• Bonjour, voici une vidéo de la vie de sainte Claire d'Assise racontée aux enfants... et aux grands.

     Durée: 11 min 40

    Une réalisation de Denise B. que nous remercions de tout coeur

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    Vidéo de la vie de sainte Claire d'Assise


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  • Un nu-vite dans l’évangile (Marc 14, 50-52)

    S’il y a un élément insolite dans la Bible, c’est bien celui-là! Et pourtant, le détail apparemment inutile a été recopié à la main par des générations de copistes pour qu’il parvienne jusqu’à nous, deux mille ans plus tard. Prêtez attention aux deux derniers versets de ce récit : il s’agit de l’arrestation de Jésus, telle que racontée par l’évangile de Marc.

    Au même instant, comme il parlait encore, survient Judas, l’un des Douze, avec une troupe armée d’épées et de bâtons, qui venait de la part des grands prêtres, des scribes et des anciens. Celui qui le livrait avait convenu avec eux d’un signal : « Celui à qui je donnerai un baiser, avait-il dit, c’est lui! Arrêtez-le et emmenez-le sous bonne garde. »

    Sitôt arrivé, il s’avance vers lui et lui dit : « Rabbi. » Et il lui donna un baiser. Les autres mirent la main sur lui et l’arrêtèrent. L’un de ceux qui étaient là tira l’épée, frappa le serviteur du Grand Prêtre et lui emporta l’oreille. Prenant la parole, Jésus leur dit : « Comme pour un hors-la-loi, vous êtes partis avec des épées et des bâtons pour vous saisir de moi! Chaque jour, j’étais parmi vous dans le temple à enseigner et vous ne m’avez pas arrêté. Mais c’est pour que les Écritures soient accomplies. » Et tous l’abandonnèrent et prirent la fuite.

    Un jeune homme le suivait, n’ayant qu’un drap sur le corps. On l’arrête, mais lui, lâchant le drap, s’enfuit tout nu. (Marc 14, 43-52)

         Les quatre évangiles racontent l’arrestation de Jésus. Celui de Marc est le seul à raconter l’incident de l’homme nu qui s’enfuit. Pourquoi rapporter ce détail bizarre?

    Diverses interprétations

         Certains biblistes y voient une anecdote qui pourrait avoir un fondement historique. Un élément aussi incongru aurait difficilement pu être inventé. Il concernerait un membre de la communauté chrétienne de Jérusalem, qui aurait vécu cette drôle d’expérience.

         Depuis longtemps, on a vu dans cet épisode un détail autobiographique. Saint Grégoire le Grand, pape de 590 à 604, semble être le premier à affirmer que, si l’on peut lire cette histoire rocambolesque, c’est qu’elle a été vécue par celui qui la raconte. Plusieurs commentateurs ont adopté cette interprétation et l’ont transmise, mais ultimement, rien ne permet de dire que l’évangéliste Marc ait assisté à l’arrestation de Jésus et se soit enfui tout nu.

         Une autre hypothèse veut que ce jeune homme nu, dont on ne connaît pas le nom, soit le symbole du disciple fidèle qui essaie de suivre Jésus, son maître. Contrairement aux autres disciples, ce jeune homme ne s’enfuit pas tout de suite. Il semble vouloir rester avec Jésus jusqu’au bout, mais il doit quitter les lieux quand on veut l’arrêter.

    Un lien avec la résurrection

         Certains auteurs font un lien entre le jeune homme nu qui a perdu son drap et le jeune homme vêtu d’une robe blanche, annonçant la résurrection (Marc 16,5). Le « jeune homme » acquiert alors une fonction plus symbolique qu’historique. Au chapitre 14, il est le représentant de l’échec des disciples à suivre Jésus jusqu’au bout. Son retour au chapitre 16, en robe blanche, favoriserait une sorte de réparation de l’image des disciples, avec la résurrection de Jésus.

         Cette interprétation pourrait permettre une allusion au baptême. Dans l’Église ancienne, lors de la veillée pascale, les néophytes se dénudaient pour s’immerger nus dans l’eau et être baptisés. Le baptême symbolise le passage de la mort à la vie. À leur sortie de l’eau, le célébrant les revêtait d’un nouveau vêtement blanc, symbole de la vie et de la résurrection.

    Nous sommes nus

         Une interprétation moderne [1] de ce récit propose de comprendre que nous, lecteurs et lectrices d’aujourd’hui, nous sommes mis à nu par l’Évangile. Après avoir découvert le parcours de Jésus et son arrestation, nous perdons toutes nos certitudes préalables. Nous voici nus, en détresse, au seuil de la mort de celui en qui nous avions vu le Sauveur.

         Pour ma part, je crois qu’aucune de ces hypothèses ne peut expliquer pleinement la présence de ce jeune homme nu. Pour une fois, je vous l’accorde, il s’agit d’un élément vraiment insolite. Mais il reste utile dans le récit puisqu’il souligne le fait que tout le monde a fui, lors de l’arrestation de Jésus. L’un des disciples a eu tellement peur de se faire arrêter qu’il a abandonné son vêtement pour échapper aux gardes.

    [1] Cette interprétation originale provient d’Elian Cuvillier, L’Évangile de Marc, Paris, Bayard/Labor et Fides, 2002, p. 289.

    Sébastien Doane

    Source www.interbible.org

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  • Être heureux... pourquoi pas !

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  • LA SAINTE MESSE

    LA  PAROLELA SAINTE MESSE - 2 de... -Élisabeth

    Ta Parole :

    mes nouvelles du jour,

    mon actualité,

    mon  pain quotidien.

    Ta Parole :

    entendue dans le silence,

    au milieu de ton assemblée,

    mastiquée, ruminée,

    dans mes jours et  mes  nuits

    pour que volent en éclat

    les mots et, dans le Dé-lire des sens

    retrouver le mouvement qui me jette en Toi,

    Le Chemin.

    Ta parole :

    Relire ma vie à Sa lumière.

    Tes mots dans mes mots.

    Ton Histoire dans mon histoire,

    en Toi ressuscitée,

    devenue chair Une, Histoire  Sainte,

    Bonne Nouvelle.

     
    KYRIE  ELEISON 

     Mais comment Te recevoir Seigneur

    Si je te cache mes plaies ?

    Si je ne me laisse pas

    soigner, aimer  par Toi ?

    Dans la confession

    te donner  à lire

    le livre de mon histoire.

    Pages froissée, tachées

    écriture serrée.

    Mots qui se chevauchent

    dans l'oubli des espaces

    Feu noir sur feu blanc

    Kyrié Eleison

     
    Dans la confession

    ouvrir portes et fenêtres!

    Entre chez moi Seigneur !

    De la cave au grenier.

    Ta lumière, dans mes ténèbres

    Ton Souffle, dans ma  respiration

    Ta Vie, dans mes morts.

    Feu blanc sur feu noir.

    Christé  Eleison.

     
    Dans la confession

    Ton Pardon, ta Miséricorde.

    Processus de délivrance

    qui me conduit à la Terre promise.

    Lieu où Tu Te donnes,

    où je Te reçois.

    Rendez vous d'Amour.

    Mon âme dilatée, exulte  sa joie

    dans le tonnerre du Gloria !

    Kyrié Eleison

                                                   Élisaberth


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  • Homélie du 30ème dimanche ordinaire (27 octobre)

    Abbé Jean Compazieu

     

    " Un pauvre a crié…

     

    Dieu l’écoute et le sauve "

     

    Textes bibliques : Lire

    Dimanche dernier, nous avons entendu une invitation à prier avec insistance et avec foi. Aujourd’hui, la Parole de Dieu nous rappelle les dispositions intérieures que nous devons avoir. La première lecture est extraite du livre de Ben Sirac. C’est une réponse à ceux qui contestent la foi traditionnelle parce que, disent-ils, cela ne fonctionne pas : les écarts entre la situation sociales des uns et des autres est un scandale ; les pauvres restent pauvres. Les démunis comme la veuve et l’orphelin ne s’en sortent pas ; la solidarité ne fonctionne plus.

    Face à ce douloureux constat, une question se pose : que fait Dieu ? Il semble indifférent, insensible, impuissant. Quelqu’un m’écrivait un jour : « Il n’est jamais là quand on en a besoin. » A la suite des prophètes, Ben Sirac répond qu’il est bien présent. Le problème c’est que trop souvent, nous sommes ailleurs. Comme au temps des disciples d’Emmaüs, il marche avec nous, mais nous ne savons pas le reconnaître. Il entend le cri de tous ceux et celles qui s’adressent à lui. Il les délivre de toutes leurs angoisses et leur rend justice. Plus tard, Jésus précisera qu’il se reconnaîtra à travers le pauvre affamé et démuni.

    Le psaume 33 nous dit précisément que Dieu n’est pas insensible aux souffrances du monde. Il entend le cri de tous ceux qui s’adressent à lui. Il les délivre de toutes leurs angoisses. Il se fait proche du « cœur brisé » et il « sauve ». Le Seigneur protège tous ceux qui se tournent vers lui. Voilà une bonne nouvelle qui change tout dans notre prière. On ne peut que le bénir en tout temps.

    L’apôtre Paul (2ème lecture) se trouve lui aussi dans une situation de détresse. Il est en prison et il sait qu’il va être exécuté. Il se prépare à passer le relai à ceux qui vont le remplacer. Toute sa vie a été un combat. Mais il est resté fidèle jusqu’au bout. Il a rencontré des obstacles, des oppositions, des attaques. Mais le Seigneur a toujours été à ses côtés. Il s’est totalement impliqué dans sa mission qui était « d’annoncer l’Evangile et le faire connaître aux nations païennes ». Il attend maintenant la récompense promise au « serviteur fidèle’ : rencontrer le Seigneur et être avec lui dans son Royaume. C’est là son espérance et sa force. Sa prière est  entièrement tournée vers Dieu.

    C’est ainsi que Ben Sirac et Paul nous parlent de la prière du pauvre qui attend tout de Dieu. D’ailleurs, dans le mot prière, il y a « précarité ». Ce n’est pas pour rien que Jésus a dit : « Heureux les pauvres de cœur », ceux qui ne sont pas imbus de leur supériorité. Le Seigneur les entend et il prend pitié. Il se range du côté des petits, des exclus. Il ne demande qu’à les combler de son amour. II compte sur nous pour le leur dire par toute notre vie.

    L’Evangile est là aujourd’hui pour mettre en valeur la prière du pauvre. Jésus nous raconte une parabole pour faire passer un message de la plus haute importance. Il nous présente un pharisien et un publicain. Tous deux montent au temple pour prier. Ils pratiquent la même religion mais ils ne sont pas ensemble. Le pharisien présente à Dieu un bilan impressionnant : il n’a commis aucune faute, il jeûne, il fait l’aumône. Tout ce dont il est fier est sans doute vrai. D’ailleurs, ce n’est pas cela que Jésus lui reproche.

    Le problème de cet homme c’est son orgueil. Il est convaincu d’être juste mais il n’a que mépris pour les autres. Il ne se contente pas de se donner des coups d’encensoir. II fait en même temps l’examen de conscience du publicain. Il n’a pas compris que pour être exaucé, il nous faut être plein de bonté et de compréhension pour les autres, même s’ils sont pécheurs. C’est ce que nous a rappelé la semaine missionnaire : Dieu veut le salut de tous les hommes.

    Bien à distance, nous avons le publicain. C’est un homme méprisé et même détesté de tous. Il a pactisé avec l’occupant romain. De plus, il a rançonné la population. Il s’avoue pécheur et se reconnaît coupable. Il est au fond du gouffre. La seule chose qu’il peut faire c’est d’implorer le pardon de Dieu à son égard : « Mon Dieu, prend pitié du pécheur que je suis. »

    Cette parabole nous est racontée pour nous annoncer une bonne nouvelle : elle nous dit que Dieu est Amour. Et cet amour va jusqu’au pardon. Tout cela nous est offert gratuitement et sans mérite de notre part. Celui qui se croit supérieur aux autres n’a rien compris. Comment pouvons-nous nous adresser à Dieu si nous n’avons que du mépris pour les autres ? Si nous réalisons quelque chose de bien, ce n’est pas dû à nos mérites mais à l’action du Seigneur en nous. Il attend de nous que nous venions à lui les mains vides pour les remplir de son amour. N’oublions pas qu’il a donné sa vie et versé son sang pour nous et pour la multitude, y compris pour les publicains. Il est venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus. Il compte sur nous pour les aimer et les porter dans notre prière.

    Nous te rendons grâce, Seigneur Jésus, pour le don de toi-même que tu fais à tous les hommes. Rends nos cœurs assez pauvres pour s’émerveiller d’un tel amour. Seigneur, tu viens nous remplir de force pour annoncer l’Evangile. Cette force, c’est la grâce du baptême sans cesse vivifiée par l’Eucharistie. Nous te prions pour que tous les hommes puissent entendre et accueillir cette Bonne Nouvelle que tu es venu apporter au monde.

    Sources : Revues Signes, Feu Nouveau, Dimanche en paroisse – Pour la célébration de l’Eucharistie (Feder et Gorius), Lectures bibliques des dimanches C (A. Vahoye)

    Source http://dimancheprochain.org

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  • La vie d'un éducateur ne peut être un fleuve tranquille.

     

    La vie d’un éducateur est souvent faite d’imprévus et n’est jamais sauf, pour certains ; un long fleuve tranquille. Pour partager le Bonheur qui vous habite, il faut souvent renier son confort personnel. Il faut que les plus pauvres viennent se baigner avec vous dans l’océan spumeux et éclatant de joie de vivre. Nous devons partir de leurs désirs profonds. Dans cette source nous puiserons d’autres sources plus jaillissantes. Sinon, l’éducateur ne fait que du forcing social et cela est plus dommageable que nous le pensons. Je dois, en tant que travailleur Social, accompagner les désirs des plus petits de nos Frères. De plus, la charité telle que bon nombre de chrétiens la conçoive est à mettre au panier de nos mémoires.

     

    L’être Humain évolue anthropologiquement et la recherche de Justice sociale devient primordiale, voire essentielle. Le paternalisme dont a fait preuve l’Église durant des années a démontré ses limites. L’individu doit impérativement redevenir acteur de son propre destin. J’en ai marre de ces gens qui pensent, agissent pour les autres sous prétexte de donner un sens à leur existence. Penser à la place des autres, c’est forcer autrui à ne jamais penser individuellement. Cela fait partie de nos petits viols quotidiens des Droits de l’Homme. Après cette entrée en matière, vous avez compris que je ne suis pas un bureaucrate travaillant à heures fixes.

     

    Moi, qui écris des livres, des articles pour que l’Humain savoure avec Amour l’instant présent : je ne semble pas en harmonie avec mes écrits. Détrompez-vous, je ne fais jamais mentir les mots et mes textes restent dans la ligne droite de mes pensées. Cependant, soit que nous avons une veine militante ou que nous dormons sous le soleil couchant. Du tréfonds de mon âme, je crois que nous pouvons construire le Royaume de Dieu dès maintenant, dans l’Aujourd’hui. Voir des yeux éteints par les tristesses s’illuminer grâce à un sourire donné est pour moi une joie incommensurable.

     

    Trouver de nouveaux paradigmes pour alléger les fardeaux humains. Maintenant, que vous commencez à me connaître ; vous savez qu’il m’est impossible de séparer ma Foi d’une action politique concrète. Dans le respect de chacun, évidemment... C’est en cela que je parle désormais de Justice plutôt que de charité.

     

    Être Témoin de l’Amour et de l’Espérance au cœur de la pâte humaine, tel est mon horizon de Vie depuis longtemps. Soyez, selon vos charismes, des amoureux ( ses ) de Dieu là où vous êtes. Et combattez pour que l’Amour devienne vainqueur pour des jours meilleurs. La prière vous aidera infiniment pour prendre conscience des desseins de Dieu à votre encontre.

     

    Bruno LEROY.

    Source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

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  • Le don de la gratuité

    benoitLes élèves de l’ancien professeur Joseph Ratzinger se réunissent chaque année pour un séminaire théologique. Cette année, pour la 38e édition, la rencontre à Rome a évoqué la question de la sécularisation et de la question de Dieu, notamment en référence au travail du philosophe Rémi Brague.

    A cette occasion, le pape émérite Benoît XVI a célébré la messe le 1er septembre dernier et a proposé une méditation de l’évangile du 22e dimanche du temps ordinaire. Il y propose notamment une réflexion sur le fondement des échanges qui tissent les liens de nos sociétés. En voici un extrait stimulant :

    La vie de notre société se fonde sur le do ut des, le donnant donnant, et en effet, l’économie nécessite la justice dans les échanges, la iustitia commutativa. Il appartient à l’enseignement social de l’Église de définir cette iusititia commutativa qui permet de vivre ensemble, et les uns pour les autres, de façon juste. Mais même si la prospérité économique est grande, même si règne la iustitia commutativa, qui est juste et nécessaire, la gratuité reste indispensable. Sans la gratuité de la bonté, sans la gratuité du pardon, aucune société ne peut prospérer. Les choses les plus grandes de la vie, l’amour, l’amitié, la bonté, le pardon, nous ne pouvons les acheter : ils sont gratuits de la même façon que Dieu gratuitement nous comble de dons. Ainsi, en tout combat pour la justice dans le monde, nous ne devons jamais oublier la gratuité de Dieu, nous devons au contraire toujours à nouveau la donner et la recevoir ; nous devons toujours à nouveau compter sur le fait que le Seigneur nous en fait don, que des gens bons nous font don de la gratuité de leur bonté, que gratuitement ils nous supportent, qu’ils nous aiment et sont bons pour nous gratuitement.

    DL

    Source http://ecologyandchurches.wordpress.com

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  • Qumrân : des ruines à explorer

    ruines de Qumrân

    (photo : Sébastien Doane)

    Ah, le site mythique de Qumrân. Nous allons nous promener dans les ruines de ce lieu où l’on a découvert les fameux manuscrits de la mer Morte, pour essayer de comprendre comment les habitants y vivaient.

         Bien des choses se sont écrites sur Qumrân, sa communauté, ses règles, sur les liens possibles, probables ou inexistants entre Jean-Baptiste, Jésus et les Esséniens, sur les pouvoirs magiques des Esséniens, et même, dans certains livres ésotériques, sur leur pouvoir de lévitation! Il n’est pas dans mon intention d’entrer dans toutes ces hypothèses et théories, sérieuses ou farfelues. Le sujet est complexe et mériterait à lui seul une session complète de discussions et de recherches, mais nous en tiendrons, pour l’essentiel, aux questions archéologiques.

         Le plan général présente le site de Qumrân dans sa plus grande extension. Il ne s’agit pas d’un grand site puisque l’essentiel du complexe tient dans un rectangle de 100 m par 80 m. Mais ceci n’inclut pas l’occupation des grottes avoisinantes ni la possibilité que des tentes aient été érigées à proximité des installations communautaires.

    plan du site de Qumrân

    Illustration de G. Le Nohazic
    Near Eastern Archaeology 63/3 (2000)

         Rare dans cette région, l’eau de pluie qui déferlait dans le wadi Qumrân au sud du plateau était canalisée vers les citernes communautaires. Cette eau arrivait d’abord dans un premier bassin (3 sur le plan) à l’entrée nord-ouest du site. Juste à côté de cette entrée on avait aménagé un mikveh (bain rituel) qui servait aux ablutions rituelles des membres de la communauté (2), très stricts sur les questions de pureté rituelle. À l’Est de l’entrée, le grand enclos devait servir à garder quelques moutons et chèvres.

         Une fois passé l’enclos, on entre dans le « complexe ». Une imposante tour de garde s’impose à l’entrée (10). À l’ouest de la grosse tour on trouve la citerne ronde qui a alimenté les installations humaines depuis l’époque du Fer jusqu’à la destruction en 70 (7; la seule citerne de forme ronde). Juste à l’est de la grosse tour on voit une salle rectangulaire avec trois petits piliers au centre. C’était la cuisine communautaire (11). Au Sud de la grosse tour : la longue salle du scriptorium (12) et, à la gauche de ce dernier, une salle carrée à trois pièces avec des banquettes aux murs, ce qui donne à penser à une salle de réunion du conseil (13). 

         Complètement au Sud, une grande pièce rectangulaire orientée est-ouest devait servir de salle d’assemblée et de réfectoire (20), tandis que la petite salle à gauche du réfectoire, avec un petit pilier, servait de remise (21). Dans le coin sud-est, proche de la grosse citerne rectangulaire, on a trouvé des installations de potier et des fours pour cuire les poteries (17).

    Reconstruction du site

         Le reste du plateau au Sud n’a rien révélé de particulier. Cependant, à l’est du monastère, on a identifié un cimetière comptant environ 1300 tombes. Quelques-unes seulement ont été fouillées. Elles ont permis de constater que ce sont presque exclusivement des hommes qui y avaient été enterrés, ce qui viendrait confirmer que nous sommes en présence d’une communauté d’hommes, tel que semblent le proposer les manuscrits édictant les règles de la communauté. Cependant, la découverte de quelques squelettes de femmes et d’enfants pose question. S’agit-il de parents proches d’un membre de la communauté qui ont demandé à être enterrés près de lui? S'agit-il de sympathisantes de la communauté qui voulaient être enterrées à proximité du lieu de rassemblement de la communauté? Ceci reste encore une énigme.

    vue aérienne du site

    (photo : Wikispaces)

         Dans le prochain article, nous allons voir quelques endroits particuliers où nous pourrons pousser plus à fond nos investigations. 

    Robert David

    Source www.interbible.org

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  • Sans terres fixes                     (cliquez sur le hyperlien "image" ou ci-dessous)

    Terres arables 2013Le CCFD-Terre Solidaire lance sa nouvelle campagne de mobilisation, dénonçant les méfaits de l’accaparement des terres arables en cours à travers le monde. Une pétition et un appel aux dons fait partie de la démarche pour que cette mobilisation soit efficace !

    Tout prendre aux populations locales : c’est lafriquee nouveau projet de certaines multinationales et autres fonds d’investissements qui accaparent les terres arables pour le profit de leurs actionnaires et dirigeants. La recherche de terres agricoles, mais aussi de ressources forestières, minières ou pétrolières et d’espaces pour construire des infrastructures, impacte directement l’accès des populations à leur terre. Rien que pour les terres agricoles, entre 2000 et 2010, c’est un territoire grand comme la moitié de l’Union européenne qui a été accaparé par des entreprises privées dans le monde !  Les plus visés ? L’Afrique avec 134 millions d’hectares ayant fait l’objet de transaction (soit la superficie du Tchad, deuxième plus grand pays d’Afrique sub-saharienne) et l’Asie avec 22 millions d’hectares. ¾ des terres accaparées servent à des productions agricoles… dont les ¾ sont destinées aux agrocarburants ! Pour remplir les réservoirs, que de gâchis, que de violences faites aux populations locales !

    DLSource http://ecologyandchurches.wordpress.com

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  • Des cadeaux qui n’ont pas de prix

    Noel sans cadeauxComment changer nos comportements et nos habitudes, sans tomber dans la culpabilisation ? La nouvelle démarche du collectif chrétien "Vivre autrement" composé de 24 associations fait une nouvelle tentative à l’approche des fêtes de Noël. C’est en fait un livret d’accompagnement qui est proposé aux communautés et aux familles, de manière à prendre le temps pour préparer cette fête de manière un peu plus éco-responsable. C’est la toute jeune association "Chrétiens unis pour la terre" qui a fourni l’essentiel des éléments de réflexion du livret. Une démarche qui ne cherche pas tant à contester l’idée de "cadeaux de Noël" que de lui redonner son vrai sens : celui d’un partage joyeux, simple et respectueux.

    Pour célébrer Noël, il est d’usage que la plus grande attention soit prêtée aux cadeaux et aux repas et ce, le plus souvent, dans un cadre familial. Si le cadeau exprime un moment de générosité et d’échange, cela se traduit bien souvent par une préoccupation matérielle excessive, par une « corvée » de magasins et de grandes surfaces. Ceci conduit beaucoup d’entre nous à éprouver une forme d’écoeurement face à cet « hypermatérialisme
    ». Combien de temps consacrons-nous à notre préparation spirituelle et à penser à ce qui ferait réellement la joie et le bien de notre prochain ? Prenons-nous le temps d’apprendre à connaitre notre prochain ?
    Une parole d’Évangile commande d’être comme le « lys des champs », affranchis des soucis de ce monde. Malgré cela, à l’occasion de l’avènement de Jésus dans le plus grand dépouillement, nous nous plongeons dans la frénésie. Ne risquons-nous pas de choisir, par automatisme, essentiellement le rôle de Marthe, nous privant de la « meilleure part », celle de Marie ? Nous sentons bien que quelque chose « cloche », mais, en dépit de nos aspirations à une vie simple, il est difficile d’aller à contre-courant des habitudes, des traditions, du flot de la vie contemporaine et des injonctions de la publicité. C’est pourquoi ce vade-mecum se propose d’aider très concrètement celles et ceux qui aspirent à vivre Noël autrement, à décroître matériellement mais à croître en félicité, en amour et en don. Cela nécessitera probablement d’y « investir » moins d’argent mais plus de temps, denrée rare de nos jours.

    On peut commander ce livret auprès du collectif : collectifvivreautrement.org DL

    Source http://ecologyandchurches.wordpress.com

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