• Le bonheur de vivre libre.

     

    Nous avons besoin de silence pour nous entendre nous-mêmes, pour entendre les autres, pour entendre la nature. Pour écouter le tremblement de la poésie...Elle est son premier jaillissement, encore immaculé ; ni corrompu à la source , ni menacé de récupération. Seuls la détiennent ceux qu’une longue résistance au pouvoir a chargés de la conscience de leur propre valeur d’individu. La conscience du présent s’harmonise à l’expérience vécue comme une sorte d’improvisation. Au contraire, la pensée qui s’attache au vécu dans un but analytique en reste séparée ; c’est le cas de toutes les études sur la vie quotidienne.

    Le voyageur qui fixe sa pensée sur la longueur du chemin à parcourir se fatigue plus que son compagnon qui laisse au gré de la marche errer son imagination ; de même la réflexion attentive à la démarche du vécu l’entrave, l’abstrait, le réduit à de futurs souvenirs. Pour qu’elle se fonde vraiment dans le vécu, il faut que la pensée soit libre. Il suffit de penser autre dans le sens du même, la plus haute conscience de soi inséparable de moi et du monde. C’est à cette condition que les hommes reconnaîtront sous peu que leur créativité individuelle ne se distingue pas de la créativité universelle. 

    On le sait, la société de consommation réduit l’art à une variété de produits consommables. Puissions-nous avoir cette volonté d’échapper aux aliénations ambiantes en créant l’unité de l’homme et du social où l’expérience de la poésie prime comme une nouvelle arme dont chacun doit apprendre le maniement par soi-même. La poésie sert à respirer et mettre de la joie dans la vie, elle aide à réaliser la synthèse de notre existence. Elle est l’alternative essentielle aux violences subies ; elle nous dit que l’esprit de mort n’a plus de place dans notre Vie. Elle est notre grande fête sociale qui assigne les bureaucrates à résidence. La poésie et l’art en général nous font côtoyer l’infini de notre être en détruisant progressivement ce qui est réductible dans l’homme. 

    Notre conscience humaine ne peut ignorer, négliger cet espace de liberté dont nous disposons pour nous unifier au monde en échappant à toutes formes d’aliénations pathologiques. Le véritable artiste est celui qui reste lui-même en provocant la société par une insurrection de la beauté dont son âme ne cesse de s’inspirer. C’est un homme de partage et d’amour dans la contestation de l’ordre établi, puisqu’il ne supporte pas les embrigadements de l’esprit. Puissions-nous être poètes dans nos comportements quotidiens, non en sachant écrire de splendides poésies, mais en regardant le monde avec nos yeux intérieurs, ceux qui murmurent le bonheur de vivre libre.

    Bruno LEROY.

    source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com/

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  • Les gens ont peur des lendemains et même de leur présent incertain. Alors, comme il est naturel, chez l'être Humain, de se protéger, voire de se sur-protéger contre toutes formes d'agressions dont il ne peut maîtriser l'ampleur. Il cherche dans les idéologies ou dans les religions une réassurance du sens de son existence. Tout cela, au départ sonne faux puisque la source même soi-disant de sa Foi ou de ses combats est l'angoisse existentielle. De plus, il rejettera les autres qui ne pensent pas comme lui, cela étant la meilleure façon de ne plus se remettre en question.

    Combien de fois n'entend-on pas que Dieu m'aime ! Et sous ses mots se cachent souvent la pensée perverse que Dieu m'aime que moi.

    Les autres ne figurant pas dans les mêmes paradigmes que moi ; Il ne peut les aimer. En effet, la personne imagine que la croyance de l'autre est totalement aveugle, erronée, donc fausse et sans intérêt. Ils vénèrent des autres dieux que le mien. Combien de couples défaits à cause de cette pathologie de l'intolérance. 

    Ces individus sont de toute évidence névrosés et comme chaque névropathe, ils ne reconnaissent pas le bien-fondé de leur maladie. Nous les retrouvons aussi bien chez les chrétiens évangéliques que dans toutes autres formes de croyances. Ils justifient leurs comportements asociaux par les écrits de la Bible. Rien de plus dégradant pour une religion que d'avoir de tels adeptes. Ils parlent d'Amour mais ne le vivent qu'en fonction de la crainte du péché. Cet Amour est donc perverti à la base et ne saurait être reconnu comme authentique.

    Ces chrétiens existent dans toutes expressions religieuses et sont véritablement des poisons violents de la Parole divine.

    Leur vie sociale est généralement asséchée quand elle n'est pas inexistante. Leurs sourires sont d'artifice et il suffit de contempler leur visage pour comprendre qu'ils pensent vivre en profondeur spirituellement et en fait, leur médiocrité ressort de leur regard comme une flamme définitivement éteinte. 

    Pourquoi écrire cet article ? 

    Pour vous dire simplement, qu'il faut discerner intelligemment le véritable chrétien qui est en recherche constante du Christ et les autres qui se servent de Dieu pour cicatriser leurs plaies. Bien-sûr, dans leur mental névrotique, il s'agit là d'une conversion. Rien n'est plus faux, il suffit de mesurer leur coefficient relationnel pour savoir qu'ils mentent. Le drame est qu'ils se pensent souvent sur un chemin de Lumière où Dieu les a envoyés.Ils ne sont que de pauvres inadaptés d'une société trop rapidement en mouvance à laquelle ils ne savent plus adhérer.

     

    Méfiez-vous de ces chrétiens qui justifient leurs carences avec la Bible en main ! Ils sont les contre Témoignages d'une religion saine ou d'une relation personnelle avec Dieu. Souvent, ils justifient leur pathologie en disant que l'Esprit saint leur dicte leur conduite. En effet, l'Esprit étant un Souffle impalpable et silencieux, cela leur donne la possibilité de ne plus être confrontés aux dures réalités.

    Alors, que notre Foi nous demande de regarder, d'analyser les faits de société soit pour répondre à une soif de Justice ou nous émerveiller de certaines avancées.

    Dieu est Amour et non intolérance au point de séparer deux individus n'ayant pas de semblables approches dans la Foi.

    Dieu nous veut libres, debout, heureux. Il ne désire pas faire de ses créatures des êtres tourmentés pour l'éternité.

    Notre fonctionnement psychique est révélateur de nos croyances. Si, intérieurement nous sommes déséquilibrés, notre perception de Dieu la sera également.

    Tout chrétien qui cherche la division parce que le voisin n'a guère la même réponse de Foi que lui, est psychopathologiquement souffrant.

    Et ce sont ces chrétiens qui créent leurs propres églises qui deviennent rapidement des sectes aux yeux fermés sur la Vie. 

    Dieu est justement ce rire et cette Joie de vivre dans la liberté d'une conscience épanouie et tolérante.

    Le reste n'est que littérature dont il ne faut pas même ouvrir le livre.

    Vous risqueriez de vous faire prendre à leur sous-culture évangélique et ontologique.

    Tout cela demande une vigilance de chaque instant et un discernement qui ne faillit pas. La première symptomatologie du faux croyant étant l'esprit sectaire doublé d'une intolérance destructrice.

    Ils sont les serviteurs idéaux du démon qui les utilise pour diviser et troubler les esprits.

    Malheureusement, ils ne le savent pas et se disent toujours meilleurs que les autres chrétiens.

    Encore un symptôme qui ne trompe pas ! 

    Bruno LEROY.

    Source : http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com/

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  • L'Art nous élève vers Dieu.

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    Bref, qu’il soit devant le peuple chrétien à témoigner au monde, dedans pour faire grandir l’Église ou derrière pour préserver des traces, l’artiste, par son art sera le prophète de son Dieu. 

    La création artistique est-elle une sorte de « sécrétion » de l’esprit humain, née d’une alchimie mystérieuse de la personne ? Dans ce cas, l’artiste serait alors amené à « se dire », à témoigner de lui-même d’une façon décalée par rapport aux strictes nécessités de la productivité ? Son esthétique renverrait à des douceurs ou des beautés enfouies au fond de l’être.

    Mais nous sentons bien que l’art n’est pas le produit unilatéral d’un artiste. L’art est dialogue. Il l’est déjà dans l’esprit et le cœur du créateur, dans ce rapport entre le JE, dans sa solitude, et le NOUS qui l’unit à d’autres. En tant que créateur je me refuse à l’isolement, à la fermeture, à « l’étanchéité », je suis donc uni à d’autres par d’innombrables liens. 

    Ce que je vais dire par mon geste artistique sera donc le produit de ce dialogue entre moi-le-solitaire et moi-parmi-d’autres. Je ne témoignerai pas de « moi » seulement, mais de « moi qui se pense NOUS ». 

    Mais le dialogue ne s’arrête pas à cette recherche intérieure, il est aussi bien concret dans le résultat de ma création. Je propose mon art, je le donne à voir, à toucher, à entendre etc. Va t’on accueillir cette proposition ? Que va-t-on en faire ? Quelles seront les réactions ? Dialogues multiples avec les destinataires de la création artistique. 

    L’art peut-il être au service du témoignage ? Ne risque-t-on pas de « purger » l’art en l’enrégimentant, en lui donnant mission ? Oui, il ne peut s’épanouir que dans la liberté ; Mais si cette liberté est « la glorieuse liberté des enfants de Dieu », si l’artiste est -comme tout chrétien pourrait l’être- un véritable disciple de Jésus-Christ, son expression artistique témoignera de la Vie qu’il a reçue. 

    Alors, que l’artiste soit ce sculpteur du XIe siècle juché en haut d’une église romane qui crée une œuvre que seul verra un photographe acrobate du XXe siècle ; qu’il soit ce compositeur au nom oublié mais dont on chante et joue l’œuvre pendant des générations ; qu’il soit ce peintre dont une couleur de la toile résonne curieusement en moi et me parle. 

    Bref, qu’il soit devant le peuple chrétien à témoigner au monde, dedans pour faire grandir l’Église ou derrière pour préserver des traces, l’artiste, par son art sera le prophète de son Dieu. Il sera prophète, « porte-parole », comme chaque chrétien doit l’être, et l’art sera alors un merveilleux reflet de l’Espérance que nous accueillons sans cesse et qui se renouvelle sans cesse.

    Bruno LEROY.

    source  http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com/

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  • La joie est l'identité du chrétien.

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    Répandre la joie dans le monde, et l'Espérance dans la vie intérieure, cet idéal, cet apostolat, ce message divin destiné aux temps actuels, cette guerre qui porte la paix dans son sein, tout ce travail, nous avons à le faire en silence , sans éclat, dans l'humilité collective.

    Nous comptons avec la douleur, avec l'échec, avec le poids de l'hypocrisie, avec le mensonge de ceux qui nous entourent; nous comptons avec tous les périls, nous comptons avec tout ce qui est fragile; mais nous comptons sur la force de Dieu. Nous n'avons rien à craindre de personne.


    Le monde est notre champ d'action, c'est dans le monde que nous devons nous sanctifier ; c'est dans le monde que nous aurons à lutter pacifiquement jusqu'à ce que la mort détruise notre corps pour rendre sa résurrection possible.

    N'entrez pas dans le monde avec peur, si vous vous sentez fils de Dieu! Attaquez vos journées d'un pas ferme, les yeux tournés vers le soleil. N'ayez point peur de la vie. Nous sommes les amis de la Lumière. Le monde nous préoccupe et rien n'est pour nous méprisable en lui. Aimons les humains, nos frères et sœurs. 

    Aimez votre corps pour respecter celui des autres. Si ce corps doit être le compagnon de ton âme, pourquoi l'oublier ? Si Dieu, qui a créé les choses par la parole, a pétri de ses mains ce corps d'homme, comment ne pas l'aimer ?

    Aimez à la folie votre vocation, l'instrument que Dieu a mis à notre portée et qui nous permet de gagner le ciel sur terre et de sauver les âmes.
    Rien de ce qui arrive dans le monde ne peut manquer d'importance pour vous. La fréquentation du monde vous rendra plus Homme, trempera votre caractère, vous donnera du courage. Plus tard, vous serez la mémoire de votre propre milieu.

    Un esprit toujours jeune, combatif et optimiste, pleins d'élans humains et de vues spirituelles, transformera le milieu avec une facilité qui fera l'étonnement de beaucoup. Car, comme l'écrit François un homme triste ne peut se prétendre chrétien alors, que la joie est l'identité même du chrétien débordant d'Espérance.

    Bruno LEROY.

    source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com/

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  • Bonne et Sainte Année 2024.

    • Cartes de voeux 2024 Religieux personnalisées - CartesJoyeuxNoel.com

    Les années passent avec leur poids de difficultés ou de joies. Elles vivent en nous, comme un corps bien portant ou malade. Mais avons-nous une influence directe ou indirecte sur elles. Une influence subjective ou objective ? 

    Depuis plus d’un demi-siècle que j’habite cette terre, je n’ai trouvé à la vie qu’un seul apparat qui lui sied à merveille, l’Amour désintéressé. Je dis bien gratuit et non captatif. Tout ce qui doit se payer, par la suite, est un piège machiavélique, pervers et caricatural. Aimer de façon fusionnelle relève du chantage affectif. Triste visage d’un sentiment qui se dit plus qu’il ne se vit. 

    Tout peut affronter cet amour intériorisé à tel point que nul ne saurait le toucher. Mais, il faut pour cela lui donner les couleurs chaudes de la liberté authentique. Cette confiance qui ne fait pas de l’autre un objet mais, un sujet de son propre destin. 

    La haine, le cafard, la tristesse, la joie…glissent sur le cœur de l’amour tel un miroir reflétant nos espoirs les plus mystérieux. Nous pouvons donc faire la pluie ou le beau temps de nos années. Cela n’est qu’une question de regard. Entretenir une vision optimiste demande beaucoup de profondeur intérieure. Il faut acquérir un sens à l’existence pour mieux comprendre son fonctionnement interne et celui de nos contemporains. Toutes les spiritualités se valent dans cette démarche vers davantage de Lumière. Bien-sûr, chacun s’appropriera celle qui fait jaillir le bonheur indéfectible en son être. 

    Nous pensons fréquemment qu’aimer est un sentiment d’une telle noblesse que la colère ne peut faire sa place. La colère contre les injustices sociales démontre notre capacité d’indignation. Qui peut prétendre aimer sans une correction fraternelle parfois violente ? Si cela est le cas, nous avons une perception romantique dans l’expression la plus péjorative de l’amour. Par exemple, le pardon n’est pas l’oubli. 

    Comment voulez-vous pardonner ce que vous avez oublié ? Le Pardon est l’intégration d’un acte ou d’une parole blessant l’individu au point qu’il se remet souvent à un Absolu pour pardonner à sa place. « Père pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ». Le pardon est la mémoire qui apprend à faire son deuil. 

    Je dis tout cela pour vous aider à mettre un peu d’eau pure et limpide dans votre conscience. 

    Lorsque certains éducateurs évoquent les coups de poings évangéliques, cela signifie que la colère fraternelle n’a guère pour source la Haine. Aimons-nous avec Force, Tendresse et fermeté, c’est-à-dire en Vérité. 

    Puisse cette Année 2024 apporter ses fruits de promesses, de projets et de rêves à réaliser pour cheminer sur les sentiers aux senteurs d’allégresse. Il suffit de vivre en bon commerce et intelligence avec autrui. Pour cela, il faut écouter inlassablement les cris des exclus et agir en conséquence. Nous ne pouvons être heureux sans les autres. 

    Partageons nos émotions, nos peines et nos petits bonheurs avec nos amis, nos frères et sœurs, et notre Famille. Ainsi, nous ferons de 2024 une Année où le lien social ne sera plus décousu. En cette période de crise, les relations amicales doivent être plus puissantes afin de nous battre ensemble pour un mieux-être collectif. Je vous souhaite une heureuse Année emplie d’un Amour débordant et d’un cœur plus large que tous les océans. C’est l’Amour qui dirige notre Vie et qui en fait la plus merveilleuse poésie. Ne cessons pas de nous émerveiller de Tout, notamment en 2024. 

    BONNE ET JOYEUSE ANNÉE 2024 !  - Bruno

    source  http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com/

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  • Noël un jour d'espérance pour un Monde meilleur.

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    Les grandes surfaces attendent les clients. Les enfants attendent le père Noël. Les pauvres attendent des gestes de générosité. Nous voici, comme chaque année, dans le temps des attentes.

    Dans ce monde qui tourne à l'envers, bien souvent, nous sommes deux mille ans après, dans un état d'émerveillement dont bon nombre de nos concitoyens ignorent la Source.

    Cependant, notre esprit est en Fête face aux mille et une défaites.
    Les commerciaux s'en donnent à cœur joie pour nous vendre leurs dernières nouveautés qui, souvent ne nous servirons pas.
    Ainsi vont nos sociétés avec leur lot de néo-paganisme bien ancré dans les mentalités.

    L'homme tout de rouge vêtu avec une barbe blanche sert à canaliser le surplus d'énergie de nos mômes.
    Si tu n'es pas sage, tu n'auras pas de cadeaux !

    Le paysage décrit par mes propos pourrait paraître sombre au prime abord.
    Il n'est guère dans mon tempérament de pleurer sur les approches divergentes qui sont miennes.

    En effet, pour moi Noël est une Fête essentiellement religieuse.

    Le tout est de savoir ce que nous mettons dans l'étymologie du terme : " religieux ".
    Relié à, relié aux autres Humains qui habitent sur cette Terre.

    Et si, l'annonce première de la Bonne Nouvelle n'était point ce signe-là ?
    Relier les Hommes quelques soient leurs idéologies et convictions.

    Noël pour nous obliger à dire du bien les uns des autres et à formuler des souhaits qui traduisent l’affection, l’amitié ou tout simplement l’attachement et la considération.

    Dans de nombreuses familles comme au sein des groupes humains, c’est l’occasion de faire un effort pour renouer les uns avec les autres, pour liquider les vieux malentendus et pardonner les affronts.


    Combien de gestes généreux éclosent à cette période de grand froid où les plus malheureux sont exclus de la Fête.

    Combien d'associations, mettent toutes leurs énergies au service des plus pauvres et notamment ceux qui vivent une déréliction sans nom.
    Voilà comment le Christ Jésus entre dans l’histoire. C’est Lui qui rassemble toutes les générations, qui les porte, qui les saisit dans un seul Amour, dans un seul dessein qui peut les rassembler dans un unique amour qui les éternise.

    Oui, Jésus Christ est l’Humain qui contient tous les autres, Il est l’Humain qui est intérieur à chacun de nous, Il est l’Humain qui peut vivre notre vie comme la Sienne.

    Nous apprenons en l’humanité de Jésus-Christ, que le Dieu qu’il nous communique est la Vie et notre vie. Il est un Amour qui se donne éternellement, un Amour qui n’est rien que l’amour, un Amour qui n’a rien, un Amour qui est éternellement vidé de soi, dont la personnalité est un pur élan. Dans le mystère de l’Incarnation, nous apprenons à connaître un autre visage de Dieu et un autre visage de l’humain. Il nous apprend la Vraie Grandeur, la Sienne, une grandeur d’Amour où il s’agit simplement de tout donner.

    Et le mystère de l’Incarnation, c’est cela : un monde nouveau, une humanité nouvelle, un Dieu tout neuf, une histoire qui commence, dont l’unité se fait en Celui qui est capable de l’unifier en un seul dessein, en la pénétrant du même souffle d’un éternel amour. Il y a au cœur de notre histoire, le cœur de Dieu, qui parle, dans l’humanité de Jésus Christ. C’est à travers ce cœur de Dieu qui est présent en chacun de nous, que nous pouvons nous rejoindre, nous reconnaître et nous aimer.

    Oui, je crois profondément que son Esprit de Lumière parvient à fendre les cœurs de pierre.
    Suis-je un incorrigible optimiste ? Peut-être, mais je préfère observer les scintillements des joyaux Humains plutôt que ternir leurs éclats.

    Ma Foi est celle de la confiance et j'aime tous les êtres vivants sur cette planète. Même ceux que notre morale juge trop rapidement comme immoraux.
    Nous n'avons pas à nous ériger en Juge des autres.
    Bien-sûr, je sais que le réveillon est pour beaucoup une question de bouffe et de beuveries.
    Bien-sûr, je sais également que des maris bourrés useront de violence envers leur femme ou leurs enfants.

    Et d'autres conneries de sauvagerie animale.
    Je n'excuse pas ces demeurés blessés au profond de leur enfance.

    Mais, si les chrétiens que nous sommes, ne redonnons pas un souffle de Vie à cette Fête de re-naissance, qui le fera ?

    Notre Témoignage d'une existence vécue dans les bras de la Tendresse Divine demeure prioritaire.
    Vous savez pertinemment que faire la Morale à des individus cherchant à se justifier est une démarche provoquant la transgression.
    Sourions à la Vie naissante chaque matin, même si le soleil refuse de poindre dans le ciel.
    Un Témoignage de Joie vaut mieux que tous les discours du monde.

    Être un être de Fête au quotidien. Cela illumine davantage notre Univers et ceux qui veulent entrer dans notre chaleur pour se réchauffer.
    La naissance du Christ doit nous unir indéfectiblement quelque soit l'estime que nous nous portons habituellement.

    Dieu n'est pas venu sur Terre pour nous divertir au sens pascalien du terme, c'est-à-dire pour que nous fassions diversion.
    Non, Noël appartient à tous et aux souffrants en priorité pour que nous instaurions une convivialité Fraternelle.
    Noël est certes la nativité de Jésus mais aussi l'annonce de sa mort et de sa résurrection.
    Soyons ses Témoins qui jamais ne Lui lâcherons la main et rayonnons au quotidien de Sa Lumière intérieure qui pose questions.

    Notre existence est faite pour aimer et être aimés inconditionnellement.
    Aussi bien le SDF, le Jeune paumé, le meurtrier, le prisonnier, la personne âgée, la femme battue, l'homme alcoolisé etc....et ce, sans préjuger.
    Jésus reçoit tout le monde dans Ses bras accueillants pour que notre civilisation soit celle de l'Amour.
    Il est venu pour les malades et je sais Seigneur que certains jours au fond de moi règne une précarité spirituelle.

    De quel Droit jugerais-je autrui alors que des Tribunaux Humains sont actifs pour le faire. Mon rôle est d'Aimer sans mesure au feu de Ton Amour !
    Je protège mes proches et regarde le ciel argenté dans un élan spontané de générosité, tel un cri de révolte vers plus de Justice.

    Et ton étoile vient s'embraser dans les pépites d'or de mon cœur pour faire de Noël un jour d'espérance pour un Monde meilleur.
    La prière m'aide puissamment à avoir le regard d'émerveillement de Jésus-Christ sur la Vie devenue nouvelle en ses yeux !

    Pour Noël 2023 et pour la nouvelle année 2024 qui commence, je vous propose d’abord de vous laisser émerveiller. Comme les bergers de la crèche qui s’émerveillent de la lumière de la nuit, et de ce message des anges leur révélant le sens profond de la naissance du Christ Jésus en notre monde. Comme Marie aussi qui retient en son cœur ces événements autour de la naissance de ce fils bien particulier.

    Nous nous émerveillons aussi de Marie elle-même, mère de cet enfant dans la mangeoire; elle, Sainte Marie, elle est en quelque sorte la mère de cette nouvelle humanité, qui est la nouvelle Ève. Oui, il y a toujours de quoi s’émerveiller autour de la crèche.
    Que ce Noël nous permette de mieux entrer à l’intérieur du salut du Christ et qu’il nous donne de participer à sa réalisation concrète dans les situations que nous vivons.
    Paix sur la terre à toute personne de bonne volonté!

    Bon Noël à Toutes et Tous.

    Bruno LEROY.

    Source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com/

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  • Être reconnu sans condition, c’est commencer à exister ! 

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    Je suis éducateur spécialisé. Ma spécificité ainsi que celle de mes adjoints est de travailler dans le rue. Notre pratique éducative, je la nomme " pratique de désinstitutionalisation ". Nous sommes amenés à rencontrer les jeunes les plus marginalisés parmi ceux qui vivent dans la rue : ce sont ceux qui refusent, n’osent pas, ne peuvent plus aborder les institutions, y compris celles qui pourraient leur venir en aide.

    Cette " désinstitutionalisation " signifie : c’est en tant qu’individu que je vais au devant d’eux, sans masque, sans me réfugier derrière ma fonction d’éducateur. Ce n’est pas parce que je suis mandaté pour m’occuper d’eux. Je travaille avec eux sur le principe de la libre adhésion, de la disponibilité, et une forte éthique qui vise à créer une relation de confiance.

    La disponibilité signifie que la galère ne s’arrête pas à 19 heures pour reprendre à 8 heures le lendemain, mon action non plus. Cela signifie que galère et coups durs peuvent arriver le week-end !

    La relation de confiance est primordiale, base constitutive de la relation éducative qui permet au jeune de progresser. Cette relation de confiance en rue, doit être totale. C’est pour cela que dans le temps passé avec un jeune, il ne s’agit pas d’une relation d’un éducateur avec ses " clients ". C’est la rencontre d’un homme adulte avec un garçon ou une fille désemparé ( e ), victime de son comportement de violence et de son rejet des autres. C’est une relation entre deux êtres humains, entre deux noms, entre deux reconnaissances de l’autre. Ce qui détermine l’évolution des actes éducatifs, ce sera la relation entre deux amis, seul type de relation qui vaille la peine d’être vécue pour celui ou celle qui doute de tout.

    Nous sommes loin des éternels débats sur : " Faut-il dire ou non que nous sommes éducateurs ? ... cacher que nous touchons un salaire ? ". Quand la relation de confiance est née, elle balaie ses préoccupations qui ne sont souvent que prétextes à ne pas s’engager. Même problème avec les débats : Vie privée, vie professionnelle ou disponibilité, jusqu’où ?.

    Souvent, il nous faut des mois pour entrer en contact avec les jeunes, tant est grande leur méfiance, tant est solide leur système bien compréhensible de défense. Par notre présence quotidienne, discrète, par notre absence de questions, par notre acceptation de ce qu’ils sont, la relation se crée à l’étonnement des jeunes et de nous-mêmes. Ce n’est pas avec un jeune délinquant , un jeune toxicomane que je parle, que je mange, que je bois un coup ou que j’invite à une fête entre amis, c’est à Pierre, Paul, Alim.

    Ces actes éducatifs peuvent paraître simples quand on parle à l’heure actuelle de réinsertion, travail, de cette normalité, but suprême à atteindre dans notre société. Mais ces actes éducatifs simples sont primordiaux, ils sont là avant le reste ( par exemple l’entrée dans un dispositif de réinsertion ) et garantissent peut-être sa réussite.

    Ce travail éducatif simple, c’est le partage vécu, la création de souvenirs positifs, bêtement heureux, la constitution d’une autre histoire qui ne sera pas faite que d’échecs. C’est la valorisation des capacités du jeune, surtout celles les plus endormies. Il s’agit de casser les barrières faites de peur et de méfiance, souvent légitimes, ne serait-ce qu’en montrant qu’un adulte " normal " peut casser les siennes pour aller au devant de lui sans s’arrêter aux étiquettes qui jalonnent le discours du travail social.

    Notre présence active c’est la reconnaissance de l’autre, c’est ce qui fait grandir un être qu’il ait douze ou trente ans. Il faut aller au devant d’eux, se mettre en situation difficile de déséquilibre, de violence d’où surgira la réflexion à deux, adulte et jeune. Cette reconnaissance intégrale des jeunes, je la vis au quotidien depuis plus de 36 ans. Elle devrait règner partout où les relations humaines semblent amputées par des tabous, des silences malsains, des situations inextricables de ressentis etc...Elle n’est pas la spécialisation officielle de l’éducateur. Cette reconnaissance de l’autre est une façon de vivre en acceptant et surtout en intégrant les différences. Toutes les différences qui pourraient gêner notre bonne conscience.

    Demain sera la société du rejet ou de l’acceptation inconditionnelle de l’autre à la seule condition que cette relation soit basée sur le respect. Accepter ne signifie pas tout accepter mais se mobiliser pour que la tolérance ne demeure point un vain mot dans un vieux dictionnaire. Nous sommes responsables des relations que nous entretenons avec autrui et notamment les jeunes. Lorsque nous aurons compris cela, nous aurons tout compris ! Les éducateurs n’ont pas le monopole de la prise en considération des jeunes, c’est l’affaire de tous, là où nous vivons, de porter un autre regard sur leur réalité et leur univers afin de mieux nous intégrer. Oui, il s’agit de nous intégrer à leurs paradigmes sinon, nous sommes les inadaptés sociaux qu’ils n’attendent plus et qu’ils ne veulent pas reconnaître. L’insertion n’est pas toujours là où on l’attend puisqu’il s’agit aux adultes de faire le premier pas pour leur accorder de la reconnaissance. Car être reconnu sans condition, c’est commencer à exister !.

     

    Bruno LEROY.

    source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com/

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  • Se mettre à la suite de Jésus

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    Le Royaume ne reste pas seulement une espérance inouïe ; il se concrétise déjà dans la pratique de Jésus. En effet, ses miracles et ses guérisons font plus que démontrer sa divinité : ils manifestent que son annonce libératrice s'enracine déjà dans l'histoire au milieu des opprimés, interlocuteurs privilégiés de sa prédication et premiers bénéficiaires de sa pratique. Le Royaume est un don de Dieu offert gratuitement à tous. Mais on y rentre par un processus de conversion, et celle qu'exige Jésus ne signifie pas seulement un changement de convictions ( de théorie ), mais surtout une modification d'attitudes ( de pratique ) dans les relations personnelles, sociales et religieuses qu'entretiennent les hommes.

    La liberté exercée par Jésus vis-à-vis de la Loi et des coutumes de son temps, ses exigences radicales concernant le changement de comportement dans la ligne des Béatitudes finirent par provoquer un conflit grave qui engageait les différentes instances du pouvoir d'alors. Jésus a connu la diffamation et le dénigrement, la persécution et les menaces de mort. Son arrestation, ses souffrances sous la torture, sa condamnation en justice ne se comprennent que comme conséquences de sa pratique et de sa vie. Dans un monde qui refuse d'adhérer à ses propositions et de s'engager sur le chemin de la conversion, l'unique alternative laissée à Jésus, pour rester fidèle à son Père et à son propre message, était d'accepter le martyre. Si la croix exprime bel et bien le rejet humain, elle signifie également l'acceptation sacrificielle de Jésus.

    La résurrection dévoile le sens absolu du message du Royaume, de la vie et de la mort de Jésus. Elle est le triomphe définitif de la Vie et de l'Espérance en un Royaume réconcilié où la paix universelle est fruit de la justice divine et de l'intégration en Dieu de toutes choses. La résurrection se présente, dès lors, comme la libération en plénitude de tous les obstacles qui s'opposent à la souveraineté de Dieu et à la pleine réalisation de tous les dynamismes de Vie et de gloire placés par Lui dans la création et l'être humain. La résurrection donne en particulier son sens à la mort de l'innocent, de celui qui est rejeté parce qu'il proclame une justice plus grande ( celle de Dieu ), de tous ceux qui, à l'image de Jésus, succombent pour une cause digne et sont anonymement éliminés. Ce n'est pas un César à l'apogée de son pouvoir qui est ressuscité, mais un crucifié au corps disloqué sur le Calvaire. Ceux qui ont souffert une mort injuste pour le bien participent à sa résurrection.

    Se mettre à la suite de Jésus implique que l'on adopte sa cause, que l'on soit disposé à souffrir les persécutions qui en découlent et à partager courageusement son sort, dans l'Espérance de recevoir en héritage la pleine libération apportée par sa résurrection.

    Ce projet Universel de Dieu nous aide à comprendre le lien qui unit la création et la rédemption, le temps et l'éternité. Le Royaume de Dieu représente plus que les libérations historiques, toujours limitées et ouvertes à des perfectionnements ultérieurs, mais il est anticipé, concrétisé temporellement en elles, il y prépare sa pleine réalisation dans l'irruption du ciel nouveau et de la terre nouvelle.

    Nous ne serons des imitateurs de Jésus et de véritables chrétiens que dans la mesure où nous serons solidaires avec les pauvres et où nous vivrons l'évangile de la libération. Au sein des luttes syndicales, dans la lutte des droits de l'homme et d'autres formes d'engagement, la même question doit revenir toujours : quelle est la collaboration du christianisme aux pratiques et aux motivations de la libération des opprimés ?.

    L'engagement pour la libération des millions d'opprimés de notre monde rend à l'évangile une crédibilité qu'il possédait à ses débuts, et aux grands moments de sainteté et de prophétie. Le Dieu de Tendresse des humiliés et le Jésus-Christ libérateur des opprimés sont annoncés avec un nouveau visage et une image nouvelle aux hommes d'aujourd'hui. Le salut éternel qui nous est offert passe par des libérations historiques, celles qui restaurent la dignité des enfants de Dieu et rendent crédible l'impérissable utopie du Royaume de liberté, de justice, d'amour et de paix, du Royaume de Dieu au milieu des hommes.

    Bruno LEROY.

    source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com/

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  • Témoins au sein de notre humanité.

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    Ce travail qui nous attend dans le monde ; toutes ces énergies que nous sommes en train d'accumuler pour mettre le feu à la terre ; toute cette vie intérieure, qui croît en nous pour déborder bientôt sur ceux qui nous entourent, tout cela s'écroulera vertigineusement dans le vide honteux de l'inactivité, si vient à nous manquer l'Amour des uns pour les autres.

     

    Tu veux que je me taise ? Mais comment supporter tant d'ignominies sociales ? L'hécatombe que le monde subit aujourd'hui ne cessera que par l'avènement de l'amour. L'Amour, dur, fort, positif, y a-t-il quelque chose de plus positif qu'aimer ? Nous l'avons réduit en courtoisie, en pure politesse : à ne pas calomnier, à ne pas refuser le salut, à ne pas offenser, à ne pas dire non, quand il s'agit de porter aide en cas de grave nécessité. 

    L'Amour, allons-nous le vivre, lui aussi, par omission et par refus ? Vous, les riches, vous observez scrupuleusement la tradition, par pure politesse, mais vous annulez bel et bien le commandement d'Amour de Dieu pour observer votre tradition, celle que vous vous êtes transmise. 

    Celui qui n'aime pas dans le sacrifice est mort. Ris, toi, avec celui qui rit et ne t'éloigne pas de celui qui pleure. Pleure avec qui pleure. Ne soyons pas envieux ; nous finirions par nous haïr et nous serions fratricides. Plus que donner notre vie pour un autre chrétien à un moment donné, ce qui est facile, l'amour consiste à lui donner un peu de ta vie durant toute sa vie. Un cadeau de sourires ; ton aide dans le travail, ton encouragement dans la douleur, ta joie dans sa joie, ton amitié sincère, tes délicatesses, tout ce qui peut contribuer à rendre plus agréable la vie des autres. 

    L'Amour fort et surnaturel que Dieu réclame de nous, c'est l'amour de l'ennemi. Mais ce commandement, nous n'en finirons jamais de le comprendre, si nous ne pratiquons pas d'abord l'amitié et l'intimité surnaturelle et humaine avec nos amis de toujours. 

    On nous dit d'avoir peu d'amis, mais de bons. Cette consigne, n'en doute pas, est bonne pour la foule et pour les enfants. Cette consigne reste valable pour tous ceux qui ne peuvent surmonter le milieu qui les entoure. 

    Pour toi, homme vaillant, décidé, apôtre, la consigne est celle-ci : beaucoup d'amis et de mauvais. Que d' hommes mauvais et surtout en manque de spiritualité retourneront au Christ grâce à la sincère amitié et au Témoignage de vie d'un aventurier de Dieu, qui indiquera implicitement par la Puissance de l'Esprit qui l'habite, le chemin qui mène vers davantage de force intérieure. 

    Les Aventuriers que nous voulons être, au service de Dieu, seront seuls capables de combattre les Injustices, selon l'esprit révolutionnaire des Évangiles. Notre monde a besoin de ces aventuriers de Dieu qui sont prophètes et changeront les mentalités, uniquement par Amour, car rien ne peut se faire sans les charismes donnés par l'Esprit-Saint. Puissions-nous désirer devenir ces Aventuriers que Dieu appelle inlassablement pour lui servir de Témoins au sein de notre humanité. 

    Bruno LEROY.

    source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com/

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  • S'aimer soi-même, aimer les autres.

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    Dans la relation, je dois être véritablement moi-même, me montrer tel que je suis et pour cela, il convient d’avoir conscience de ce que l’on est. Cela devrait être la résultante d’un travail sur soi, de connaissance et d’acceptation de soi. En effet, la parole exprimée doit être en concordance avec mes expériences et une certaine vérité afin de ne pas fausser cette relation dès son éclosion. Mes problèmes personnels ne doivent pas entraver ce lien fraternel, d’empathie, d’écoute, d’accueil de la personne accompagnée. Cela est une question de respect envers l’autre permettant d’accueillir la parole de l’accompagné, de lui porter toute mon attention tout en gardant une distance suffisante pour ne pas être dans la fusion relationnelle. 

    Encore cette notion de respect de l’autre, de sa personnalité, de ses appartenances sociales, de sa manière d’agir, de réagir ou de résister. Ce positionnement implique un non-jugement de la personne dans ce qu’elle est. Ainsi, avoir conscience de ce que l’on est et l’être pleinement, avoir conscience de ce qui se joue dans la relation, pouvoir le verbaliser, accueillir et accepter l’autre dans sa différence, ne pas porter de jugement de valeur, s’immerger dans le monde de l’autre sans s’identifier, me paraît relever d’un travail sur soi, d’une vigilance, d’une attitude réflexive, d’un questionnement sur sa relation à autrui.

    Bruno LEROY.

    source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com/

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