• LA FÊTE DES TENTES 

     

    La Fête des Tentes est un rassemblement de jeunes adultes qui se rencontrent pour partager leur foi en Jésus-Christ et aussi pour mieux connaître la spiritualité franciscaine.

    Durant la fin de semaine, il y a des conférences, des ateliers qui permettent aux participants d’approfondir des thèmes comme la prière, le sens de sa vie, la vie de
    couple, la fraternité universelle, la sauvegarde de l’environnement. ll y a aussi des
    temps de prière, de la musique, des sketchs, un feu de camp, et l’eucharistie
    du
    dimanche en plein air.

    Et tout ça dans une ambiance de camping!

     

    Source http://jeunessefranciscaine.net/
    --------------------------------------------------

    Les Les nouveautés - OFS-Sherb

    votre commentaire
  • Petit jeu pour vous permettre de vérifier vos connaissances FRANCISCAINES

       
    Croire ÉDITORIAL  

    Bienvenue chez les Franciscains

    Sophie de VilleneuveCette cinquième semaine de notre quiz de l’été vous fait découvrir l’ordre des Franciscains. Croire fourmille d’indices qui vous permettront de répondre aux questions et de remporter le gros lot. Allez vite jeter un coup d'oeil à notre dossier dédié à saint François Enfin, n'oubliez pas de vous rendre sur notre site partenaireADF-Byard Musique et découvrez un fond musical impressionnant pour petits et grands. Bonne semaine avec saint François !

    Sophie de Villeneuve, rédactrice en chef

    Saint François, le frère mineur


    En savoir plus

    SOURCE http://www.croire.com/

    ----------------------------------------------------------------------

    Les nouveautés - OFS-Sherb

    votre commentaire
  • Homélie du 21ème dimanche du temps ordinaire

    Abbé Jean Compazieu | 14 août 2015

     Fidélité au Dieu de l’alliance

     Image hébergée par servimg.com

    Textes bibliques :  Lire

    La liturgie de ce dimanche nous adresse un appel très fort à choisir pour ou contre Dieu. Dans la première lecture, nous trouvons Josué qui rassemble toutes les tribus d’Israël à Sichem. Il convoque le peuple et le met devant ses responsabilités ; dans un premier temps, il lui montre tout ce que le Seigneur a fait pour lui : il l’a libéré de l’esclavage d’Égypte ; il a fait alliance avec lui sur la montagne du Sinaï : il ne cesse de faire le premier pas vers les hommes car il veut les sauver du malheur.

    Quelle sera la réponse du peuple ? A Sichem, Josué rappelle à tous qu’ils doivent choisir : servir le Seigneur ou servir les dieux des habitants de des nations païennes; tous répondent unanimes : plutôt mourir que d’abandonner le Seigneur et servir d’autres dieux. Si Josué insiste c’est parce qu’il est conscient des infidélités de ce peuple. Ces tribus restent marquées par les récriminations du désert. De plus, elles sont attirées par  les idoles païennes. Mais aujourd’hui, c’est le Seigneur que le peuple choisit de servir.

    Ce texte biblique est toujours d’actualité. Notre Dieu n’a pas changé. Il reste toujours le Dieu de l’alliance, un Dieu passionné d’amour pour l’humanité entière. Au jour de notre baptême, nous avons franchi le Jourdain pour entrer dans la Terre de Dieu. Nous avons sans cesse à choisir entre le Dieu libérateur ou les idoles païennes. Mais la tentation est grande de revenir en arrière. C’est ce qui se passe quand nous organisons notre vie en dehors de Dieu. On s’attache à l’argent, aux biens matériel et à toutes sortes de richesses qui laissent un grand vide dans notre vie.  En ce jour, le livre de Josué nous invite à refaire le pacte de Sichem car c’est le Seigneur que nous voulons servir.

    Pour nous parler de cette alliance entre Dieu et les hommes saint Paul utilise l’image du couple humain. Le sacrement du mariage unit les  époux l’un à l’autre mais aussi à Dieu. Cet amour mutuel qu’ils s’efforcent de vivre est appelé à être à l’image de celui de Dieu pour l’humanité. C’est  un amour qui fait sans cesse le premier pas vers l’autre, un amour qui écoute, qui partage, qui pardonne, un amour qui va jusqu’au don de sa vie pour l’autre. Tout cela nous dit quelque chose de l’amour que Dieu nous porte.

    Ce texte commence par un appel à une soumission réciproque : « Soyez soumis les uns aux autres… » Comprenons bien, il ne s’agit pas d’une soumission d’esclavage mais d’une soumission d’amour : saint Paul compare cet amour du couple à celui du Christ pour son Église. Elle a été voulue et sauvée par lui au prix de sa propre vie. Dans le monde actuel, beaucoup se disent déçus par elle. Mais ils doivent savoir que quitter l’Église, c’est quitter le Christ. Encore une fois, il nous faut choisir pour lui ou contre lui.

    C’est aussi cet appel que nous retrouvons dans l’Évangile de ce jour. En l’écrivant bien après la résurrection de Christ, saint Jean s’adresse à des chrétiens bien précis. Certains considéraient que les paroles de Jésus sur l’Eucharistie sont difficiles à accepter. Alors, ils se sont mis à quitter la communauté. En précisant que seuls les Douze restent, Jean affirme qu’aucune parole de Jésus n’est intolérable pour les croyants. Comme Pierre, nous pouvons dire : « A qui irions-nous, Seigneur, toi seul as les paroles de la Vie éternelle ». L’Église est envoyée dans le monde pour annoncer l’Évangile du Christ tel qu’il a été révélé. Vivre en chrétien c’est choisir les paroles de Jésus qui sont « Esprit et vie »

    Les trois textes bibliques de ce dimanche sont donc un appel à la foi. Nous sommes invités à marcher avec le Seigneur et à vivre en communion avec lui. C’est par Jésus et en lui que nous entrons dans la Vie éternelle. En dehors de lui, nous ne tombons que dans des chemins de perdition.

    En ce jour, nous faisons nôtre cette prière : « O Seigneur, je viens vers toi, je te cherche mon Dieu… » Accorde nous de choisir chaque jour pour toi. Donne-nous de proclamer que notre vie et notre bonheur sont en toi. Garde-nous fidèles à ton amour. Amen

    Sources : Revues Signes et Feu nouveau – Homélies pour l’année B (A Brunot) – Lectures bibliques des dimanches (A Vanhoye) – Guide Emmaüs des dimanches et fêtes (JP Bagot) – Les entretiens du dimanche (Noël Quesson)

    Source http://dimancheprochain.org/
    -
    ----------------------------------------------

    Les nouveautés - OFS-Sherb

     


    votre commentaire
  • Britain’s Got Talent: Shadow Theatre Group Attraction

    Vous saurez apprécier les danseurs-seuses et également le thème de cet vidéo. 

    Une vie entière résumée en (à peine) 3 minutes, avec le sens du moindre détail...
    Tu ne le regretteras pas. Du talent, y en a! -            Pense  à mettre grand écran

    SUPERBE!   - Un merci spécial à ML de me l'avoir envoyé.

    Hungarian shadow-theatre company ‘Attraction’ leaves the Britain’s Got Talent crowd and judges in tears.

    (traduction libre) La société du théâtre Hongrois d'ombre qui présente ''attraction'' laisse la foule et les juges Got Talent Grande-Bretagne en larmes.

     source http://www.flixxy.com/

    --------------------------------------------

    Les nouveautés - OFS-Sherb




    votre commentaire
  • Pape François: "Etre esclaves du travail est contre la dignité humaine"

    "La fête, c'est avant tout un regard d'amour et de gratitude sur le travail bien fait". Telle a été la réflexion que le Pape François a offert aux pélerins rassemblés dans la salle Paul VI pour l'audience générale du mercredi.

     Source http://www.aleteia.org/
    --------------------------------------------------

    Les nouveautés - OFS-Sherb

    votre commentaire
  • L'indignation éthique.

    528510_10151164989788185_1352897275_n.jpg

    A travers la Vie du Christ, nous percevons l’attitude à acquérir face à toutes ces situations critiques et inacceptables.

     Comment combattre l’exclusion ? On ne peut changer la réalité ou lutter contre l’exclusion à partir d’une quelconque disposition intérieure. À ce propos, il serait bon de se rappeler cette phrase si pertinente de Friederich Engels (philosophe économiste), une phrase qui est devenue un maxime populaire avec le temps : « On ne pense pas la même chose selon que l’on vit dans une cabane ou dans un palais ».

     La simplicité d’une telle affirmation constitue, nous n’en doutons pas, une des expressions les plus lumineuses de la pensée contemporaine. Bien que la vérité soit absolue, l’accès que nous pouvons en avoir ne l’est pas. En d’autres mots, bien qu’un accès à la vérité nous soit possible, il sera toujours conditionné par la réalité elle-même, et aura toujours un caractère relatif. Jamais cet accès ne sera neutre et inconditionnel, et cela malgré les meilleures intentions et capacités intellectuelles dont on peut être animé.

     Comment pouvons nous trouver une solution ? Il faut changer de couche sociale. La couche sociale est le point à partir duquel on perçoit, on comprend la réalité et on essaie d’agir sur elle. Il nous faut donc passer de la couche sociale des élites à celle des exclu(e)s. C’est à partir du monde des pauvres que nous devons lire la réalité de la violence, si nous voulons nous engager pour sa transformation. La vision qu’ont les pauvres et les opprimé(e)s de la violence économique, doit être le point de départ et le premier critère pour lire et comprendre la violence qu’il provoque.

     Où est-ce que je me situe ? Où sont mes pieds et ma praxis en matière de solidarité ? Car la question est de savoir si je suis au bon endroit pour accomplir ma tâche. Un tel processus ne peut être mis en marche que par ceux et celles qui sentent dans leur chair la brûlure de l’injustice et de l’exclusion sociale. La tâche d’éduquer implique d’abord le lieu social pour lequel on a opté, puis le lieu à partir duquel et pour lequel on fait des interprétations théoriques et des projets pratiques.

     À la racine du choix de cette couche sociale, il y a l’indignation éthique que nous ressentons devant la réalité de l’exclusion. Le sentiment de l’injustice dont sont victimes la grande majorité des êtres humains exige une attention incontournable, car la vie même perdrait son sens si elle tournait le dos à cette réalité.

     Personne ne peut prétendre voir ou sentir les problèmes humains, la douleur et la souffrance des autres à partir d’une position « neutre », absolue et immuable, dont l’optique garantirait une totale impartialité et objectivité. Il est donc extrêmement urgent de provoquer une rupture épistémologique. La clé pour comprendre ceci est dans la réponse que chacun(e) de nous donnera à la question : « d’où » est-ce que j’agis ? C’est-à-dire quel est le lieu que je choisis pour voir le monde ou la réalité ? Quel est le lieu pour interpréter l’histoire et pour situer mes actes transformateurs ?

     Mieux que n’importe quel autre moyen particulier, la manière d’exprimer sa sensibilité et son intérêt à rendre la société plus humaine, réside dans une pratique active de la solidarité, notamment envers les démuni(e)s qui font l’objet de discriminations et de marginalisations intolérables. Tout ce qui signifie une violation de l’intégrité de la personne humaine, comme la torture morale ou physique, tout ce qui est une offense à la dignité de la personne, comme les conditions de vie inhumaines a l’instar de l’esclavage, de la prostitution, du commerce des femmes et des enfants, ou encore pour ceux et celles qui bénéficient d’un emploi avec des conditions de travail dégradantes, tout cela constitue des pratiques infâmes qui nous engagent toutes et tous à nous impliquer dans les solidarités sociales.

     Dieu nous inspirera toujours les gestes constructifs pour que la société retrouve son vrai visage.

     Il nous faut prier sans cesse pour trouver cette compassion qui ne blessera pas les plus petits. Notre prière aura la splendeur des lendemains meilleurs, c’est la Foi de l’Espérance évangélique. Notre Amour pour Dieu nous conduit souvent sur des chemins imprévus. Il nous suffit de décrypter les signes que Christ nous envoie pour humaniser notre monde. A travers la Vie du Christ, nous percevons l’attitude à acquérir face à toutes ces situations critiques et inacceptables. La foi est une arme contre toute injustice, et l’exclusion est une injustice sociale contre laquelle nous devons lutter avec ardeur !

    Bruno LEROY.

    ---------------------------------------

    Les nouveautés - OFS-Sherb

     


    votre commentaire
  • Sur les traces de Claire et François d’Assise

    par Marie-Claire Landry 

    Contexte                                                           

    La raison principale pour laquelle nous avons décidé, mon conjoint et moi, d’entreprendre ce périple tient d’un hasard heureux auquel nous avons donné substance. Les stimulations engrammées tôt dans l’enfance gardent un parfum particulièrement persistant : mon prénom est Claire et, depuis ma première communion, alors que l’on m’avait offert un album illustré du récit de la vie de ma patronne, fondatrice des Clarisses,  j’étais sous le charme d'Assise, cette ville moyenâgeuse où François et Claire ont vécu une destinée qui allait bouleverser la terre des hommes.

    Le mode de vie franciscaine est particulièrement intéressant en ce qu’il est truffé de paradoxes forts, rigoureux et indébusquables qui peuvent alimenter une quête de sens exigeante pour n’importe quel humain.

    François, fils choyé d’une famille bourgeoise cossue d’Assise, après une jeunesse particulièrement riche en valeurs d’ « avoir », telles que compétition, possession de biens en quantité, apparences, consommation excessive, gaspillage, séduction, effectue un changement de cap à 180 degrés, pour s’engager avec la même fougue dans une vie d’ « être » au service de valeurs humaines telles qu’humilité, générosité, fraternité, égalité, liberté, confiance, écologie, respect, simplicité.

    Cette énergie créatrice fut mise en mouvement par une illumination, un élan de  foi, une croyance en un idéal de sublimation, guidée par les valeurs de la vie d’un personnage éminemment humaniste, Jésus-Christ, racontée dans les récits inspirés de quatre Évangélistes.

    François fondera une fraternité d’hommes, les Frères Mineurs, où même les hiérarchies ecclésiastiques, très prisées dans l’Église – curés, religieux, frères convers - n’auront aucun droit  d’existence privilégié. Chez les Franciscains, tous sont dits Frères et Sœurs, sans qu’on sache de prime abord, si la personne a une pratique et un rôle de soins, de célébration prestigieuse (messe),  d’enseignement, de travaux de subsistance, etc.

    Ayant entendu François prêcher ces valeurs nouvelles dans la cathédrale sise en face de chez elle, Claire, issue d’une prestigieuse et puissante famille aristocratique d’Assise, se sentie attirée par ce mode de vie austère, déconcertant  à première vue, mais authentique. Elle décida de s’y consacrer avec une ferveur et une détermination exceptionnelle, ce qui était nécessaire étant donné qu’elle confrontait, elle aussi, de forts préjugés attachés, dans son cas, à sa situation de femme, enchâssés dans les exigences très rigides de sa condition sociale. Sa beauté, son élégance et sa naissance noble la destinaient à une haute alliance matrimoniale avec une autre famille de sa classe sociale. Son engagement dans les voies de la fraternité spirituelle avec François fit donc scandale.

    Elle défendait son droit à la liberté de donner un sens profondément paradoxal vis-à-vis les valeurs de son époque.  Elle affirmait, en très grande humilité, sa capacité  d’établir une Règle de totale pauvreté pour les femmes qui s’engageaient dans sa Fraternité. Son mode de vie en fut un de contemplation cloîtrée qui lui était imposé par les circonstances. Elle fut l’amie des Papes de son époque qui, souriant avec indulgence à ses demandes considérées extravagantes, n’en finirent pas moins par accepter de les promulguer conformément à ses exigences. La force de la fragilité… un autre paradoxe.

     Pour vivre intensément sur les traces de Claire et François, le SIAF (Service intercommunautaire d’animation franciscaine) propose, une fois par deux ans, un voyage de trois semaines dans quatre villes italiennes, soit Rome, Rieti, Assise et le mont Alverne, en groupe d’une trentaine de personnes.

     En mai eut lieu une journée de préparation immédiate par l’équipe franciscaine qui nous accompagnait. Laurent et Pierre (ofm) et Marie (sfa).

    Ils nous ont expliqué le style de voyage que nous allions vivre et nous ont donné plein de conseils pratiques. Nous allions être hébergés dans des résidences franciscaines ou l’équivalent,  tout au long de notre périple. Laurent était responsable de l’organisation matérielle et des célébrations de la messe quotidienne; Pierre s’occupait de la partie documentation des lieux visités et Marie organisait et dirigeait la partie musicale de tous les offices auxquels nous participions.

    ROME                                                                                       

     Nous logions à la Casa Tra Noi située à 10 minutes à pied du Vatican. D’ailleurs, du balcon de notre chambre, nous avions une vue superbe sur le célèbre dôme de St-Pierre dessiné par Michel-Ange.

    Au cours de la première journée, nous avons visité, avec une jeune guide italienne très compétente en histoire de l’art et très expressive, les quatre grandes basiliques : St-Paul-hors-les-Murs, St-Jean-de-Latran, Ste-Marie-Majeure et St-Pierre. Elles avaient en commun d’avoir été importantes dans la vie de François pour différentes raisons. La guide excellait dans l’art de situer l’histoire à partir de Constantin, l’empereur romain, avec les chrétiens de cette époque.

     Le lendemain, nous partions pour la journée pour Tagliacozzo où frère Thomas de Celano, premier biographe de François et Claire, termina sa vie en 1260 comme aumônier des Clarisses. Cette visite fut l’occasion de comprendre mille détails du vécu des gens de cette époque moyenâgeuse dans la vallée entourée par les montagnes de la région des Abruzzes. Cette connaissance du contexte social du temps de Claire et François ajoutait une dimension passionnante par la visite des couvents et des églises de l’époque.

     Une dernière journée à Rome, libre celle-là, nous a permis de visiter, qui le Colisée, qui la Fontaine de Trevi, qui le Château des Saints-Anges, qui la Chapelle Sixtine. Chaque membre du groupe allait, selon sa culture et ses intérêts, grignoter quelques parcelles des trésors hallucinants que recèle Rome. 

    Le matin, aux aurores, nous avions eu la chance d’assister à la messe célébrée par Laurent dans une des innombrables chapelles qui entourent le tombeau de St-Pierre dans les sous-sols de la basilique. Notre chapelle était un don de la Lituanie et comportait une œuvre d’art superbe : La Vierge et son enfant, dont le manteau était en argent ciselé et qui était parée de multiples colliers d’ambre.

     RIETI

     Nous poursuivîmes le voyage vers la vallée de Rieti, laquelle est située exactement au centre de l’Italie. Nous logions à l’Oasi Sant’Antonio la Monte. Dans cette résidence qui appartient à une communauté religieuse comme dans toutes les autres résidences, la table est abondamment et délicieusement garnie et le vin coule à flots joyeusement. Aux quatre coins de cette vallée, dans les montagnes avoisinantes, se situent quatre sanctuaires franciscains qui correspondent à l’itinéraire de François.

    Pour se rendre à ces différents endroits, le moyen de transport variait selon la distance et l’énergie de chaque personne. Ce fut parfois l’autobus pour tous, parfois la marche à pied – pour la montée et/ou la descente – les taxis par petits groupes.

    Le soleil italien est solide… il faut boire beaucoup et bien se camoufler sous la crème solaire et le chapeau pour apprécier une longue randonnée qui était, cependant adorable, entre les oliviers, les cyprès et les pins tournesol.

     La Foresta commémore un lieu où François fut accueilli et où il aurait accompli un prodige en redonnant à son hôte les vignes que les visiteurs avaient pillé. C’est là que François aurait composé, dans un cadre paisible et incitatif à la contemplation, le Cantique des créatures.

     Poggio Bustone possède un petit oratoire haut perché où François vécu plusieurs années avec quelques compagnons. Actuellement, les franciscains y accueillent un groupe de jeunes toxicomanes (Mondox). Ces jeunes y poursuivent leur réadaptation en travaillant à différentes tâches.

     Fonte Colombo (fontaine des colombes) ; ce terrain fut donné à François par les Bénédictins de Farca. C’est là qu’il fit une rédaction plus serrée de sa Règle afin qu’elle soit confirmée et demeure un outil solide pour les Frères qui poursuivraient le chemin de vie qu’il leur avait tracé.

     Greccio, l’un des ermitages préférés de François, est jumelé à la Bethléem, car ce fut là qu’en 1223, François célébra Noël dans une grotte en plaçant dans une mangeoire un enfant vivant entouré d’un bœuf et d’un âne, de vrais moutons avec leurs bergers et tous les humbles habitants de la campagne. C’est à partir de cette nuit magique que la coutume de la crèche de Noël fut adoptée.

    ASSISE                                 

    En route pour la très belle ville d’Assise où Claire et François ont vécu toute leur jeunesse avant de prendre leur décision de dépouillement matériel et de consécration à une vie de pauvreté totale dans l’esprit évangélique.

    Nous avons habité pendant une semaine dans ce qui était une somptueuse maison patricienne, la Casa de Papa Giovanni (du nom du pape Jean XXIII) transformée en résidence pour des groupes. D’ailleurs, comme dans toutes les autres gîtes, Laurent a déjà réservé le séjour du son groupe québécois pour juin 2006 !

    Chaque journée de cette fabuleuse semaine avait son lot de visites plus merveilleuses les unes que les autres.

     Sta Maria Maggiore - Sainte Marie Majeure - a servi de cathédrale du diocèse d’Assise jusqu'au 12e siècle. C’est là que l’évêque Guido donna à François une pauvre bure de paysan après que celui-ci ait abandonné ses riches vêtements pour indiquer son détachement total des biens de ce monde. Cet austère esprit de pauvreté est présent dans la Règle franciscaine depuis 800 ans.

     San Damiano – Saint Damien – La légende raconte que François, inspiré par un crucifix dans cette église en ruines, va la réparer en quêtant des pierres dans les rues d’Assise. C’est là que Claire s’installera en 1212 avec ses Sœurs et créera, elle aussi, une nouvelle forme de vie spirituelle. Elle y vivra 41 ans en recluse recevant la visite de nombreux cardinaux et du Pape.


     

    Santa Chiara - Basilique Sainte-Claire – C’est là qu’est conservé le fameux crucifix de St-Damien et le tombeau de Claire, cette femme forte et persévérante qui réussit à imposer une Règle de Pauvreté intégrale pour son Ordre des Clarisses, ce qui était absolument invraisemblable pour l’époque. La créativité de sa vie spirituelle pourrait se dire : un silence éblouissant !

      Les carceri – Ces ermitages confrontent à la réalité de la solitude. François a passé la moitié de sa vie convertie dans des ermitages qu’il a lui-même établis. On y voit un arbre qui, selon la légende, serait celui où François a prêché aux oiseaux, ce qui symbolise l’intense attention que cet écologiste avant la lettre accordait à toute créature vivante.

    Le mouvement franciscain trouve de profondes racines spirituelles dans la réflexion solitaire. Nous avons passé une journée dans les grottes de Mont Subasio. Laurent a célébré une messe en plein air dans la forêt de l’un de ces ermitages. Cela me rappelait l’exaltation liée à l’immersion totale dans la nature que nous vivions chez les Guides.                                                     

      San Rufino – C’est dans la cathédrale Saint Ruffin que Claire, fille d’aristocrate, et François, fils de riche bourgeois, furent baptisés. Plus tard, Claire y a entendu prêcher François converti ; il a semé dans son esprit les petites graines de l’inspiration vers le détachement et la consécration aux œuvres évangéliques.

      Isola Maggiore, Lac Trazimeno – L’Île Majeure est la plus grande île dans ce lac Trasimène qui est le plus grand lac d’Italie. C’est là que, selon la légende, François passa les quarante jours du Carême de 1211, à jeûner en solitaire. Nous avons passé la journée dans la solitude et le jeûne à nous promener dans l’île dans une quête de sens. Belle expérience un peu exigeante mais vraiment rentable au plan spirituel !

      La Porzioncula – François répara la petite chapelle du Portioncule qui devint le centre de sa mission. Ses Frères et lui-même habitaient des cabanes autour. De là, François les envoya , par deux, dans le reste du monde en mission. C’est là qu’ils accueillirent Claire qui venait de fuir la maison familiale pour se consacrer à Dieu. On tondit ses cheveux et elle abandonna ses riches vêtements et ses bijoux. Puis elle fut conduite chez les Bénédictines pour y être protégée.

    Cette petite chapelle est maintenant sise au cœur de l’immense basilique Saint-Marie-des-Anges qui fut construite autour d’elle. Le contraste entre  la minuscule chapelle, témoin d’événements si importants, et l’immense temple est saisissant !

    Basilique Saint-François – Le corps de François est enchâssé dans une crypte en pierres sous les deux églises superposées.

    Ici, plus qu’ailleurs, le talent d’artistes de génie élèvent l’esprit.

    Dans l’église inférieure, les fresques évoquent la pauvreté, la chasteté, l’obéissance et le triomphe de François. Ce sont des artistes de l’école de Giotto qui ont effectué ce travail. Il y a aussi des fresques de Cimabue et de Lorenzetti.

    Dans l’église supérieure se trouvent la célèbre série de vingt-huit fresques évoquant la vie et les miracles de François, peintes par Giotto et ses élèves. La plus touchante est celle de François aux oiseaux.

    L’ALVERNE

     Le cœur et l’esprit captifs de toute cette beauté d’Assise, nous sommes partis, pour terminer notre voyage, vers le sanctuaire franciscain du mont Alverne en Toscane. Cette montagne impressionnante fut donnée à François par le Comte Orlando. C’est un lieu escarpé très favorable à la méditation et à la contemplation. On dit que c’est en ces lieux que François reçut « les stigmates », c’est-à-dire qu’il aurait été porteur des plaies infligées au Christ durant sa Passion.

    Pour conclure, je dois reconnaître que j’ai adoré ce long cheminement à l’intérieur de la spiritualité franciscaine. Tout était propice à la réflexion, à l’ouverture, à la camaraderie sympathique, à l’échange fraternel.

    Marie-Claire Landry, membre de RIAQ-VOYAGES 

    (Juin/juillet 2004)
    --------------------------------------------

    Paix et Joie

     


    votre commentaire
  • Homélie du 20ème dimanche du temps ordinaire (16 aout)

    Abbé Jean Compazieu

    « Pour que les hommes aient la vie »

     Image hébergée par servimg.com 

     

    Textes bibliques : lire

    La liturgie de ce dimanche nous présente un Dieu qui se dit et se donne. Il est celui qui nous invite et nous accueille : « La sagesse a dressé une table… » Cette table est devenue un lieu symbolique très fort. Elle nous fait penser à la table de travail, celle des négociations, et surtout celle des repas de fête. 

    Dans la première lecture, nous avons entendu un appel pressant : « Venez manger mon pain, buvez le vin. Quittez l’étourderie et vous vivrez. » En écoutant ces paroles, nous comprenons que c’est Dieu qui parle à son peuple. Il envoie des prophètes pour transmettre son appel. Il s’adresse  tous les étourdis qui ne se rendent pas compte de l’enjeu de cette invitation. Plus tard, Jésus se présentera comme la « Sagesse » qui parcourt les rues et les places. Il invitera tous les hommes à son banquet. Il se donnera lui-même en nourriture de Vie éternelle.

    Dans la seconde lecture, saint Paul nous invite à un véritable discernement : « Ne vivez pas comme des fous mais comme des sages. » Le fou c’est celui qui se laisse influencer par les idées à la mode. Il mène une vie trépidante et il oublie le plus important. La seule  vérité c’est celle que nous trouvons dans les Évangiles : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie, nous dit Jésus, personne ne va au Père sans passer par moi ». Saint Paul nous en parle à sa manière : « Accueillir la volonté de Dieu et la Lumière de l’Esprit Saint aux jours mauvais, prier en chantant des hymnes et des psaumes, célébrer Dieu et lui rendre grâce, se retrouver en frères… » C’est ainsi qu’il nous montre comment vivre en sages.

    Dans l’Évangile, nous avons entendu la suite du discours de Jésus sur le « Pain de vie ». C’est une réponse à l’invitation de la Sagesse (1ère lecture). Avec Jésus la promesse annoncée par le livre des Proverbes s’est réalisée au-delà de toute espérance. Sa déclaration est des plus solennelles : « oui vraiment, je vous le dis : celui qui mange ma chair et boit mon sang a la Vie éternelle et moi je le ressusciterai au dernier jour. » Nous désirons tous avoir la Vie éternelle. Nous avons donc absolument besoin de ce Pain vivifiant, de Jésus lui-même. C’est lui qui a donné la force aux martyrs de tous les temps de rester fermes dans la foi. Nous en avons de nombreux témoignages dans l’histoire de l’Église.

    Face à une telle affirmation, les juifs se sont mis à récriminer. Ce n’est pas d’aujourd’hui qu’on refuse Jésus et son Pain vivant. L’abandon que nous constatons actuellement a commencé dès le premier jour où Jésus faisait  sa catéchèse sur le Pain de vie. Ils ne peuvent accepter les prétentions de cet homme, Jésus de Nazareth que tout le monde connaît bien.

    Mais Jésus insiste : « Si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme et si vous ne buvez pas son sang, vous n’aurez pas la vie. Il ne donne pas d’explication. Il les invite à un acte de foi. C’est ce même acte de foi que nous sommes appelés à faire à chaque messe. Nous reconnaissons en Jésus le Pain vivant donné pour la vie du monde. Aujourd’hui comme autrefois, c’est difficile à comprendre. Beaucoup refusent de l’accepter ; d’autres sont trop habitués. Il nous faut retrouver toute la force et la nouveauté du message qu’il nous adresse : Jésus nous donne les paroles et la nourriture de la Vie éternelle. Nous entrons dans une communion d’amour avec Dieu qui nous fait entrer dans une communion d’amour avec tous les hommes.

    Bien sûr, à chaque messe, nous n’avons pas toujours conscience de la grandeur de ce mystère de la foi. Mais nous ne devons pas oublier que la messe, c’est le moment le plus important de la journée. C’est Jésus qui est là ; il rejoint les communautés  rassemblées en son nom. Il veut se donner « pour que les hommes aient la vie ». Le prêtre dit avant la communion : « Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde ». Ces paroles ne sont pas seulement pour l’assemblée présente dans l’église mais pour le monde entier. Le Christ veut se donner à tous. Il est le Pain vivant offert pour la vie du monde.

    Nous allons proclamer ensemble notre foi. Mais n’oublions pas que c’est toute l’Eucharistie qui est profession de foi. En disant le « Je crois en Dieu », nous disons que nous faisons confiance aux paroles du Christ et que nous voulons le suivre jusqu’au bout. En ce jour, nous faisons nôtre cette prière du psaume 33 : « je bénirai le Seigneur en tout temps, sa louange sans cesse à mes lèvres. Je me glorifierai dans le Seigneur : que les pauvres m’entendent et soient en fête. »

    Télécharger : 20ème dimanche du temps ordinaire

    Sources : Revues Signes et Feu nouveau – Homélies pour l’année B (A Brunot) – Lectures bibliques des dimanches (A Vanhoye) – Guide Emmaüs des dimanches et fêtes (JP Bagot – Les entretiens du dimanche (Noël Quesson)

    Source http://dimancheprochain.org
    ----------------------------------------

    Articles récents

    votre commentaire
  • Homélie de la fête de l’Assomption de Marie

    Abbé Jean Compazieu 

    Mon âme exalte le Seigneur

     Image hébergée par servimg.com 

     Textes bibliques : Lire

    En cette fête de l’Assomption, les chrétiens se réunissent nombreux dans les sanctuaires dédiés à Marie. Nous sommes tous en communion de louange pour remercier le Seigneur. Marie est entrée corps et âme dans la éternelle de Dieu auprès de son Fils ressuscité. C’est une fête exceptionnelle à laquelle tous les chrétiens sont invités. 

    La première lecture est tirée du livre de l’Apocalypse. Ce livre a été écrit pour des chrétiens persécutés. Pour des raisons de sécurité, il est rédigé dans un langage codé que seuls les chrétiens peuvent comprendre. L’auteur nous parle d’un signe grandiose dans le ciel : « Une femme ayant le soleil pour manteau, la lune sous ses pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles ». Marie n’est pas directement nommée mais nous comprenons que c’est d’elle qu’il s’agit.

    Nous avons un deuxième signe ; celui-là est négatif : « Un grand dragon rouge feu… Il vint se poster devant la femme qui allait enfanter pour dévorer l’enfant à sa naissance ». Nous pensons au massacre des innocents ordonné par Hérode après Noël. L’enfant Jésus est recherché pour être tué. Il s’agit d’une action diabolique. Mais Dieu a protégé son Fils incarné qui doit accomplir la rédemption de tous les hommes.

    En nous donnant ce signe, l’auteur pense aux chrétiens persécutés à cause de leur foi au Christ. On veut les forcer à le renier mais ils refusent. Ils savent qu’ils ne doivent pas craindre ceux qui peuvent tuer le corps. L’Apocalypse est un message pour tous les chrétiens, ceux d’autrefois mais aussi pour ceux d’aujourd’hui. Il nous invite à tenir bon dans l’épreuve : le mal n’aura pas le dernier mot. C’est l’amour qui triomphera. Par sa fidélité, Marie a échappé aux pièges de l’ennemi. Elle nous montre ce que Dieu veut pour chacun de nous.

    La deuxième lecture ne  parle pas directement de Marie. Mais en choisissant ce texte l’Église nous invite à voir ce qui lui est arrivé. Marie est la première à avoir bénéficié en son corps et en son âme de la résurrection de Jésus, « premier né d’entre les morts ». Marie est le premier acte d’une longue lignée d’humains. Cela signifie que nous sommes tous appelés à la plénitude de la vie en Dieu au-delà de la mort. Tout ce qui s’oppose à Dieu sera anéanti. Ce sera la victoire de l’amour sur la violence et la haine. Et Marie « Mère de miséricorde » est là pour nous montrer le chemin.

    L’Évangile de ce jour nous a rappelé l’épisode de la Visitation. Nous y entendons aussi la prière du Magnificat et une partie du « Je vous salue ». Aucune autre page de l’Évangile ne contient autant de paroles de Marie. Son premier cri dans le Magnificat est une louange. La fête de l’Assomption est une invitation à l’action de grâce. Nous y célébrons la réussite du grand projet de Dieu qui veut sauver toute l’humanité.

    Marie se souvient. Elle chante Dieu qui se souvient de « la promesse faite à nos Pères ». L’Évangile de Luc nous dit qu’elle conservait tout cela dans son cœur et le méditait. En célébrant l’Eucharistie nous nous associons à cette louange de Marie. Chacun de nous peut dire merci  pour tous les bienfaits  de Dieu qui ont marqué nos vies. Tout  au long de notre existence, il n’a jamais cessé de déployer « la force de son bras » en notre faveur.

    La fête de l’Assomption nous révèle l’avenir qui nous attend. Comme Marie, nous sommes appelés à connaître la gloire auprès du Père. La glorification de la Vierge nous annonce la nôtre. Comme elle, nous pouvons rendre grâce à Dieu qui s’est penché sur ses pauvres serviteurs et servantes pour les élever jusqu’à lui. Voilà cette bonne nouvelle qu’il nous faut crier au monde à temps et à contre temps.

    Mais nous ne devons pas nous nous faire illusion : cette gloire n’est réservée qu’à ceux qui ont un cœur de pauvre, ceux qui, comme Marie, ne disposent d’aucun autre appui que la tendresse et la miséricorde du Père : « Déployant la force de son bras, il disperse les superbes, il renverse les puissants de leur trône, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides ».

    Marie nous adresse un appel de la plus haute importance : Si nous voulons partager la gloire qu’elle reçoit de son fils, il nous faut aussi partager sa pauvreté. C’est ce même message que nous trouvons dans l’Évangile des béatitudes : « Heureux les pauvres de cœur », ceux qui sont entièrement ouverts au don de Dieu. Cette fête de l’Assomption doit raviver notre désir de suivre le Christ qui veut nous conduire vers la Maison du Père. Marie, Mère de miséricorde, est toujours là pour nous adresser cette recommandation : « Faites tout ce qu’il vous dira ». Amen

    Télécharger : Assomption de Marie

    Sources ; Revues Signes, Feu Nouveau, Homélies pour l’année b (Amédée Brunot, Lectures bibliques des dimanches (Albert Vanhoye)

    source http://dimancheprochain.org
    ---------------------------------------------

    Articles récents

    votre commentaire