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La parabole du Vigneron. - Élisabeth
La parabole du Vigneron.
La parabole qui m’arrache toujours un cri de peine et de révolte est celle « des mauvais vignerons ». Jésus y enseigne que Dieu finira par confier Sa vigne à d’autres vignerons parce que ces derniers ne lui ont pas fait porter du fruit ; cela arrivera après que le fils, l’héritier légitime, soit tué.
source internet Marie-Thérèse Primeau
La vigne c’est le projet divin que Dieu a confié à son peuple Israël, son fils aîné. Ce projet c’est la réalisation de Son royaume sur terre. Celui-ci est incarné ici-bas par son Messie, son oint, christ en grec. Le Père confie son Fils, à une autre nation, évangélisée par le petit nombre des enfants d’Israël qui a cru en lui. « C’est pourquoi, je vous le dis, le royaume de Dieu vous sera enlevé et sera donné à une nation qui en rendra les fruits. » (Mat 21, 43)
Je souffre de la même souffrance que saint Paul :
« J’éprouve une grande tristesse, et j'ai dans le cœur un chagrin continuel. Car je voudrais moi-même être anathème et séparé de Christ pour mes frères, mes parents selon la chair, qui sont Israélites, à qui appartiennent l'adoption, et la gloire, et les alliances, et la loi, et le culte, et les promesses « (Rom 9,3,5)
Les nations entrent donc dans le projet divin parce que les Maitres de la Torah n’ont pas reconnu le temps « où Dieu les visitait ». Cet aveuglement incompréhensible pour lui, saint Paul sous l’inspiration de l’Esprit Saint, en trouvera le sens. Raison qui console mon âme et me fait passer des ténèbres à la lumière. Dans l’Epitre aux romains, il explique que ce refus est là pour que toutes les nations entrent dans l’Alliance. Il est dur, nous le savons, pour un fils aîné de partager avec son cadet, d’avoir d’autres frères. Cette fermeture des yeux, des oreilles et du cœur pour que la famille de Dieu s’agrandisse, pour que en Christ, un peuple de fils du Père voit le jour, qu’une fraternité naisse et se donnent la main.
Malheureusement, la nouvelle nation, se pervertira elle aussi, elle fera tout pour oublier et cacher qu’elle n’est « qu’un olivier sauvage greffé sur l’olivier franc » et fera tout pour prendre la place du fils aîné, le déclarant « rejeté à jamais par le Père ».
Mais « ….Les dons gratuits de Dieu et son appel sont sans repentance. » (Rom 11) et l’apôtre des nations l’avait mise en garde : « Je pose encore une question : ceux d’Israël ont-ils trébuché pour vraiment tomber ? Pas du tout ! Mais leur faute procure aux nations païennes le salut, pour qu’ils en deviennent jaloux. Or, si leur faute a été richesse pour le monde, si leur amoindrissement a été richesse pour les nations, combien plus le sera leur rassemblement !
De ces branches, quelques-unes ont été coupées, alors que toi, olivier sauvage, tu as été greffé parmi les branches, et tu as part désormais à la sève que donne la racine de l’olivier.
Alors, ne sois pas plein d’orgueil envers les branches ; malgré tout ton orgueil, ce n’est pas toi qui portes la racine, c’est la racine qui te porte. Frères, pour vous éviter de vous fier à votre propre jugement, je ne veux pas vous laisser dans l’ignorance de ce mystère : l’endurcissement d’une partie d’Israël s’est produit pour laisser à l’ensemble des nations le temps d’entrer. » (Rom 11)Alors je chante Alléluia et j’attends. J’attends qu’Israël lève les yeux sur son Messie, j’attends que toute l’humanité en Christ, soit enfin une humanité de frères ayant un même père, dans le respect de ses charismes et vocations personnelles, de ses différences qui sont le déploiement de l’Amour de Dieu sur terre. J’attends, le cœur confiant, aussi sûr de la venue de ce jour béni que le veilleur l’est de l’aurore.
Élisabeth
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Tags : nation, dieu, fils, « , freres
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