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MAI 2015 - Franciscans International -''FI'' une voix au Nations Unies
Nomination du nouveau Directeur éxécutif et du Conseil d’administration international
New Executive Director and IBDEn Janvier 2015, Markus Heinze, OFM, a été nommé Directeur Exécutif de Franciscans International. Sa nomination fait suite à un certain nombre d’années de service au sein de Franciscans International, et, en particulier, ses deux années de service comme Directeur Intérimaire alors qu’avait lieu une restructuration de FI destinée à améliorer son fonctionnement pour remplir sa mission et sa vision. Le Conseil d’Administration International avec la Conférence de la Famille Franciscaine est heureuse d’accueillir Markus Heinze comme Directeur Exécutif. Pendant les 4 premiers mois de 2015, la Conférence de la Famille Franciscaine (CFF) a aussi désigné une nouvelle équipe de membres au sein du Conseil d’Administration International de Franciscans International. Le nouveau Conseil aura un mandat de 3 ans, et travaillera à orienter et à accompagner FI pour son travail de plaidoyer dans le monde dans le domaine des entreprises et des droits de l’homme, de la pauvreté extrême, et du développement durable. En tant que membres du Conseil, les personnes assureront également la liaison entre FI et leurs Ordres respectifs, et encourageront une bonne communication entre les deux.
Les 17-19 Avril 2015, le Conseil d’Administration International et son nouveau Directeur Exécutif se sont rencontrés lors de la première de leurs réunions semestrielles. Les nouveaux membres du Conseil ont été heureux d’être informés sur l’activité de FI et sur l’audit récemment réalisé, et ont pris note des résultats de FI depuis toutes ces années. Le Conseil aura pour objectif de soutenir les partenariats et collaborations professionnels, sur le plan local et mondial, et de renforcer les liens de FI avec la famille Franciscaine.
Le nouveau Conseil d’Administration International se compose de : Doug Clorey, OFS(Président), Benedict Ayodi, OFM Cap (Vice-Président), Carla Casadei, SFP (Trésorier), Jude Winkler, OFM Conv (Secrétaire),Clark Berge SSF, Joe Nangle OFM, et Kevin Queally,TOR
Les entreprises et les Droits de l’Homme : lancer le dialogue sur un instrument légal contraignant
Business & Human Rights Side Event PanelBasé sur ce qu’ils voient sur le terrain et sur les expériences de leur partenaires locaux, FI et d’autres membres de la Treaty Alliance affirment que les Principes directeurs des Nations Unies sur les Entreprises et les Droits de l’Homme ne suffisent ni pour prévenir les abus des entreprises ni pour assurer aux victimes un accès efficace à la justice, parce que ces principes ne sont pas légalement contraignants. En effet, ils ne se traduisent pas par des changements positifs concrets pour les individus et les communautés touchés. La Treaty Alliance et les autres acteurs clef ont réussi à convaincre le Conseil des Droits de l’Homme qui a adopté une résolution historique l’année dernière pour mettre sur pied un Groupe de Travail Intergouvernemental afin de créer un instrument juridiquement contraignant pour les entreprises et les droits humains.
En préparation des négociations du Groupe de Travail Intergouvernemental qui auront lieu en Juillet cette année, FI et les autres membres de l’Alliance du Traité ont organisé un débat aux Nations Unies pendant le Conseil des Droits de l’Homme afin d’explorer les différentes perspectives européennes sur l’instrument juridiquement contraignant. Le débat a montré qu’il y avait un éventail d’opinions concernant le rapport existant entre les Principes Directeurs et l’instrument légalement contraignant, et a débouché sur des recommandations importantes sur la façon pour le Groupe de Travail International d’aborder les négociations, en faisant entendre le maximum de voix, surtout les voix des communautés les plus touchées. Plus de 80 personnes ont participé au débat qui comprenait des interventions de Silvano Tomasi, Observateur Permanent du Saint Siège, et Jérôme Bellion Jourdan de la Délégation de l’Union Européenne aux Nations Unies.
Lire l’article sur le débat et le rapport complet ici.
Amplifier les voix du terrain au Conseil des Droits de l'Homme: les préoccupations de communautés autochtones en Bolivie
Mine in Bolivia (Photo by Jenny Mealing from flickr.com CC BY 2.0)Faire mieux entendre les voix de ceux qui sont sur le terrain à l’ensemble des décideurs aux Nations Unies est la préoccupation majeure de FI. Avant la présentation officielle du résultat de l’Examen Périodique Universel (EPU) de la Bolivie lors de la Session du Conseil des Droits de l’Homme de Mars, les représentants de FI en Bolivie ont consulté les partenaires locaux, en s’informant sur les violations les plus graves des droits humains dont ils sont les témoins au quotidien dans leurs communautés. Les rapports et les plaintes de plusieurs groupes autochtones ont également été pris en compte. Trois questions reviennent périodiquement : la violence à l’égard des femmes, le besoin d’améliorer le système judiciaire, la participation et la consultation des populations autochtones, surtout dans le domaine de l’industrie minière.
FI et ses partenaires ont mis au point une déclaration à lire lors de la Session du Conseil des Droits de l’Homme, prenant acte des recommandations acceptées par le Gouvernement Bolivien sur ces trois questions clef dont l’importance a été soulignée par FI et ses partenaires, et insistant auprès du Gouvernement pour qu’il mette en œuvre la réalisation de ces recommandations. La déclaration a mis l’accent en particulier sur la troisième préoccupation, concernant l’industrie minière et les populations autochtones, en appelant au respect de ces populations et à leur organisation organique, et en attirant l’attention sur la contamination de l’eau résultant de l’activité minière.
Voir la déclaration de FI sur les Conclusions de l’EPU de la Bolivie ici.
L’enregistrement des naissances en Côte d’Ivoire : mobilisation des acteurs de la société civile pour utiliser les mécanismes des Nations Unies
Côte d'Ivoire's review by Human Rights CommitteeDans un pays où une naissance sur trois n’est toujours pas enregistrée, FI travaille avec ses partenaires sur le terrain pour entrer en relation avec les divers mécanismes des Nations Unies qui apporteront un changement systémique et feront progresser la situation vers l’enregistrement universel des naissances. En participant à l’élaboration d’un rapport pour le Comité des Droits de l’Homme et en impliquant les organisations de la société civile pour agir à la fois localement et aux Nations Unies à Genève, FI a pu influencer les recommandations principales sur l’enregistrement des naissances. L’importance de ces recommandations a pu ensuite être soulignée auprès du Conseil des Droits de l’Homme, lors du dialogue avec le nouvel expert indépendant sur la situation des droits humain en Côte d’Ivoire. A la suite de cette expérience, FI continue son plaidoyer au niveau local et international pour contribuer à un changement durable, afin que chaque naissance soit enregistrée dans le pays.
En lire plus sur le travail de FI et de ses partenaires sur l’examen de la Côte d’Ivoire ici.
L’impact négatif du changement climatique sur les Droits de l’Homme : plaider le cas de Kiribati aux Nations Unies
The Island of Kiribati, photo by jopolopy from flickr (CC BY-NC 2.0)L’impact négatif du Changement Climatique sur les Droits de l’Homme : plaider le cas de Kiribati aux Nations Unies
Depuis quelques années, il est apparu évident que le réchauffement climatique a de lourdes conséquences sur les droits de l’homme, représentant une menace immédiate et sur le long terme pour les communautés et les personnes touchées: les populations affrontent des déplacements forcés, la migration, la perte de la vie et la disparition des cultures, ainsi que de véritables défis pour la santé publique.
Pour illustrer ces problèmes, FI a utilisé le cas de la population de Kiribati, une île du Pacifique où FI a des partenaires clefs. FI a invité son partenaire, Mme Pelenise Alofa, directrice du Climate Action Network à Kiribati pour témoigner et soumettre des déclarations au Conseil. Elle a également participé à un débat aux Nations Unies à Genève, co-organisé par FI, pour mobilier l’attention sur l’impact du réchauffement climatique sur les droits des populations vulnérables. FI et d’autres ONG ont pris des dispositions pour que le Président Tong, de Kirabati, puisse faire une intervention à la table ronde du Conseil des Droits de l’Homme sur le Climat et les Droits Humains, le 6 mars 2015.
Les déclarations et le lobbying de FI et de ses partenaires ont inclus des demandes aux Nations Unies de s’attaquer en particulier au problème du réchauffement climatique et des droits de l’homme, et aux pays développés de reconnaître leur responsabilité extraterritoriale pour le réchauffement climatique et ses conséquences catastrophiques.
Depuis la session de Mars, le Conseil des Droits de l’Homme a continué de soulever la question de l’impact du réchauffement climatique sur les droits de l’homme, et de promouvoir une approche basée sur les droits humains au cours de négociations sur le climat, afin de mettre en avant les droits humains dans toutes discussions sur le réchauffement climatique.
Voir la déclaration de FI sur le réchauffement climatique et les droits humains ici.
FI et la Treaty Alliance mobilisent les activistes lors du Forum Social Mondial à Tunis
World Social Forum, photo by Amine GHRABI from flickr (CC BY-NC 2.0)
FI a convoqué une délégation d’activistes pour la justice sociale à participer au Forum Social Mondial qui s’est tenu du 24 au 28 mars 2015.
En collaboration avec les membres de la Treaty Alliance et des groupes activistes franciscains, FI a organisé et est intervenu dans quatre ateliers qui se penchaient sur des questions de responsabilité des entreprises, d’activité minière et de réchauffement climatique, en soulignant la permanence des violations des droits de l’homme provoquée par les entreprises (surtout les entreprises transnationales) à la recherche de profit.
Les ateliers mis en place avec les membres de la Treaty Alliance ont eu pour objectif de présenter le processus du Traité et d’encourager les personnes à se mobiliser autour de ce processus en vue d’un Traité sur les Entreprises et les Droits de l’Homme.
Participer à ces discussions a été l’occasion pour tous d’un partage d’expériences, de créer des synergies et en dernier lieu de bâtir des alliances stratégiques. Pour répondre aux menaces sur les vies et le bien-être des populations dans le monde, les activistes continuent à se battre, pour faire respecter les droits des personnes et mettre en place de vraies solutions. Les participants se sont engagés à agir concrètement et à participer activement dans tous les lieux possibles pour promouvoir la justice sociale, combattre les atteintes commises par les entreprises et l’impunité.
Voir ici le détail de ces ateliers
SOURCE : © Franciscans International • Geneva • New York • www.franciscansinternational.org
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Tags : droits, section, dmailer, l’homme, boundary
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