• À l'occasion du 8e Centenaire, les Clarisses de Sherbrooke ont commandé deux magnifiques vitraux l'un de François et l'autre de Claire que l'on peut admirer à l'arrière de leur chapelle.

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    vitrail-de-Claire.jpg

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    vitrail-de-Francois.jpg

    Ils sont l'oeuvre de deux artistes de la région, soit: Jean-Michel Lopez et Lucie Poirier vous pouvez les visiter ICI

     

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  • Franciscan International ( FI)

    Rapport Annuel 2011

    CA-du-FI-2012.jpg

    Conseil d’Administration International de FI in Mars 2011 (de gauche à droite): John Doctor OFM (Président du Conseil d’Administration), Regina Holtz, fsp, Denise Boyle fmdm (Directrice exécutive FI), Averil Swanton tssf, Markus Heinze OFM (Responsable Financier ad interim), Patricia Tan Huat Neo sfo, Markus Fuhrmann OFM, Francisco Nel Leudo Murillo OFM conv., John Celichowski OFM cap., Doug Clorey, sfo. Absent: José Martorell tor.

     

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    Télécharger le rapport en format pdf seulement ICI

    (2mg)


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  • Luc 1, 5-25 :

    Annonce de la naissance de Jean-Baptiste et de sa mission.

     http://ekladata.com/O-_YQqXNWweL7SUHxiGUn9FTlCE.jpg

    L’ange annonce à Zacharie que sa femme, Elisabeth, jusqu’alors stérile, va lui donner un fils. Et il sera grand devant le Seigneur. Il s’agit de Jean le Baptiste et l’apôtre nous en précise la mission.

    -          La perle du jour : Lc 1, 17 : Il marchera devant le Seigneur avec l’esprit et la puissance d’Elie pour ramener le cœur des Pères vers les enfants et les rebelles à la prudence des justes, préparant au Seigneur un peuple bien disposé.

     

    Et nous !

    Dans quel état d’esprit nous présentons-nous devant le Seigneur ? Nous pouvons avoir un esprit bien disposé mais nous laissons-nous réellement animer par l’Esprit Saint ?


    Le respect de la Loi et donc des commandements, est devenu de nos jours, de plus en plus pesant et ainsi, par notre refus de les respecter, nous minimisons artificiellement nos transgressions.


    En enfants rebelles, nous en arrivons à créer nos propres codes, nos propres normes dont nous finissons par devenir esclaves et c’est ainsi que nos cœurs s’enténèbrent. Pensant avoir agi à notre profit, notre orgueil nous paralyse de plus en plus et nous isole. Séparés de Dieu, nous perdons alors la joie, nous sommes inanimés  car coupés de la Relation. Il est là le péché.


    Sommes-nous vraiment prêts  à voir les obstacles qui s’opposent à notre cheminement ?

    Sommes-nous en mesure d’évaluer la part que nous accordons au temporaire par rapport aux valeurs spirituelles, durables ?


    Acceptons-nous de renoncer à certaines habitudes et de suivre les prescriptions du Seigneur ?

    En un mot ! Est-ce que je veux faire du Christ le Maître de ma vie ?

     

    Fraternellement

    Suzanne

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  • La Fête de clôture du 8e Centenaire de fondation des Clarisses fut très belle chez nos sœurs de Sherbrooke, elles n’ont rien négligé pour cette réussite, à tel point que la chapelle et la salle de réception n’ont pu contenir toutes les personnes qui se sont présentées.

    les-celeb.jpg
    Mgr Luc Cyr, archevêque du diocèse présida l’Eucharistie, alors que le frère Marc LeGoanvec, Provincial des franciscains assurait la très belle homélie (que vous pouvez télécharger ici) en word

    et ICI en pdf

     

    Robert Lebel prêtre et chansonnier bien connu, était l’artiste invité pour la plus grande joie de chacun-e.


    Voici quelques photos illustrant cette belle rencontre.

    La-Table-est-mise.jpg  Une-petite-partie-de-l-assemblee.jpg
     l-abondance-du-repas.jpg  degustation-et-fraternisation.jpg
     Robert-Lebel-et-Therese.jpg  quelques-soeurs-qui-echange-evec-Robert.jpg

    Votre serviteur

    Richard Chamberland ofs

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  • Homélie du 20ème dimanche du temps ordinaire

    Abbé Jean Compazieu 

     

    bible2La vraie sagesse

     

    Textes bibliques : Lire


    Les lectures de ce dimanche nous parlent de la sagesse. Il ne s’agit pas de celle des enfants sages. Quand on dit d’un homme que c’est un sage, on veut parler de son expérience, de son bon sens, de la justesse de ses raisonnements. Dans les textes bibliques de ce dimanche, il s’agit de la sagesse de Dieu. Elle va à l’opposé de nos raisonnements humains.

     

    Notre monde a tendance à se détourner de cette sagesse de Dieu. Il préfère écouter les appels des idoles. Ces idoles, nous les connaissons bien : elles s’appellent argent facile, divertissements, égoïsmes, violences. L’actualité nous en donne de douloureux exemples. Nous le savons tous : l’esprit du monde s’oppose à l’Esprit de Dieu. « L’homme sans intelligence » dont nous parle la première lecture, c’est chacun de nous quand nous comptons sur nos seules ressources. Nous n’accédons à la sagesse que par un don gratuit de Dieu. L’important c’est d’accepter son invitation : quittez votre folie. Suivez le chemin de l’intelligence ».

    C’est aussi cette même recommandation que nous adresse saint Paul dans la seconde lecture : « Ne vivez pas comme des fous, mais comme des sages ». C’est toute l’opposition entre « dame folie » et « dame sagesse » dont nous parle la première lecture. Saint Paul sait que les chrétiens d’Ephèse ont beaucoup à faire pour quitter leurs habitudes anciennes. C’est en se laissant remplir par le souffle de l’Esprit de Dieu  qu’ils deviendront de vrais « sages ». Il s’agit pour chacun de nous de suivre « la volonté du Seigneur » et de se laisser transformer par son amour

    L’évangile va encore plus loin. Après la multiplication des pains, les Galiléens ont reconnu en Jésus « le grand prophète ». Mais ils étaient bien au dessous de la réalité. Un prophète c’est quelqu’un qui parle au nom de Dieu et de sa part. or Jésus est bien plus qu’un prophète : il est LA Parole même de Dieu incarné ; il est celui qui comble la faim spirituelle de l’homme. Il est celui qui donne la vraie vie. Bien sûr, il y avait eu la manne au temps de Moïse. Mais ce n’était qu’une pâle image de ce que Jésus vient annoncer : « Au désert, vos pères ont mangé la manne et ils sont morts ; mais ce pain-là, celui qui vient du ciel, celui qui le mange ne mourra pas. »

    C’est un nouveau pas dans la Révélation : Jésus va nous dire comment il nourrit le monde : une parole, on la lit ; on essaie de la comprendre et d’y conformer sa vie. Mais Jésus va bien plus loin ; il parle de chair à manger et de nourriture : « le pain que je donnerai, c’est ma chair donnée pour que le monde ait la vie ». On comprend la réaction des juifs : « Comment cet homme-là peut-il nous donner sa chair à manger ? » mais Jésus insiste : « Si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’Homme et si vous ne buvez pas son sang, vous n’aurez pas la vie. » Il ne leur donne pas d’explication mais il les invite à s’ouvrir à la foi.

    Ces paroles du Christ nous renvoient au Jeudi Saint. Ce soir-là, Jésus prend du pain et dit : « Prenez et mangez, ceci est mon corps ». Puis il prend du pain et dit : « Prenez et buvez, ceci est mon sang ». Les apôtres qui ont entendu ces paroles ont été invités à faire un acte de foi en la présence du Christ sous les apparences du pain et du vin. Et c’est ce même acte de foi que nous refaisons à chaque messe. Nous reconnaissons en Jésus le Pain vivant donné pour la vie du monde. Aujourd’hui comme autrefois c’est difficile à comprendre. Mais Jésus insiste : « Si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’Homme et si vous ne buvez pas son sang, vous n’aurez pas la vie en vous. »

    Ces paroles du Christ sont difficiles à comprendre, mais ce sont celles de la Vie éternelle. Cette vie éternelle que Jésus nous propose c’est une vie de relation amoureuse avec Dieu. Chaque fois que nous allons communier, nous entrons dans une relation amoureuse très forte avec lui. Ainsi, c’est toute notre vie qui devient éternelle, vie amoureuse avec Dieu. La Vie Eternelle c’est cette communion d’amour avec Dieu qui nous fait vivre sa communion d’amour avec tous les hommes.

    En célébrant l’Eucharistie, nous te prions, Seigneur, en communion avec tous les chrétiens du monde entier. Rends-nous disponibles pour accueillir cette nourriture que tu nous offres chaque semaine. Apprends-nous à aimer comme toi et avec toi. Amen

    Sources : Revues Feu Nouveau et Signes, lectures d’Evangile d’un vieux prêtre de Montpellier, Dimanche en Paroisse N° 364, Dossiers personnels

    Source http://dimancheprochain.org

     

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  • Claire et François d’Assise, un binôme spirituel !

     

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                                                                                                                               decottignies

    Sainte Claire est décédée à Saint-Damien, près d’Assise, le 11 août 1253. Mais cette année 2012 est l’année du huitième centenaire du début de l’ordre des clarisses : en effet, en 1212, la nuit des Rameaux, une jeune fille de la noblesse d’Assise s’enfuit de nuit de la maison paternelle, à 18 ans, pour rejoindre François et ses frères et vivre la même passion de l’Évangile et de l’union mystique avec le Christ. On sait combien Claire vénérait le Petit Pauvre et le considérait comme son Jardinier, lui qui, écrivait-elle dans son Testament, est« notre bienheureux Père qui a mis tant de soin, par ses paroles et par ses œuvres, à nous cultiver et à nous faire grandir, nous sa petite plantation… ».

    Nous savons ainsi que Claire a beaucoup reçu de François, sans jamais avoir été son « amie d’enfance », comme le laissent entendre certaines vies romancées ou même certaines séquences de films. Claire avait 10 ou 12 ans de moins que François et ils n’étaient pas du même milieu social. Lui, à 20 ans, ne pouvait donc pas entraîner la petite fille dans les fêtes avec ses amis. Or, si Claire se rend dans la nuit à la Portioncule pour se donner à Dieu, c’est bien pour être accueillie par celui qui l’a « séduite », mais au sens tout à fait mystique du terme. C’est en entendant parler de cet ancien « roi de la jeunesse d’Assise » devenu pauvre au nom de Jésus, que Claire décide elle aussi de se consacrer à Dieu dans la même pauvreté joyeuse.

    Mais une rencontre d’une telle densité appelle une réciprocité. Claire a été aussi pour beaucoup dans la vie du Petit Pauvre. Elle est devenue, en quelque sorte, un écho de son propre appel. On le sait hésitant un jour sur la route à suivre entre la contemplation en ermitage et une vie toute donnée à l’urgence de l’apostolat. C’est vers Claire qu’il se tourne pour trouver la lumière et faire le bon choix. Et lorsque, un peu plus tard, il se débat dans la nuit des infirmités physiques et des angoisses tenaces (que nous appellerions aujourd’hui une quasi-crise de dépression), c’est à Saint-Damien, auprès de Claire, qu’il vient chercher refuge pour retrouver la lumière apaisante de Dieu, pour ses yeux presque aveugles, et surtout pour la paix de son cœur. Et s’il n’avait pas trouvé auprès de Claire cette attention fraternelle et la douce paix qui rayonnait de la communauté des sœurs, nous n’aurions peut-être jamais connu ce joyau merveilleux qu’est le Cantique des créatures, composé dans une cabane de roseaux habitée aussi par quelques souris. Dans la nuit des sens, il a ressenti la lumière intérieure nécessaire pour laisser jaillir cette pure poésie à la louange du Dieu très haut, Père de toutes les créatures.

    Les deux saints ne peuvent plus être regardés l’un sans l’autre dans leur vie rayonnante du Christ. Pourtant, chacun a insisté sur des accents différents : François, en fils de marchand fortuné, parle davantage de la pauvreté visible et méfiante de l’argent ; Claire, elle, rayonne de la lumière de son nom et est très sensible aux qualités du miroir dont elle connaît l’usage et qui doit refléter la lumière du Christ. Elle écrivait dans son Testament au sujet de ses sœurs : « Ce n’est pas seulement pour les autres que Dieu nous a destinées à être des modèles et des miroirs, mais aussi pour chacune de nos sœurs afin qu’elles soient à leur tour des modèles et des miroirs pour ceux qui vivent dans le monde. »

    Le pape Jean-Paul II déclarait en 2004 : « Il est difficile de séparer les noms de François et de Claire… Entre eux s’est établi un lien profond qui ne peut être compris qu’à partir des critères de la spiritualité franciscaine, chrétienne, évangélique et non avec des critères humains. Le binôme François-Claire est une réalité qui ne se perçoit qu’à travers des catégories spirituelles, du Ciel… Ce n’est pas simplement une histoire humaine : c’est une “histoire divine”, qu’il nous faut contempler dans la lumière de Dieu, dans la prière… Il est nécessaire de redécouvrir l’histoire divine de François et de Claire. »

    On l’a compris : François a autant reçu de Claire que Claire a reçu de François. Ce qui réjouit non seulement la famille franciscaine, mais également toute l’Église de Jésus-Christ.


    Gérard Guitton, franciscain

    La Croix du 11 août 2012

    Fête de Sainte Claire

    source www.la-croix.com

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  • De la pauvreté à la sainte Trinité, avec la Vierge Marie

     

    Gros plan sur la Trinité. Cimabué, Vierge en majesté, Trinité et prophètes. 1285-1286. Tempera sur bois. 385 × 223 cm. Galleria degli Uffizi. Florence. Wikimedia CC.

     

     trinite-Marie.jpg

    Claire a gardé le testament que François d'Assise a donné aux clarisses : le Christ et Marie sont les modèles à suivre aussi bien pour Claire que pour François d'Assise :

     

    "Puisque par inspiration divine vous vous êtes faites filles et servantes du Très haut et souverain roi, le Père céleste, et que vous avez épousé l'Esprit saint en choisissant de vivre selon la perfection du saint Evangile, je veux et je promets d'avoir toujours, par moi-même et par mes frères, un soin affectueux et une sollicitude spéciale pour vous comme pour eux. [...] Moi, frère François, tout petit, je veux suivre la vie et la pauvreté de notre très haut Seigneur Jésus-Christ et de sa très sainte mère et persévérer en cela jusqu'à la fin ; et je vous prie, mes dames, et je vous donne le conseil de vivre toujours dans cette très sainte vie et pauvreté. Et gardez-vous bien de vous en éloigner jamais en aucune façon, sur l'enseignement ou le conseil de qui que ce soit."[1]

     

    Ce que le saint d'Assise avait dit au sujet de la Mère du Seigneur[2], sainte Claire l'attribue aux sœurs. En elles, émergent les qualités et les fonctions de Marie : filles et servantes du Père très haut, épouse de l'Esprit Saint et disciples fidèles du Christ.

     

    C'est l'inspiration divine qui amène les sœurs à consacrer leur propre vie au Père dans la pleine conformité sponsale avec l'Esprit Saint et la suite du Christ.

    L'Esprit, celui-là même qui donna à Marie la capacité de concevoir dans la foi le Fils de Dieu, pousse sainte Claire à suivre Jésus qui s'est fait pauvre pour enrichir celui qui le suit.

    Comme Marie, la personne qui se consacre devient envers Dieu une fille, servante, mère, épouse, dame et reine.

    C'est ainsi que sainte Claire appelle Agnès de Prague :

     

    "A la fille du Roi des rois, servante du Seigneur des seigneurs, épouse très digne de Jésus-Christ et pour cela reine très noble, dame Agnès." [3]

     

    " ...Puisque vous avez préféré le mépris du siècle aux honneurs, la pauvreté aux richesses temporelles, enfouir des trésors dans le ciel plutôt que dans la terre, là où ni la rouille ne ronge ni la mite ne détruit, ni les voleurs ne saccagent ni ne volent, votre récompense est très copieuse dans les cieux, et vous aurez dignement mérité d'être appelée sœur, épouse et mère du Fils du Père très haut et de la glorieuse Vierge."[4]

     


    [1] Sainte Claire, Règle § 6, dans Ecrits, Sources chrétiennes 325, Cerf Paris 1985, p. 145

    [2] Marie était saluée par François d'Assise comme «Fille et servante du Roi Très-Haut et Souverain, le Père céleste, Mère de Notre très saint Seigneur Jésus-Christ, Épouse de l'Esprit Saint» Saint François d'Assise, Ecrits, dans SC 285, Le Cerf, Paris 1981, p. 291.

    [3] Sainte Claire, 2e lettre à Agnès de Prague, §1, dans Ecrits, Sources chrétiennes 325, Cerf Paris 1985, p. 93

    [4] Sainte Claire, 1e lettre à Agnès de Pragues, § 19-24 dans Ecrits, Sources chrétiennes 325, Cerf Paris 1985, p. 89


     

    Lire plus sur saint François d'Assise...

     

    S. CECCHIN,

    Maria Signora Santa e Immacolata nel pensiero francescano,

    PAMI, città del Vaticano, 2001, p. 60-61, extraits présentés par F. Breynaert

     

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  • Jésus ressuscite la fille de Jaïrus (Mt 9, 18-26)

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      La perle du jour

     

     

    avec Suzanne G Testut ofs

    en collaboration de

    RCF

    La Radio dans l'âme

     

    Autres articles de Suzanne ICI


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  • Le secret du Bonheur.

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    Un texte de Bruno LEROY qui m'est parvenu avec une carte postale. Je vous le partage selon ses souhaits.

    Il vous adressse toutes ses pensées et prières les plus intenses.

    Éric Figard.

    Adjoint Juriste Social.

    *************************************************************************************************

    Le caractère le plus frappant d'un véritable chrétien, c'est cette ouverture, cette franchise absolue à l'égard de Dieu, qui font de sa vie un miroir, où d'autres peuvent discerner Dieu. L'Esprit qui est en nous nous transforme, et notre regard devient un reflet. On reconnaît aisément celui qui a contemplé Dieu; on sent qu'il est l'image de son Seigneur. Méfiez-vous de tout ce qui peut ternir votre miroir intérieur : c'est généralement quelque chose qui paraît bon, mais de cette bonté qui n'est pas la meilleure.

     

    Pour vous comme pour moi, le secret du bonheur, c'est ce regard central, toujours tourné vers Dieu. Que tout le reste s'efface devant cette unique préoccupation : travail, vêtement, nourriture, tout au monde. La poussée de tout ce qui nous harcèle tend sans cesse à étouffer notre élan vers Dieu. Il nous faut lutter pour maintenir sur tous les points nos positions spirituelles. Que tout le reste s'arrange comme il pourra, que les gens disent tout ce qu'ils voudront, ce qui importe, c'est que rien n'obscurcisse en nous la Vie cachée avec le Christ en Dieu. Ne vous laissez jamais bousculer hors de cette communion, souvent si ondoyante, et qui ne devrait jamais l'être. La tâche peut-être la plus ardue pour un chrétien, c'est de refléter comme un miroir la gloire du Seigneur.

     

    Bruno LEROY.

    http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

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  • Pardonnez-vous les uns aux autres, comme Dieu vous a pardonné dans le Christ (Eph 4,32)

     

    symbole-langage.jpg Deux mots en hébreu  pour  signifier le pardon, Salah et mohel. Les lettres voyagent à l’intérieur du mot donnant naissance à d’autres lectures qui mettent en mouvement mon corps(chair bassar bessor annonce) parole, pèlerin sur cette terre du Verbe à incarner. 

    Salah devient hisel :liquider, annuler. Le pardon une liquidation de la dette, de nos comptes  et  de nos rancoeurs..par le don!  Parle donc! La parle dénouée, la mise au jour des non dits, la parole libérée.


    Mohel, lehem pain, mahal maladie, mahol ronde, halom rêve,  leham combat. Le Pardon, Pain  de vie descendu du ciel  pour nous délivrer   de la ronde infernale de nos cercles vicieux. Léger, guéris de toutes nos maladies nous entrons dans la  ronde farandole d'amour avec nos frères, pour notre Dieu. Le rêve, qui éveille l’âme murmure en mon être une vision qui me parle de moi et de Toi, mon Dieu, comme nos pères bibliques,  nos rêveurs, Jacob, Joseph, Daniel, Ezéchiel….  Véritable lutte intérieure qui consume nos forces psychiques quand dans un étonnement douloureux, nous nous apercevons que nous ne voulons pas pardonner.


    Nous y tenons à toutes nos rancunes et  nos misères ! Elles nous justifient. Que serions-nous sans elles ? Nous leur avons donné tant de place que privé d'elles nous sommes vides. Nous ressemblons aux guerriers qui n'existent que par et dans leurs blessures qu’ils portent tel un drapeau.  S'ils s'en séparent que deviennent-ils ? Confusion entre l’avoir et l’être. Je ne suis pas ce que j’ai. Ces blessures et ces rancunes et ces tourments et toutes ces misères et ces épreuves. Pour découvrir qui je suis, il faut me déposséder de cet avoir, devenir pauvre jusqu’à être nu. Oter ma cuirasse, chacun de mes vêtements jusqu’au dernier car je ne peux te suivre Seigneur, comme tu me l’as dit, que lorsque je me serai dépouillé de tout ce que j’ai cru être moi. Alors seulement, je pourrai me revêtir de toi et tu pourras me revêtir du vêtement de noces.


    Nous préférons demander à Dieu de nous pardonner nos fautes plutôt  que de demander pardon à celui que nous avons blessé ou de pardonner à celui qui nous a blessé. Et pourtant  dans le Christ  nous sommes déjà pardonné, chacun d'entre nous est pardonné, l’offenseur et l’offensé. Nous n’avons qu’une seule chose à faire, nous mettre dans le Christ, c’est-à-dire  devenir le corps de celui qui est pardon, n’être plus que pardon. Comme ne lui cessons pas les bras en croix, les mains ouvertes, le cœur ouvert nous ne cesserons plus de pardonner. IL s’écoulera de chaque cellule de notre corps  des fleuves de paroles de douceur, de tendresse, de compassion et de miséricorde qui répandues sur le monde donneront naissance à une terre nouvelle, à un homme nouveau. 

     

    Élisabeth 


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