L’Église ukrainienne est préoccupée par le fait que l’aide humanitaire internationale diminue au moment même où les économies de nombreux réfugiés s’épuisent. Mgr Radoslaw Zmitrowicz appelle la communauté internationale à continuer de soutenir l’Ukraine, et affirme que la prière est la plus importante de toutes les aides.
Au cours des trois derniers mois, l’Église en Ukraine a lutté pour faire face à la vague de déplacés internes, et continuer à soutenir ses fidèles pendant la guerre avec la Russie. Mais au fur et à mesure que le conflit s’éternise, les évêques se rendent compte qu’il est nécessaire de se préparer à certains des effets plus durables de ce conflit, lesquels seront de nature psychologique et pourront/pourraient se manifester des années après le retour de la paix.
« Les pires conséquences de la guerre ne seront pas immédiates, mais s’étaleront dans le temps. Les conséquences psychologiques, spirituelles, physiques et humanitaires, ainsi que celles sur la famille, se feront probablement sentir plus tard. La guérison est un processus. Nous avons commencé à fournir des services psychologiques dans l’une de nos maisons, et un prêtre participe à ce processus. Seul Dieu peut guérir ces blessures profondes. Seul Dieu peut répondre à la question de savoir pourquoi nous souffrons de cette manière », estime Mgr Radoslaw Zmitrowicz, évêque auxiliaire du diocèse de Kamyanets-Podilskyi, lors d’une visite à l’œuvre internationale catholique de bienfaisance Aide à l’Église en Détresse (AED en français).
Lire la suite ICI
source https://acn-canada.org/
--------------------------------------