• Ce que je pense de l'Homosexualité.

     

    Ce que je pense de l'Homosexualité.- Bruno

    A l’adolescence, lors de l’éveil de la sexualité adulte, l’homosexualité et ses composantes disparaissent et vont se tapir dans un coin de l’inconscient, pour ne se manifester qu’en filigrane. On notera cependant que, dans certains cas, les adolescents ont des expériences homosexuelles, qui n’entraînent aucune disposition de ce type à l’âge adulte. Il s’agit en quelque sorte de l’association entre persistance de l’enfance et une hésitation sur l’orientation définitive. Quel est le regard de notre société face aux manifestations de l’homosexualité ?

     Toutes les amitiés sont des témoignages de cette disposition psychique ; et d’ailleurs, plus le lien est fort, plus l’homosexualité inconsciente est développée. Il est amusant de constater que, chez les femmes ou les jeunes filles, les expressions homosexuelles sont moins " tabous " que chez les hommes : s’embrasser ou dormir occasionnellement dans le même lit n’entraîne généralement aucun commentaire désobligeant.

     Certains hommes " traduisent " l’existence de leur homosexualité latente...par son contraire : attitude ultra-virile que l’on retrouve chez ceux que l’on appelle " machos ". Qui pourrait croire que ce sont eux qui repoussent le plus fort leur homosexualité menaçant d’apparaître à la surface ?

     Certains cas de jalousie peuvent également être très significatifs. Tel homme dira : " Je suis jaloux car mon épouse va vers d’autres hommes ", alors qu’il faut entendre : " Je suis jaloux de ne pas être à la place de mon épouse ". S’il fait en sorte qu’il n’y ait pas de rencontre entre son épouse et d’autres hommes, c’est surtout pour éviter d’approcher de trop près son homosexualité.

     Dans ces troubles pathologiques, l’homosexualité a très envie de se manifester, mais se trouve en butte à des mécanismes de défense qui entraînent des conflits intérieurs.

     Compte tenu de l’agressivité supérieure " naturelle " de l’homme, on peut affirmer que si l’homosexualité n’existait pas, les hommes ne pourraient pas vivre en communauté. Le raisonnement et l’analyse ont d’ailleurs été poussés plus loin par certains : les conflits armés seraient encore plus nombreux et violents sans l’homosexualité. Sans elle, les groupes humains tels que l’armée ou les employés d’une entreprise n’auraient aucune cohésion .La répulsion rendrait impossible l’œuvre commune. L’homosexualité fait partie intégrante de notre vie psychique normale, et il est vain de la nier : ce faisant, on renforce les barrages défensifs qui traduisent encore plus sa présence. La morale de nos civilisations et les tendances biologiques de reproduction et continuité de l’espèce, nous mettent sur une voie hétérosexuelle, en faisant abstraction de composantes homosexuelles inconscientes. Dans la majorité des cas, l’hétérosexualité domine, ce qui n’empêche pas cette homosexualité, si latente soit-elle, de se manifester.

     On pourrait dire qu’au fond de nous il y a un ( ou une ) homosexuel ( le ) qui sommeille. Ce qui ne signifie pas que nous sommes des homosexuel ( le ) s, mais que notre homosexualité est latente : elle ne s’exprime pas ; du moins sous la forme qu’on lui connaît chez les homosexuels affirmés. Je dis souvent que l’intolérance naît de l’ignorance et même avec les convictions spirituelles que je défends et vis depuis ma tendre enfance, j’assume parfaitement l’analyse que je viens d’écrire car, je vois trop de parents rejeter leurs enfants sous prétexte qu’ils ne correspondent pas aux normes sociales. Je persiste et signe pour dire que l’homosexualité ne doit pas se résumer à la simple sexualité. La tendresse et l’amour entre deux êtres ne sauraient subir des condamnations de quelque idéologie que ce soit ainsi que de croyances castratrices. Le chemin de la vie est un parcours où les hommes et les femmes cherchent à aimer et être aimés. Notre existence n’a pas d’autre sens que celui-ci. Les moralistes de bas étages empêchent tellement les autres de respirer qu’il serait temps de donner un parfum subtil à la liberté sans nous préoccuper de leurs jugements empreints de telles ignorances qu’ils peuvent tuer l’épanouissement des adolescents. Nous devons combattre paisiblement ces bien-pensants qui, sous couvert, d’une croyance religieuse falsifiée, provoquent des discriminations en ce monde.

     La vraie spiritualité sera libératrice ou ne sera pas et de même la sexualité sera source de joies partagées sans préjugés, ou ne sera qu’une contrainte, une vieille habitude vécue dans la médiocrité. A nous de choisir l’horizon étincelant de notre destin.

     Bruno LEROY.

    Source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

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  • La foi et la rencontre du Christ (27/32)

    Le chemin de foi de l'aveugle-né (Jean 9)

     

    La foi et la rencontre du Christ (27/32)Tous les évangiles rapportent des guérisons d’aveugle. Les trois Synoptiques (Matthieu, Marc et Luc) le font par des récits assez condensés. Saint Jean ne fait pas exception, mais il accorde à la guérison de l’aveugle-né un traitement qui illustre bien la visée théologique globale de son évangile. Il en fait un signe qui révèle l’identité et la mission de Jésus : en tant que Fils de Dieu, il révèle le Père qui l’a envoyé pour le salut du monde. Tout le récit est un développement du thème de la foi. L’accueil de Jésus et le discernement de sa nature divine font entrer dans la lumière de la foi. Celle-ci transforme l’être humain et lui permet d’entrevoir sa vie à la lumière du plan de Dieu.

    35 Jésus apprit qu’ils l’avaient jeté dehors. Il le retrouva et lui dit : « Crois-tu au Fils de l’homme ? » 36 Il répondit : « Et qui est-il, Seigneur, pour que je croie en lui ? » 37 Jésus lui dit : « Tu le vois, et c’est lui qui te parle. » 38 Il dit : « Je crois, Seigneur ! » Et il se prosterna devant lui.

    39 Jésus dit alors : « Je suis venu en ce monde pour rendre un jugement : que ceux qui ne voient pas puissent voir, et que ceux qui voient deviennent aveugles. »

        Le récit de la guérison de l’aveugle-né contient beaucoup d’éléments qui, mis ensemble constituent une catéchèse sur le baptême, porte d’entrée de la vie dans la foi. L’homme, né aveugle, représente les humains qui ont besoin d’une intervention de Dieu pour le connaître. Cette intervention de Dieu en notre faveur est le don de son Fils Jésus, qui nous révèle l’amour du Père qui nous fait communier à sa vie. En donnant la vue à l’aveugle et en lui commandant de se plonger dans la piscine de Siloé (en hébreu, Siloé veut dire « l’envoyé »; il y a ici allusion à Jésus, l’Envoyé du Père), Jésus amène l’aveugle à plonger dans le mystère de sa relation intime avec Dieu.

        Le récit se présente comme un procès déclenché par une guérison accomplie par Jésus. Elle n’aurait rien eu de répréhensible si ce n’avait été le geste de mélanger de la boue et de l’appliquer sur les yeux de l’aveugle.  Ce geste assimilé à un travail a été accompli le jour du sabbat, ce qui en fait une désobéissance au précepte divin de chômer ce jour sacré. C’est ici que l’aventure commence pour le pauvre homme qui n’avait pas demandé à être guéri.

        L’aveugle doit faire face à des interrogatoires divers. Les gens du peuple sont intrigués par le prodige. Ils demeurent au niveau des faits merveilleux. Les Pharisiens, par contre, veulent aller au fond des choses, en abordant la dimension religieuse du fait. Ils feront subir un véritable procès à l’ex-aveugle, faisant même comparaître ses parents. À la fin, ils condamneront l’ex-aveugle comme un pécheur. Mais tout au long de cet interrogatoire, l’ex-aveugle doit se compromettre, se défendre et défendre Jésus qui brille par son absence. Tout au long de ce procès, on remarque deux choses. La première, c’est que le procès est dirigé contre Jésus qui est mis en accusation par personne interposée, c’est-à-dire l’ex-aveugle. La seconde, c’est que l’ex-aveugle suit un cheminement vers la foi et devient petit à petit un disciple de Jésus. Sa connaissance de Jésus gagne en profondeur: d’abord un anonyme, Jésus devient pour lui un prophète, un homme de Dieu, et finalement le Fils de Dieu qu’il reconnaît dans la foi.

        Enfin, saint Jean joue sur la symbolique de la lumière et des ténèbres. Jésus est la lumière du monde. Les humains qui croient en lui passent des ténèbres à la lumière. La lumière est symbole de la connaissance et de la foi, tandis que les ténèbres symbolisent l’ignorance et l’incrédulité. Ainsi, l’aveugle ne fait pas seulement accéder à la vue mais aussi à la vision spirituelle de la foi. Les Pharisiens qui pensent bien connaître Dieu sont déclarés aveugles, parce qu’ils ne voient pas, c’est-à-dire qu’ils ne croient pas en Jésus l’envoyé de Dieu.

     

    Yves Guillemette, ptre

     

    Source: Le Feuillet biblique, no 2373. Toute reproduction de ce commentaire, à des fins autres que personnelles, est interdite sans l'autorisation du Centre biblique de Montréal

    Source www.interbible.org

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  • La Fraternité Franciscaine Séculière en France

     Le Chapitre national de la Fraternité Franciscaine Séculière - OFS - s'est tenu à Crest les 12 et 13 octobre 2013

       Un nouveau Conseil national a été élu

    Nous demandons au Seigneur de vous soutenir dans vos tâches respectives.

     L'OFS de France a un nouveau Conseil National

    De gauche à droite :
    Chantal Auvray (ministre), Fr Joseph-Xavier Soosai, ofm cap, assistant national, Claire Déchenaux, vice-ministre, Fr. Didier Brionne, ofm, assistant national, Roland Wetzel, trésorier, Marie-Hélène Barusseau, conseillère internationale, Tibor Kauser, CIOFS, Fr. Jose-Antonio Cruz Duarte, ofm, CIOFS,Christine Ecault, secrétaire

    Absents sur la photo :

    Bernard Mérigoux, responsable de la formation, Margaux de Faucal, ministre de la Jeunesse Franciscaine (tous deux retenus pour des raisons majeures)
     
    Source: François Blanty, ofs, France, que je remercie grandement.
     

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  • Les larmes de la Terre

    La théologie en France aborde encore peu les questions écologiques. Et très peu sous l’angle de la spiritualité. Ce n’est pas le cas dans le monde anglo-saxon où, depuis des années, des auteurs ont émergé. Il en va ainsi de Soeur Miriam MacGillis et de Frère Richard Rohr qui participent à un ouvrage récent. Soeur MacGillis

    La première est une religieuse dominicaine, dont la communauté est à Caldwell, dans le New Jersey. Elle est une des cofondatrices de la "Genesis Farm", dont E&E a déjà parlé. Ce projet né en 1980 est un centre pédagogique où sont expérimentés des manières nouvelles de vivre en harmonie avec le monde naturel et les autres. Le lieu pratique l’agriculture en biodynamie et fut un des pionniers de la "Community Supported Agriculture" (CSA), un mouvement qui connaît un grand succès aux Etats-Unis. Elle est une bonne connaisseuse du travail du "géologien" Thomas Berry, récemment évoqué dans ce blog. En 2007, Soeur Miriam fut nommé parmi les 15 responsables religieux mondiaux les plus engagés sur les questions écologiques, par le magazine Grist.

    Frère RichardRohrOFM_SMQuant au Frère Richard Rohr, sa réputation est lié à son enseignement oecuménique. Ce franciscain de la Province du Nouveau Mexique est le fondateur du Centre pour l’Action et la Contemplation (CAC) à Albuquerque et c’est notamment là qu’il propose des formations alliant des pratiques contemplatives et une attitude de "kénose vivante" qui se traduit par une compassion profonde envers les exclus de la société.

    On peut retrouver la réflexion de ces deux auteurs dans un ouvrage récent, intitulé Spiritual Ecology: The Cry of the Earth, (édité par Llewellyn Vaughan-Lee,  The Golden Sufi Center, 2013, http://www.spiritualecology.org).  Dans cet ouvrage collectif, la question centrale abordée est celle de notre rapport au caractère sacré de la Création. De nombreux autres contributeurs valent le détour : Chef Oren Lyons, Thich Nhat Hanh, Sandra Ingerman, Joanna Macy, Satish Kumar, Vandana Shiva,, Bill Plotkin, Jules Cashford, Wendell Berry, Winona LaDuke, Mary Evelyn Tucker, Brian Swimme, and others.

    Spiritual Ecology: The Cry of the Earth Book Trailer from Working with Oneness on Vimeo.

    DL

    Source http://ecologyandchurches.wordpress.com

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  • Ce que les glaciers nous montrent

    A la Saint-François, les glaciers fondent d’effroi.

    Ce (faux) proverbe aurait pu servir d’exergue à la journée qui a mobilisé plus de 320 groupes aux Etats-Unis, sponsorisés par la Coalition catholique contre le changement climatique.

    Intitulée " Glace fondante, Création à préserver : une approche catholique du changement climatique", le programme de la journée cherchait donc à allier célébration du saint patron des écologistes et sensibilisation à cette crise environnementale en cours.

    A l’église saint-Thérèse-de-Lisieux à Chesapeake, à l’université Gonzaga de Spokane, à l’église Saint-Thomas d’Indianapolis et dans bien d’autres lieux, les rencontres se sont ainsi multipliées.

    Occasion de découvrir par exemple l’intervention de James Balog, un photographe climatosceptique qui a changé d’opinion en travaillant sur les changements impressionnants en cours à travers le monde (TED talk 2009 et documentaire Chasing Ice)

     

    mais aussi le document publié par l’Académie pontificale des Sciences, intitulé : "Destin des glaciers à l’ère de l’anthropocène". 

    Et aussi de signer le "serment de Saint François" qui invite chacun à changer son mode de vie vers des pratiques plus écoresponsables.

    " La perte généralisée des glaciers, de la glace et de la neige dans les régions tropicales, tempérées et polaires est une des preuves les plus évidentes que nous avons pour montrer les changements climatiques en cours et qui s’opèrent à grande vitesse",

    souligne le rapport de l’Académie, estimant aussi que la modification de la composition de l’air impacte dès à présent sur les vies humaines : ce sont près de 2 millions de morts prématurées qui sont ainsi évoquées, chaque année, au sein des populations les plus précaires. DL Source : Article de Brian Roewe  |  Oct. 8, 2013 Eco Catholic

    Source http://ecologyandchurches.wordpress.com

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  • Homélie du 29ème dimanche - 20 octobre 2013

    Abbé Jean Compazieu

     

    « La prière qui ne baisse pas les bras… »

     

    bougieTextes bibliques : Lire

    Les textes bibliques de ce dimanche nous parlent de l’importance de la prière. La 1ère lecture (Exode) nous montre le peuple d’Israël en marche vers la Terre Promise. Au cours de sa marche, il a été attaqué par des tribus nomades. Il faut savoir que l’enjeu de ces combats c’était les points d’eau et les pâturages. C’est important pour subsister dans le désert. Au cours de cette bataille, Moïse se tient en prière sur la montagne. Les mains levées au ciel, il supplie le Seigneur. Mais quand il baisse les bras, tout va mal. Alors, il se fait aider par Aaron et Our pour garder les bras levés. C’est ainsi qu’il obtient de Dieu la victoire des ennemis d’Israël.

     

    Cette lecture est une réponse à la question que se posaient les hébreux. « Le Seigneur est-il au milieu de nous ou pas ? » L’important n’est pas le côté merveilleux mais cette assurance que Dieu est vraiment au milieu de son peuple. Notre vie est aussi un combat contre les puissances du mal. Nous ne pouvons pas les vaincre par nos seules forces. Comme Moïse, nous avons besoin du soutien fraternel de toute la communauté. Nous avons besoin de la prière des moines, des moniales et de tous les ministres ordonnés. Mais eux aussi ont besoin de la prière de tous les baptisés. C’est la supplication que le pape François adressait à tous les chrétiens du monde entier au soir de son élection : « Priez pour moi ». C’est aussi l’appel douloureux des chrétiens persécutés, victimes du fanatisme et de la haine. Ils sont nombreux dans les divers continents du monde. Ensemble, nous sommes la même Eglise de Jésus Christ, appelés à vivre dans une même fraternité.

    La vraie prière doit s’appuyer sur la foi. et pour cela, nous avons besoin de nous nourrir de la Parole de Dieu. C’est la recommandation que Paul adresse au jeune Timothée (2ème lecture). Il insiste fortement sur la lecture de la Bible. Certains ont tendance à négliger l’Ancien Testament. C’est dommage : nous y découvrons comment Dieu s’est révélé à un peuple pour le conduire au Salut. Ces textes anciens nous disent la vérité sur Dieu. Nous y trouvons une parole qui a été donnée pour faire vivre. Cette parole est tellement importante qu’il faut la transmettre à temps et à contre temps sans se lasser. Les saintes Ecritures sont un trésor extraordinaire que Dieu nous offre. Si nous l’accueillons dans la foi, il devient source de vie. Il est très utile pour « enseigner, dénoncer le mal, redresser, éduquer dans la justice ». C’est en nous nourrissant de cette parole de Dieu que nous apprendrons à prier avec foi.

    L’Evangile nous rapporte une parabole qui insiste sur l’efficacité de la prière. Il s’adresse à des communautés qui attendent le retour du Seigneur. Certains ont tendance à se décourager car il tarde à faire justice. C’est pour répondre à leurs questions que l’Evangile nous rapporte cette parabole : il s’agit d’un juge qui a fini par répondre à la demande  d’une pauvre veuve : il n’en pouvait plus d’entendre ses supplications répétées. A plus forte raison, Dieu qui est Père ne peut que rester attentif à toutes nos demandes. Saint Luc nous dit qu’il nous écoute toujours, quoi que nous lui demandions.

    Et pourtant, il nous arrive parfois d’avoir l’impression de prier dans le vide. Nous pensons alors que Dieu n’est jamais là quand on a besoin de lui. En fait, il est bien là, présent au cœur de nos vies, mais c’est nous qui sommes ailleurs.. Il nous écoute toujours, mais il n’y a personne pour l’écouter..ns ne pensons qu’à notre demande et nous n’obtenons pas la réponse que nous attendons. Et pourtant, nous avons été entendus bien au-delà de tout ce que nous pouvons imaginer. Le but de la prière c’est de nous ajuster chaque jour à ce Dieu qui est amour. Nous ne devons pas rester centrés sur nos demandes car il a bien mieux à nous donner. Il ne demande qu’à nous combler.

    La parabole de cet évangile se termine par une question posée à tous : « Le Fils de l’Homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur terre ? » Le pire ennemi de la foi c’est le découragement, c’est quand on se dit que Dieu n’est jamais là, ou qu’il nous a abandonnés. Jésus nous met en garde contre ce danger. Croire c’est s’obstiner dans la prière, c’est crier vers Dieu jour et nuit sans baisser les bras. Il ne manquera pas d’oiseaux de malheur pour semer le doute. Mais l’exemple de la veuve est là pour nous apprendre l’obstination.

    En ce mois du Rosaire, nous faisons passer notre prière par Marie. Elle est là pour nous renvoyer au Christ et à son Evangile. Dans le mot « Rosaire », il y a « rose ». Un enfant qui veut faire plaisir à sa maman ne lui offre pas une fleur mais un bouquet entier. Il en va de même pour nous à l’égard de notre maman du ciel. N’hésitons pas à lui donner la place d’honneur dans notre vie. Elle est là pour nous ajuster à l’amour de Dieu.

    Ensemble, nous nous tournons vers toi Seigneur. Nous te prions en communion avec tous  les groupes de prières de nos diocèses et avec tous les chrétiens du monde entier. Aide-nous à dépasser le plan terrestre où nous nous installons trop facilement. Garde-nous dans ton amour. Au milieu de nos travaux, de nos joies et de nos peines, fais-nous vivre en enfants de Dieu.  

    Sources : Revues Signes, Feu Nouveau, Dimanche en paroisse – Pour la célébration de l’Eucharistie (Feder et Gorius), Ta Parole est ma joie (Joseph Proux)

    Source http://dimancheprochain.org

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  •  Assemblée générale annuelle de la Famille FranciscaineAssemblée générale annuelle de la Famille Franciscaine

    Assemblée générale annuelle de la Famille Franciscaine

     du Canada francophone    

    Septembre 2013

          

    Source : Extrait du Bulletin ÉCHO de Septembre 2013 page 11

    Télécharger « Echo_Sept 2013pdf »

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  • Stars académies pontificales

    sustainable2013

    Quoi de mieux qu’un petit séjour à Rome au printemps prochain ?

    Une bonne occasion aussi peut être pour suivre les travaux du prochain atelier co-animé par l’Académie pontificale des Sciences et celle des Sciences sociales qui se déroulera du 2 au 6 mai 2014.En effet, ces instances vaticanes vont prendre à bras le corps du rapport entre nature et développement durable.

    Quel est le statut de la personne humaine dans un monde dominé par la science ? Comment devrions nous percevoir la Nature pour entretenir une bonne relation entre elle  et l’humanité ? Doit on espérer le maintien du modèle économique de la croissance qui a été celui des six dernières décennies pour envisager l’avenir de manière soutenable ? Devons nous être confiant dans le fait que le savoir et les compétences vont continuer d’augmenter de manière à diminuer notre dépendance à la Nature, dans une économie d’activité croissante ? Est-ce que l’écart croissant entre le monde des riches et celui des pauvres dans le rapport aux biens naturels est une conséquence de cette croissance économique ?

     

    L’atelier veut mettre en lumière l’opposition entre deux modèles concurrents actuellement :

    • Celui qui affirme que nos taux de croissance économique impacte trop sur le capital naturel, au point d’induire des changements dramatiques sur le climat, la fonte des glaces etc.
    • Et celui qui montre qu’en terme de consommation, d’espérance et de niveau de vie, la diminution de l’accès aux ressources naturelles ne semble pas avoir eu de conséquences trop importantes aujourd’hui. 

    L’atelier cherchera notamment à comprendre ce qui se dit derrière les "problèmes environnementaux" (on dirait chez nous peut être "crise écologique") : démographie mondiale, croissance économique dérégulée et prédatrice, pollutions urbaines dans les pays émergents, scandale de la pauvreté dans de nombreux pays, modèles de développements économiques mondialisés ou locaux, effets pervers de l’agriculture intensive etc. De fait, tous ces problèmes sont profondément reliés dans un monde qui en un siècle a vu sa population globale être multipliée d’un facteur 4, sa consommation en énergie d’un facteur 16 et ses quantités de prélèvement dans la pêche d’un facteur 35 ! De quoi effectivement parler d’une "ère nouvelle" que certains ont appelé l’Anthropocène. Pour autant, le développement économique d’un certain nombre de régions est réel, tout particulièrement dans les pays industrialisés et émergents. Il est temps, sans doute, de réintroduire le facteur "Nature" dans les modèles macroéconomiques, pour être davantage dans la réalité des choses. Sinon, la "croissance" perd son sens même. Il suffit de voir les paradoxes du Produit intérieur brut (PIB) qui ne prend pas en compte les effets pervers de la croissance économique, pour comprendre qu’il est temps désormais de réinterroger l’orientation profonde du moteur de développement.
    L’échec du sommet Rio+20, par exemple sur la question de la préservation de la biodiversité, a mis à jour l’absence criante de travail conjoint entre les naturalistes et les penseurs des sciences sociales. L’atelier "Humanité soutenable et Nature soutenable" va donc tenter d’oeuvrer à cette rencontre à venir et nécessaire. Un atelier qui, à partir des thématiques de l’alimentation, de la santé et de l’énergie, va permettre aux membres des deux Académies pontificales, de travailler ensemble.

    A suivre donc !

    Les participants à cet atelier sont : Werner Arber ; Margaret S. Archer ; Scott Barrett ; Antonio Battro ;
    Enrico Berti ; Joachim von Braun ; Edith Brown Weiss ; Yves Coppens ; Paul J. Crutzen ; Partha S. Dasgupta ; Luis Ernesto Derbez Bautista ; Pierpaolo Donati ; Gérard-François Dumont ; Georgina Ensfield ; Mary Ann Glendon ; Nancy Knowlton ; Anil Kulkarni ; Pierre Léna ; Juan J. Llach ; Jane Lubchenco ; Karl-Goran Maler ; Marcia McNutt ; Roland Minnerath ; Mario Molina ; Walter Munk ;
    Naomi Oreskes ; Charles Perrings ;  V. Ramanathan ; Martin Rees ; Oscar Andrés Rodríguez Maradiaga ;
    Jeffrey Sachs ; Marcelo Sánchez Sorondo ; Herbert Schambeck ; Robert Scholes ; Joseph Stiglitz ; Jeff Vincent ; Peter Wadhams ; Stefano Zamagni

    DL

    Source http://ecologyandchurches.wordpress.com

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  • L’humour est un signe d’éveil spirituel.

     On considère généralement l’humour comme un jeu de l’esprit qui consiste à exposer la réalité sous un aspect inattendu et singulier. Il y a, de ce fait, autant de formes d’humour que d’“états d’esprit”. Car même si l’on parle communément d’humour tendre, débridé ou cinglant, ne dit-on pas souvent « j’aime son humour », autrement dit, « j’aime sa propre vision des choses et sa propre façon de les exposer » ?

     Il y a donc dans l’humour une forme d’élan créateur, une manœuvre habile de l’âme désireuse de se faire connaître pour interagir avec autrui. Un “instinct” spirituel manifestement lié à la présence de Dieu en nous. Car tous les mystiques en témoignent : si le Divin cherche à se faire connaître par son Esprit d’Amour, c’est pour nous permettre d’accéder avec Lui et par Lui à la Suprême Communion. En fait, si la présence de Dieu en nous est la pure expression de Son Amour, l’humour est le langage de l’esprit qui recherche, dans l’échange, sa propre divinité. Voilà pourquoi il est indispensable de promouvoir l’humour dans ce qu’il a de plus élevé.

     Dans la réalité, c’est la reconnaissance et la compassion que nous recherchons à travers l’allégresse d’autrui. Ce faisant, nous courrons immanquablement le risque de ne pas être compris, suivis et en fin de compte aimés. De même, si nous redoutons de ne pas saisir l’humour d’autrui, ce n’est pas seulement par fierté mais par crainte de ne pas satisfaire une demande des plus légitimes.

     Aussi, peut-on affirmer que l’humour est à la fois une forme d’appel et de don, tous deux empreints d’une certaine abnégation. D’autant que celui qui en use s’applique instinctivement, devant son public, à ne pas se délecter lui-même de son “génie”, un peu à l’image d’un chef cuisinier qui se fait connaître à travers ses préparations et s’efface pour laisser aux autres la liberté d’aimer ou de ne pas aimer… Un peu à l’image de Dieu qui, par respect de notre libre arbitre, s’est logé en nous de la façon la plus discrète qui soit. C’est sans doute, en partie, cette pudeur indicible que l’on ressent dans l’humour d’autrui qui nous attire et crée en nous une ouverture propice au rapprochement.

     Il convient donc de savoir déceler dans toute forme d’humour une humble démarche, dissimulée certes, mais pour le moins authentique. Une démarche qui consiste à négocier une proximité avec l’autre que l’on érige, en outre, en témoin de nos besoins et parfois même de nos angoisses…

     Mais l’humour est avant tout un signe d’ouverture à une autre dimension de la réalité, un signe d’éveil spirituel et de désir d’illimitation. Ce faisant, le plaisir qu’il induit est beaucoup plus lié à une détente spirituelle unificatrice qu’à un relâchement psychique. C’est ainsi qu’utilisé avec finesse et compassion, il permet parfois de désamorcer la négativité d’autrui favorisant ainsi son ouverture. Aussi, ce n’est pas seulement le rire qui est thérapeutique mais le fait même de faire de l’humour et d’y être sensible. Et c’est sans doute ce qui poussait Freud à dire que « l’humour a non seulement quelque chose de libérateur mais encore quelque chose de sublime et d’élevé ».

     Cela dit, comme pour tout langage, un humour vide d’Amour n’est souvent qu’un support à l’ego ou, pire encore, aux jugements et à la négativité. Autrement dit, il y a des limites au-delà desquelles on ne peut répondre à l’appel lancé au risque d’enfermer l’autre dans son ego ou de participer à un manque d’Amour à l’égard d’autrui.

     Car s’il y a dans l’humour une quête de vrai, un besoin de sortir de soi pour accéder à une autre facette du Divin, autrement dit, si l’humour peut servir l’union, il peut aussi la desservir : subtil dosage pour un enjeu Divin…

      Bruno LEROY.

    Source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

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  • (extrait de « MESSAGE » Septembre - Octobre  2013 )

    « Avec toi, se réjouira l’émigré
    qui est au milieu de toi »


    Edito
    « Souviens-toi que tu étais migrant ». Le titre de ce nouveau programme d’année nous invite d’emblée à revisiter une dimension centrale de la foi : un chemin de libération, de confiance en Celui qui nous arrache à l’errance, à l’insécurité, à la peur paralysante, à l’anonymat pour nous donner : repos, félicité, identité. Nous ne pouvons qu’être proches de tous nos frères humains qui cherchent une terre d’accueil pour eux et leur famille.


    Nous allons tenter cette année de devenir des compagnes et des compagnons de voyage de ces « héros des temps modernes » selon l ’expression de l’anthropologue
    Marc Augé. Pour cet auteur, les migrants contraints de rompre avec leurs attaches prouvent à tous qu’il est possible, sans renier sa culture, ses liens, son terroir de s’affranchir de tous ses enracinements et de se lancer dans une aventure dont on ne connaît pas l’issue. Ils démontrent ainsi la relativité du lien qui attache chacun à son lieu et nous font découvrir la solidité de la rencontre : véritable terre d’asile, lieu de vie.


    Le thème de ce numéro : « fêter avec l’étranger » nous enracine dans cette affirmation : la joie se partage avec tous, elle inclut chacun sinon elle n’a pas lieu d’être. La fête nous rappelle notre vocation : vivre ensemble avec toutes nos richesses singulières, en fils et fille de Celui qui veut notre bonheur. Notre véritable patrie est en Lui.


    Chers amis lecteurs et lectrices, nous vous souhaitons une belle reprise de vos activités. Pourquoi pas en méditant le témoignage de vie d’Encarnación ?


    Que ce mois de septembre féconde, à l’image du raisin, le travail de ce dernier Chapitre des Nattes.
     

    Brigitte

     

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    mflaic@gmail.com

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