• J-ai-besoin-de-toi.jpgSpiritualité

     

    Bonjour,

        J'ai le plaisir de présenter au public un ouvrage dans lequel j'ai investi beaucoup de travail pour répondre à un besoin d'actualité. 

     

    J'en ferai le lancement le 10 avril prochain, à 14 heures, à la résidence des Franciscains, 5750 blv. Rosemont, Montréal.

    Bienvenue,  Denis Paquin, ofm

     


    J’ai besoin de toi, par Denis Paquin, ofm,  aux Éditions Novalis.  127 p.  $19.95


     

    Dans cette présentation originale du projet de Jésus, l’auteur, influencé dans sa démarche par l’œuvre de Maurice Zundel, nous invite à découvrir une image positive, attachante et intime de Dieu, une image plus conforme au Dieu de l’évangile.  Un ouvrage qui en impose par sa pertinence et sa qualité, et se situe dans le contexte de la crise que l’Église du Québec traverse présentement.  Un ouvrage d’actualité.


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  • Voir et ne pas voir

    Jésus, la lumière du m ouvres-toi.jpg onde, donne la vue à un aveugle : Jean 9, 1-41
    Autres lectures : 1 Samuel 16, 1.6-7.10-13a ; Psaume 22(23); Éphésiens 5, 8-14

     

    Ce que nous appelons miracle, Jean le nomme signe. Le signe ne prouve rien par lui-même. Il peut tout au plus éveiller à la foi les témoins. Jésus appelle ses adversaires à écouter d’abord sa parole. C’est le seul signe qu’il veut vraiment que l’on prenne au sérieux. Le merveilleux, le désir de lui voir faire des miracles ne l’intéresse pas. D’ailleurs, ce n’est pas seulement Jésus qui accomplira des miracles en son temps (Lc 9, 49-50). D’autres aussi le feront en d’autres temps. Le miracle c’est l’irruption de la Bonne Nouvelle dans une action et un moment précis. Le miracle est un signe prophétique. Il annonce que quelque chose de nouveau est en train de s’accomplir. Le miracle exige la foi. Il ne produit rien dans le cœur des incroyants.

    Qui est Jésus pour les acteurs de ce drame?

         Dans le récit de la guérison de l’aveugle-né, les pharisiens ne considèrent pas Jésus comme un Envoyé de Dieu : Celui-là ne vient pas de Dieu (Jn 9, 16). Ils vont même jusqu’à l’assimiler à un pécheur (vv. 16. 24). L’aveugle, lui, le considère comme un prophète, comme le Seigneur (vv. 17.38). Rien de surprenant d’ailleurs car Jésus vient de le guérir d’une infirmité de naissance. Quant aux disciples, ils considèrent  Jésus comme un Rabbi, entendons un Maître. Et à cause de ce titre ils s’attendent à ce qu’il leur explique la cause de la cécité de l’homme qui passe devant eux. Ils partagent, pour la plupart, la croyance populaire qui veut que l’infirmité vienne d’une faute secrète. Pour dissiper toute ambiguïté à son sujet, Jésus se présente comme l’Envoyé du Père (v. 4) et il ajoute sans ambages : Je suis la lumière du monde (v. 5). Avouons qu’il y a dans ces quelques lignes, matière à engager une discussion assez costaude!

    Trois catégories de réponses

         Disons que dès les premières lignes commence un interrogatoire qui exige évidemment des réponses. Je diviserais ces réponses en trois catégories. Je parlerais d’abord d‘une réponse close en ce qui concerne celle des pharisiens. Rien de surprenant enfermés qu’ils sont dans la rigoureuse observance de la Loi. Puis viendra une réponse ouverte, venant de l’intéressé, en l’occurrence l’aveugle. Ce dernier découvre la divinité de Jésus en même temps que la lumière du jour. Enfin, une réponse claire, qui est donnée celle-là, par Jésus, centre de la controverse. Elle viendra révéler à son entourage un aspect de sa personnalité divine, et non le moindre : Je suis la lumière du monde (v. 5).

    Trois types de personnages

         Les pharisiens sont des êtres ligotés. Ils sont emprisonnés dans le cadre rigoureux de la Loi qui défend de poser des gestes jugés non essentiels le jour du Sabbat, ne serait-ce que celui de guérir. Les apôtres, sont des questionneurs. Ils cherchent dans les Écritures ce qui est dit à propos des infirmes de naissance. L’aveugle, quant à lui, est un nouvel homme, un croyant. Et cette métamorphose s’est accomplie lorsqu’il a obtempéré à la demande de Jésus d’aller se laver à la piscine de Siloé (v. 7).

    Le personnage Jésus

         Jésus se présente lui-même comme étant le Fils de l’homme (v. 35), celui que l’on attend depuis si longtemps, le Messie de Dieu. Cette déclaration fera jaillir spontanément la profession de foi du cœur de l’infirme guéri : Je crois Seigneur et cette profession de foi sera suivie du geste sublime de l’adoration : Il se prosterna devant lui (v. 38). Quelle belle conclusion à ce long récit! La vie vient de triompher. La clarté a crevé les ténèbres. Le péché n’a plus rien à voir avec la maladie ou l’infirmité. La Loi nouvelle sera dorénavant celle de l’amour.

    Deux regards guérisseurs

         L’évangile nous montre comment Jésus s’y prend pour guérir. Il procède en deux étapes, car il guérit deux cécités. Le premier regard que l’aveugle retrouve est celui de voir le monde et les humains. C’est le regard le plus évident, le plus obvie diront les commentateurs. Parce qu’il lui manquait cette capacité depuis sa naissance, les gens l’appelaient aveugle. Pour restituer ce premier regard Jésus lui-même caressera les yeux de l’aveugle avec deux éléments originels, la terre et l’eau : Il cracha sur le sol et avec la salive il fit de la boue (v. 6). Car c’est en Lui que le Père a créé toute chose. Mais il y a un second regard qui sera rétabli à l’heure où l’aveugle guéri fera face à Jésus, et grâce auquel il le reconnaîtra comme prophète (v. 17). Au sujet de ce deuxième regard, Jésus constate que très peu soupçonnent qu’ils en sont privés. Ils croient voir, alors qu’ils sont aveugles (v. 41).

    Un regard toujours présent

         Jean de la Croix, ce maître spirituel dira à propos de Jésus : « Depuis que lui-même a parcouru le monde, il l’a revêtu d’un éclat de beauté. » Donc, Jésus est la Lumière de notre regard charnel. Nous avons besoin d’emprunter ses yeux pour regarder le monde et y trouver ce qui est beau et nous convaincre que nous baignons dans un océan d’amour. Nous refusons souvent de nous attarder à ce mystère du regard. Pourtant Jésus nous enveloppe de son regard tout autant qu’il nous séduit  par ses gestes et ses paroles. Nous vivons dans un monde racheté. Tout ce que nous admirons, tout ce que nous voulons conserver, tout ce que nous voulons protéger a été sauvé dans la mort et la résurrection de Jésus.

    Celui qui te parle

         Si le regard de Jésus est toujours posé sur nous, sa parole aussi ne cesse de nous interpeller. Quand, comme dans un murmure, il nous dit comme à l’aveugle : C’est lui qui te parle (v. 37), nous sommes certains qu’en cet instant, les yeux du cœur sont atteints. Il y a, pour ainsi dire, chez l’aveugle double miracle. Ce jour sera pour lui un jour de pure grâce, de pure gratuité. Souvent, cette faveur spirituelle nous est donnée, à nous aussi, lors d’une retraite, d’une grande joie, d’une épreuve même. Souvent, pour certains, elle surgira juste avant la mort. Ils pourront alors fermer leurs yeux de chair pour ouvrir leurs yeux purifiés et entrer ainsi dans la pleine lumière de leur éternité.

    Le jugement des pharisiens

         La personne de l’aveugle et de son entourage prend tellement de place dans le récit que nous n’avons pu élaborer beaucoup sur le jugement des pharisiens. Je veux toutefois m’y attarder un peu. Jugement en grec se dit krisis. Jésus paraît dans notre histoire comme un personnage qui suscite une crise. Dans le récit qui nous occupe les pharisiens sont interpellés dans leurs options les plus fondamentales concernant le sacro-saint Sabbat. Aussi, ce n’est pas Jésus qui les jugera, ils se jugeront eux-mêmes en s’enfonçant dans leur aveuglement, dans leur entêtement.

    Une nouvelle naissance

         En soulignant que l’aveugle l’était depuis sa naissance, l’auteur suggère que sa guérison le fait naître à nouveau mais d’une nouvelle naissance. C’est ainsi d’ailleurs que l’on présente le baptême aux catéchumènes. Le baptême qu’ils se préparent à recevoir fera d’eux des êtres neufs, des êtres nouveaux, des personnes vouées à une jeunesse éternelle en Christ. La parole de Paul aux Éphésiens se prête bien pour décrire cette merveilleuse transformation : Autrefois, vous n’étiez que ténèbres; maintenant, dans le Seigneur, vous êtes devenus lumière (Éphésiens 5, 8).

     

    Ghislaine Salvail, SJSH

     

    Source: Le Feuillet biblique, no 2267. Toute reproduction de ce commentaire, à des fins autres que personnelles, est interdite sans l'autorisation du Centre biblique de Montréal.


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  • Jean voici ta mère...

      Jean-ta-mere.jpg

      La perle du jour

     

     

    avec Suzanne G Testut ofs

    en collaboration de

    RCF

    La Radio dans l'âme

     

    Autres articles de Suzanne ICI


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  • 4ème dimanche du Carême

    Abbé Jean Compazieu


    Ouvre mes yeux, Seigneur…


    aveugle--Jesus.jpgTextes bibliques : Lire


    « Jésus vit sur son passage un homme qui était aveugle de naissance. » En le voyant, ses disciples ne peuvent s’empêcher de se poser des questions et d’interpeller Jésus : « Qui a péché pour qu’il soit né ainsi, lui ou ses parents ? » Cette question est souvent la nôtre aussi : D’où viennent les souffrances, les maladies, les catastrophes de plus en plus fréquentes qui accablent tant de personnes aujourd’hui ? Est-ce une punition de Dieu pour nos péchés ? Et aujourd’hui, Jésus nous apporte la réponse : non, ces malheurs ne viennent pas de Dieu. Il ne faut pas le voir comme un juge irrité qui voudrait nous punir de nos péchés. Dieu est un Père qui aime chacun de ses enfants. Et tout au long des Evangiles, nous découvrons en Jésus l’Envoyé du Père qui est venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus. 


    Cet aveugle sur la route, c’est toute l’humanité. Elle est plongée dans les ténèbres de l’ignorance religieuse et du péché. Jésus a vu toute cette détresse. Et il continue à venir pour nous apporter la véritable libération. Ils sont nombreux ceux et celles qui s’égarent sur des chemins de perdition. Beaucoup sont aveuglés par leurs certitudes. Ils se détournent du vrai Dieu pour s’attacher à l’argent, aux richesses et aux petits bonheurs qui ne peuvent vraiment les combler. C’est de cet aveuglement que Jésus veut nous guérir. Nous avons peut-être lu ou entendu des témoignages de personnes qui ont eu le bonheur de rencontrer le Christ. Toutes sont unanimes pour dire : « Il a changé ma vie. »

    Dans l’Evangile de ce jour, c’est Jésus qui vient à la rencontre de l’homme aveugle. Et nous le voyons accomplir un geste surprenant. Il crache sur le sol et avec la salive, il fait de la boue qu’il applique sur les yeux de l’aveugle. Non, ce n’est pas le remède miracle. Ce geste a une signification bien précise. Il nous renvoie au récit de la création dans le livre de la Genèse quand Dieu a façonné l’être humain avec la poussière du sol (Gn 2. 7) En Jésus, une création nouvelle s’accomplit. Par lui, c’est un homme nouveau qui est en train de naître. Voilà une bonne nouvelle qui doit nous remplir de joie et d’espérance. Le Christ vient nous donner un regard neuf capable de « voir » Dieu.


    Pour mieux comprendre toute la portée du geste de Jésus, il nous faut revenir sur cette boue sur les yeux. Elle nous rappelle celle du péché qui déforme notre regard. Ce péché c’est celui qui nous empêche de voir Dieu comme un père et de regarder nos semblables comme des frères aimés de Dieu. Cette boue embrouille également le regard que nous portons sur nous-mêmes. Mais le Seigneur est là. Il ne demande qu’à nous rejoindre pour nous ouvrir à la lumière de la foi. Il ne cesse de nous tendre la main pour nous sortir du bourbier de nos péchés, de nos faiblesses et de nos mensonges. Saint Paul nous le dit à la manière : « Là où le péché a abondé, l’amour a surabondé » (Rm 5. 20)


    Cette guérison de l’homme aveugle est un véritable bouleversement dans sa vie mais aussi dans celle des témoins de cet événement. Il doit s’expliquer sur ce qui s’est passé : « Il m’a mis de la boue, je me suis lavé et maintenant je vois. » Cet homme guéri a été affronté aux incrédules, à ses parents qui ne veulent pas se compromettre, aux autorités religieuses qui l’injurient et l’expulsent hors du temple. Les chrétiens d’aujourd’hui qui veulent témoigner de leur foi sont également affrontés à toutes sortes d’oppositions. Les pharisiens d’autrefois sont toujours bien présents. Ce pharisien c’est celui qui juge et condamne l’autre, celui qui l’enfonce dans son passé et sa mauvaise réputation. En agissant ainsi, nous faisons obstacle au projet du Christ qui continue à vouloir chercher et sauver ceux qui étaient perdus.


    Comme l’aveugle guéri, nous sommes tous appelés à faire un chemin de foi. Le Christ ouvre nos yeux pour que nous croyions. Il est venu enlever de notre regard intérieur ce qui le souille, nous rendre la vue pour apercevoir les merveilles de Dieu. Il veut nous rendre forts dans ce monde marqué par l’incroyance, l’indifférence et même les persécutions et les moqueries. Rien ne doit nous empêcher de rendre compte de l’espérance qui est en nous. Notre Dieu est plein d’amour pour tous. Il est celui qui s’approche de l’homme, des plus petits, des plus délaissés. Alors oui, laissons-nous éclairer par celui qui nous dit : « Je suis la Lumière du monde. »


    Cet Evangile nous apporte un éclairage nous apporte un éclairage nouveau sur ce que doit être le Carême. Ce n’est pas d’abord un temps de privation mais un temps pour accueillir la Lumière qui vient de Jésus. Il est venu pour que les aveugles retrouvent la vue. Il nous attend pour raviver notre foi et guider nos pas sur nos routes humaines. Au cours de cette Eucharistie, nous le supplions : « Seigneur, ouvre nos yeux pour que nous te reconnaissions à la fraction du pain.


    D’après diverses sources

    Source http://dimancheprochain.org

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  • « LES MARDIS DE SAINT-ANTOINE »



    DÉBUTERONT  le 26 AVRIL 2011  À

    L’AUBERGE DE LA FAMILLE MARIE-JEUNESSE

    319,  RUE  QUEEN,  (arrond. Lennoxville) SHERBROOK Saint-Antoine.jpg E


         

         

    19h00 : Chapelet et Vie de saint Antoine

    19h35 :  Eucharistie avec un prêtre invité


    20h40 :  Fin de la rencontre

     
                  Invitation à tous et toutes

                  Informations :

        Lise et Gaétan Fortier, ofs  (819-565-7393)
        Père Karl Perron, fmj           (819-820- 1500)
       

     

     

     

    Voici la liste des prêtres qui seront présents aux

    « Mardis de saint Antoine »                  

     

                            26 avril :    Père Florian-Marie Villemure, ofm.

                              3 mai :    Abbé Bernard Bonneau

                            10 mai :     Abbé Claude Ducharme

                            17 mai :     Abbé Gilles Baril

                            24 mai :     Abbé Michel-André Chénard

                            31 mai :     Abbé Douglas Daniel

                             7 juin :       Abbé Daniel Jodoin

                             14 juin :     Père Karl Perron, fmj.



    BIENVENUE À TOUS

     

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  • Inde : La confiance de l’Eglise malgré les discriminations
    L’archevêque de Bombay interviewé par Radio Vatican

    Card.-Oswald-Grscias.jpgROME, Mardi 22 mars 2011 (ZENIT.org) - L'Eglise en Inde, victime de discriminations et de violence, a pourtant confiance dans la majorité des fidèles des communautés hindoues, musulmanes et d'autres religions, a expliqué le cardinal Oswald Gracias, archevêque de Bombay et président de la Conférence épiscopale indienne.

    Le prélat a été interviewé par Radio Vatican alors qu'un premier groupe d'évêques de la Conférence épiscopale indienne en visite ad limina à Rome a été reçu le 21 mars par le pape.

    Le cardinal Gracias est revenu sur les violences - en Orissa il y a trois ans et dans le Karnataka - contre la minorité chrétienne en Inde, qui représente près de 2,3 % de la population, ce qui correspond à quelque 25 millions de fidèles dont 18 millions sont catholiques.

     

    « Le gouvernement local et la police ont assisté passivement aux attaques contre les chrétiens contraints de fuir dans les forêts pour éviter les agressions », a-t-il expliqué. « Le résultat, c'est que les agresseurs pensent avoir les mains libres parce que la police et le gouvernement semblent détourner les yeux et cela donne un message faussé. C'est injuste et nous nous battons pour changer les choses, mais le gouvernement central a été peu réactif à nos demandes ».

     

    Malgré tout, le cardinal a dit avoir une « grande confiance » dans « la majorité de la communauté hindoue, dans les fidèles de la communauté musulmane et d'autres religions ». « Je pense que certains politiques ont instrumentalisé la religion et l'ont utilisée comme un moyen pour obtenir des votes. Le résultat est que le tissu laïc de notre pays a été mis en danger, mais je suis sûr que les gens ne permettront pas que le principe de laïcité soit rejeté », a-t-il affirmé.

    Alors que l'Eglise est accusée par des fondamentalistes hindous de conversions forcées, le cardinal Gracias a rappelé qu'une conversion forcée n'aurait aucun sens. « Ce ne serait pas une vraie conversion parce que la conversion est une disposition de cœur », a-t-il expliqué. « C'est une accusation totalement fausse et injuste, en tout cas pour ce qui concerne l'Eglise catholique ».

     

    Malgré une situation parfois difficile, a-t-il expliqué, le dialogue interreligieux fait des progrès. « Nous encourageons nos fidèles à avoir un dialogue de vie et un dialogue des œuvres, même s'il reste beaucoup à faire de notre côté comme du côté des autres responsables religieux ».

    Le cardinal Gracias a enfin estimé que l'Eglise en Inde pouvait offrir beaucoup à l'Eglise universelle et au monde, « à commencer par la profonde religiosité du peuple indien ».

     

    « L'Inde est un pays qui fait de grands progrès économiques et malgré cela, la religion reste un élément important », a-t-il observé. « Nous, Indiens, nous pouvons dire au monde que des personnes de différentes religions peuvent vivre ensemble en paix, dans l'amour, dans l'harmonie et dans la compréhension réciproque, tous à la recherche de Dieu. Nous pouvons démontrer que des personnes de différentes religions peuvent vivre ensemble ».

    Marine Soreau

    Source www.zenit.org

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  •  

    POUR UNE FIDÉLITÉ PERSÉVÉRANTE
              Par Emanuela De Nunzio
               

     

    Emanuela-De-Nunzio2.jpg            C’est sous ce titre que l'Osservatore Romano du 11 avril 2010 a publié un article du Cardinal Franc Rodé, Préfet de la Congrégation pour les Instituts de vie consacrée et les Sociétés de vie apostolique, sur l'actualité des Constitutions dans les Instituts qui relèvent de son dicastère. Parmi eux, nous le savons, il y a l'Ordre Franciscain Séculier. C’est pourquoi il me semble utile de présenter aux frères et sœurs éparpillées dans le monde quelques extraits de cette intervention qui fait autorité et qui est si utile pour la consolidation et la croissance de nos Fraternités.

    Pour procéder à une revalorisation des Instituts, à une requalification fidèle à l'inspiration des origines, le Cardinal Rodé estime qu’une référence renouvelée aux Règles et Constitutions est nécessaire. Celles-ci représentent le critère le plus sûr pour rechercher les formes adéquates d'un témoignage capable de répondre aux exigences d'aujourd'hui, parce qu'en elles se trouve le charisme reconnu authentique par l'Église.

     

                C’est dans les Constitutions que l’on trouvera, tant personnellement que communautairement, l'inspiration et les moyens pour promouvoir la maturité spirituelle et le service apostolique, chaque Institut dans le sillon de sa tradition propre, et dans la communion avec l'Église. Cette fidélité passe par l'acceptation des normes des Constitutions dans leur totalité : on ne peut pas "les interpréter", en prenant ce qui plaît, et en refusant ce qui peut être moins conforme à nos propres goûts !

     

                Le Cardinal écrit : "Le ver de l'individualisme et d'une fausse conception de la liberté est si fortement présent dans notre société, qu’il ronge non seulement les consciences individuelles, mais aussi les Communautés et les Instituts. Cela rend aujourd'hui plus urgent encore la compréhension du sens authentique et de la valeur fondatrice des Constitutions pour la vie d'un Institut. Dans la culture occidentale contemporaine ou postmoderne, existe presque le culte du pluralisme. Chacun a sa manière de vivre, ses propres modèles de pensée, ses méthodes personnelles d'orientation, des modalités différentes d'action." Règles et Constitutions sont victimes d'une semblable mentalité, selon laquelle des normes ou dispositions communes sont considérées avec suspicion, voire carrément réfutées comme cause de réduction et de mortification de la personnalité individuelle.

     

                Le Cardinal Rodé recommande de promouvoir, dans le cadre de la formation permanente, une lecture continue et une étude approfondie des Constitutions. Il ajoute : "Les Constitutions ne sont pas un livre quelconque qui, bien qu'important, finit toujours par être oublié sur les étagères d'une bibliothèque. Les Constitutions sont un livre à avoir avec soi, à lire et à relire sans cesse. En elles ne se trouve pas consignée une histoire passée déjà connue, mais un projet de vie, une vocation divine, qui débute chaque matin et dont la pleine réalisation exige un chemin de fidélité à Dieu et aux hommes tout au long de la journée".

     

                Je crois que ces points de réflexion et ces recommandations sont très importants pour nous, franciscains séculiers, d’autant plus que le Cardinal conclut son article en se référant à Saint François et en rapportant les paroles de sa Lettre à tout l’Ordre :

    "Ecoutez, fils du Seigneur, mes frères; / prêtez l'oreille à mes paroles; / tendez l'oreille de votre cœur / et obéissez à la voix du Fils de Dieu. / Gardez de tout votre cœur ses commandements / et accomplissez parfaitement ses conseils. / Proclamez qu'il est bon; / tout ce que vous faites, faites-le à sa louange. / Car s'il vous a envoyés dans le monde entier, / c'est pour que, de parole et d'action, / vous rendiez témoignage à sa parole / et que vous fassiez savoir à tous / qu'il n'y a de tout puissant que lui. / Persévérez dans la discipline et dans la sainte obéissance / et ce que vous lui avez promis, observez-le avec fidélité et générosité."

    Source http://www.ciofs.org

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  • Matilde

    Que sera cet enfant Oui, le Père cherche des gens qui l'adorent de cette façon. Ils doivent l'adorer avec l'aide de l'Esprit Saint et comme le Fils l'a montré (Jean 4, 24).
     
    On la connaît comme la fille à la cruche. Par ses rares temps libres, elle vend de la « chicha » (boisson bon marché) dans les rues. Elle aime causer et tout le monde la connaît. Son nom est Matilde. Elle habite un réduit grand comme la main, où son petit de deux ans reste enfermé à clef pendant qu'elle est au travail.

     

         Chez la patronne, elle a tout à faire, depuis le gros ménage jusqu'au bain des deux chiens en passant par les courses au marché, la cuisine, le lavage de l'auto et de la camionnette, et le soin des cinq enfants mal élevés. Pour elle, les congés et les fins de semaine n'existent pas. Parfois elle trime depuis tôt le matin jusqu'à tard dans la soirée. À la fin du mois, on lui verse à peine la moitié du salaire minimum; en plus, bien sûr, de la pitance de tous les jours. Le patron a un gros magasin et la patronne, un restaurant, mais ils se plaignent de ne pas faire d'argent; et Matilde les croit. Elle leur est reconnaissante lorsqu'ils l'assurent qu'ils pourraient se passer d'elle et que s'ils l'embauchent, c'est seulement pour lui rendre service.

     

         Malchanceuse en amour, Matilde s'est fait abandonner deux fois par des fainéants qui buvaient et la battaient. Marquée par la honte de ses échecs, elle n'ose pas aller à la messe le dimanche; mais quand l'église est vide, la semaine, il lui arrive de s'y faufiler pour allumer une chandelle aux saints et leur faire une courte prière. De l'avis de la patronne, il s'agit là d'une religion d'ignorante; mais Matilde s'en défend bien puisque, d'après elle, ce qui compte c'est le cœur. Sur ce sujet, l'avis de la patronne ne l'impressionne pas, car depuis l'arrivée du nouveau curé, elle ne met plus les pieds à l'église; elle dit que des sermons qui parlent de Bible et de justice, elle en a soupé. Quant au patron, il n'est pas méchant, au dire de Matilde, puisqu'il lui permet d'acheter à crédit à son magasin; mais elle l'aime moins, lorsque, pour effacer ses comptes qu'elle est incapable de payer, il lui propose de faire en cachette des choses avec lui, que la patronne serait furieuse d'apprendre. Malgré tout, Matilde est convaincue que les patrons cherchent son plus grand bien et elle fait grand cas d'eux lorsqu'ils lui recommandent de se tenir loin des personnes louchent qui parlent de syndicat.

     

         Matilde, cependant, n'est pas tout à fait heureuse. Elle se sent fatiguée, et elle s'inquiète pour son petit qu'elle laisse enfermé pendant les heures de travail, parce qu'elle n'a personne pour le garder et que la patronne ne veut pas le voir chez elle. Bientôt il aura trois ans et il ne parle pas encore un seul mot; il n'a même pas fait ses premiers pas. Matilde se sent coupable (R. Roy, Les Matilde de Tilcara dans Missions Étrangères, 1989, no 12).

    LIEN : Deux femmes, que des siècles d'humanité séparent, mais qui se ressemblent comme deux sœurs : Matilde et la Samaritaine. Toutes les deux fatiguées de leur vie déréglée, toutes les deux à la recherche d'un répit, toutes les deux lourdement chargées du poids de leurs échecs, du rejet des « bonnes gens », toutes les deux assoiffées d'amour, elle vont « à lasource » quand il y a le moins de danger pour elles d'être regardées de travers et d'entendre les sarcasmes des « gens corrects » qui leur tournent le dos. L'ensemble des signes chez l'une comme chez l'autre nous laisse soupçonner qu'elles sont de ces « petits » à qui le Royaume des cieux est promis en partage.

     

         L'attitude de Jésus qui ne dédaigne pas de bavarder avec une femme que la société a mise au ban doit nous inviter à nous faire accueillant à toutes les personnes que la vie place sur notre route. Jamais nous n'avons à nous élever en juges ou en interprètes de leurs intentions : le Seigneur seul peut lire dans les cœurs et, quoi qu'Il y voie, Il aime inconditionnellement. À nous aussi, le Seigneur veut dire ce matin « je te donnerai une eau vive ». Le carême est une occasion de faire un arrêt au puits; il nous y attend, nous avons tous besoin de nous retrouver en présence de l'amour du Seigneur. Il y a en chacun de nous une soif de bonheur, de sérénité et d'amour que seul le Seigneur peut étancher.


    Mon amaryllis
    Une boîte négligemment renversée,
    entrouverte, ça pique la curiosité.
    Je m'y suis laissé prendre.
    À l'intérieur, un vase, du terreau,
    un bulbe d'amaryllis en mauvaise posture, l'air piteux.
    Un court examen me fit voir qu'il y avait encore de la vie :
    Une pointe jaunâtre, piteuse, assoiffée.
    Le mieux possible, je le remplaçai en terre
    et la fit boire généreusement.
    Un mois plus tard, deux hampes florales.
    Six magnifiques fleurs d'un rouge riche capable de faire
    rêver la reine la plus exigeante!
    J'ai pensé qu'il pouvait en être ainsi pour les cœurs desséchés...
    Qui sait? L'eau promise à la Samaritaine ça ressuscite
    même un cœur cinq fois blessé...

    Abbé Martin Lamarre,
    Mes saisons... Saisons de Dieu, 1995

     

    Source http://www.interbible.org

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    ciofs logo PRÉSIDENCE DU CONSEIL INTERNATIONAL
    PROJET DE FORMATION CONTINUE
    DOSSIER MENSUEL
     MARS 2010 – ANNÉE  1 – N°. 3

     

     

     

     

     

     

     

     

    SECTION 1 : THÈME MENSUEL

     

    Sujet  1-3 : Profession  dans l’OFS
    Ewald Kreuser, OFS
    Profession dans l’OFS : Don et Engagement, par le P. Felice Cangelosi OFMCap. (no. 14-16)


     Sommaire et commentaires

    n.14 Saint François d’Assise « fit du Christ l’inspirateur et le centre de sa vie avec Dieu et avec les hommes ». (Règle 4). C’est une exhortation implicite pour ceux qui font profession dans l’Ordre Franciscain Séculier, à faire de même. Pour les Franciscains Séculiers, suivre le Christ, c’est se conformer à lui; cela consiste à remplir l’engagement pris au jour de la profession d’observer l’évangile à la manière de saint François, en étant fidèle à suivre toutes les exigences de l’évangile jusqu’à dans les détails et jusqu’à la fin, y compris la mort, et alors s’ouvrir pour recevoir les promesses annoncées par l’évangile lui-même.

    Pour saint François, Jésus Christ était le centre de sa vie. Il a médité à plusieurs reprises sur sa vie, de sa naissance à Bethléem jusqu’à sa mort sur la croix à Jérusalem. L’évangile du Christ est aussi la source de notre joie, de notre espoir et de la paix. 

    n.15 Le message évangélique s’ouvre par un appel à la conversion : « Le temps est arrivé; le royaume de Dieu est proche; repentissez-vous, et croyez à la Bonne Nouvelle (Marc 1, 15). La dimension pénitentielle est au cœur de l’Évangile et est essentielle à la vie évangélique. Pour cette raison, les Franciscains séculiers, en promettant de vivre l’évangile, en vertu de leur charisme original, s’engagent à vivre une vie pénitentielle. 

    Notre vocation comme « frères et sœurs de la pénitence » comprend la volonté de conformer leurs façons de penser et d’agir à celles de Jésus Christ. Connaissant notre fragilité humaine, il est « nécessaire que cette conversion se réalise dans notre quotidien. »  (Règle 7)

    n.16  Le Rituel de l’OFS parle d’une « consécration qui est vécue dans le monde », et de « la volonté de vivre dans le monde et pour le monde » (Préface, 14a, d).  L’État Séculier ou la Sécularité et le monde sont essentiels pour une juste compréhension de l’identité spécifique des Franciscains Séculiers et de leur mission particulière qui provient de leur profession. La Sécularité indique une condition existentielle et sociologique : cela consiste à être dans le monde, comme créatures humaines et comme communautés d’hommes et de femmes, y compris les relations géographique, culturelle et sociale, dans lesquelles on est né et où l’on vit. La sécularité nous vient de la naissance, indépendamment du libre choix de l’individu. Vous ne devenez pas séculiers, vous l’êtes par naissance. Il y a aussi une dimension théologique. La sécularité provient de l’acceptation de l’intervention de Dieu dans l’histoire humaine et de son « devenir », et est exprimée en reconnaissance d’un monde (saeculum) dans lequel l’Esprit est au travail pour « récapituler » toutes choses dans le Christ. L’être et l’action des laïcs et des Franciscains Séculiers se situent dans ce contexte du « monde ».

    Le plan de Dieu est de transformer notre monde par le Saint-Esprit qui travaille en nous et par nous. Nous ne devons pas parler d’un « mauvais » monde puisque Dieu « a visité et racheté son peuple » (Luc 1, 8).
    Questions pour réflexion et discussion en fraternité
    1.    Que signifie  « observer l’évangile à la manière de saint François? »
    2.    De quelles façons les Franciscains Séculiers mènent-ils une vraie « vie pénitentielle » ?
    3.    Quelles sont les dimensions de l’état de « Sécularité » pour les Franciscains Séculiers?

    SECTIONS II : APERÇU SPIRITUEL

     

    Thème III : Le Carême appelle à la conversion et à l’identité spirituelle de l’OFS
    Fr. Amando Trujillo Cano, TOR
    Qui aime aller au désert? En règle générale aller à un endroit qui est presque sans vie n’est pas très attirant, bien que ce soit une expérience souvent mentionnée  dans les Écritures et riche de beaucoup de signification théologique – comme ce le fut pour Moise et les Hébreux durant l’Exode, pour les Prophètes, comme Élie et Ézéchiel, pour Jean-Baptiste et Jésus, et pour beaucoup d’autres grands amis de Dieu. Suivant l’exemple et l’expérience de ces grandes figures, qui ont tant grandi spirituellement  dans le désert, les catholiques et d’autres chrétiens entrent dans les quarante jours du Carême comme une invitation personnelle à consacrer un espace de temps et même de lieu pour laisser la Parole de Dieu pénétrer dans leurs cœurs et esprits plus profondément. Nous faisons ceci afin de nous retourner vers lui dans l’humilié et l’amour vrai, ce qui ne peut se faire que si nous nous ouvrons à la grâce de l’Esprit-Saint. Par conséquent, entrer dans ‘le désert’ de la conversion nous donne l’opportunité d’envisager honnêtement nos faiblesses et infidélités envers Dieu et le royaume de Dieu et, ce qui est encore plus important, de renouveler notre identité comme peuple de Dieu, comme nous nous engageons de nouveau à vivre l’Évangile de Jésus Christ plus pleinement.

    Puisque les Franciscains Séculiers, à partir des temps les plus anciens du mouvement franciscain au 13° siècle, ont été connus comme des « frères et sœurs de la pénitence », ils trouvent un lien particulier avec cette saison pénitentielle du Carême. Cependant, cette identité pénitentielle va bien au-delà d’une simple saison liturgique puisqu’elle devrait s’enraciner au cœur même de leurs vies et les pousse à conformer toute leur existence au Christ. La Règle de l’OFS le statue ainsi :

    Comme « frères et sœurs » de la pénitence, en raison même de leur vocation, animés du dynamisme de l’Évangile, ils conformeront leur façon de penser et d’agir à celle du Christ, par qui ce changement intérieur radical que l’Évangile appelle « conversion » ; celle-ci, en raison de la fragilité humaine, est à reprendre tous les jours. Sur ce chemin de renouvellement intérieur, le sacrement de la réconciliation est à la fois le signe privilégié de la miséricorde du Père et source de grâce. (Règle de l’OFS 7)

    L’article 13 des Constitutions Générales de l’OFS peut être lu comme un commentaire de cet article de la Règle. Il définit la conversion continuelle comme une caractéristique de la vocation franciscaine et indique quelques façons de la cultiver (la conversion) à la fois individuellement et en fraternité : « L’écoute et la célébration de la Parole de Dieu, la révision de vie, les retraites spirituelles, l’aide d’un conseiller spirituel et les célébrations pénitentielles » (Art. 13, 1) Cette variété de moyens – ce qui n’est certainement pas complet – répond à la diversité des diverses sphères de nos vies qui ont besoin d’être incorporées dans notre conversion. Par exemple, l’Article 13, 2, affirme que notre contribution au renouveau de l’Église requiert un renouveau personnel et communautaire et nous rappelle que les travaux de charité sont les fruits de la conversion. Les Constitutions aussi offrent d’importants critères pour le discernement et l’action qui regardent « les pratiques pénitentielles telles que le jeûne et l’abstinence », en déclarant qu’ils « devraient être connus, appréciés et vécus selon les indications générales de l’Église » (Art. 13, 13).

    Concluons avec quelques mots – à la fois provocateurs et réalistes – de la Lettre à tous les fidèles de saint François d’Assise : «Aimons Dieu donc, et adorons-le d’un cœur et d’un esprit purs… Faisons, en outre, des actes concrets de pénitence. Puis aimons notre prochain comme nous-mêmes. Et si quelqu’un ne veut pas ou ne peut pas aimer son prochain comme lui-même, qu’au moins il n’aille pas lui faire du mal, mais qu’il lui fasse du bien ». (1 Let 19. 25 - 27)
    Questions pour réflexion et discussion :

    1. Comme nous mous engageons dans le renouveau personnel et communautaire, quelles sont les diverses sphères de nos vies que nous devrions considérer?
    2. Comment notre fraternité locale comprend-elle et accomplit-elle ses travaux de charité?
    3. Quels sont les moyens qui nous ont aidés à cultiver la conversion continuelle comme Séculiers Franciscains?  

    SECTION III : LA DOCTRINE SOCIALE DE L’ÉGLISE

    Bloc 1 : Message du Pape Benoît XVI pour la Journée Mondiale de la Paix 2010
    SI VOUS VOULEZ CULTIVER LA PAIX, PROTÉGEZ LA CRÉATION
    Fr. Amando Trujillo Cano, TOR
    Partie III de 3 : Extraits des numéros 11-14
    11. « … On doit toujours plus éduquer à construire la paix à partir de choix de grande envergure au niveau personnel, familial, communautaire et politique. […] Un rôle de sensibilisation et de formation incombe en particulier aux divers sujets de la société civile et aux Organisations non-gouvernementales […] Il faut en outre rappeler la responsabilité des médias dans ce domaine en proposant des modèles positifs dont on puisse s’inspirer. S’occuper de l’environnement demande donc une vision large et globale du monde; un monde commun et responsable pour passer d’une logique centrée sur l’intérêt nationaliste et égoïste à une vision qui embrasse toujours les besoins de tous les peuples.[…]  Dans ce vaste contexte, il est plus que jamais souhaitable que les efforts de la communauté internationale visant à obtenir un désarmement progressif et un monde privé d’armes nucléaires… »
    12. L’Église a une responsabilité vers la création et elle pense qu’elle doit l’exercer également dans le domaine public,
    pour défendre la terre, l’eau et l’air, dons du Dieu Créateur à tous, et avant tout pour protéger l’homme du danger de sa propre destruction. La dégradation de la nature est, en effet, étroitement liée à la culture qui façonne la communauté humaine, c’est pourquoi, quand l’ « écologie humaine » est respectée dans la société, l’écologie proprement dite en tire aussi avantage ».On ne peut exiger des jeunes qu’ils respectent l’environnement, si on ne les aide pas, en famille et dans la société, à se respecter eux-mêmes : le livre de la nature est unique, aussi à propos de l’environnement que de l’éthique personnelle, familiale et sociale. Nos devoirs vis-à-vis de l’environnement découlent des devoirs vis-à-vis de la personne considérée en elle-même, et en relation avec les autres… »
    13. … Un fait hautement significatif à ne pas oublier est que beaucoup trouvent la tranquillité et la paix, se sentent renouvelés et fortifiés, lorsqu’ils sont en contact étroit avec la beauté et l’harmonie de la nature. Il existe donc une sorte de réciprocité : si nous prenons soin de la création, nous constatons que Dieu, par l’intermédiaire de la création, prend soin de nous. Par ailleurs, une conception correcte de la relation de l’homme avec l’environnement ne conduit pas à absolutiser la nature ni à la considérer comme plus importante que la personne humaine. […] L’Église invite au contraire à aborder la question de façon équilibrée, dans le respect de la « grammaire » que le Créateur a inscrite dans son œuvre, en confiant à l’homme le rôle de gardien et d’administrateur responsable de la création, rôle dont il ne doit certes pas abuser, mais aussi auquel il ne peut se dérober ».
    14. … « Si tu veux construire la paix, protège la création. » La recherche de la paix de la part de tous les hommes de bonne volonté sera sans nul doute facilitée par la reconnaissance commune du rapport indissoluble qui existe entre Dieu, les êtres humains et la création tout entière. Les chrétiens, illuminés par la Révélation divine et suivant la Tradition de l’Église, offrent leur contribution propre. Ils considèrent le cosmos et ses merveilles à la lumière de l’œuvre créatrice du Père et rédemptrice du Christ qui, par sa mort et sa résurrection a « tout réconcilié avec Dieu sur la terre et dans les cieux » (Col 1,20) […] Que les responsables des nations et tous ceux qui, à tous les niveaux prennent à cœur les destinées de l’humanité en soient conscients : la sauvegarde de la création et la réalisation de la paix sont des réalités étroitement liées entre elles! C’est pourquoi, j’invite tous les croyants à élever leur fervente prière vers Dieu, Créateur tout-puissant et Père miséricordieux, afin qu’au cœur de tout homme et de toute femme résonne, soit accueilli et vécu cet appel pressant : Si tu veux construire la paix, protège la création.

    Questions pour réflexion et discussion.

    1. Selon vous quel est le rôle principal des Franciscains Séculiers dans leur engagement pour la paix face à la dégradation environnementale?
    2. Comment les Franciscains Séculiers profès participent-ils à la responsabilité de l’Église à protéger la terre, l’eau et l’air comme dons de Dieu que le Créateur a voulus pour chacun de nous?
    3. Comment pouvons-nous incorporer nos « devoirs envers l’environnement » dans notre prière et notre liturgie?

    Source http://www.ciofs.org

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