• Entrevue de Véronique Alzieu de RCF avec Suzanne Giuseppi Testut

     d'une durée de 15 à 20 min. approximativement
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    avec Suzanne G Testut ofs

    en collaboration de

    RCF

    La Radio dans l'âme

    Invités de l’émission

    • Suzanne GIUSEPPI-TESTUT

    Détails de l'émission

    "Ma vie a pris sens, elle est devenue cohérente." Marquée à vie par une rencontre intime avec saint François d'Assise, Suzanne Giuseppi-Testut a toujours perçu la présence de Dieu. Elle témoigne sur son parcours de foi à Véronique Alzieu.

     

    Il y a eu un avant et un après Assise mais l'un et l'autre restent liés, inséparables, "ce qui fait la richesse de mon cheminement". J'étais une femme mondaine, active, choyée par son mari, qui aimait être regardée, courtisée. La grâce, ce n'est pas un mot, c'est un vécu, une expérience profonde.

    Issue d'une vieille famille cévenole Suzanne Giuseppi-Testut grandit entourée de ses soeurs, de sa mère et de ses tantes. Dans cette famille aimante, elle est très proche de son père, qui lui enseigne l'amour du Christ par sa façon d'agir avec justesse et bonté auprès de ses employés. "Il avait l'autorité de l'amour."

    Petite fille secrète et solitaire, à qui l'on aime se confier, elle acquiert très tôt le goût de la contemplation. "J'étais émerveillée. Dans ces instant bénis, j'étais totalement enveloppée ; il y avait une telle paix en moi, une douceur intense, une présence extraordinaire qui a marqué mon enfance." Dieu a toujours été très présent dans sa vie, même lorsqu'elle n'allait plus à la messe le dimanche, il lui était impossible de passer devant une église sans y entrer et y prier.

    "La famille franciscaine est très joyeuse !" Elle a enseigné à Suzanne Giuseppi-Testut la pauvreté intérieure : une réelle sensibilité pour l'autre, un regard pour le pauvre - "on est tous pauvres."

    Bibliographie

    • La déposition
      Suzanne Giuseppi-Testut
      Nouvelle Cité, 2009, 978-2-85313-573-3

    • Les mouvements intérieurs de l'âme
      Suzanne Giuseppi-Testut
      Nouvelle Cité, 2011, 978-2-853136495

     

    Source http://www.rcf.fr/radio/RCFNational

     

     

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  • Nouvelle publication sur Eglises & écologies (E&E)

     

    Changement de cap

    by dlang

    cap-esperance.jpg On en n'a pas encore parlé ici. Il est donc temps puisque nous voilà bien entré dans le temps de l'Avent 2012. Voici la dernière campagne "Noël autrement" 2012, « Ensemble, mettons le cap sur l’espérance », qui est le fruit de la réflexion et de l'action d'un collectif de 26 associations, mouvements et services chrétiens. C'est déjà la 15e opération de ce type qui se déroule durant l'été et à l'approche de Noel, deux temps forts où notre mode de vie et de consommation peuvent être activement interrogés et modifiés...

    En cette période de crise économique, la campagne rappelle que les crises contemporaines sont liées et que seul un surcroit de solidarité fera avancer la barque dans le bon sens, loin des tsunamis colossaux qui nous guettent.

    Plus d’infos :  Noel autrement...

    dlang | décembre 6, 2012 à 10:57 | Tags: Campagne, Noel autrement | Catégories: Actualité, Chrétiens en action, Eglises en action, Uncategorized | URL: http://wp.me/plwvE-Ra

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  • Entrevue de Véronique Alzieu de RCF avec Suzanne Giuseppi Testut

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    avec Suzanne G Testut ofs

    en collaboration de

    RCF

    La Radio dans l'âme

     

    Invités de l’émission

    • Suzanne GIUSEPPI-TESTUT

    Détails de l'émission

    "Ma vie a pris sens, elle est devenue cohérente." Marquée à vie par une rencontre intime avec saint François d'Assise, Suzanne Giuseppi-Testut a toujours perçu la présence de Dieu. Elle témoigne sur son parcours de foi à Véronique Alzieu.

     

    Il y a eu un avant et un après Assise mais l'un et l'autre restent liés, inséparables, "ce qui fait la richesse de mon cheminement". J'étais une femme mondaine, active, choyée par son mari, qui aimait être regardée, courtisée. La grâce, ce n'est pas un mot, c'est un vécu, une expérience profonde.

    Issue d'une vieille famille cévenole Suzanne Giuseppi-Testut grandit entourée de ses soeurs, de sa mère et de ses tantes. Dans cette famille aimante, elle est très proche de son père, qui lui enseigne l'amour du Christ par sa façon d'agir avec justesse et bonté auprès de ses employés. "Il avait l'autorité de l'amour."

    Petite fille secrète et solitaire, à qui l'on aime se confier, elle acquiert très tôt le goût de la contemplation. "J'étais émerveillée. Dans ces instant bénis, j'étais totalement enveloppée ; il y avait une telle paix en moi, une douceur intense, une présence extraordinaire qui a marqué mon enfance." Dieu a toujours été très présent dans sa vie, même lorsqu'elle n'allait plus à la messe le dimanche, il lui était impossible de passer devant une église sans y entrer et y prier.

    "La famille franciscaine est très joyeuse !" Elle a enseigné à Suzanne Giuseppi-Testut la pauvreté intérieure : une réelle sensibilité pour l'autre, un regard pour le pauvre - "on est tous pauvres."

    Bibliographie

    • La déposition
      Suzanne Giuseppi-Testut
      Nouvelle Cité, 2009, 978-2-85313-573-3

    • Les mouvements intérieurs de l'âme
      Suzanne Giuseppi-Testut
      Nouvelle Cité, 2011, 978-2-853136495

     

    Source http://www.rcf.fr/radio/RCFNational

     

     

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  • Un regard d'Espérance.

    regard-esperance.jpg

    Un regard d'espérance n'est-ce point celui de l'enfant ? Ou de l'esprit d'enfance tel que le vivait la petite Thérèse.
     
    Le matin, je me lève, bois mon café, fume une cigarette et m'abîme dans les profondeurs de la prière.
    Puis, j'essaie de vivre l'instant comme un souffle d'éternité.
    Et je m'en vais rencontrer les jeunes, les moins jeunes, les plus rejetés de notre société de consommation. De cette société qui ne pense qu'à son cul et sa gueule et laisse les petits de côtés. Une société de profit qui profite toujours aux mêmes. Les exploiteurs savent trop bien comment exploiter. Les rouages de leurs vilenies sont huilés depuis des siècles.
     
     
    Alors, faut-il se révolter et envoyer balader tous ces prophètes de malheur ou faut-il intérioriser un regard d'espérance sur nos sociétés de fric ?
    La révolte est nécessaire dans un premier temps à condition qu'elle ne devient pas une routinière révolte stérile.
     
     
    Elle peut pousser au militantisme si elle est vécue à plusieurs. C'est ainsi que les Fondateurs d'associations caritatives ou humanitaires ont souvent commencés leurs actions. Il est vrai que l'indifférence est la lèpre des temps modernes.
    Alors, du militantisme à l'espérance, il n'est qu'un pas à franchir. L'espérance est plus puissante qu'un simple espoir de vivre un jour dans un monde meilleur.
    Elle est l'action fleurissante au cœur de la contemplation quotidienne du chrétien.
    Puisse-t-elle être la vôtre comme elle est la mienne face à la Vie et parfois ses interminables difficultés. Minable pourrait être le mot. Et ceux qui ne comprennent pas vos souffrances font partie de ces médiocres pour lesquels l'existence spirituelle n'est qu'un jeu d'enfant. Ils n'ont pas l'esprit d'enfance de la petite Thérèse. Ils ont l'esprit médiocre croyant toujours détenir la Vérité. Celle qu'ils se sont forgées telle une carapace qui les empêche d'aimer en toute sincérité. Leurs idées de bigoteries avant les hommes, c'est bien connu. Ils ne connaissent de l'espérance que les moisissures de leur solitude se pensant en plus exclus au Nom du Christ. Ce qui est faux. Ce qui semble vrai dans leur esprit paranoïaque ou paranoïde.
     
     
    L'espérance chrétienne passe tous les murs idéologiques. Elle veut creuser au fond de l'homme sa part de vérité qui vient de Dieu. Et peu importe si, dans le regard de cet homme perle des gouttes de haine.
    L'espérance espère contre toutes espérances.
     
    Elle sent battre dans le cœur d'autrui les rythmes insoupçonnés de sa profonde humanité. Celle que nous possédons toutes et tous et ce, quelque soit la teneur de nos actes.
     
    Bruno LEROY.
    Source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com
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  • Homélie du 3ème dimanche de l’Avent

    Abbé Jean Compazieu

    Dimanche de la joie

     
    Bougie de l'Avent Textes bibliques : Lire
     
    Ce troisième dimanche de l’Avent est appelé « dimanche de la joie ». Oui, mais comment être dans la joie dans un monde qui ne cesse de générer des inquiétudes pour nous et nos enfants. Nous le voyons bien : les situations de détresse sont bien présentes. Des enfants sont tristes parce qu’ils sont victimes de maltraitance ou encore parce qu’ils ne réussissent pas à l’école. Des adultes sont tristes parce qu’ils se retrouvent sans emploi et sans argent. Des personnes âgées ou malades sont également tristes parce qu’elles souffrent de la solitude. Alors on se dit qu’en nous appelant à la joie, les textes bibliques exagèrent.

     

     
    Mais en y regardant de plus près, nous voyons bien que ces messages ont été précisément proclamés et écrits pour des gens qui souffrent. La première lecture fait allusion à un peuple « qui se traîne à travers l’immense désert ». C’est un peuple familier des exodes et des exils. C’est au cœur de cette douloureuse épreuve que le prophète Sophonie le rejoint pour lui adresser un message de joie : « Pousse des cris de joie, fille de Sion ! Eclate en ovations ! Réjouis-toi ! Tressaille d’allégresse ! « La cause de cette joie c’est la présence de Dieu au milieu de son peuple. Les prophètes annonce que l’histoire sainte débouchera sur des torrents de joie. Le Seigneur est au milieu de son peuple. Alors la peur doit disparaître et la joie doit éclater.
     
    C’est aussi un appel à la joie que nous retrouvons dans la lettre de saint Paul aux Philippiens. Et pourtant, c’est un homme très éprouvé qui leur écrit. Il a, en effet, été arrêté et mis en prison. Mais dans cette douloureuse épreuve, il découvre une sérénité qu’il désire faire partager à ses correspondants. Dans le texte de ce dimanche, nous trouvons des mots essentiels : joie, bonté, action de grâce, paix. Si nous devons être dans la joie, c’est parce que le Seigneur est proche. Saint Paul nous recommande de nous abandonner joyeusement à Dieu en lui remettant tous nos soucis. C’est à cette condition que nous recevrons la véritable paix et que nous deviendrons à notre tour des artisans de paix. Les relations entre les familles et entre les peuples seraient bien meilleures si elles baignaient dans un tel climat.
     
    L’Evangile de ce dimanche nous montre le chemin de la véritable joie. Les gens qui viennent à Jean Baptiste lui posent la question : « Que devons-nous faire ? » Voilà une question importante pour nous aujourd’hui. Nous ne pouvons pas nous contenter de belles intentions ou de belles paroles. Ce qui est premier c’est de « faire », c’est d’agir selon nos convictions de foi. Nous attendons la venue glorieuse du Christ ressuscité. Cette attente ne peut être passive. Elle doit se nourrir chaque jour de l’Evangile et de la prière.
     
    Alors, que devons-nous faire ? On pourrait penser à des choses extraordinaires. Mais ce n’est pas cela que Dieu attend de nous. Les recommandations de Jean Baptiste sont toujours valables : pratiquer la justice et la miséricorde. « Que celui qui a deux vêtements partage avec celui qui n’en a pas. Et celui qui a de quoi manger, qu’il fasse de même ». A l’approche de Noël, nous voyons des vitrines qui scintillent de mille feux. Mais des milliers de chômeurs en fin de droit n’y ont pas accès et ne peuvent manger à leur faim. Aujourd’hui, Jean Baptiste nous rappelle que la seule réponse valable c’est le partage.
     
    Puis viennent les publicains. Ce sont des collecteurs d’impôts qui travaillent pour l’occupant romain. Considérés comme des traitres, ils sont particulièrement méprisés par les hébreux. Ils augmentent le tarif qui leur est imposé, ce qui leur permet de s’enrichir au détriment des plus pauvres. Mais ils ne craignent pas de s’adresser à Jean Baptiste : Que devons-nous faire ? On aurait pu penser qu’il leur demanderait des actes extraordinaires. En fait il se contente de leur demander de faire honnêtement leur métier : « N’exigez rien de plus que ce qui vous est fixé ». Evitez les malversations. Ne vous enrichissez pas au détriment des plus pauvres. 
     
    Viennent enfin les soldats qui posent la même question :  » Que devons-nous faire ? » Jean Baptiste leur recommande de ne faire ni violence ni tort à personne. Eux qui avaient l’habitude des pillages sont invités à se contenter de leur solde. La solidarité et la justice sont deux exigences fondamentales. Sans elles, on ne peut pas bien préparer la venue du Seigneur dans notre vie. En ce temps de Noël, de nombreuses associations attirent notre attention et notre regard vers les exclus. Nous ne pourrons être dans la joie du Christ qu’en la donnant aux autres, en particulier à ceux et celles qui sont éprouvés par la précarité, la maladie, la solitude. C’est ainsi que nous préparerons le chemin du Seigneur dans notre vie, notre paroisse, et notre monde.
     
    Dans quelques jours, nous fêterons dans la joie la naissance du Christ Sauveur. Le même Christ vient nous rejoindre dans notre monde et notre vie. Alors, cela vaut la peine de nous poser la question : « Que devons-nous faire ? Depuis Jean Baptiste, la réponse n’a pas changé : le respect de l’autre, le partage, la solidarité. 
     
    Par l’Eucharistie,  Seigneur, tu nous  donnes la nourriture qu’il nous faut pour cette mission. Nous venons nous nourrir et nous imprégner de cet amour et de cette joie tu veux nous communiquer. Puis, à la fin de la messe, nous sommes envoyés pour aimer tous nos frères dans le quotidien et le concret de leur vie. Dans ce monde qui meurt de froid, nous avons sans cesse à répandre le feu de l’amour qui est en toi. Garde-nous fidèles à cette mission.
     
    Même texte en Word :
     
    Sources : Revues Signes et Feu Nouveau, Saisons bibliques, Homélies pour l’année C (A Brunot), Lectures bibliques des dimanches (A Vanhoye)
    Source http://dimancheprochain.org
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  • Entrevue de Véronique Alzieu de RCF avec Suzanne Giuseppi Testut

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    avec Suzanne G Testut ofs

    en collaboration de

    RCF

    La Radio dans l'âme

     

    Invités de l’émission

    • Suzanne GIUSEPPI-TESTUT

    Détails de l'émission

    "Ma vie a pris sens, elle est devenue cohérente." Marquée à vie par une rencontre intime avec saint François d'Assise, Suzanne Giuseppi-Testut a toujours perçu la présence de Dieu. Elle témoigne sur son parcours de foi à Véronique Alzieu.

     

    Il y a eu un avant et un après Assise mais l'un et l'autre restent liés, inséparables, "ce qui fait la richesse de mon cheminement". J'étais une femme mondaine, active, choyée par son mari, qui aimait être regardée, courtisée. La grâce, ce n'est pas un mot, c'est un vécu, une expérience profonde.

    Issue d'une vieille famille cévenole Suzanne Giuseppi-Testut grandit entourée de ses soeurs, de sa mère et de ses tantes. Dans cette famille aimante, elle est très proche de son père, qui lui enseigne l'amour du Christ par sa façon d'agir avec justesse et bonté auprès de ses employés. "Il avait l'autorité de l'amour."

    Petite fille secrète et solitaire, à qui l'on aime se confier, elle acquiert très tôt le goût de la contemplation. "J'étais émerveillée. Dans ces instant bénis, j'étais totalement enveloppée ; il y avait une telle paix en moi, une douceur intense, une présence extraordinaire qui a marqué mon enfance." Dieu a toujours été très présent dans sa vie, même lorsqu'elle n'allait plus à la messe le dimanche, il lui était impossible de passer devant une église sans y entrer et y prier.

    "La famille franciscaine est très joyeuse !" Elle a enseigné à Suzanne Giuseppi-Testut la pauvreté intérieure : une réelle sensibilité pour l'autre, un regard pour le pauvre - "on est tous pauvres."

    Bibliographie

    • La déposition
      Suzanne Giuseppi-Testut
      Nouvelle Cité, 2009, 978-2-85313-573-3

    • Les mouvements intérieurs de l'âme
      Suzanne Giuseppi-Testut
      Nouvelle Cité, 2011, 978-2-853136495

     

    Source http://www.rcf.fr/radio/RCFNational

     

     

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    Chers frères et soeurs,
      Francois-Delmas-Goyon.jpg
    Ce message pour vous indiquer - si vous ne le savez déjà - que la nouvelle édition des "Sources franciscaines" (François d'Assise. Ecrits, Vies, témoignages) a été mise en ligne par les éditions du Cerf dans la rubrique "Bibliothèque numérique" de leur site (adresse ci-dessous)
     
     
    Les deux fichiers, correspondant aux deux volumes de l'ouvrage, ne peuvent être téléchargés mais ils peuvent être consultés... et, surtout, il est possible d'effectuer sur chacun d'eux des recherches lexicales, ce qui pallie l'absence d'index dans l'édition "papier".
     
    N'hésitez pas à aller voir et à faire suivre à d'autres l'information.
     
    Bien fraternellement,
     
    François Delmas Goyon
    Totum


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  • Solennité de l'Immaculée Conception de la Vierge Marie

    Commentaire du jour
    Bienheureux Jean-Paul II
    Encyclique « Redemptoris Mater », §7, 10 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana rev.)


    « Je te salue, comblée de grâce »

          « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui nous a bénis par toutes sortes de bénédictions spirituelles, aux cieux, dans le Christ. Il nous a élus en lui dès avant la fondation du monde, pour être saints et immaculés en sa présence » (Ep 1,3-4)... La lettre aux Éphésiens, parlant de la « gloire de la grâce » dont « Dieu le Père nous a gratifiés dans le Bien-aimé », ajoute : « En lui nous trouvons la rédemption, par son sang » (Ep 1,7). Selon la doctrine formulée dans des documents solennels de l'Église, cette « gloire de la grâce » s'est manifestée dans la Mère de Dieu par le fait qu'elle a été « rachetée de façon suréminente » (Pape Pie IX).

          En vertu de la richesse de la grâce du Fils bien-aimé, en raison des mérites rédempteurs de celui qui devait devenir son Fils, Marie a été préservée de l'héritage du péché originel. Ainsi, dès le premier moment de sa conception, c'est-à-dire de son existence, elle appartient au Christ, elle participe de la grâce salvifique et sanctifiante et de l'amour qui a sa source dans le « Bien-aimé », dans le Fils du Père éternel qui, par l'Incarnation, est devenu son propre fils. C'est pourquoi, par l'Esprit dans l'ordre de la grâce, c'est-à-dire de la participation à la nature divine, Marie reçoit la vie de celui à qui elle-même a donné la vie comme mère, dans l'ordre de la génération terrestre... Et parce que Marie reçoit cette vie nouvelle dans une plénitude qui convient à l'amour du Fils envers sa mère -- et donc à la dignité de la maternité divine -- l'ange de l'Annonciation l'appelle « pleine de grâce ».



     

    Source http://levangileauquotidien.org

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  • Les hommes ne doivent pas juger mais se repentir

    (Lc-13-1)

    Sodome et Gomorrhe

      La perle du jour

     

     

    avec Suzanne G Testut ofs

    en collaboration de

    RCF

    La Radio dans l'âme

     

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  • Photo Elisabeth-1L’Eglise est riche de  7 sacrements dont elle nourrit ses fidèles. Mais  qu’est ce qu’un sacrement et quelle est son action en nous?

     

    Ce mot  vient du latin sacramentum,  qui traduit le mot grec mystérion, le mystère.  Dans les religions antiques le mystère est  un culte secret pratiqué par des initiés  permettant  d'avoir part à la vie de la divinité.

     

    Le catéchisme le  définit ainsi : Le sacrement est un signe sensible, d'institution divine, pour nous sanctifier c’est-à-dire pour produire de la grâce.

    Mais qu’est ce que la grâce au juste ? Ce mot m’a toujours paru malgré sa beauté évocatrice assez insaisissable.

    Je sais que trouver grâce  devant Dieu ou toute autre personne c'est  susciter sa compassion.

     

    En hébreu, la  grâce se dit , hèn(  hèt noun. חן  )  qui  signifie  tout à la fois : faveur,  bénédictions,  pitié,  charme, attrait, beauté, ornement.

     Il est composé de deux lettres,   hèt, qui  signifie la barrière et noun le poisson, signe pour nous du ralliement des premiers chrétiens.  Les mêmes lettres lues à l’envers donnent le mot nah, le repos, qui vocalisé différemment donne le mot noah consolation et le  prénom  Noé en français.

     

    Les lettres  qui écrivent le  mot hén m’enseignent que  franchir la barrière de  nos épreuves avec la force d’amour du  Christ  produit en nous  un apaisement  et une consolation nous rendant semblables à Noé.

     Noé,  c’est l'homme qui est entré dans l'arche  teva, ( la boite , le mot),  pour  être sauvé. C’est  l'homme qui a trouvé grâce  nous dit l'Écriture aux yeux de l’Eternel. Dieu a regardé Noé et dans ce face à face,  Il le retourne complètement, le redresse, le verticalise  faisant sortir de l’ombre, la lumière, Noah (Noé) devient hèn (la grâce). Image inversée. Dieu ne nous regarde pas comme nous nous regardons ou regardons les autres,  en pointant uniquement les défauts et les manques.  Dieu demande à Noé d’habiter le Verbe (le mot) à savoir  le corps du Christ pour être sauvé et  renaitre d’une vie nouvelle dans une terre renouvelée. Par le baptême, le premier des sacrements, le Christ fait de nous ses frères et des fils du Père. Nous entrons dans la Sainte Famille et  vivons de Sa vie divine par le souffle du Saint Esprit d’amour  qui vient  respirer en nous,  nous saisir tout entier, nous faisant crier :  Abba !.

     

    Élisabeth

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