• Réaliser nos rêves de liberté.

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    Ce Dieu Libérateur qui est venu pour les plus petits d’entre nos Frères et Sœurs, ne saurait être contre nos rêves de liberté.

     Prendre le Temps en ce monde bousculé. Prendre le temps de rêver les splendides horizons d’Espérance que Dieu a déposé en notre âme. Répondre ainsi aux Talents que Christ nous demande de cultiver. Quel merveilleux programme de Vie, n’est-ce pas ?

     Frères et Sœurs, il est temps que notre société et notamment, nos Jeunes prennent du temps pour méditer et accomplir leurs rêves. Pour cela, il faut dépasser certains obstacles. Ensemble, chrétiens et chrétiennes que nous sommes, partageons nos rêves et aidons les autres à les vivre. Notre vocation est de transmettre tout ce que Dieu en Son Infini Amour nous a donné en pleine libéralité. Ne conservons pas nos rêves pour nous. Ils deviendraient cauchemars.

     Offrons au monde les rêves solaires et éclatant de Lumière afin de donner un autre visage à notre Humanité. Une société de violence et de manque de repères spirituels est une société qui a tué ses rêves les plus beaux. Puisse l’Esprit-Saint nous accompagner dans ce rêve d’une Humanité nouvelle !

     Pourquoi parler des rêves avec tant d’insistance ? Simplement, je m’aperçois que notre société prend de moins en moins en considération les rêves humains. La compétitivité, la performance et bien d’autres paradigmes ont fait de nous les esclaves modernes d’un monde de consommation. Qu’importe alors, si les jeunes et moins jeunes se mettent à rêver de leur avenir pour créer des projets. Les projets sont imposés pour faire face à la concurrence. Laissons nos rêves de côté où nous finirons tous et toutes dans la rue à tendre la main en espérant quelques Euros.

     A me lire, peut-être pensez-vous que je décris bien ce qui risquerait de nous arriver si nous suivions nos rêves. Hé bien, cette description est entièrement fausse et véhiculée par les médias à tel point qu’on semble sentir sa réalité. Non, ceux ou celles qui ont des rêves mettent tout en place, jusqu’au bout, pour que ceux-ci se réalisent. Le chrétien doit être le premier à faire confiance en un Dieu d’Amour qui est à l’écoute de nos rêves pour combler Ses desseins. Nous devons tout mettre en place pour acquérir cet esprit critique qui nous réalise en tant qu’Hommes.

     Ne pas sombrer dans le matérialisme le plus bas afin de satisfaire les lobbys industriels. Ce matérialisme dépourvu de sens, sinon celui de s’enrichir, détruit nos rêves les plus nobles. Nous sommes au service de Christ, pas des patrons qui nous considèrent tels des numéros. Nous pouvons connaître le chemin que Dieu nous destine, uniquement dans la prière des profondeurs de l’âme. Il sait que nos rêves de chrétiens désirent un monde où la Haine, l’égoïsme, l’individualisme forcené, le profit soient éradiqués de notre société. Sinon, à quoi nous servirait-il de nous dire chrétiens en lisant la Bible tout en ne la vivant pas ?

     Voilà notre combat spirituel. Remettre sur terre les rêves que Dieu Amour nous donne. Avoir confiance en nos qualités et capacités. Trouver la force dans la prière de chaque instant. Ne plus être les esclaves d’un monde moderne qui tue nos rêves. Et peu importe les conséquences, nous aurons oeuvrés pour Christ et la mise en application de Ses rêves. Nous espérons que d’autres générations se lèveront en disant qu’ils veulent une existence autonome dans les bras de Dieu.

     Ce Dieu Libérateur qui est venu pour les plus petits d’entre nos Frères et Sœurs, ne saurait être contre nos rêves de liberté. Une liberté responsable où la course au profit laissera place à une terre d’Amour.

     Bien-sûr, il nous faut de l’argent pour vivre mais non vivre pour l’argent. L’Esprit-Saint pourvoira à l’accomplissement de notre destin, pourvu qu’il soit vécu dans la prière afin que nous ne confondions point nos propres rêves avec ceux de Dieu.

     Réaliser nos rêves, c’est toujours grandir en Humanité selon la Volonté de Christ.

     Bruno LEROY.

    Source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com
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  • Le niveau des eaux de la mer Morte perd 1 mètre de hauteur chaque année.

    La mer Morte est est-elle condamnée ?  Le célèbre lac salé du Proche-Orient, qui se situe entre Israël, la Jordanie, et la Palestine, risque de disparaître à cause de l’activité humaine. Ses sources d’eau naturelles, qui coulent au sud par la vallée, ont été détournées pour approvisionner les cultures agricoles et fournir de l’eau potable aux habitants de la région. Les opérations minières représentent les 30% restants de la détérioration du lac. Selon un groupe de recherche parlementaire d’Israël, «il faudrait des décennies pour réparer ces dégâts écologiques».

    Pour la Banque mondiale, il est urgent de dessaler les eaux - qui comprennent actuellement 27% de sel – afin d’extraire la saumure, qui un excellent conservateur d’aliment. Cependant, il est difficile de savoir si le projet va décoller, car il est très contesté par de nombreux groupes environnementaux.

    La mer Morte est un endroit de prédilection des touristes, qui s’amusent à flotter sans effort dans l’eau salé. Néanmoins, la détérioration du lac a entrainé la fermeture de deux points de baignade. Les promoteurs de vacances s’inquiètent de l’avenir du lac qui leur est indispensable pour attirer des touristes. Rappelons que la mer Morte perd, chaque année, un mètre de hauteur.

    © © Amir Cohen / Reuters

    Le jeudi 30 juillet 2015 l Mise à jour le jeudi 30 juillet 2015

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  • La treizième lettre de l’alphabet hébraïque ''Mèm'' - Élisabeth

    La treizième lettre de l’alphabet hébraïque Mèm signifie les eaux. Ce mot est toujours au pluriel en hébreu. Il s’écrit avec trois lettres : mèm yod mèm c’est à dire deux mèm, deux fois le mot eaux, séparé par la lettre yod, la main du créateur, qui sépara en Genèse 1, les eaux d’en haut des eaux d’en bas. Le monde invisible du monde visible.

    Le Mèm est une matrice qui a pour guématria le chiffre hautement symbolique de 40. Les eaux matricielles (l’embryon habite dans le ventre de sa mère 7 fois 40 jours).

    Les 40 jours du déluge, eaux purificatrices, temps nécessaire à la régénération de la terre comme les eaux du baptême d’où l’on ressort renouvelé ; les 40 ans du désert pour forger dans la foi le peuple de Dieu; 40 jours de jeûne de Moïse pour devenir parfait canal de la volonté divine, recevoir la Torah et la transmettre. Les 40 jours de jeûne du Christ, les 40 jours du carême de son corps église.

    Les eaux du questionnement de l’homme, Adam, face au monde : ma (quoi) qu’est-ce que tout cela et et mi (qui). Qui a créé tout cela et qui suis-je ? Quelle est mon identité, ma place, ma mission, ma relation ? Une recherche existentielle qui est son mouvement, sa marche, le flot qui le porte faisant de lui une eau vivante et non pas stagnante et mortifère.

    Le signe Mém a deux graphies : une ouverte, au début et au milieu d’un mot ; une fermée, à la fin du mot La treizième lettre de l’alphabet hébraïque ''Mèm'' - Élisabeth, symbolisant deux fontaines, deux sources ; l’une révélée, l'autre close jusqu'à l'arrivée du Messie nous enseignent la Tradition qui compare la Torah à l’eau. Le texte recèle un sens secret qui sera révélé aux temps messianiques. En ces jours là, les eaux de l’enseignement du Messie se répandront comme des torrents d’eaux vives, et celui qui en boira n’aura plus jamais soif. Eaux de la divine blessure du Christ sur la croix, eaux matricielles qui enfantent une humanité nouvelle : pardonnée, réconciliée et ressuscitée pour la vie éternelle dans la communion d’amour du Père, du Fils et de l’Esprit saint.

     Élisabeth

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  • Préparons Dimanche
    eucharistie : parole et pain

     

    19ème dimanche du temps ordinaire
    09/08/2015

     

    Les lectures du jour

    Dans les textes bibliques de ce dimanche, il y a un mot qui conditionne tout. C'est le mot "miséricorde". Aujourd'hui, ce mot n'est pas prononcé directement. Mais en méditant ces textes, nous comprenons qu'il fait partie de la nature même de Dieu.

    La première lecture nous parle du prophète Elie qui n'en peut plus d'être poursuivi par l'hostilité de la reine Jézabel. En fuyant dans le désert, il pense échapper à cette femme. Mais pourra-t-il échapper à sa mission de prophète. A quoi bon tant de zèle ? A quoi bon lutter à contre courant ? Epuisé par tout ce qui lui arrive et plus seul que jamais, il en vient à demander la mort : "Seigneur, c'en est trop ! Reprends ma vie." Loin des hommes, il pourra s'endormir et mourir tranquillement.

    Mais Dieu ne lui fait pas de reproche. Il laisse bien dormir son serviteur. Pour l'apôtre à bout de nerfs, rien ne vaut un bon sommeil. Puis il lui sert un repas : "Lève-toi et mange. Fortifié par cette nourriture, il pourra continuer sa route jusqu'à la montagne de l'Horeb.

    Cet homme découragé, c'est chacun de nous à des degrés divers. C'est ce qui arrive quand nous sommes affrontés aux difficultés de la vie, échecs familiaux, professionnels, intolérance des uns et des autres. Nous avons du mal à prendre du recul pour dédramatiser ce qui nous arrive. Mais comme pour Elie, la réponse de Dieu ne comporte pas de reproche ni de leçon de morale. Il nous invite à ouvrir les yeux et à regarder autour de nous. Il nous demande d'ouvrir les yeux pour reprendre l'aventure qui est la nôtre. Le but de la vie n'est pas l'enfermement pour tout oublier ; c'est de nous mettre en marche pour aller à la rencontre de Dieu. En fait c'est lui qui vient à nous car il n'a jamais cessé de nous aimer.

    Le Seigneur entend l'appel du prophète et il y répond. Il entend le cri des hommes d'aujourd'hui. Il voit la souffrance des chrétiens persécutés, celle des malades, des prisonniers et des exclus de toutes sortes. Il voit aussi nos égarements. Il ne reste pas sourd à notre supplication. Il nous invite à reprendre la route vers la fraternité, le refus de l'exclusion, l'accueil des plus fragiles et des laissés pour compte. Dans la seconde lecture, saint Paul nous recommande de marcher dans l'amour. Dans ses diverses lettres, il parle souvent de course. Cette marche dans l'amour c'est comme une haute montagne qu'il nous faut escalader les uns avec les autres. Nous devons laisser au bas de cette montagne tout ce qui est "amertume, irritation, colère, éclats de voix, injures." Et n'oublions pas la rancune qui peut nous pourrir la vie pendant des mois et des années. En nous libérant de tout ce poids, nous pourrons nous laisser envahir par la fraîcheur des sommets : Soyez bons, ayez du cœur, pardonnez-vous mutuellement comme Dieu vous a pardonné dans le Christ.

    Dans l’Évangile, nous retrouvons Jésus face à la foule dans le désert. Il a vu tous ces gens fatigués et abattus comme des brebis sans berger. Il vient de leur donner la nourriture dont le corps a besoin ; mais il veut es mener à faire un pas de plus : "le pain descendu du ciel" c'est le plus beau cadeau que Dieu a fait à l'humanité. C'est Jésus lui-même qui se donne pour que nous puissions vivre éternellement. Nous n'avons rien fait pour le mériter. Si Dieu se donne à nous, c'est au nom de sa seule miséricorde. Nous n'avons qu'à tendre les mains pour l'accueillir dans la foi.

    Beaucoup n'ont pas cru à ce merveilleux cadeau. C'est encore vrai aujourd'hui. On comprend facilement pourquoi. Jésus se présente comme "le pain descendu du ciel", c'est-à-dire comme une nourriture. Il nous dit qu'il faut le manger. Venir à lui, croire en sa Parole, manger sa Parole, l'accueillir en nous comme celui qui vient, au plus intime de nous-mêmes, de la part de Dieu. Si nous allons communier pour puiser auprès du Christ la force nécessaire pour la mission qu'il nous confie tout au long de la semaine.

    Le problème, c'est qu'il y a aussi des nourritures trompeuses qui tendent à nous détourner de Dieu et de son Evangile. Nous vivons dans une société où la foi est souvent tournée en dérision. Les médias (journaux, radio, télévision, Internet) véhiculent le meilleur et le pire. C'est à chacun de discerner et de choisir ce qui nous nourrit, nous élève et nous fait vivre. En ce dimanche, nous sommes venus à Jésus. C'est lui qui nous accueille. Comme l'a écrit le pape François, il est "le visage de la miséricorde". A chaque messe, il vient à notre rencontre et il nous attend. C'est un rendez-vous d'amour qui est offert à tous.

    Alors oui, nous te prions, Dieu notre Père, ouvre le cœur de tes enfants à celui que tu leur as donné comme "Pain vivant descendu du ciel". Que grandisse en nous le désir de nous laisser attirer par toi. Amen

    Sources : Revues Feu Nouveau et Signes, une homélie pour l'année b (Amédée Brunot, Lectures bibliques des dimanches (A Vanhoye), Le visage de la Miséricorde (Pape François)

     

    Jean Compazieu, prêtre de l'Aveyron ( 09/08/2015)
     

    source http://preparonsdimanche.puiseralasource.org/
     
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  • Intentions de prière du pape François pour le mois d’août

    Voici les deux intentions de prière du pape François pour ce mois d’août et l’édito du P. Xavier Jahan sj sur la « périphérie des relations humaines et sociales ».

    Père Xavier Jahan

    Rome, 31 juillet 2015 (ZENIT.org)

    Intentions de prière du pape François pour le mois d’août - ZenitLe père Xavier Jahan, sj, directeur de l’apostolat de la prière France, introduit l’intention du pape François qui sera déployée tout au long de cet été et qui invite à porter l’attention sur les périphéries des existences : prions, invite le pape François, « pour que, sortant de nous-mêmes, nous nous rendions proches des personnes qui se trouvent à la périphérie des relations humaines et sociales » (intention de prière universelle d’août 2015).

    Les défis-intentions de prière du pape François pour ce mois d’août sont les suivantes :

    AOÛT

    Les bénévoles

    Pour que les personnes oeuvrant dans le cadre du bénévolat s’engagent avec générosité au service des personnes en situation de précarité.

    Aller aux périphéries

    Pour que, sortant de nous-mêmes, nous nous rendions proches des personnes qui se trouvent à la périphérie des relations humaines et sociales.

    C’est sur cette dernière intentions que le P. Xavier Jahan invite à réfléchir et prier plus spécialement.

    Edito du P. Xavier Jahan sj

    Durant l’été le Pape appelle tous les chrétiens à prier « pour que, sortant de nous-mêmes, nous nous rendions proches des personnes qui se trouvent à la périphérie des relations humaines et sociales. »

    Aller aux périphéries. C’est un terme qu’on a pris l’habitude d’entendre très régulièrement de la part du pape François. Mais que sont-elles ? Elles peuvent être très diverses du fait du positionnement unique de chacun… Or chacun doit se sentir concerné, interpellé : le pape s’adresse à tous, donc à chacun de nous en particulier.

    On peut s’appuyer sur l’image du périphérique, avec ses rocades, et ce qui se passe en leurs bas-côtés, souvent délaissés, oubliés de nos attentions, et pourtant dans lesquels peuvent se développer des micro-écosystèmes surprenants, étonnants, réjouissants…

    Nous vous invitons particulièrement à lire la parabole de la Rocade. Et à vous laisser porter par la force de ces images…

    Profitons de ce temps d’été, qui peut être un temps de vacances pour certains, un temps de rythme autre pour tous, pour « sortir de nous-mêmes », laisser se déplacer nos attentions ordinaires, nos habitudes, nos conforts. Nos rythmes de vie, souvent effrénés, les développent inévitablement, et ils vont jusqu’à nous faire oublier la Vie qui passe aussi à coté…

    Je me souviens d’une personne me faisant part de son étonnement par rapport à son propre voisinage : « Cela a fait plus d’un an que nous vivions face à nos nouveaux voisins… Et nous n’avions même pas encore pris le temps de nous saluer et d’échanger nos noms… »

    La périphérie… Elle n’est pas si compliquée que cela ; elle n’est pas si éloignée de nous. A chacun de découvrir quelles sont les zones périphériques de sa vie.

    Ces périphéries ne sont pas forcément un ailleurs très loin de nous… Elles commencent tout près… Il y a un Autre à rejoindre, à accueillir  à notre porteC’est souvent là que Dieu nous attend pour nous surprendre, pour nous combler, pour se donner lui-même ànous, et nous conduire plus loin que nous n’aurions pu nous-mêmes imaginer ou même espérer…

    Profitons donc de cet été et de ce nouvel appel de notre pape, pour nous ressourcer. Elles promettent d’heureuses surprises par lesquelles peut advenir un monde autre que notre monde habituel que nous sommes habitués à voir quotidiennement : les prémices du Royaume des Cieux.

    Bon et bel été à chacun et lors de vos rencontres, n’hésitez pas à diffuser autour de vous l’appel à la prière missionnaire que nous avons pu distribuer largement à l’occasion de fêtes du Sacré-Cœur à Paray-le-Monial, à l’occasion des 170 de notre petit service d’Eglise, l’Apostolat de la prière.

    Xavier Jahan sj

    source www.zenit.org
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