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Remettons l'Humain avant l'économie. - Bruno
Remettons l'Humain avant l'économie.
Le Libéralisme semble avoir triomphé de toutes les tempêtes. Rien n’est plus faux. Son cortège macabre peut être contrebalancé par un contre-pouvoir. Des alternatives existent et devraient se mettre en place afin de refuser ce fatalisme de la pensée unique. C’est l’espoir pour les plus petits qui se voient broyés dans cette machine économique sans philosophie propre. Il nous faut remettre les valeurs Humaines avant l’économie. Les libéraux semblent sans âme face à la mondialisation. Seuls, les esprits contestataires et lucides redonneront une philosophie de Vie aux paradigmes politiques. Sinon, la mort de nos sociétés est déjà programmée...
Le néo-libéralisme nous offre son cortège de drames Humains avec son non-respect des travailleurs intérimaires, des précaires, chômeurs, rmistes, tous exclus de la société de consommation. Les exclus de la machine à profits aussi, les retraités ayant à peine de quoi survivre en attendant au bout du chemin la misère, la mort, froide, ou caniculaire, mais finalement planifiée. Tout cela présenté dans les journaux, sauf certains, comme une fatalité. Nos vies ne valent plus que ce que les statistiques en font.
La destruction de la planète fomentée par quelques poignées de dirigeants de multinationales anonymes. Les êtres humains que nous sommes ont-ils perdus tout espoir, tout désir de vivre une vie épanouissante, libre ? Une vie basée sur le partage, la solidarité, la fraternité. Une vie débarrassée des entraves du travail inutile, du fric, de la valeur marchande, du pouvoir. Une vie sans dominants ni dominés.
Une vie où nous prendrons le temps de vivre, de profiter nous aussi. Nous qui produisons par notre labeur toute la richesse, nous n’avons droit qu’à des miettes. Consommation de survie pour beaucoup d’entre nous, alors qu’il y a de quoi donner à tous couverts, soins et logis. Consommation de choses, de besoins inutiles que l’on se crée, que l’on nous crée, et que l’on paye de toute notre vie par le travail et l’allégeance au système. Créons une société de liberté non basée sur le profit. Nous savons tout faire. Nous savons produire ce qui est nécessaire à l’homme.
La nourriture, l’abri, les soins. Nous pouvons nous organiser autrement. Vivre en fabriquant du plaisir, de la joie de la fraternité plutôt que continuer dans la spirale mortifère de l’exploitation, de la guerre, de l’anéantissement quotidien de la planète sur laquelle nous ne sommes qu’un infiniment petit souffle de vie. L’heure est venue de partager autre chose que la galère, la misère pendant qu’ils jouissent de tout sur notre dos. Le néo-libéralisme nous offre la souffrance emballée dans un joli papier cadeau et nous rend irresponsable de notre devenir. Nous sommes capables de construire une société alternative dont l’homme ne serait plus un loup pour autrui.
Les politiques sécuritaires sont des mesures fascistes et de contrôle des humains sans notre autorisation. Nous ne pouvons continuer à vivre dans un monde qui laisse crever ses ados, ses enfants mais, parle de profits constamment. Je dis non au capitalisme sauvage qui détruit toute idée de Vie !
Bruno LEROY.
Source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com/
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« Homélie de la fête du Baptême du Seigneur - 10 janvier 2016HÉRITAGE FRANCISCAIN - Printemps 2016 »
Tags : vie, sans, societe, humains, vivre
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Commentaires
Merci Bruno, il faudrait nous indigner plus souvent et avoir le courage de modifier des choses dans MA vie...
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Oui, il faudrait nous indigner contre tout ce qui abîme l'Humain. Et en ce Monde, nous avons des raisons d'indignations légitimes.
Mais, il ne ne faut point nous cantonner dans cette contestation. Il faut également que nous mettions en place des actions solidaires.
Être des militants de l'ombre qui tentent par des biais associatifs, syndicaux ou autres...de mettre un terme à certaines injustices criantes. Redonner une dimension d'amour dans des vies meurtries, marginalisées, blessées...n'ayant plus le dynamisme de répondre aux humiliations subites.
Il faut donc s'engager par la suite, même si nous ne sommes qu'une goutte d'eau dans l'océan des misères humaines. Des milliards de gouttes d'eau forment un océan.
Disons que la prise de conscience passe irrémédiablement par l'indignation qui est l'opposé absolu de l’indifférence.
Nos sociétés meurent d'indifférences...Alors, indignons-nous pour exister et faire exister les autres.
La vie retrouvera ainsi toute sa force de subversion face à l'inacceptable !
Bien Fraternellement, Bruno.