiction.

    Le mot Berakha signifie bénédiction. Dieu dès les premiers versets de la Genèse bénit toute la création pour qu’elle porte du fruit et se multiplie et celle-ci le bénit à son tour dans la louange et les actions de grâce. Toute la terre et ses habitants sont à la fois sources, dispensateurs et réceptacles de la bénédiction divine. Nous sommes tous bénis et appelés à bénir par nos pensés, nos paroles, nos actions.

    Ce mot est construit sur Bereh: genou. On peut donc relier la bénédiction à l’agenouillement. Celui de l’homme qui fait allégeance à son créateur et au don de toute sa personne en Christ qui a donné sa vie pour nous, qui par sa passion nous a racheté, renouvelé.

                                                                 Élisabeth

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