• Vidéo de lancement Carême dans la ville

    L’année dernière, notre retraite de Carême nous formions une communauté de plus de 80 000 internautes. Aujourd'hui, pour nous préparer ensemble à Pâques, nous sommes heureux de vous invitez à notre nouvelle retraite quotidienne, « Pour que ma joie soit en vous ! » sur le site www.caremedanslaville.org, avec une nouvelle charte graphique adaptable à tous les formats d’écran !

    Du mercredi des cendres, 18 février, au dimanche de Pâques, 5 avril, vous recevrez par mail la méditation quotidienne et les liens pour accéder aux temps de prière.

    Avec l’aimable collaboration d’Henri, Wissam, Lorraine, Jacqueline, Anita et frère Réginald.

    Pour partager cette vidéo, copiez et collez le lien suivant :

    http://blog.caremedanslaville.org/video-de-lancement-careme-dans-la-ville/
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  • CAREME – 40 jours pour changer

    2015 GCCM2015 GCCM Le temps du Carême est un temps pour la conversion. En cette année 2015, celle-ci s’avère encore plus pressante, face aux défis planétaires qui s’annoncent. Des représentants de 45 pays s’engagent à un jeûne de Carême pour la justice climatique durant les 40 jours à venir.

    C’est le Global Catholic Climate Movement qui est à la barre pour cette opération. Les participants à ce jeûne de Carême s’engagent à prier pour l’unité sur les enjeux de changement climatique au sein de l’Eglise catholique et demandent aux responsables de prendre toutes les mesures possibles pour éviter de dépasser une augmentation de la température globale de 1,5°C, notamment en permettant un accord fort et engageant lors de la COP21 à Paris.

    Les participants sont invités à réduire à la fois leur consommation alimentaire et leur empreinte carbone, en diminuant leur usage de pétrole, d’électricité, de papier, de plastique, d’eau et de toxines.

    Ce jeûne de 40 jours organisé par la GCCM est une des opérations de l’opération qui dure toute l’année du  #FASTFORTHECLIMATE qui a démarré le 1er décembre 2014. La GCCM travaille aussi avec le Jeûne carbone des « Green Anglicans » et le Jeûne pour le climat de  « Our voices ».

    DL

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  • Homélie du 1er dimanche du Carême

    Abbé Jean Compazieu 

    Peuple de l’alliance

     Image hébergée par servimg.com

     

     Depuis mercredi dernier, nous sommes entrés dans le temps du Carême. Quand nous en parlons, nous pensons « pénitence » ou « privation », un peu comme le Ramadan des musulmans. On se dit qu’il va falloir faire des sacrifices. En fait, le Carême des chrétiens c’est tout autre chose. Il nous est offert pour redécouvrir qui est le vrai Dieu. C’est un Dieu qui n’a jamais cessé de nous aimer. Aujourd’hui, il nous fait comprendre que par notre péché, nous nous sommes détournés de lui. Malgré  cela, il continue à nous appeler : « Revenez à moi de tout votre cœur ». 

    Vivre le carême, c’est redécouvrir que Dieu fait alliance avec l’humanité. C’est ce message que nous trouvons dans la première lecture (Livre de la Genèse). Les grandes heures de cette alliance ont commencé avec Noé sauvé du déluge. L’arc en ciel, que tous peuvent voir, en est le signe. Dieu veut se faire partenaire de l’homme et devenir son compagnon. Il veut partager notre vie. Vivre le Carême, ce n’est pas d’abord faire des sacrifices, c’est regarder vers Dieu et nous attacher à lui. Si nous comprenons cela et si l’intégrons dans notre vie, notre carême sera rempli de cette présence et de cet amour de Dieu.

    Dans sa première lettre, saint Pierre nous invite à faire un pas de plus. Il nous fait découvrir un sens nouveau à ce récit du déluge. Il nous présente Jésus comme le nouveau Noé : il a affronté la tempête ; il a arraché à la mort tous ceux qui étaient voués à périr. Son salut est offert à tous et pas seulement à quelques uns. En tant que chrétiens baptisés, nous sommes tous envoyés par le Christ : notre mission est de porter son témoignage dans notre vie de tous les jours. Nous avons sans cesse à rendre compte de l’espérance qui nous anime. Que chacun redécouvre le caractère victorieux de cette espérance. Nous sommes engagés à vivre comme Jésus en faisant passer l’amour de Dieu et de nos frères avant toute autre chose. La vie nouvelle de Jésus ne peut envahir notre existence que si nous abandonnons  tout égoïsme. Voilà un appel essentiel au moment d’entrer dans un nouveau Carême.

    L’Évangile nous montre Jésus qui est venu pour le salut de tous les hommes. Il vient d’être baptisé par Jean au bord du Jourdain. Il a été désigné comme le « Fils Bien-aimé » du Père. Aussitôt après cet événement, l’Esprit le pousse au désert. Il nous faut insister sur l’importance de ce mot « aussitôt » qui revient souvent dans l’Évangile de Marc. Nous devons en tirer les conséquences pour notre carême : ce n’est pas pour demain ou pour quand je serai à la retraite. C’est ici et maintenant que le Seigneur attend notre réponse.

    Jésus a donc été conduit au désert. Il y est resté pendant quarante jours, tenté par Satan. L’Évangile nous dit qu’il vivait parmi les bêtes sauvages (je peux vous assurer qu’on les y entend). Saint Marc ajoute que « les anges le servaient ». En quelques mots, il nous présente les signes de la victoire de Jésus. En lui, l’homme a vaincu Satan. Il vit dans un univers réconcilié, en paix avec les bêtes sauvages et en communion avec Dieu. Le même Christ nous rejoint dans notre combat de tous les jours. Il veut que nous soyons avec lui dans sa victoire sur le mort et le péché.

    Le Carême n’est donc pas un temps triste. Bien au contraire, c’est un temps de libération. C’est LE moment favorable pour nous libérer de tout ce qui nous empêche d’aller vers Dieu et vers les autres. Durant ces quarante jours, nous n’avons rien d’autre à faire que d’aimer. Et Jésus est là pour nous ouvrir le chemin. Nous vivons dans un monde imprégné par la violence, l’indifférence et le rejet de toute référence religieuse. A travers notre témoignage, tous doivent pouvoir reconnaître que le Règne de Dieu s’est approché.

    Ce qu’il faut avoir bien en vue, c’est que tout au long de ces quarante jours, nous sommes en marche vers Pâques. Un Carême sans Pâques serait vraiment triste. Le fil conducteur de cette période se trouve résumé en quelques mots : « le Règne de Dieu est là. Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle. » N’oublions jamais que notre carême est d’abord un chemin de liberté, de joie et de victoire.

    « Sur les routes de l’Alliance
    Ta Lumière nous conduit.
    Nous marchons pleins d’espérance.
    Tu nous mènes vers la vie. »

    Sources : Revues Signes, Feu Nouveau, Dimanche en paroisse, Homélies pour l’année B (Amédée Brunot), Guide Emmaüs des dimanches et fêtes (JP Bagot), Missel communautaire (André Rebré)

    SOURCE  http://dimancheprochain.org
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    Dieu entend la plainte des captifs

    Guérison d'un lépreux

    Jésus Christ purifiant un lépreux
    par Jean-Marie Melchior Doze, 1864

     

     
    Jésus guérit un lépreux : Marc 1, 40-45

    Autres lectures : Lévitique 13, 1-2.45-46; Psaume 101(102); 1 Corinthiens 10, 31 - 11, 1

     

    La maladie fait partie de nos vies : en nous ou chez des gens qui nous sont proches. Elle nous rappelle que nous sommes fragiles, vulnérables. La personne malade éveille en nous tristesse et compassion. Comme Jésus dans l’Évangile d’aujourd’hui. La détresse du lépreux l’atteint fortement, le « prend aux tripes », selon une expression familière proche du mot grec ici, qui évoque les entrailles physiques. Au sens propre, ça lui fait mal au ventre. Porté par cette émotion, Jésus touche l’homme malade et le guérit. On serait si heureux de pouvoir, comme lui, guérir l’autre d’un geste! On se sentirait tellement moins impuissant. Si on ne fait pas de miracle, qu’est-ce qu’on peut faire ?

    Être malade aux temps bibliques

         Dans une société de performance, la maladie éveille aussi un certain malaise. Ce malaise social trouve un écho lointain dans le monde juif, reflété par la première lecture (Lv 13,1-2.45-46). Ce texte est dur: le lépreux déclaré impur est exclu de la société. Il doit manifester visiblement son statut de paria (vêtements déchirés, cheveux en désordre) et le crier bien fort pour que les gens l’évitent. Donc en plus de subir la Loi, il doit l’intérioriser, se voir lui-même comme la Loi le voit : avoir honte et se cacher. Cesser d’exister dans la vie des autres. Sûrement, tous les témoins de la scène, pharisiens ou non, sont choqués de voir ce lépreux transgresser la Loi en s’approchant, et plus choqués encore de voir Jésus l’accueillir!

         La Loi de Moïse est fondée sur la transcendance et la sainteté de Dieu, qui préside à l’ordre du monde. Pour maintenir cet ordre, on a besoin de règles claires et précises. Les notions de pur et impur font partie de ces règles. Le péché rend impur, bien sûr, mais la notion d’impureté inclue aussi tout ce qui touche la mort et la fécondité, forces mystérieuses associées au monde divin. Et elle concerne tout ce qui sort de la normalité et crée une insécurité sociale. Le lépreux n’est pas jugé coupable, pas plus que la femme qui accouche où l’homme qui a le devoir d’embaumer son père. Mais les trois sont impurs et devront se purifier pour s’approcher à nouveau du Dieu Saint.

         Souffrant d’une quelconque maladie de la peau, le dit « lépreux » déclaré impur est incapable de se purifier s’il ne guérit pas. Victime d’un état insolite durable, il perturbe l’ordre normal des choses. Ce n’est pas sa maladie qui le rend contagieux, mais le désordre qu’elle manifeste : le chaos menace l’équilibre fragile du monde. Il y a là un certain écho du malaise social actuel face à toute maladie grave, incurable. Au temps de Jésus, ces lois qui protègent l’ordre social sont le don de Dieu pour le salut du groupe. Ainsi pensent les Galiléens et les disciples de Jésus qui le voient accueillir et toucher le lépreux. Selon la Loi, ce qui touche l’impur devient impur; un désordre produit d’autres désordres. Pourquoi donc Jésus touche-t-il ce lépreux, alors qu’il guérit presque toujours par une simple parole?

    Un récit en tension : Loi de Dieu, salut de Dieu

         Ce récit ne raconte pas une guérison facile et paisible. Il est rempli de tensions et d’émotions contradictoires. Cette manière de raconter la scène peut-elle refléter une tension interne de Jésus ? Il dit qu’il n’est pas venu abolir la Loi. Mais voici un malade qui n’a pas intériorisé cette Loi : il la transgresse publiquement, il refuse de s’exclure, d’agir en paria. Il n’est pas « un malade »; il n’est pas sa maladie, mais une personne que la maladie a frappée. Ajoutée à sa détresse, cette réclamation audacieuse de sa dignité touche Jésus avec force. Il ne guérit pas cet homme d’un mot, rapidement. Non! Pris aux entrailles, il s’engage. Il ne touche pas le malade, mais la personne. Ce seul geste est déjà une guérison, autre que physique: il réintègre cet exclu dans le corps social et religieux.

         Le geste de Jésus est illégal, comme celui du lépreux. Les voilà tous deux hors-la-loi. Pourtant la Loi n’est pas annulée, ni dans la société, ni en Jésus : il ordonne aussitôt à l’homme de se soumettre à ce qu’elle prescrit pour sa guérison. Il parle avec brusquerie, comme s’il passait de la compassion à la colère (la traduction liturgique affaiblit le mot grec). Sans qu’on sache pourquoi, il chasse le lépreux avec irritation. Ces émotions contraires peuvent refléter une tension intérieure.

         Jésus veut révéler en tous ses actes un Dieu qui aime et sauve. Devant le besoin évident, il a agi dans un élan spontané. Mais  son acte contredit une Loi dont les gens ont besoin aussi, qui les rassure. D’où les tensions de ce récit : transgression de la Loi approuvée et même imitée par Jésus, suivie d’un ordre d’obéir à cette même Loi qui vient de Dieu. Dans l’Évangile de Marc, c’est le premier récit montrant Jésus aux prises avec la Loi. Pas d’affrontement avec les scribes et les pharisiens, ici. Cette tension est en Jésus lui-même. Le Dieu qui lui inspire son geste entre en contradiction avec le Dieu qui a donné cette Loi de salut. Pourtant Jésus continuera à agir ainsi; il a fait son choix. Selon Paul dans la seconde lecture de ce dimanche (1 Co 10, 31 – 11, 1) : Soit que vous mangiez, soit que vous buviez, quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu (1 Co 10,31). Quand Jésus accueille des impurs, des exclus, des pécheurs, il révèle la gloire de Dieu. Car la gloire de Dieu, c’est la personne debout et sauvée, même si c’est parfois contraire à Sa Loi.

         Une dernière tension clôture ce récit : l’homme guéri en parle à tout le monde. Il désobéit à l’ordre de silence donné par Jésus, tout comme il a désobéi à la Loi. De sorte qu’en finale, Jésus se retrouve dans la position que la Loi assignait au lépreux: obligé d’éviter les lieux habités, il ne peut plus entrer en ville ouvertement. Comme disait Isaïe : Il a pris nos infirmités et s’est chargé de nos maladies (53, 4). Mais Jésus attire plein de gens, même dans les lieux déserts. Cette finale annonce déjà l’aboutissement du conflit. Jésus continuera de révéler un Dieu sauveur qui déborde librement les limites de sa propre Loi. Il sera condamné au nom du Dieu de cette Loi qui exclut les indignes de Lui. Et Dieu le relèvera, manifestant sa gloire qui surpasse toute Loi, fut-elle la plus sainte. Désormais le Christ Ressuscité attire à lui plein de gens, même dans les lieux écartés réservés aux hors normes, ceux que la Loi rend captifs.

    Un miracle à notre portée

         Deux miracles sont accomplis ici. Le premier n’est pas au-delà de nos capacités: le geste qui confirme la dignité de la personne malade ou exclue, et restaure sa pleine participation au corps social. C’est ce premier miracle, source de guérison intérieure, qui donne le sens profond du second. Il se produit chaque fois que nous surmontons les tensions ou malaises devant quiconque nous rappelle nos fragilités personnelles et collectives. Nous répondons alors à l’appel de Paul qui invite à imiter le Christ : nous reflétons le visage du Dieu qui entend la plainte des captifs, selon le Psaume de ce dimanche (102, 21).

     

    Francine Robert, bibliste

     

    Source : Le Feuillet biblique, no 2434. Toute reproduction de ce commentaire, à des fins autres que personnelles, est interdite sans l'autorisation du Centre biblique de Montréal.

     Source www.interbible.org
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  • Lettre et Conclusion du Chapitre International de l'OFS - Nov 2014

     

     



     Circ. n. 3/14-20

    Prot. N. 2712/14-20

     Rome, 2 Février 2015

    Fête de la Présentation de Jésus au Temple

    A tous les Ministres Nationaux

    A tous les Conseils Nationaux

    A tous les Conseillers Internationaux

    A tous les membres de l'Ordre Franciscain Séculier dans le monde

     

    Mes chers frères et soeurs!

     Que le Seigneur vous donne sa paix!

     Cela fait peu de temps que le XIVème Chapitre Général et VIème Chapitre Électif de l'Ordre Franciscain Séculier, a été célébré à Assise, du 1er au 9 Novembre 2014. Je suis sûr que, tous, nous gardons de beaux souvenirs et des expériences profondes, spécialement de l'esprit fraternel que nous avons partagé. Nous avons pu vivre ce moment dans un esprit de fraternité, qui nous a tous enrichis.

     C'est avec beaucoup de joie que je vous envoie le Document Final du Chapitre Général. Ce sont les Conclusions du grand travail accompli par chaque membre du Chapitre. Ici même je voudrais exprimer ma satisfaction et ma gratitude à tous les membres de la commission qui ont travaillé durement à la finalisation de ce document: María Consuelo Núñez (Venezuela), Marion Clorey (Canada), Mary Stronach (Usa), Hendro Setiawan (Indonésie) et Fr. Amando Trujillo Cano TOR, Assistant Spirituel Général.

     Ce document inclut les priorités de l'Ordre pour les prochaines six années. Je vous invite à uniformiser la formation et les stratégies afin que ces priorités caractérisent la vie de l'Ordre.
    Notre Ordre a son charisme propre mais il est aussi une institution et les deux sont inséparables. Alors que nous aspirons toujours à la sainteté et à l'approfondissement de la spiritualité franciscaine dans nos fraternités, nous devons aussi garder à l'esprit que nous avons une structure qui doit être gérée.

     Les présentations sur le thème principal du Chapitre "Comment gérer un Ordre comme l'OFS", comme le document sur les Conclusions, seront les bases pour l'étude, pour la réflexion et pour des propositions alternatives, quelles qu'elles soient, sur la conduite et l'animation de l'OFS. A partir d'aujourd'hui nous ouvrons un dialogue général qui implique chaque soeur et chaque frère dans le monde entier. La Présidence préparera une grille pour travailler, et en établissant un calendrier pour nous faire parvenir vos réflexions. Je vous demande s'il vous plait de suivre ces instructions et de vous rappeler les dates que nous vous ferons parvenir d'ici avril 2015.

     Le travail que nous sommes en train d'entreprendre sera la structure de notre formation pour les trois prochaines années, en préparation à la discussion finale du Chapitre Général 2017, en espérant que cela puisse aussi renouveler notre manière de penser.

     Que nos Saints et nos Patrons du Ciel, St François, Ste Elisabeth de Hongrie et St Louis nous aident afin que la lumière de Dieu nous guide!

     Votre frère et ministre

    Lettre et Conclusion du Chapitre International de l'OFS - Nov 2014        Lettre et Conclusion du Chapitre International de l'OFS - Nov 2014                          

    Tibor Kauser
    Ministre Général OFS

    Prière de télécharger le très important document suivant

    Télécharger « Conclusions Chapitre 2014.pdf »

    Vous pouvez également télécharger la lettre de Tibor Kauser que vous venez de lire

    Télécharger « lettre-Chapitre 2014.pdf »


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  • Homélie du Mercredi des Cendres

    Abbé Jean Compazieu

     Entrer en Carême Image hébergée par servimg.com 

     

     Textes bibliques : Lire

    Si vous demandez à des enfants ce qu’est le Carême, certains vous répondront : « On ne mange pas de viande… » D’autres ajouteront : « On ne mange pas de bonbons… » Des adultes qui pensent en savoir un peu plus feront le lien avec le Ramadan des musulmans. On se dit qu’il va falloir se priver et faire des sacrifices. Comme si la vie n’en imposait pas suffisamment aux siens. 

    En fait, le vrai Carême c’est tout autre chose. Les lectures bibliques de ce premier jour veulent nous aider à le réorienter vers son véritable but. Le carême n’a de sens que parce qu’il est une préparation à Pâques. Ce temps de préparation fait déjà partie de la fête. Nous sommes en marche vers la victoire de Pâques. Le Christ vainqueur de la mort et du péché veut nous y associer tous. Ces quarante jours sont comme une retraite joyeuse pour remettre le Christ au centre de nos vies. C’est en lui et avec lui que nous retrouverons la vraie joie.

    Ce carême s’ouvre par un appel de Dieu « tendre et miséricordieux… lent à la colère et plein d’amour » (1ère lecture). Le prophète Joël convoque le peuple à une célébration pénitentielle dans le jeûne, les larmes et le deuil. Il ne s’agit pas d’enfoncer la communauté dans son tort mais de l’aider à se relever. Chacun doit comprendre que Dieu est le seul vrai  but de toute vie humaine. Son amour est toujours prêt à pardonner. Il convient de faire le deuil de tout ce qui nous empêche d’aller à Dieu. Le sacrement du pardon nous sera proposé pour revenir vers le Seigneur et accueillir son amour.

    C’est aussi le même message que nous adresse saint Paul. Le Christ est venu dans le monde pour réaliser la réconciliation de Dieu avec l’humanité. Elle se réalise à travers la mort et la résurrection de Jésus.  Mais rien ne sera possible si le salut offert à tous n’est pas accueilli. C’est pour cela que Paul nous supplie : « laissez vous réconcilier avec Dieu ». C’est par la croix de Jésus que nous sommes sauvés. « Ne laissez pas sans effet la grâce de Dieu » (2Co. 6, 1). Accueillir cet appel peut nous entraîner à aller à contre-courant de l’opinion qui règne dans le monde. Mais nous, chrétiens, nous savons que le Christ est « Le chemin, la Vérité et la Vie. Lui seul a « les paroles de la Vie Éternelle ».

    L’Évangile nous renvoie à un autre aspect de cette conversion : il nous parle des pratiques du Carême : partager, jeûner, prier. C’est là que nous retrouvons notre capacité d’aimer Dieu et nos frères. Mais ces pratiques risquent d’être détournées de leur but premier. C’est ce qui arrive quand on agit pour se montrer et se faire estimer. Ces pratiques ne sont plus orientées vers Dieu mais vers nous-mêmes. C’est pour cette raison que le Christ nous recommande de sortir de cette hypocrisie.

    Tout au long de ce Carême, Jésus nous invite à le suivre sur la montagne pour accueillir sa Parole et nous en nourrir. Il nous rappelle qu’agir « comme des justes » c’est nous ajuster à Dieu. Si nous prions, si nous jeûnons, si nous partageons avec les plus pauvres, ce n’est pas pour nous faire admirer ni pour nous donner bonne conscience. La seule attitude qui convient. Il voit ce que nous faisons dans le secret et il nous le revaudra.

    Être authentique devant Dieu c’est tout faire pour mettre notre vie en accord avec son amour. La prière, le jeûne et le partage sont des moyens pour le retrouver en vérité. Tout au long de ce Carême, le Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement nous donnera des moyens concrets pour aider ceux qui ont faim à sortir de leur misère. A travers ce partage, nous disons quelque chose de l’amour qui est en Dieu.  Mais pour cela, nous avons besoin de puiser à la Source de Celui qui est L’Amour. C’est là le but du Carême. Nous vivons dans un monde qui s’agite beaucoup sans réfléchir. Un chrétien qui ne réagit plus est un chrétien en danger. Mais le Seigneur ne nous abandonne pas. Il nous appelle inlassablement à revenir vers lui de tout notre cœur. C’est maintenant le moment favorable, le jour du Salut. Que cette bonne nouvelle nous remplisse de joie !

    Apprends-nous, Seigneur, à être simples, à aimer comme toi. Apprends-nous à nous laisser habiter par ta présence et ta divine miséricorde. Amen

    Sources : Revues Signes, Feu Nouveau, Dimanche en paroisse, Carême à domicile, Homélies de l’année liturgique (Simon Faivre), Missel Communautaire (Michonneau)

    Source http://dimancheprochain.org
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  • Le Pape François visite un bidonville - soeurs Oblates

    Le pape François a fait une visite surprise dans un bidonville en périphérie de Rome. Il a souhaité y faire un détour avant de se rendre dans la zone ouvrière de Tiburtina.

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  • ECOLOGIE – Et si on se parlait vraiment ?

        
    Basta Le site d’information Basta !, édité depuis fin 2008 par l’association Alter-médias, est un média indépendant particulièrement sensible aux enjeux économiques, sociaux, environnementaux, dialoguant avec les milieux associatifs et militants… Un positionnement marqué politiquement, comme le montre l’analyse qu’il propose de la dernière rencontre des catholiques de l’ « écologie humaine ». Un article éclairant sur ces clivages traditionnels de l’écologie à la Française…

    Pour le dire donc vite, il y a d’un côté les altermondialistes de gauche, solidaires et anti-capitalistes. Et de l’autre, les traditionnalistes ou conservateurs catholiques (presque un pléonasme pour certains médias), anthropocentrés à l’excès et compromis avec le grand capital. Bon… Et à part ça, ça va comment la vie, la vraie ? Là où les gens se parlent avant de s’enfermer dans des étiquettes ? Pour le reste, l’article est une bonne invitation à réfléchir sur la manière dont, effectivement, le monde catholique se réfugie, à raison pour une part (mais trop vite), derrière une vision exclusivement anthopocentrique, alors que depuis belle lurette la théologie chrétienne nous rappelle que nous ne sommes pas le centre du monde : comme le dit saint Paul à maintes reprises, le centre de notre vie, c’est le Christ et lui seul. Et c’est en lui que la Création toute entière (!) est récapitulée et sauvée…

        Ils passent de la lutte contre le mariage gay à la défense de la biodiversité, de la remise en cause du droit à l’avortement au soutien des « zones à défendre »… De nombreux activistes catholiques traditionalistes se convertissent à l’écologie. Une conversion qui n’est qu’apparente : elle permet de verdir une certaine vision réactionnaire de la famille sans véritablement interroger les défis environnementaux. Les dirigeants du mouvement Ecologie humaine ne cachent pas, par exemple, leur proximité avec l’industrie agroalimentaire ou nucléaire. Enquête sur ce verdissement des droites conservatrices.Ils sont catholiques, plutôt jeunes, combattent le droit à l’avortement et le mariage pour tous, et maîtrisent parfaitement les réseaux sociaux. Galvanisés par les manifestations contre la Loi Taubira en 2012 et 2013, ces activistes nouvelle génération continuent à occuper l’espace public. Ils multiplient les terrains d’intervention, du blasphème à la théorie du genre. Un nouveau sujet les mobilise plus particulièrement : l’écologie. En quelques mois, conférences, livres et blogs se sont emparés de la question.Gautier Bès de Berc, 25 ans, est professeur de français dans la banlieue lyonnaise, et cofondateur des Veilleurs, un mouvement d’opposition au mariage homosexuel. Il publie en juin 2014 un petit ouvrage très commenté dans la cathosphère conservatrice : Nos limites – pour une écologie intégrale [1]. En octobre 2014, l’association Les alternatives catholiques, lancée par des normaliens lyonnais, organise une série de conférences à connotation écolo avec, entre autres, le journaliste et blogueur Patrice de Plunkett (« Les catholiques face aux enjeux et défis écologiques ») et un jeune théologien, Fabien Revol (« Jalons pour une théologie de la Création » [2]).

        « Verdissement » des droites conservatrices

        Le mouvement de « verdissement » des droites conservatrices est général. Le lobby de la Manif pour tous au sein de l’UMP, Sens commun, publie dans Le Figaro, en octobre 2014, une tribune au titre explicite : « Pourquoi la droite doit développer une conscience écologique », qui dénonce le projet du barrage de Sivens. Mais ceux qui suscitent le plus d’échos fin 2014 sont les fondateurs du courant L’écologie humaine. Leurs premières Assises nationales, réunies les 6 et 7 décembre 2014 à Montreuil (93), rassemblent plusieurs centaines de personnes et sont relayées par de nombreux médias. Leur thème aurait pu être celui d’un rassemblement d’Europe Ecologie – les Verts : « Changeons le monde par nos initiatives ». L’une des conférences d’introduction a été donnée par Dominique Bourg, professeur à l’Université de Lausanne, spécialiste réputé des questions d’environnement, peu soupçonnable d’accointances avec les thèses catholiques conservatrices [3]. « J’y suis allé parce que je connais un des organisateurs, avec qui j’ai travaillé, mais très sincèrement ce courant m’intéresse assez peu, confie-t-il. Je leur ai parlé du concept de « crise écologique », que je réfute car il suggère que le problème se pose dans une période brève alors que nous vivons une modification profonde des conditions d’habitabilité de notre planète. Par ailleurs, j’y ai entendu des témoignages intéressants d’expériences locales. »

    Références à Pierre Rabhi ou à la gauche radicale…

        Les circuits courts, à l’image des Amap, y ont été mis à l’honneur, comme dans les conférences des Alternatives catholiques ou dans le livre de Gaultier Bès. Ce dernier revendique la notion de « sobriété heureuse », développée par l’agriculteur et essayiste Pierre Rabhi, qu’il cite comme une de ses références. Gaultier Bès va plus loin encore dans la transgression, en couplant son discours écologique à une critique du système économique dominant, n’hésitant pas à citer des penseurs de la gauche radicale, tel l’économiste Jacques Généreux, conseiller de Jean-Luc Mélenchon, ou le philosophe Jean-Claude Michéa.

        « On trouve chez certains chrétiens une critique de la technique toute puissante, qui s’inscrit parfaitement dans la pensée écologique, observe Dominique Bourg. Par exemple lorsqu’ils dénoncent avec virulence le transhumanisme. » Une pensée critique qui s’inscrit également dans une tradition chrétienne récente, où apparaissent les noms de Jacques Ellul et d’Ivan Illich, abondamment cités par nombre de ces activistes. Leur militantisme écologique montre cependant certaines limites. Gaultier Bès et les fondateurs de l’Écologie humaine proposent des systèmes d’analyse globale et des pistes de réflexion politique assez faibles, en dehors du soutien à des initiatives locales existantes. « Je n’ai lu aucun texte ni entendu aucun discours au sein de ce mouvement qui fasse une critique approfondie des problèmes d’environnement tels que le réchauffement climatique ou la transition énergétique », souligne Ludovic Bertina, doctorant à l’École pratique des hautes études, membre du laboratoire GSRL (Groupe Société Religion Laïcités), qui suit L’écologie humaine depuis sa création, en 2013.

        Des « écolos » proches des banques et de l’industrie nucléaire

        Un constat aisément vérifiable en visitant leur site internet. Le profil du trio fondateur le confirme également. L’initiateur, Tugdual Derville, est surtout connu pour ses combats contre le droit à l’avortement ou le mariage pour tous. Il est depuis 1994 le délégué général de l’association Alliance Vita (fondée par Christine Boutin en 1993) et depuis 2012 un des porte-paroles de la Manif pour tous. Pierre-Yves Gomez, lui, est enseignant à l’école supérieure de commerce EM Lyon – Business School, et conseiller en stratégie de grandes entreprises et de banques : Bolloré énergie, BNP, Société Générale. Des banques qui ne se distinguent pas par leurs investissements écologiques… Il travaille également pour deux mastodontes de l’agroalimentaire : Danish Crown, deuxième exportateur de viande de porc dans le monde, et Soufflet (céréales, restauration rapide… ; chiffre d’affaires de 4,7 milliards d’euros en 2013). On est assez loin des circuits courts… Quant à Gilles Hérard-Dubreuil, le plus « écolo » du trio, il s’est spécialisé, avec son cabinet Mutadis, dans le contrôle des sites nucléaires et l’accompagnement des populations exposées aux radiations, n’ayant sur le sujet aucun point de vue tranché : « Mutadis n’est ni pro-nucléaire, ni anti-nucléaire », explique-t-il sur son site.

        Surtout, ces nouveaux militants écologistes demeurent limités par une approche identitaire. Le principe central autour duquel tournent tous leurs raisonnements est celui d’une « loi naturelle » qui place l’homme au centre de tout et lui ordonne certains comportements impératifs tels que protéger la vie « de la conception à la mort » ou fonder une famille. Principe qui s’annonce en conclusion systématique de tous leurs discours. « Pour ces courants chrétiens, il y a des degrés de valeur entre la nature et l’homme, ce dernier étant au centre de toute préoccupation, constate Dominique Bourg. Ceci les éloigne de la pensée écologique, qui a parmi ses piliers fondateurs la critique de l’anthropocentrisme. »


        La morale conservatrice avant la biodiversité ou le climat

        Le concept d’« écologie humaine », que Tugdual Derville et ses amis ont emprunté à Jean-Paul II, est une illustration de cet anthropocentrisme catholique : « A la croisée des considérations écologiques et du milieu humain s’établit un discours que Jean-Paul II nommera « écologie humaine » et qui se focalisera avant tout sur la défense des valeurs familiales, explique Ludovic Bertina. Si la crise environnementale est morale, alors, tout redressement de la société passera par la consolidation de son noyau, la famille » [4] Leurs priorités ne sont pas la biodiversité ni le climat, mais le statut de l’embryon ou celui des personnes homosexuelles. Leur intérêt nouveau pour l’écologie ressemble alors à une opération de récupération, de greenwashing. « Beaucoup de courants de pensée se réapproprient l’écologie, c’est très à la mode », constate Dominique Bourg (c’est également le cas au FN). Gaultier Bès, lorsqu’il conteste le projet d’aéroport à Notre-Dame des Landes, avance par exemple ce type de slogans : « Défense du mariage, défense du bocage, même combat ! » Marianne Durano, membre des Veilleurs, résume leur philosophie en une formule : « L’idée est moins de sauver la création que de sauver l’humanité » [5].

        Leur intransigeance en matière de bioéthique et de famille, outre qu’elle interroge la cohérence de leur pensée écologiste, pose la question des alliances, dans une perspective politique. De nombreux chrétiens (et athées) ont su trouver des terrains de lutte communs avec des défenseurs de l’environnement qui ne partageaient pas forcément leurs convictions en matière de bioéthique, à propos de la gestation pour autrui par exemple (Dominique Bourg confie y être opposé, tandis qu’EELV la défend). Ceux qui se revendiquent d’une « écologie humaine » feront-ils passer la lutte contre le réchauffement climatique et la défense de la biodiversité avant la promotion de leur conception de la famille ? Comme souvent chez les catholiques, la réponse pourrait venir d’en-haut. La prochaine encyclique du pape François, prévue pour l’été 2015, portera sur l’écologie. Habitué à secouer son institution depuis qu’il la dirige, osera-t-il quelque nouvelle provocation en prenant du recul avec la tradition catholique anthropocentriste ? Il pourrait par exemple citer ce concept très cher au continent qui l’a vu naître : la Pachamama (Terre mère), qui place la protection de la nature au-dessus de tous les autres principes. Il en a déjà esquissé le geste, en déclarant, à l’occasion d’un congrès de la FAO (Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture), le 20 novembre 2014 : « Dieu pardonne toujours, les hommes pardonnent parfois mais la Terre ne pardonne jamais. »

        Martin Brésis


        Notes

        [1] Coécrit avec Marianne Durano et Axel Rokvam / Ed. Le Centurion.

        [2] Cette conférence a fait l’objet d’une synthèse publiée… sous forme de tweets.

        [3] co-auteur, en 2014, de La pensée écologique – Une anthologie (Presses universitaires de France), dont un chapitre est consacré au christianisme.

        [4] Article de Ludovic Bertina et Romain Carnac : « L’écologie humaine » du Vatican (Jean-Paul II – Benoît XVI) – La rencontre entre une réflexion écologique et une morale sexuelle naturaliste. » (revue Genesis, 2013), publié dans la revue Genesis (2013)

        [5] Intervention au colloque « Sauver la Création. Écologie enjeu spirituel » organisé par la Conférence des évêques de France le 29 novembre 2014.

     
    Article de Martin Brésis, de Basta mag

    source https://ecologyandchurches.wordpress.com
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  • ROME -   Huitième réunion du Conseil des cardinaux

    Du 9 au 11 février 2015

    Anne Kurian

    ROME, 9 février 2015 (Zenit.org) - La huitième réunion du Conseil des cardinaux (C9), s'est ouverte avec la participation du pape François ce 9 février 2015 au Vatican et se conclura mercredi prochain, 11 février, annonce un communiqué du Saint-Siège.

    Au terme de la septième réunion, les 9-11 décembre derniers, le P. Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, avait précisé que cette rencontre serait l'occasion « d'examiner les propositions de réforme de la curie romaine ».

    La réflexion est encore « ouverte » car le C9 a « vraiment pris en compte les observations des chefs de dicastères » et « le chemin de la réforme prendra encore du temps », avec la consultation des cardinaux et les vérifications canonique et juridique de la faisabilité des réformes envisagées.

    Le travail en est encore à la « formulation d'orientations » : le va et vient des consultations continue. C'est cela la « synodalité », avait indiqué le P. Lombardi.

    La rencontre sera suivie les 12-13 février par un consistoire des cardinaux sur la réforme de la curie et les 14-15 février par un consistoire pour la création de vingt nouveaux cardinaux.

    Le C9 est composé de neuf cardinaux : Oscar Andres Rodriguez Maradiaga (Honduras, coordinateur), Giuseppe Bertello (Italien, curie), Francisco Javier Errazuriz Ossa (Chili, pour l’Amérique latine), Sean Patrick O'Malley (Etats-Unis, pour l’Amérique du Nord), Oswald Gracias (Inde, pour l’Asie), Reinhard Marx (Allemagne, pour l’Europe), Laurent Monsengwo Pasinya (RDC, pour l’Afrique), George Pell (Australie, pour l’Océanie) et Pietro Parolin (Secrétaire d’État).

    Source www.zenit.org
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