• Les laïcs sont "coresponsables" de l'Eglise
    Benoît XVI invite à un "changement de mentalité" sur le rôle des laïcs

    Anne Kurian

    Benoit-16.jpgROME, jeudi 23 août 2012 (ZENIT.org) – Les laïcs sont coresponsables de l'être et de l'agir de l’Eglise, affirme Benoît XVI, livrant un véritable « vademecum » sur leur rôle, les exhortant à s’engager en assumant « la fin apostolique de l’Eglise » et en « communion » avec les pasteurs.

    Le pape a en effet adressé un message à Mgr Domenico Sigalini, assistant général du Forum international d’Action catholique (FIAC), dans le cadre de la VIe Assemblée ordinaire de ce Forum, qui s’est ouvert hier, 22 août 2012, à Iaşi, en Roumanie, sur le thème « coresponsabilité ecclésiale et sociale ».

    Le pape appelle à un « changement de mentalité », en particulier sur le rôle des laïcs dans l’Eglise, qui doivent être « considérés non pas comme des «collaborateurs» du clergé, mais comme des personnes réellement « coresponsables » de l’être et de l’agir de l’Eglise », estime-t-il.

     

    Coresponsabilité dans l’Eglise

    Benoît XVI exhorte les laïcs à « s’approprier l’engagement à œuvrer pour la mission de l’Eglise », notamment par « la prière, l’étude, la participation active à la vie ecclésiale », ceci avec « un regard attentif et positif envers le monde, dans la recherche continuelle des signes des temps ».

    Il les encourage à « poursuivre avec générosité » leur service à l’Eglise, en « vivant pleinement leur charisme », qui « assume » fondamentalement « la fin apostolique de l’Eglise dans sa globalité, en équilibre fécond entre Eglise universelle et Eglise locale ».

    Le pape les appelle également à « assumer et partager les choix pastoraux des diocèses et des paroisses », en « favorisant des occasions de rencontre et de sincère collaboration avec les autres composantes de la communauté ecclésiale », et en « créant des relations d’estime et de communion avec les prêtres, pour une communauté vive, ministérielle et missionnaire ».

    En l’occurrence, les laïcs sont invités à agir « en esprit d’intime union avec le successeur de Pierre » et « d’active coresponsabilité avec leurs pasteurs ».

     

    En communion avec les pasteurs

    Car, fait remarquer Benoît XVI, pour que la coresponsabilité soit possible, il faut « que s’affirme un laïcat mature et engagé, capable de donner sa contribution spécifique à la mission ecclésiale », tout en respectant « les ministères et les devoirs de chacun dans la vie de l’Eglise » et en étant « toujours en cordiale communion avec les évêques ».

    En effet, si les laïcs doivent « cheminer sur le chemin de la sainteté », ils ne le font pas seuls, mais « avec l’accompagnement des prêtres et des responsables capables d’éduquer à la coresponsabilité ecclésiale et sociale », souligne le pape.

    Sur ce dernier point, citant la Constitution dogmatique Lumen Gentium, il rappelle que le rapport entre laïcs et pasteurs doit être « familial » : « il est important d’approfondir et de vivre cet esprit de communion profonde dans l’Eglise, caractéristique des débuts de la communauté chrétienne », insiste-t-il.  

     

    Coresponsabilité envers la société

    En définitive, les laïcs sont appelés à « cultiver des relations personnelles authentiques avec tous », en commençant « dans la famille », et à « offrir leur disponibilité pour participer, à tous les niveaux de la vie sociale, culturelle et politique » ayant toujours pour fin « le bien commun ».

    Pour Benoît XVI, leur vie doit être « transparente », « guidée par l’Evangile » et « éclairée par la rencontre avec le Christ, aimé et suivi sans crainte ».

    Il les encourage en ce sens à « ne pas se fatiguer d’affiner toujours plus, avec une formation sérieuse et quotidienne, les aspects de [leur] vocation particulière de laïcs, appelés à être des témoins courageux et crédibles dans tous les milieux de la société ».

    Par eux, déclare-t-il, l’Evangile est « lumière qui porte espérance dans les situations problématiques, de difficultés, d’obscurité » du monde actuel.

    C’est pourquoi il les exhorte à être, au cœur du monde, « un laboratoire de mondialisation de la solidarité et de la charité », et à avoir « le courage de formuler des propositions exigeantes », afin de « grandir, avec toute l’Eglise, dans la coresponsabilité d’offrir un futur d’espérance à l’humanité ».

     

    Source www.zenit.org

    Autres dossiers


    votre commentaire
  • Exrtrait de la Lettre Fraternelle de sept 2012

    ----------------------------------------------------------

     

    famille-franciscaine-1628.JPGSœur Annette Roberge mnda(lundi 27 août   elle est décédée)
    co-assistante spirituelle


    Chers-es  membres de la Régionale de Sherbrooke, c’est avec regret que nous vous informons du fâcheux accident que sœur Annette a subit. C’est sa hanche gauche qui a cédé. Elle s’est fait opérer, mais aujourd’hui 25 août nous apprenons que son état de santé se détériore. C’est pourquoi nous vous demandons des prières afin qu’elle puisse supporter toutes ses souffrances dans l’acceptation et la patience comme elle a toujours vécu.

     

    Que ses jours passés dans la douleur soient une action de grâce et qu’ensemble nous puissions dire MERCI SEIGNEUR DE L’AVOIR CRÉÉE.

     

    Par : Jeannette Malenfant ofs
            Conseillère Régionale

    Pour télécharger la Lettre Fraternelle un clic sur la page ci-bas

    LF-page-1-sept-12.jpg


    votre commentaire
  • Nouvelle évangélisation : le rôle de la charité
    Mgr Rino Fisichella en Australie au congrès "Proclaim 2012"

    Anne Kurian

    ROME, mercredi 22 août 2012 (ZENIT.org) – Le témoignage de la charité est une voie privilégiée pour la nouvelle évangélisation.

    C’est ce qu’a déclaré Mgr Rino Fisichella, président du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, dans une intervention intitulée « Qu’est-ce que la nouvelle évangélisation », en Australie, à Chatswood. Il participait au congrès “Proclaim 2012” (9-11 août 2012), première rencontre organisée par la Conférence épiscopale d’Australie sur la nouvelle évangélisation, rapporte Radio Vatican en italien, le 9 août 2012.

     

    La charité comme témoignage du salut

    Quelle est la spécificité de l’annonce de la foi aujourd’hui ? La mission de l’Eglise d’aujourd’hui, répond Mgr Fisichella, n’est pas « différente de celle du passé » mais c’est une « façon nouvelle de transmettre le message identique » du salut.

    L’annonce des croyants, précise-t-il, « ne peut pas recourir à l’arrogance et à l’orgueil » ni exprimer « un sentiment de supériorité sur les autres », mais, au contraire, doit être portée avec « douceur, respect et conscience droite ».

    Pour l’archevêque, parmi les instruments de témoignage principaux, la charité est en premier plan « pour apporter à chaque personne, en tout lieu et en tout temps, l’annonce que le salut est devenu réalité ».

    « En vertu de la parole du Seigneur », souligne-t-il, les chrétiens se sont illustrés en « privilégiant tout ce que le monde a refusé en le considérant inutile et peu efficace: le malade, le moribond, le marginal, le porteur de handicap ». En somme, « tout ce qui exprime aux yeux du monde l’absence de futur et d’espérance trouve l’engagement des chrétiens », fait-t-il observer.

     

    Vivre pleinement la foi

    Lorsque « l’homme est en crise, ce n’est pas en marginalisant le christianisme que l’on aura une société meilleure », estime Mgr Fisichella par ailleurs, car « contraindre le désir de Dieu au silence ne peut pas faire accéder à l’autonomie ».

    « Celui qui veut la liberté de vivre comme si Dieu n’existait pas peut le faire, mais il doit savoir dans quoi il s’embarque », met en garde l’archevêque, selon lequel l’homme contemporain « a oublié l’essentiel », jaloux de son indépendance.

    En outre, affirme-t-il, « les catholiques n’accepteront pas d’être marginalisés et continueront à porter au monde la bonne nouvelle de Jésus ».

    Mgr Fisichella rappelle enfin que « l’affaiblissement de la foi » n’est pas une solution devant les difficultés : il invite à « la vivre pleinement dans notre aujourd’hui » car « ce ne seront pas les tactiques qui sauveront le christianisme, mais une foi pensée et vécue de façon nouvelle, par laquelle le Christ, et avec Lui le Dieu vivant, entre en notre monde ».

    Il ne peut y avoir d’évangélisation sans évangélisateurs, conclut l’archevêque, et la responsabilité de l’annonce « revient à tous ».

     

    Source www.zenit.org

    Autres dossiers


    votre commentaire
  • Aimer et être aimé (Mt 10,7-15)

    envoie en mission 1,0

      La perle du jour

     

     

    avec Suzanne G Testut ofs

    en collaboration de

    RCF

    La Radio dans l'âme

     

    Autres articles de Suzanne ICI


    votre commentaire
  • -Pour toi quand tu pries, retires toi dans ta chambre, ferme sur toi la porte et prie ton Père qui est là, dans le secret; et ton Père qui est là dans le secret te le rendra.(Matt6,4)


    exil.jpgAprès la destruction du premier Temple,  par Nabuchodonosor, les juifs  exilés à Babylone construisent des synagogues où ils se réunissent, et les Sages substituent la prière aux sacrifices. Cette dernière prend alors un caractère institutionnel obligatoire pour chaque adulte.  Ils enseignent que la Shehina, Présence divine, ne repose que sur une assemblée de dix personnes, le mynian. La prière solitaire, par soucis de faire communauté et de lutter contre l’assimilation,  n'est ni privilégiée, ni encouragée. La construction du second Temple n'aboli pas cette pratique et après sa destruction, la synagogue devient le lieu de culte de la communauté dispersée.


    Si on ne connait pas l’histoire du peuple juif on ne sait pas que ce jour là, le Christ enseigne à ses disciples et à la foule nombreuse de juifs venus l'écouter quelque chose de complètement révolutionnaire. Une révolution à 360 degrés de tout l’être. Il s’agit pour chaque individu de sortir du groupe, de faire l'expérience de la solitude,  un peu le leh leha,  va vers toi  que Dieu adressa à Abraham  lorsqu’Il lui enjoignit de quitter sa terre, sa culture, son père, tout le connu pour partir. Partir  à la  rencontre du   je suis  unique et singulier qui habite en chacun d’entre nous  et qui ne peut se dévoiler que par un travail de rupture, de lâcher prise pour se lancer dans le vide de l’inconnu … et se retrouver dans les bras aimants de Dieu, la terre promise.


    Le Christ  ne nous dit pas  de ne plus prier dans les synagogues ou les églises, dans l'économie de la sainteté on ne soustrait pas, on ajoute, mais, d’expérimenter un autre type de relation, un cœur à cœur  avec Dieu. Le chemin de l’oraison.

    Se retirer pour se trouver, entrer dans son intériorité. Là loin du regard des autres devant qui nous ne pouvons nous empêcher de jouer un rôle, les masques tombent. Dans notre nudité retrouvée et notre pauvreté, peut commencer le dialogue du je et du tu dans l'écoute d'une autre parole que la sienne née de notre silence.


    La prière se dit Téfila, en hébreu, en permutant les lettres, j'obtiens le mot Pétil tresse, corde, fil.  La prière, une tresse  semblable à un cordon ombilical,  véritable canal de vie entre le Père Mère et celui qui prie. A l'instar du fœtus dans le ventre de sa mère, lorsque je prie, je me  nourris et respire de Sa respiration. Corde  solide à laquelle je peux m'accrocher fermement à la fois pour ne pas sombrer dans la détresse et  pour combattre ma part d’ombre. Fil  incomparable qui tel une ligne téléphonique,  fait que je ne suis jamais seul où abandonné, où que je sois, quelque soit la profondeur de ma misère et de mon désespoir, je peux appeler et  crier, je peux dire Mon Dieu ! Il entend ma voix, car Il ne dort ni ne sommeille le gardien d’Israël,  me répond et me sauve, en Lui je trouve mon refuge.


    Cette tresse, me conduit  au Pétil Téhélet , le cordon d'azur du châle de prière, dont chaque juif pieux s'enveloppe.  A ses quatre coins sont attachées six franges blanches,  et une septième bleu pour lier et relier ensemble le ciel et la terre. Les lettres de nos prières de supplication et d’adoration, portées par le souffle de nos lèvres, s'élancent haut vers  les cieux  pour redescendre en pluies  abondantes de bénédictions divines. Un va et vient jamais interrompu, une échelle de Jacob inébranlable. Ces franges sont nouées de telle façon que le nombre des nœuds et de tours correspond numériquement au nom de Dieu, le Tétragramme. Le Christ comme tout juif de son époque portait ce vêtement qui faisait de l'homme une prière vivante en mouvement. L’hémorroïsse a touché le pan de ses franges et s'en est trouvée guérie. Avec Ton Nom très Saint  Seigneur pour vêtement,  je marche dans le quotidien de mon existence, et c'est l'Amour qui  dans le même temps, marche avec moi, à travers moi, pour se donner au monde.

     

    Élisabeth


    votre commentaire
  • La voix Franciscaine Aoüt 2012

    Notre interconnection....


     

    Une part de moi-même ne veut pas voir les nouvelles en ce moment. Les images de violence de la guerre civile en Syrie sont horribles, me laissant le sentiment d’impuissance. Comme cela arrive souvent quand les négociations pour la paix sont délicates et très sensibles, FI n’est pas en mesure de dire si nous sommes engagés dans une quelconque activité en arrière-plan dans ce pays déchiré par la guerre. Nous sommes libres cependant d’encourager chacun à prier pour les Syriens et les peuples de chaque pays , pour leur grand désir de trouver une solution durable et juste au conflit.

     

    A chaque information , en juxtaposition avec les dernières nouvelles sur la Syrie, il y a une grande couverture par les journaux ou la télévision de la joie euphorique des Jeux Olympiques durant lesquelles sont célébrés les exploits. Regardant une dynamique jeune femme qui a reçu une médaille d’or, parlant à un journaliste, je me suis souvenue des mots de St Irénée: “ La gloire de Dieu, c’est l’être humain pleinement vivant”! la couverture médiatique de la Syrie et des Jeux Olympiques évoquent de profondes et viscérales réponses; alors que nous reconnaissons notre interconnection et que nous avons besoin les uns  des autres....

     

    Sr Denise Boyle
    Directrice Générale

    LA SUITE ICI

    Autres dossiers


    votre commentaire
  • Ce précieux cahier où ma vie s'écrit.

     

    coeur.gif

    C'est un cahier où je note une rencontre, un événement vécu ; une situation, une action que j'ai vécue avec d'autres. Je note ce que les personnes ont dit et aussi mes réactions.
    Faire ce cahier de vie oblige à s'arrêter, à prendre un peu de recul pour regarder ma vie, la vie des amis, et aussi à situer les personnes dans une durée, une histoire, et à me situer, moi aussi comme acteur d'une " histoire sainte".
     
     
    Relire ma vie, celle de ma famille, des collègues de travail, du quartier, c'est découvrir les richesses dont cette vie est porteuse, c'est souligner les avancées de tel ou tel pour s'en réjouir, c'est engranger des convictions, discerner des appels, adopter des repères pour des choix à venir, mesurer le chemin parcouru.
    C'est aussi y reconnaître la trace de Dieu et donc prendre le temps de Lui exprimer un profond merci.
     
     
    Pour cela, il est important que ce temps où nous recueillons la vie, comme un trésor que Dieu nous donne de vivre, soit un temps de recueillement.
     
     
    Nous croyons que c'est dans la vie des hommes que Dieu continue de venir et qu'il est de notre mission de vous ouvrir à sa présence, de le rejoindre là où Il est pour collaborer à l'aujourd'hui du Salut.
    Le cahier de vie nous permet de grandir devant Dieu.
    Pour les autres, comme pour nous, ce qui nous rend heureux, c'est de savoir qui on est, d'être situé dans un monde, d'y avoir ses repères et donc d'y prendre place. Savoir qu'on a une place, qu'on peut compter sur d'autres pour nous aider à la tenir, savoir que les autres attendent quelque chose de moi et chercher à ne pas les décevoir. Avoir besoin des autres pour être soi-même, être utile aux autres pour qu'ils grandissent.
     
     
    Dans cette expérience profonde, Dieu se rend présent ; il est au cœur de cette joie et de ce bonheur qui m'habite. Il croit en moi, et je crois en lui. Il me fait confiance, et je lui fais confiance : cela s'appelle l'Amour.
     
     
    Son regard me fait exister et trouver ma place et je lui fais confiance pour un avenir que j'ignore encore, mais je sais que Lui me tient par la main.
     
     
    Le cahier de vie est un des lieux et des moyens par lequel l'Esprit forme en moi Jésus Christ. Je suis invité à entrer dans le regard du Christ qui voit le Père agir et qui fait ce que fait le Père. C'est un lieu de conversion de ma vie d'apôtre. C'est l'évangile qui continue à s'écrire.
     
     
    Je note dans mon cahier ce qui marque les amis, mon entourage, les événements. Ce qui se vit, ce qui est dit. Les actions menées, les réactions, les transformations.
     
     
    Écrire ce que l'on pense. Essayer de regarder la vie de ceux qui m'entourent, la famille, les amis, leurs joies, leurs peines, comme jésus regardait la vie des hommes. Il faut entrer dans Son regard.
    Un texte d'évangile peut nous aider à entrer dans le regard du Christ : son attention aux hommes, sa souffrance, sa peine, sa joie, son amour...
     
    Notre cœur et notre prière seront comme un creuset où l'Évangile et la vie des hommes, longuement médités, se rencontrent et s'éclairent mutuellement.
     
    Nous pouvons écrire une prière où nous parlons à Dieu de nos proches. Ce peut être une prière de demande de pardon, un appel au secours, un remerciement...
     
    Même si le cahier de vie n'est pas un journal intime, ce cahier est précieux. Il est porteur de ce qui est Essentiel dans ma vie : ma famille, mes amis, ma relation à Dieu, ma prière...
    Je ne le partage pas à tout le monde !
     
     
    Il peut servir éventuellement en révision de vie.
    Au fait, si tu n'aimes pas écrire ou si tu es fatigué.
    Essaie quand même d'écrire deux ou trois lignes. Et peut-être de prendre un temps plus long durant le week-end. Ta vie y gagnera en profondeur.
     
    Bruno LEROY.
    Source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com/
    autres dossiers

    votre commentaire
  • Homélie du 21ème dimanche du temps ordinaire

    Abbé Jean Compazieu

    Choisir de suivre le Seigneur


    Textes bibliques : Lire


    crucufix-natureLa liturgie de ce dimanche nous invite à choisir pour ou contre Dieu. C’est cet appel que nous retrouvons dès la première lecture. Josué s’adresse à son peuple pour le mettre face à ses responsabilités. Le Seigneur l’a libéré de l’esclavage d’Egypte. Il a fait alliance avec lui sur la montagne du Sinaï ; aujourd’hui chacun doit choisir : suivre le Seigneur ou revenir vers les dieux païens ; c’est un choix entre la vie ou la mort. Le peuple répond : « Plutôt mourir que de servir d’autres dieux. »


     

    Certains pourraient considérer que ce texte de l’Ancien Testament c’est de l’histoire ancienne. En fait, si nous y regardons de près, nous voyons bien qu’il reste d’une actualité brulante. Notre Dieu n’a pas changé. Il reste le Dieu de l’alliance, un Dieu passionné d’amour pour l’humanité toute entière. Le peuple de Josué avait choisi de suivre le Seigneur. Mais les générations suivantes ont fini par se détourner de lui. Elles se sont tournées vers les dieux païens. Et c’est encore souvent ce qui se passe dans notre monte actuel. Depuis bien avant la venue de Jésus, ce texte est là pour ramener les croyants au cœur de la foi et les inviter à suivre celui qui est « le chemin, la vérité et la vie. »


    Ce qu’il ne faut jamais oublier, c’est que notre Dieu a fait le premier pas vers nous. Il est venu à notre rencontre. Il nous a envoyé son Fils Jésus qui nous a ouvert le chemin de la Vie éternelle. Pour nous en parler, l’apôtre  Paul utilise l’image du couple humain. Cet amour vécu par un homme et une femme est une image de l’amour de Dieu pour l’humanité. Leur vocation dans le mariage c’est de refléter l’amour du Christ pour l’Eglise, l’amour de Dieu pour l’ensemble de l’humanité. Paul présente l’Eglise comme l’épouse du Christ. Elle a été voulue et sauvée au prix  de sa propre vie. Elle n’existe que par lui. Dans le monde actuel, beaucoup se disent déçus par elle. Mais ils doivent savoir que quitter l’Eglise c’est quitter le Christ.


    C’est d’ailleurs ce que nous constatons dans l’Evangile : Saint Jean nous dit que « les disciples murmuraient ». L’histoire se renouvelle ; autrefois, Moïse avait connu les récriminations de son peuple : les hébreux murmuraient contre lui et contre Dieu. Avec Jésus, c’est la même chose. La foule avait bénéficié de sa bonté. Pour elle, il a multiplié les pains. Tout au long de ces dernières semaines, nous avons écouté son discours sur le Pain de Vie. Jésus cherchait à conduire ses auditeurs plus loin et plus haut, vers le Royaume du Père. Mais ils n’acceptent pas ce discours. Oubliant tout ce qu’il avait fait pour eux, beaucoup s’en allèrent.


    Aujourd’hui Jésus nous dit des choses très importantes qui concernent la foi : la foi des disciples et la nôtre. Il nous dit d’abord que la foi c’est un don de Dieu : « Nul ne peut venir à moi si mon Père ne l’attire ». L’Esprit seul peut nous permettre d’aller à Dieu. Cela ne veut pas dire que certains sont choisis et d’autres pas. Dans son immense amour, Dieu nous appelle tous. C’est à tous qu’il fait le don de la foi. Ce don, nous l’avons tous reçu. Mais qu’est-ce que nous en faisons ? La foi est aussi un geste libre, une démarche libre, personnelle de chacun de nous. Et cette démarche ne se situe pas au niveau du raisonnement. La démarche de la foi c’est « marcher avec ». C’est ce qui est proposé aux gens qui sont face à Jésus.  


    Au moment où saint Jean rédige son Evangile, on constate chez les chrétiens une certaine lassitude. Certains d’entre eux s’en vont et reprennent leurs anciennes croyances. Cette tentation est aussi parfois la nôtre. Beaucoup sont déçus par le message de l’Eglise et finissent par se retirer. Mais l’Eglise ne peut renier le cœur de l’Evangile ni l’adapter. Elle est envoyée pour annoncer l’Evangile du Christ tel qu’il nous a été transmis. Vivre en chrétien, c’est choisir les paroles de Jésus qui sont « Esprit et vie ».

    « Voulez-vous partir vous aussi ? » C’est également la question que le Christ nous pose aujourd’hui. La réponse de Pierre a été spontanée : « Seigneur, à qui pourrions-nous aller ? Tu as les Paroles de la Vie éternelle ». Tu es le Saint de Dieu. Toi seul donnes un sens à notre vie. Même si je ne comprends pas toujours ta façon de faire, si parfois tes paroles me dépassent, je m’en remets à ton amour. Je veux me laisser guider par toi.


    Les textes bibliques de ce dimanche sont un appel à la foi : Et voici la troisième chose concernant la foi : Croire c’est marcher avec. Mais cela va beaucoup plus loin. C’est comme une démarche amoureuse. Il y a ce désir de se rapprocher vraiment de l’autre et d’être totalement en communion avec lui. C’est par Jésus et en lui que nous entrons dans la Vie Eternelle. En ce jour, nous te rendons grâce d’avoir reçu ta Parole, source de vie. Garde-nous fidèles a ton amour. Amen


    Sources : Revues Signes et Feu Nouveau, Lectures d’Evangile d’un vieux prêtre de Montpellier, Dimanche en Paroisse N° 364

    source http://dimancheprochain.org/

    Autres dossiers


    votre commentaire
  • [Monde] Réconciliation historique entre catholiques et orthodoxes en Pologne

    Photo http://www.kipa-apic.ch

    patriarche-de-Moscou-Kyrill-1er.jpg(PROXIMO) Un geste historique a été posé le 17 août 2012, à Varsovie. Le Patriarche de Moscou et de toutes les Russies, Cyrille 1er, et le président de la Conférence des évêques catholiques de Pologne, Mgr Józef Michalik de Przemyśl, ont signé une déclaration commune appelant les peuples russe et polonais à la réconciliation.


    « Nous appelons nos fidèles à prier afin d’obtenir le pardon pour les torts, les injustices et tous les maux infligés réciproquement », est-il écrit dans le texte signé au Château royal de Varsovie. L’appel s’adresse à tous. « C’est un premier pas, le plus important, vers le rétablissement de la confiance mutuelle sans laquelle il n’y a pas de communauté durable, ni de réconciliation pleine et entière ».

     

    Dialogue et réconciliation
    Par cette déclaration commune, les deux Églises reconnaissent que leurs divisions et leur séparation sont contraires à la volonté du Christ. Elles résultent des faiblesses humaines et des pressions politiques. Les chefs des deux Églises exhortent leurs fidèles à demander pardon pour les offenses, les injustices et le mal qu’ils se sont infligés, afin de reconstruire la confiance réciproque.

    Pardonner ne veut pas dire oublier, soulignent-ils. « Au contraire, la mémoire est un élément essentiel de notre identité. Nous la devons aussi aux victimes du passé ». Pardonner veut dire renoncer à la vengeance et à la haine, et participer à la construction de la concorde et de la fraternité, rapporte Radio Vatican.

    Les signataires saluent le travail des historiens et des experts. La connaissance de la vérité historique, sans falsification, aidera à dépasser les clichés négatifs.

     

    Ensemble face aux nouveaux défis
    Les deux Églises reconnaissent l’autonomie de l’autorité civile et ecclésiastique. Elles se déclarent déterminées à unir leurs forces pour défendre « le droit à la présence de la religion dans la vie publique », les valeurs morales face à la montée de l’indifférence religieuse et de la sécularisation, et exiger le respect des libertés fondamentales, à commencer par la liberté religieuse.

     

    « Aujourd’hui, nos peuples font face à de nouveaux défis. Sous prétexte de protéger la laïcité ou de défendre les libertés, les principes fondamentaux du Décalogue sont mis en doute », affirment les deux prélats. Les signataires dénoncent l’avortement, l’euthanasie, les mariages homosexuels et le consumérisme. « Les valeurs traditionnelles sont rejetées et les symboles religieux supprimés de l’espace public », ajoutent-ils. Mal comprise, la laïcité prend la forme du fondamentalisme et constitue une des formes de l’athéisme, affirme la déclaration.

     

    Au nom de l’avenir de leurs nations, les signataires se déclarent en faveur du respect et de la défense de la vie humaine, depuis sa conception jusqu’à sa mort naturelle. Ils affirment que ce qui porte gravement atteinte à la vie et déshonore la civilisation moderne, ce ne sont pas seulement le terrorisme et les conflits armés, mais aussi l’avortement et l’euthanasie.

    Le chef de l’Église orthodoxe russe Cyrille 1er effectue une visite officielle de quatre jours en Pologne, une première dans l’histoire.

     

     

    Source http://www.radiovm.com

    Autres dossiers


    votre commentaire
  • Les persécutions à venir (Mt 10,24-33)

    Vocation laique

      La perle du jour

     

     

    avec Suzanne G Testut ofs

    en collaboration de

    RCF

    La Radio dans l'âme

     

    Autres articles de Suzanne ICI


    votre commentaire