• Homélie du 33ème dimanche du temps ordinaire

    Abbé Jean Compazieu | 6 novembre 2015

     « Quand s’éveilleront nos cœurs »

     

     Textes bibliques : Lire

     La première lecture et l’Évangile se répondent pour nous parler de temps de détresse et de crise. Le livre de Daniel a été rédigé vers 160 avant Jésus Christ. C’est un temps de persécution violente. Le prince de Syrie, Antiochus Épiphane veut obliger les juifs à renier leur foi. Beaucoup meurent martyrs. Alors une question se pose : quelle sera leur sort dans l’au-delà ? Daniel apporte des réponses. Il vient raviver la foi des croyants en la résurrection des morts. Les forces du mal ne peuvent avoir le dernier mot contre Dieu. Les détresses de ce monde sont passagères. Les martyrs s’éveilleront pour vivre avec Dieu. 

    L’auteur de la lettre aux Hébreux écrit également à une communauté désespérée. S’adressant à des chrétiens, il vient raviver leur espérance. Il souligne l’efficacité indépassable du sacrifice du Christ. Les sacrifices d’animaux ne pouvaient pas enlever les péchés. En revanche, le Christ a offert, une fois pour toutes, un sacrifice pour nos péchés. Son sacrifice est parfaitement efficace. Il suffit à combler tous nos besoins. Tout au long de notre vie, nous sommes invités à accueillir la sainteté de Dieu. C’est Jésus qui nous la communique par les sacrements. Grâce à cette sanctification, nous trouvons une relation de confiance avec Dieu. Même au milieu des épreuves, rien ne peut nous séparer de son amour.

    Dans son Évangile, saint Marc s’adresse à des chrétiens menacés de persécutions. Il les invite à tourner leur regard vers Jésus qui est la lumière du monde. Il s’est fait humble et pauvre afin que les plus petits de ses frères ne soient pas gênés de s’approcher de lui et de le toucher. Il s’est fait le serviteur afin de soigner les blessures des corps et des cœurs. Ce Dieu amoureux de toute l’humanité a porté nos détresses jusqu’à la croix. Lui, le vrai Soleil, s’est obscurci pendant trois jours. Il a perdu de son éclat (ce sont les paroles mêmes de l’Évangile). Mais au matin de Pâques, il a triomphé de la mort et du péché. Il est éternellement vivant dans la gloire du Père. C’est de cette victoire que nous avons à témoigner. Il nous a ouvert un passage vers ce monde nouveau qu’il l’appelle le Royaume de Dieu. Cette bonne nouvelle doit être annoncée au monde entier. Pour cette mission, nous ne sommes pas seuls. Le Seigneur Jésus est avec nous tous les jours jusqu’à la fin du monde.

    Cette promesse de Jésus vient raviver notre espérance. Nous ne sommes pas abandonnés. Le Christ est toujours là bien présent, mais trop souvent, c’est nous qui sommes ailleurs. Nous sommes aveuglés par nos problèmes personnels et ceux de notre monde. À ce moment-là, nous oublions le sens de notre marche humaine. Jésus ressuscité nous dit que nous sommes en marche vers la joie, la lumière et la vie.

    L’Évangile de ce jour nous invite à voir les signes qui annoncent ce changement. Dès que les branches du figuier deviennent tendres et que sortent les feuilles, nous savons que la belle saison est proche. De même, chaque fois que fleurissent l’amour, le partage, la tendresse, le pardon, c’est lui, le Fils de l’homme qui est proche. C’est lui qui est à notre porte. Il est notre présent et notre avenir. En ce monde, tout passera, mais l’amour accueilli au cœur de nos vies ne passera jamais.

    C’est ce message que voudrait nous rappeler la journée du secours catholique. Des chrétiens s’organisent et donnent le meilleur d’eux-mêmes pour lutter contre la pauvreté, la misère, l’exclusion. Cet engagement n’est pas l’affaire de quelques-uns mais de tous. Nous sommes tous envoyés pour préparer un monde nouveau, un monde où chacun trouvera sa joie, un monde de justice et de fraternité, un monde rempli de la présence et de l’amour du Seigneur. À travers nous, c’est lui qui agit ; c’est grâce à lui et avec lui que notre témoignage donnera du fruit.

    À la fin de la messe, nous sommes envoyés vers nos frères et sœurs, en particulier ceux et celles qui souffrent à cause de leur solitude et de l’exclusion. Nous commencerons par les regarder avec le regard même de Dieu, un regard plein d’amour et de bienveillance, un regard qui dise quelque chose de la tendresse de Dieu pour les plus démunis.

    Au cours de cette eucharistie, nous venons puiser si à la source de cet amour qui est en Dieu. Nous entrons dans la prière du Christ qui veut que chacun de ses enfants reçoive sa part de vie, de dignité et d’amour. Notre monde est fragile ; et pourtant, chaque matin, le seigneur vient nous dire : « je crois en toi ».

    Télécharger : 33e dimanche du temps ordinaire

    SOURCE http://dimancheprochain.org/
    ---------------------------------------------------------

    Les nouveautés - OFS-Sherb

    votre commentaire
  • Ouvrir les Écritures : une formation biblique sur Internet

    capture d'écran

     

    Le nouveau parcours de formation à distance sur la Bible, « Ouvrir les Écritures – Le Nouveau Testament », produit par l’Office de catéchèse du Québec, InterBible et la Société catholique de la Bible est maintenant en ligne. Ce parcours est une réponse aux nombreuses demandes de formation au sujet de la Bible reçues par les trois organismes partenaires.

    Le but est d’offrir aux participantes et participants les bases nécessaires pour lire et comprendre la Bible par eux-mêmes. Chaque leçon est présentée de façon simple et dynamique sur une page Web. On y trouve des vidéos d’introduction, les textes des leçons proprement dites, des capsules audio de passages bibliques, des liens pour aller plus loin, un document PowerPoint récapitulatif de chacune des leçons et, enfin, des activités d’évaluation du parcours effectué. On peut s’inscrire maintenant et accéder à une leçon par mois.

    Calendrier de diffusion

    Deux parcours de 10 leçons seront ainsi proposés, un sur le Nouveau Testament et l’autre sur l’Ancien Testament. Chacun des parcours sera mis en ligne progressivement, à raison d’une leçon par mois puis demeureront accessibles en tout temps :

    • de septembre 2015 à juin 2016 pour les leçons sur le Nouveau Testament;

    • de septembre 2016 à juin 2017 pour les leçons sur l’Ancien Testament.

    Une contribution volontaire

    Pour en faciliter l’accès, particulièrement pour les personnes provenant de pays en développement, cette formation est offerte gratuitement. Les utilisateurs sont invités à faire un don pour aider à la poursuite du projet.

    Une variété de spécialistes

    Les contenus proposés ont été développés par plusieurs biblistes et exégètes québécois, qui ont collaboré à la revue Parabole ainsi qu’aux sites interBible.org et à celui de l’OCQ. Conçu comme un guide à une démarche autodidacte, ce parcours offre donc à ses utilisateurs un accès privilégié aux textes de plusieurs spécialistes en études bibliques.  

    Sébastien Doane, chargé de projets à l’OCQ, assure la coordination du parcours sur le Nouveau Testament, et Francis Daoust, directeur de SOCABI, pilotera celui sur l’Ancien Testament. Après avoir terminé les travaux d’intégration, à la fin du parcours, les participants à la formation recevront une attestation d’études.

    –30–

    Pour information :

    Pour vous inscrire : http://www.interbible.org/ouvrir/inscription/inscription.html

    OCQ/InterBible
    Sébastien Doane, bibliste
    sebastien@officedecatechese.qc.ca
    514 735-5751, poste 225

    SOCABI
    Francis Daoust, bibliste
    directeur@socabi.org
    514 925-4300, poste 297

    Source www.interbible.org
    -----------------------------------------

    Les nouveautés - OFS-Sherb

     


    1 commentaire
  •  

    Transmettre un héritage


    C’est un grand défi à notre époque. Nous voulons transmettre un héritage, c'est là le thème de notre dossier. Mais quel est le véritable héritage que nous transmettrons aux générations qui viennent?

    Cette constatation traduit bien les deux pôles qui nous tiraillent. En effet, en transmettant un héritage, nous cherchons à assurer la continuité de nos valeurs, de nos institutions, de nos traditions et engagements. Mais il faut compter aussi avec la rupture qui se vit par chaque nouvelle génération qui apporte sa vision du monde, sa sensibilité propre, une échelle de valeur modifiée, toujours chargée de ses aspirations profondes pour un monde plus juste et pacifié.

     
    Extrait de l'éditorial de Gaston Sauvé
    Transmettre un héritage

    Transmettre un héritage, ça se prépare  Pierre Viau

    Frédéric Janssoone, un marcheur inépuisable Sylvain Alexandre Lacas

    Une conversion sociale des communautés religieuses
    Jacques Bélanger et Aubert Bertrand
    Chroniques

    Paroles de Claire et François La grâce de l'émerveillement Soeur Noëlla

    Histoire franciscaine
    Les Franciscains au Québec et au Canada III-,Évolution accélérée et déclin (suite) 1960-2015 René Bacon

    Gens qui inspirent
    Bruno Leroy, un personnage hors norme Pierrette Bertrand


    Au coeur des mots: Présentation de deux livres

    Pierre Brunette, Les Admonitions de François, des mots pour vivre

    Saint François d'Assise, Virgil Tanase


     
    Copyright © |Nouvelle revue franciscaine, Tous droits réservés.
    Voici un nouveau numéro de la Nouvelle revue franciscaine

    Notre adresse:
    5750 boulevard Rosemont
    Montréal, Québec
    H1T 2H2

    http://www.nrfweb.ca/

     Source http://www.nrfweb.ca/
    -----------------------------------------

    Les nouveautés - OFS-Sherb

    votre commentaire
  • Homélie du 32ème dimanche du temps ordinaire

    Abbé Jean Compazieu

    Être ou paraître

    Aimer

    Textes bibliques : Lire

    Les trois textes bibliques de ce dimanche ont un point commun : tous les trois nous parlent du don généreux. Nous avons entendu le témoignage de deux pauvres femmes, une païenne et une fille d’Israël qui ont donné tout ce qu’elles avaient pour vivre. Voilà deux magnifiques exemples en ce jour où nous célébrons celui qui a donné jusqu’à sa propre vie. 

    La première lecture nous parle du prophète Élie qui a dû fuir la colère de la reine Jézabel. Il se retrouve en plein territoire païen. Il trouve bon accueil à Sarepta chez une pauvre veuve. Cette femme est choisie par Dieu pour une mission de générosité. Elle n’a qu’une poignée de farine et un peu d’huile pour elle et son fils. Mais à la demande du prophète, elle fait un saut dans la foi. Elle donne tout et s’en remet à Dieu. Pour nous chrétiens, cette veuve et le visage de la foi qui partage. Les grands témoins de la charité sont souvent des gens qui ne disposent pratiquement de rien. Mais ils n’hésitent pas à risquer le peu qu’ils ont pour secourir les plus nécessiteux.

    Ce récit nous donne un témoignage de ce qu’est la générosité. À la place de cette veuve, nous aurions sans doute pensé à notre survie. Cette femme nous apprend à penser aux autres avant de penser à nous même. Et surtout elle nous apprend à faire confiance à Dieu qui sait ce dont nous avons besoin et qui nous est nécessaire avant que nous le lui demandions. La foi n’est pas seulement une « croyance ». C’est surtout une confiance à Dieu et à sa parole.

    L’Évangile nous présente une autre veuve très pauvre mais particulièrement généreuse. Cela se passe sur le parvis du temple de Jérusalem. Jésus s’y trouve pour donner un enseignement. Il recommande à tous de ne pas imiter les scribes quand ils pèchent par orgueil et par désir de paraître. Le plus grave c’est qu’ils volent les plus pauvres. Jésus nous met en garde contre tous ces dangers. Le salut qu’il est venu apporter au monde doit nous amener à être vrais avec nous, avec Dieu et avec les autres. Les apparences peuvent tromper les hommes mais Dieu voit ce qu’il y a dans le cœur de chacun.

    C’est exactement cela que nous découvrons en lisant la suite de cet évangile. Jésus est assis en face du trésor et il observe les gens qui déposent leurs offrandes. Il voit des riches qui donnent beaucoup, et c’est très bien. S’ils ont beaucoup c’est normal qu’il donne beaucoup. Mais voilà qu’arrive une veuve très pauvre. Elle n’a rien mais elle donne tout. Nous pouvons imaginer qu’elle devait avoir honte de ne donner que deux que deux petites pièces. Mais sans le savoir elle a attiré l’attention de Jésus : « cette pauvre veuve a mis dans le trésor plus que tous les autres… Elle a donné tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. »

    Quand Marc écrit son Évangile, le temple de Jérusalem n’existe plus. La situation historique a changé. En nous racontant cet événement, l’évangéliste a voulu rappeler aux chrétiens ce regard de Jésus sur la discrète générosité. Il alerte les chrétiens de tous les temps contre le désir de paraître. Ne soyez pas comme les scribes qui « agissent pour être vus ».

    C’est très important pour nous aujourd’hui. Nous recevons souvent des appels à la générosité. La question nous est posée : « sommes-nous capables d’accomplir une action généreuse sans « sonner de la trompette » (Mt, 6,2) ? Jésus nous recommande de ne pas attendre des témoignages de considération et de reconnaissance. Lui seul connaît vraiment ce qu’il y a dans le cœur de chacun. Pensons à ces personnes que nous côtoyons chaque jour, parfois sans les voir. Elles ne font pas dans le tapage médiatique. Elles se dévouent dans la discrétion.

    La lettre aux hébreux nous invite à tourner notre regard vers le Christ. Il est vraiment celui qui a tout donné. Sur la croix, il a offert une fois pour toutes le sacrifice de sa propre vie. En allant communier nous recevons de lui la confiance et la générosité. Alors, comme dans « la jarre de farine et le vase huile » l’amour et la joie ne manqueront jamais dans nos cœurs.

    Oui seigneur, apprends-nous à donner le meilleur de nous-mêmes. Que notre vie soit vraiment remplie de l’amour qui est à toi.

    Télécharger cette homélie

    Revues Signes et Feu nouveau – Homélies pour l’année B (Amédée Brunot) – Ta parole et ma joie (Joseph Proux) – Homélies de l’année liturgique B (Simon Faivre) – Reste avec nous quand vient le soir (Lorette Lepage) – guide Emmaüs des dimanches et fêtes (Jean-Pierre Bagot)

    source http://dimancheprochain.org/
    -----------------------------------------------------

    Les nouveautés - OFS-Sherb

     


    votre commentaire
  • Les Saints sont si près de nous.

    samu-double-page-fr3.jpg

    Les saints ne sont pas des noms figés sur nos calendriers. Ils n'excellent pas en vertus sur les chemins de la pureté. Ils boivent, se défoncent, insultent les bourgeois et meurent dans l'indifférence absolue.

    Peu m'importe que tel bonhomme appelé François, Emmanuel, Guy ou même Térésa furent représentatifs d'une symbolique de sainteté à un moment donné, dans un contexte bien précis.

     

    Ils firent leurs devoirs de chrétiens en aimant l'infini de l'amour à travers l'Homme. Ces saints-là ne font que nourrir mon cheminement. Ils me permettent de mieux rencontrer Johnny, Ahmed, Quentin dans la sérénité. Même s'ils sont défoncés au point de ne pas me reconnaître et de vouloir me tuer.

     

    Je m'en moque éperdument. Ils sont le miroir d'une société qui déconne à plein tubes. Cette Société qui ne respire que le fric même si l'argent n'a pas d'odeur. Méphitiques senteurs qui remontent des entrailles.

     

    Pour moi, les Saints sont les casseurs, les violents, les ados consumés de désespérances. Ce sont les prostituées déjà tuées par des mains odieuses.

     

    Les saints, sont ceux et celles qui pleurent un amour perdu,  comme cette femme qui va sur la tombe de son fils fauché par un chauffard ivre. Le Saint est aussi et surtout le SDF qui crève sur le bord de la route, parce que toute sa vie il ne fut jamais reconnu tel un Citoyen sur notre terre. Le Saint est l'enfant abusé et qui dénonce sans haine celui qui l'a tué vivant. Le saint est le Jeune qui me marche un peu trop sur les pieds auquel je fiche mon poing dans la gueule pour qu'il comprenne que des repères existent. Le saint est le vieillard que personne n'est venu visiter aujourd'hui.

     

    Les saints sont dans la rue ou près de nous. Ils nous tendent la main, veulent être reconnus et aimé. Si nous fermons notre regard sur ces réalités, alors nous ne serons jamais saints. Dans ce cas, inutile de prier.

     

    Vous ne feriez que déranger Dieu pour rien. Il doit s'occuper de ceux et celles qui souffrent, gémissent d'effroi. Il doit vous remplacer dans cette tache que vous n'assumez pas. Sachez qu'il n'y parviendra pas sans votre présence spirituelle. Alors cessez de prier pour ces abysses que vous construisez. Il ne vous écoutera plus ! Votre foi de confort est morte. Alors retroussez votre cœur et aimez tendrement tout ce qui n'est pas aimable.

     

    Embrassez votre ennemi même si vous avez envie de lui cracher dessus. Il faut se transcender au quotidien, plutôt que clamer sans cesse un monde plus fraternel. C'est nous qui le construirons avec les petits pas de l'amour. Nous sommes tous saints et saintes. Encore faut-il l'observer dans les yeux des autres. Je sais, c'est difficile d'être saint.

    Demandons de l'aide aux figurants du calendrier. Ils nous donneront le temps de nous améliorer en Dieu, toujours en Dieu. C'est Lui le matin de notre Amour à partager avec les autres.

     Bruno LEROY

    Source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com/

    -------------------------------------------------------------------------

    Les nouveautés - OFS-Sherb

     


    votre commentaire
  • Bonnes Fêtes de Toussaint !

                                                                                                                                                                

    LETTRE AUX ABSENTS


    Les Mères, ces femmes choisies par Dieu et qui nous donnent Vie.
    La mienne est partie, jeune pour rejoindre la Tendre Lumière. Mon père, ce noble éducateur l'a rejoint au mois d'Août comme pour recommencer de nouvelles Vacances auprès de tous ceux qu'il avait chéri. Il a mérité ce repos éternel tant il nous a donné sa présence d'amour comme un réconfort dans notre Vie.

    J'ai construit mon existence à la fois dans sa mémoire et surtout, la rencontre de témoins qui sont devenus exemples pour moi.


    Je tiens à m'unir à tous ceux et celles qui n'auront à offrir, ce jour, que des fleurs et quelques souvenirs qui les hantent.
    La mort des autres est toujours une perle de cristal qui ressemble à quelques larmes.


    Le plus grand Hommage que nous puissions rendre à nos Parents, c'est d'Aimer la Vie, toute la Vie même avec ses blessures.
    Aimons nos parents tant qu'ils sont vivants après, ce sera beaucoup trop tard.
    Les regrets sont des gestes d'Amour que nous n'avons pas commis.
    Je ne regrette rien, ma mère et mon père sont Vivants pour Toujours et à Jamais !


    Penser à toutes les mères et pères dont le sang coule dans nos veines comme une appartenance certaine, une source d'Amour aux éclats du soleil de notre Vie !


    Bonnes Fêtes de Toussaint à toutes et tous pour vos tendres êtres chéris endormis dans le cœur de l'Absolu.
    Puissent nos prières se transformer en Hymne de Joie même si parfois, les béances de l'absence demeurent.


    Votre Frère Bruno.

                                                                                                                                                  

    source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com/
    ------------------------------------------------------------------------

    Les nouveautés - OFS-Sherb

    votre commentaire