• Quelle vie après la mort ?

    KTOTV En partenariat avec Famille Chrétienne. Invités : Emmanuel Bourceret, Directeur de la rédaction des hors-séries de Famille Chrétienne, et le Père Jean-Marc Bot, prêtre du diocèse de Versailles.

    KTOTV   KTOTV et Famille Chrétienne 

    Emission Spéciale du 07/09/2016.

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  • « J'ouvrirai ma bouche en paraboles, je publierai des choses cachées depuis la création du monde » (Ps78:2).

    « J'ouvrirai ma bouche en paraboles, je publierai des choses cachées... - ÉlisabethC'est la, le travail de renouvellement de sens que doit accomplir le Messie dans la Tradition juive ; c'est là l'action réalisée par Jésus « Voici que je fais toutes choses nouvelles »(Apocalypse 21:5).  , Matthieu 13.51. Avez-vous compris tout cela? -Oui, répondirent-ils. 

    «  C’est pourquoi, tout scribe instruit de ce qui regarde le royaume des cieux est semblable à un maître de maison qui tire de son trésor des choses nouvelles et des choses anciennes ». (Mat 13:51)

     Je commencerai ce cycle de partage sur les Paraboles par celle que je préfère le plus, parce qu'elle me bouleverse totalement, retourne mon être comme un raz de marée, pinçant les cordes de mon « corps harpe » pour en tirer le cri de Saint Paul « ...le monde est à jamais crucifié pour moi, et moi, pour le monde ». (Galates 6, 14-18)

    Je veux parler de la parabole du « Jugement dernier » qui pour moi est le centre, le summum, de la révélation du Christ, car elle révèle l'enseignement le plus fou, le plus révolutionnaire, le plus incroyable.

    Cette parabole nous apprend que nous serons jugés, pesés, mesurés sur l'amour. Uniquement sur l'amour, que nous aurons donnés aux autres, plus particulièrement à ceux d'entre nous qui sommes les plus démunis, les plus faibles, les plus étrangers à nous mêmes.

    Mais cela n'est pas nouveau, la Torah et les prophètes, toutes les lois d'Israël disent, commandent d'aimer son prochain comme soi même(Lévitique 19:18) et de faire des actes de charité.

    Ce qui est nouveau, ce qui va révolutionner le monde, le transformer, briser notre cœur et nous donner un cœur de chair, c'est la révélation énorme que l'autre, c'est le Christ, c'est le visage de Notre Seigneur, c'est le visage de Dieu dans son humanité : « Celui qui m'a vu a vu le Père »(Jean 14).

    Aimer l'autre, le soigner, le visiter, le consoler, c'est tenir véritablement le christ dans ses bras, le toucher. C'est la folie de l'incarnation du Fils de Dieu, Sa Passion, le don de Sa vie en rachat pour tout homme qui a rendu cette proximité inimaginable possible.
    C'est ce que Mère Thérésa a vu, compris, non pas avec sa tête, mais avec ses sens, dans sa chair en marchant dans les rues de Calcutta. Une évidence, comme un coup de poignard, c'est Lui, ce lépreux, ce mendiant, ce visage défiguré, souffrant, c'est Lui, c'est Toi Seigneur ; et à chaque fois, c'est Lui véritablement, qu'elle a porté, lavé, soigné, embrassé, aimé.
    Dans la parabole, le croyant, le « juste » agit par amour et crainte de Dieu et il en est récompensé, mais l'autre reste « un autre » ; depuis l'incarnation du Verbe de Dieu nous pouvons aimer autrement car l'autre c'est Lui.

    En revêtant notre humanité, Il a revêtu le visage de chaque homme, chaque femme, chaque enfant.
    Être du corps du christ c'est tout à la fois Le voir en chaque individu, et être en Son corps, corps donné, crucifié, tout offrande.

     

    Élisabeth

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  • "Nous sommes les surhommes."

    Cette vidéo sur les Jeux paralympiques de Rio va vous laisser sans voix !

    J.O .Paralympique 2016 - we're the superhumans.


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  • De l'évolution des personnages,
    à la conversion des lecteurs

    De l'évolution des personnages,  à la conversion des lecteurs - InterBible

    Retour du fils prodigue, par Pompeo Batoni.

    La brebis égarée : Luc 15, 1-32

    Autres lectures : Exode 32, 7-11.13-14; Psaume 50(51); 1 Tm 1, 12-17 L’évolution des personnages est un élément capital pour qu’une histoire soit intéressante. Comme plusieurs Québécois, j’aime beaucoup la série télévisuelleUnité 9 dans laquelle les personnages se transforment complètement de saison en saison. Dans une prison pour femmes, les détenues qui étaient sympathiques, comme Marie Lamontagne, évoluent et passent par des temps de violence et de crises intenses. À l’inverse, d’autres personnages, comme Jeanne, sont d’abord agressifs pour progressivement vivre une forme de rédemption. La parabole du fils prodigue permet aux lecteurs de s’attacher à un personnage qui vit une transformation radicale. Je vous suggère d’analyser ce récit en soulignant l’évolution des personnages.

    Trois paraboles pour le prix d’une

         L’extrait de l’Évangile de Luc proposé par la liturgie de ce dimanche commence en situant le discours de Jésus. Trois paraboles sont adressées aux collecteurs d’impôts et aux pécheurs. Ces personnes étaient considérées comme impures et honnies de la société de l’époque. Le texte note aussi la réaction des bien-pensants, pharisiens et scribes, qui s’étonnent des actions de Jésus. Jésus agit contre toutes les conventions sociales. Il accueille et mange avec les laissés pour compte. Cet auditoire narratif n’est pas anodin. Nous verrons plus loin que ces catégories de personnes peuvent s’identifier aux divers personnages de la troisième parabole souvent appelée le retour du fils prodigue.

    De la perte à la joie

         Les trois paraboles racontées par Jésus ont un élément commun assez évident. Ils traitent de la joie éprouvée par quelqu’un qui retrouve quelque chose qu’il avait perdu : une brebis, une pièce de monnaie et un fils. Dans les deux premières paraboles, Jésus conclut en soulignant que ces histoires sont des images de la joie éprouvée par Dieu lorsqu’un pécheur se convertit. C’est aussi une interprétation possible de la troisième parabole.

    Conversion/metanoia    

         La conversion dans le Nouveau Testament n’a pas du tout le sens contemporain d’un changement de religion. Le verbe grec « metanoeô » traduit par « se convertir » signifie littéralement de se retourner et donc figurativement de changer de vie. L’accent n’est pas placé sur la culpabilité ou la repentance, mais plutôt sur la transformation radicale. Chez Luc, la conversion est une question de vie et de mort. C’est un passage obligé pour les personnes qui veulent être sauvées. Quelques chapitres auparavent, Jésus indique que ceux qui ne se convertissent pas vont périr (13,3.5). De même, dès le début de l’Évangile, la prédication et le baptême de Jean visaient aussi la conversion.

         La troisième parabole illustre à merveille ce concept de renversement (metanoia). Je vous suggère d’analyser comment chaque personnage se transforme au cours du récit.

    Le père  

         La situation initiale du père est d’avoir deux fils. Il donne une partie de ses biens au cadet. Ce geste ne va pas de soi. Le livre de Siracide (33,20-24) indique que dans la culture biblique, c’est à la fin de la vie qu’une personne donne ses biens à ses enfants. Le père perd son argent et perd aussi son fils qui part pour un pays lointain. Au retour de ce fils, le père l’aperçoit au loin et il est profondément bouleversé. Littéralement, ses entrailles sont remuées. Il court et se jette au cou de son fils pour l’embrasser. Il exprime sa joie en commandant un festin et en disant que son fils qui était perdu ou mort est retrouvé et revenu à la vie. Le père vit donc une transformation : d’une situation de perte et de mort, à celle de l’accueil et de la joie. Ainsi, le personnage du père reprend la même thématique que les deux petites paraboles précédentes. Il devient l’image de la joie de Dieu lorsque quelqu’un se retourne vers lui.

    Le plus jeune fils

         Au départ, le fils le plus jeune prend son héritage et quitte la maison familiale. Il dilapide son argent dans une vie de débauche et finit par vivre une vie d’indigence. La narration indique même qu’il y a une famine dans ce pays pour souligner la précarité de sa situation. En plus, il accepte de travailler au service des porcs. Ces animaux étaient pour les Juifs le symbole même de l’impureté. Lui qui était parti de chez son père pour aller vers un pays lointain décide de revenir sur ses pas. Il reconnaît son erreur et prépare sa demande de pardon. Celle-ci indique qu’il n’est pas digne d’être appelé fils par son père. Pourtant, la scène du retour bouleverse ce qu’il avait prévu. Il n’a même pas la possibilité d’exprimer sa contrition jusqu’au bout, que son père annonce la fête et parle de lui comme d’un fils. Lui qui était le familier des porcs se voit drapé de beaux habits et de bijoux.  

    Le fils aîné

         Le fils aîné n’apparaît que vers la fin du récit. Il semble travaillant et fidèle, mais la réaction du père le met dans une profonde colère. Il s’exclut lui-même de la maison en fête. Le père sort pour l’écouter et pour expliquer les raisons de cette fête. Or, le récit ne redonne pas la parole au fils aîné. Le récit arrête sans que l’on sache s’il sera lui aussi capable d’un retournement pour passer de la colère à la joie, de l’extérieur à l’intérieur de la maison du père.

    L’auditoire narratif

         Il est intéressant de remarquer que les diverses catégories de personnes composant l’auditoire narratif — d’une part des collecteurs d’impôt et pécheurs et d’autre part des pharisiens et des scribes — peuvent être reliées aux personnages de la parabole. Les collecteurs d’impôt et les pécheurs se retrouvent dans la même situation que le plus jeune fils. Ils sont considérés comme impurs, indignes d’entrer en relation avec le reste de la communauté ainsi qu’avec Dieu. Et pourtant, c’est avec eux que Jésus partage un repas. Cette parabole souligne la joie de leur passage de l’exclusion sociale à l’inclusion dans le Royaume.

         Pour leur part, les pharisiens et les scribes peuvent être rapprochés du fils aîné. Le deuxième verset souligne qu’ils murmurent entre eux parce que, pour eux, l’accueil des exclus par Jésus était scandaleux. On peut se demander quelles ont pu être leurs réactions à la parabole? Comme pour le personnage du fils aîné, on n’a aucune idée du choix qu’ils font. Est-ce qu’ils vont rester en dehors de la maison à cause de leur incapacité d’accepter la bonté scandaleuse du Père dans le récit et de Jésus dans sa mission? Est-ce qu’ils vont se convertir, changer leur perspective pour entrer dans la joie? L’histoire ne le dit pas.

    L’identification aux personnages

         Naturellement, lorsque nous lisons un récit ou lorsque nous regardons une série télévisuelle, nous nous identifions à un personnage. Nous voulons absolument qu’il réussisse ses défis. Inconsciemment, ses succès, ses échecs deviennent les nôtres. Il en va de même lorsque nous lisons un extrait de l’évangile. Est-ce que vous vous identifiez aux fils cadet/pécheurs, aux fils aîné/pharisiens ou au père/Jésus? Ces groupes de personnages peuvent inspirer notre façon d’être. Lire cette parabole peut nous aider à évoluer pour, comme le fils cadet, accepter d’être pardonnés; comme le fils aîné, suspendre nos jugements négatifs, ou, comme le père, accueillir dans la joie les personnes marginalisées.

         Heureusement, tout comme les personnages d’Unité 9 ou des évangiles, nous pouvons aussi changer, évoluer, nous transformer et même vivre une conversion, un renversement. D’ailleurs, l’objectif même des évangiles est de transformer la vie de ceux et celles qui les lisent. La lecture de ces textes anciens a un effet sur nos vies et peut mener à un changement de perspective. D’ailleurs, nous pouvons relire cette parabole à divers moments de nos vies en nous plaçant dans la peau de ses divers personnages. L’identification aux divers personnages de cette parabole est développée par Henri Nouwen dans son livre Le retour de l’enfant prodigue : revenir à la maison. Je vous invite fortement à lire ce livre de spiritualité.

         Au dernier chapitre de l’Évangile selon Luc, le Christ ressuscité annonce que sa prédication se poursuivra : On prêchera en son nom la conversion et le pardon des péchés à toutes les nations (24,47). Après avoir été interpellés à changer notre vie pour l’enligner sur l’évangile, comme les disciples, nous sommes appelés à poursuivre la mission de Jésus, de prêcher en son nom pour que d’autres puissent vivre cette expérience. La tâche n’est pas simple. Comment annoncer le retournement radical de Jésus dans les mots d’aujourd’hui? En ce jubilé de la miséricorde, nous sommes invités à porter cette question et à répondre par nos vies.

     

    Sébastien Doane, bibliste

     

    Source : Le Feuillet biblique, no 2498. Toute reproduction de ce commentaire, à des fins autres que personnelles, est interdite sans l'autorisation du Centre biblique de Montréal.

    source INTERBIBLE

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  •     Planté Près de l'Eau vivePlanté Près de l'Eau vive - Michel Hubaut franciscain

    "Heureux l'homme (...) qui rumine la parole de Dieu, jour et nuit, il est comme un arbre planté près d'un cours d'eau qui portera du fruit en son temps et jamais son feuillage ne sèchera’’ (Psaume 1)

     

    Viens, Esprit Saint,

    Viens m'apprendre à me taire,

    à faire du silence une prière,

    à laisser pousser de l'intérieur les racines de mon coeur,

    à devenir un arbre qui porte des fruits

    pour les hommes qui ont faim d'amour et soif de vie.

     

    Viens, Esprit Saint,

    Donne-moi le courage de savoir encore m'arrêter,

    pour écouter le murmure de la Parole de Vie,

    loin de la drogue, du bruit, de la valse des mots ;

    fais de moi un arbre solidement planté,

    près d'un cours d'eau et qui porte fruit.

     

    Viens, Esprit Saint,

    Enracine-moi dans l'amour du Dieu vivant,

    afin qu'à chacune de mes saisons,

    dans la fraîcheur du matin ou la chaleur de midi,

    et jusqu'au soir de ma vie, je reste fécond et florissant.

     

    Viens, Esprit Saint,

    Quand surgissent épreuves et tempêtes,

    quand se lève le vent du désert ou du malheur,

    quand surgit la sécheresse du doute qui inquiète

    et que triomphe le ricanement des rieurs,

    enracine mon amour aux sources de la foi

    et rien ne me déracinera.

     

     Viens, Esprit Saint,

    Apprends moi à prier, à prendre racine en profondeur,

    à rejoindre les nappes souterraines de mon coeur,

    à écouter ta chanson secrète qui me poursuit

    afin que je sache accueillir ton amour

    qui gardera vert le feuillage de ma vie.

     

    Viens, Esprit Saint,

    Donne moi la force de creuser au-delà des couches d'argile,

    de dépasser en moi bien des zones stériles,

    de contourner patiemment les cailloux et les pierres,

    car la solidité d'un arbre s'enracine dans l'épaisseur de la terre.

     

    Viens, Esprit Saint,

    Fais de moi un arbre solide et de plein vent,

    un arbre dont la sève jaillit des racines du coeur ;

    les hommes ont tellement besoin d'arbres vivants
    et de leur paix et de leur fraîcheur !

     

    Viens Esprit Saint,

    Fortifie en moi l'homme intérieur,

    que, par la foi, le Christ habite en mon coeur,

    enracine-moi en Dieu, jour après jour,

    afin que les fruits de ma vie aient le goût de Son Amour !

     Michel Hubaut, franciscain

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  • Développer un comportement Citoyen.

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    Nous ne pouvons plus vivre ainsi, c’est une évidence. Comment vivons-nous dans ce système qui détruit l’Humain en ne valorisant que les notions de rentabilité, productivité sous le regard bienveillant de l’économie ?
    La réponse est simple à moins d’être masochiste au premier degré, nous ne vivons pas ! Nous ne vivons plus, nous survivons...
    Est-ce un phénomène politique, philosophique, psychologique ?

    Il paraît indispensable de prendre ses trois dimensions en compte. Le politique n’est pas uniquement le Gouvernement. Cela est également notre capacité à développer un comportement Citoyen au cœur de la cité. Et bien-sûr, il est nécessaire dans ce cas, d’interpeller les politiques pour engager une communication responsable avec eux.

     Le philosophique est notre recherche de vérité profonde face aux paradigmes sociétaux. Comment chercher la Vérité de son être lorsque la télévision, les journaux pensent pour nous ? En relativisant leurs propres analyses comme étant critiquable dans le sens noble du terme. C’est-à-dire que ces organes médiatiques ne détiennent pas la Vérité absolue. Il faut se façonner une vision, un idéal de sa propre existence sur terre.

     Donner sens à tout ce que nous vivons et peu importe sa densité. Chaque geste, chaque pensée même de prime abord superficielle, peuvent creuser des sillons au profond de notre âme. Il faut pour cela habiter son temps, vivre intensément l’instant. Combien de minutes prenez-vous par jour pour effectuer une introspection qui ferait grandir votre spiritualité. Cette force de ne plus se considérer comme un objet parmi d’autres. Mais devenir pleinement Humain au fil des jours. Pour les chrétiens, quelle est l’importance de la prière face aux heures qui coulent entre vos doigts.

     Quelle place accordez-vous à la contemplation. Vous arrive-t-il d’écrire des moments merveilleux que vous avez vécus afin d’en faire mémoire et d’ébaucher une philosophie de Vie qui renforcera vos convictions. Ces valeurs qui bien souvent sont à contre-courant de notre société de tout à jeter. Valeurs non éphémères mais immortelles en leur essence.

     Tout cela est extrêmement sérieux pour vivre dignement dans un Monde qui n’a guère que le mot crise sur les lèvres. Notre équilibre intérieur ne saurait générer un chaos extérieur. Si nous sommes cohérents avec nos propres idées et comportements ; nous ne serons peut-être pas appréciés par tous mais nous aurons cette indéfectible certitude de marcher sur le juste chemin.

     

    Pensons un peu à ce que sont devenues les valeurs gratuites comme l’Amour, la Tendresse, le Respect. Nous devons impérativement devenir des mystiques, c’est-à-dire des personnes en recherche du Mystère qui donne un sens à notre existence. Sinon, c’est la mort sociale qui nous attend. Et nous savons de façon scientifique que celle-ci mène inéluctablement à la mort physique.

     Pour savourer la saveur du Bonheur, il nous faut cultiver dans notre jardin intérieur l’humilité et la simplicité. Humilité vient du latin « humus », c’est-à-dire faire éclore sa vraie nature sans artifices. Ce n’est point s’humilier mais se révéler tels que nous sommes aux yeux des autres. Et la simplicité, c’est toujours et en toutes occasions chercher l’Essentiel en excluant le superficiel.

    Ne sont-ce point là des idéaux à atteindre en période de crise ? Ces valeurs intrinsèques à l’Humain nous sauveront, sans nul doute, des délires financiers et mercantiles de cette Crise qui efface notre part d’humanité.

     Notre créativité personnelle s’épanouit alors tel un aurore gracieux dans un ciel lumineux pour nous donner des idées alternatives afin que cette crise économique ne soit plus une ombre sur notre conscience.

    Il ne faut pas voir cette crise comme une perte des repères et valeurs mais comme une métamorphose de nos sociétés.
    Il nous faut accueillir cette crise tout en la combattant sinon, nous risquons de sombrer dans la dépression.
    Il faut voir cette crise non pas comme une résignation citoyenne mais, comme un défi spirituel.

     De plus, je puis vous affirmer avec des exemples à l’appui que nous ne sommes qu’aux prémisses d’une économie qui se désagrège.

    Les institutions subiront des secousses sismiques que nous n’avions pas même imaginés.

     Et c’est en ce sens qu’il nous faut devenir matures dans nos approches des problématiques. Il nous faut demeurer forts et garder précieusement l’Espérance qui nous fait aller de l’avant quand les vents sont contraires. Le visage de notre terre change d’apparence. A nous de l’accepter sur certains points et de le refuser sur d’autres.

     Si nous aimons suffisamment la vie, nous la laverons de ses scories. Sinon, nous ne serons que des êtres soumis face à un système qui nous détruit. Dieu pour nous aider à recouvrer la quintessence des véritables valeurs. A condition que nous soyons inlassablement des mystiques en recherche d’un bonheur hautement spirituel. Et cela n’est pas réservé aux seuls croyants, heureusement. Chacun peut trouver le bonheur au fond de son cœur. Puis vivre debout et libres par un refus à la soumission ambiante.


    Bruno LEROY.

    source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com/

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  • Homélie du 24ème dimanche du temps ordinaire

    Abbé Jean Compazieu  

    « Un Dieu de miséricorde » 

    Homélie du 24ème dimanche du temps ordinaire

      Textes bibliques : Lire

    Dans la Bible et dans la liturgie, nous trouvons des formules qui sont répétées trois fois : le Kyrie, le Sanctus, l’Agnus. Pierre qui avait renié Jésus doit s’y prendre à trois fois pour accueillir son pardon. Et aujourd’hui, nous avons trois paraboles de la miséricorde qui sont intimement liées. Ces répétitions veulent donc souligner l’importance du message. Ces trois paraboles nous disent la joie et la conversion : « ce qui était perdu est retrouvé ». 

    Jésus se trouve se trouve devant des gens qui viennent à lui pour l’écouter. D’autres ne sont là que pour récriminer : « Tu te rends compte, il va chez des gens de mauvaise vie ! Pourquoi s’intéresser à eux ? Ils ne valent pas la peine qu’on aille s’occuper d’eux… Ils sont irrémédiablement perdus… » Alors Jésus élève la voix pour qu’on l’entende bien. Et il se met à leur parler en paraboles.

    Un homme avait cent brebis. Un soir, il s’aperçoit qu’il lui en manque une, celle qui est un peu folle et qui n’en faisait qu’à sa tête. Il laisse là le troupeau et part à sa recherche. Il finit par la trouver prise dans les épines. Rentré fou de joie à la bergerie, il invite ses amis pour faire la fête car la brebis perdue est retrouvée. Une femme perd une pièce d’argent, sans doute une des rares qu’elle possédait. Elle part à sa recherche : quand elle l’a retrouvée, elle invite ses amies pour faire la fête car la pièce est retrouvée.

    Le plus jeune des fils demande sa part d’héritage et quitte la famille. Il se perd, il s’égare, il jouit des plaisirs faciles de la vie. Mais un jour, il a tout perdu ; il décide alors de revenir vers son père. Et le père invite ses amis à faire la fête car l’enfant perdu est retrouvé.

    « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs ». Jésus regarde un à un ceux qui récriminent contre lui. Il voudrait leur faire comprendre que le Père est semblable à ce berger. Son bonheur c’est d’avoir retrouvé sa brebis, c’est un fils qui se convertit, un fils qui revient vers son Père. Tout cela est pour lui un  trésor inestimable ; chaque enfant de Dieu est unique. Chacun a autant d’importance que tous les autres. Les pécheurs qui reviennent vers lui sont le  trésor de Dieu, sa préférence, même ceux qui ont commis le pire. Ceux qui se croient justes ne le comprennent pas. Il est difficile pour eux d’accepter que ceux qui ont péché puissent se retrouver avec eux enfin réunis.

    Tout cela n’est autre qu’une question de pardon. En cette année de la miséricorde voulue par le pape François, nous avons à accueillir ceux qui se sont égarés. Nous pensons tous à ceux qui se sont fourvoyés dans des idéologies qui les ont poussés vers la violence. Il faut savoir que certains ont reconnu leurs égarements et se sont convertis à Jésus Christ. Rien n’est impossible pour Dieu. La miséricorde c’est cette faculté d’accueillir la demande de pardon de l’autre et de pardonner.

    La première lecture nous révèle à sa manière la miséricorde de Dieu plus grande que les infidélités de son peuple. Dieu demeure toujours fidèle à ses promesses. Toute la Bible nous met en face des infidélités de son peuple mais surtout du pardon et de la miséricorde de Dieu. C’est cela l’histoire de l’alliance entre Dieu est son peuple : un partenariat pour œuvrer ensemble à une cause commune.

    Mais il nous faut aller plus loin : si Dieu offre son pardon, il offre aussi sa confiance. Saint Paul en est un bel exemple : lui qui était un grand pécheur a été pardonné ; et surtout, il a été chargé de mission ; il a reçu un ministère ; il est devenu un grand témoin de la foi. Cela, nous le voyons aussi dans notre monde d’aujourd’hui : des gens qui persécutaient les chrétiens se convertissent et se mettent à témoigner de leur rencontre avec Jésus Christ. Ce qui est impossible aux yeux des hommes est toujours possible pour Dieu.

    Dieu ne veut qu’aucun ne se perde. S’il a envoyé son Fils, c’est pour aller à la rencontre des hommes. Il est venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus. Sa miséricorde est bien plus grande que tous les péchés de ce monde. Dieu veut croire à la capacité de chacun de se convertir. Il n’enferme personne dans son passé. Il nous prend par la main pour nous sortir des chemins de perdition et nous conduire vers la vraie vie.

    Ces trois paraboles nous disent l’amour démesuré de Dieu. Il est comme ce berger qui abandonne son troupeau pour aller à la recherche de la brebis folle. Il est comme ce père qui a les bras grands ouverts pour accueillir son fils perdu. Chaque retrouvaille est source d’une grande joie. Nous devons nous réjouir de ce visage de miséricorde de Dieu, de sa patience, de son immense bonté toujours à la recherche de ce qui est perdu.

    Comme le frère aîné de la parabole, certains se révoltent de ce qu’ils considèrent comme une injustice. Mais Dieu dira : « Toi mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi ». En ce jour, nous faisons nôtre les paroles de ce chant : « Dieu nous accueille en sa maison, Dieu nous invite à son festin, jour d’allégresse et jour de joie, Alléluia »

    Télécharger : 24ème dimanche du temps ordinaire

    Jésus Sauveur   (mis à jour)

    Sources : Revues Signes et Feu Nouveau – Missel dominical des dimanches et fêtes des trois années – Célébrons dimanche, Assemblées de la prière – l’Évangile de la miséricorde (Cardinal Christoph Shönborn)

    source http://dimancheprochain.org

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  • RENCONTRE AVEC GUY GILBERT
    CE TÉMOIN DE L'AMOUR.

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    Guy Gilbert s’exprime toujours avec cet espace de liberté de langage qui le caractérise. Ses mots issus des blessures béantes de la rue, ont la saveur des profondeurs. En effet, Guy est un intellectuel, voire un théologien sans le savoir ou sans le vouloir. Ses approches des problématiques sociétales même si elles sont enrobées d’un certain humour sont toujours d’une grande rigueur analytique.

     Cela peut surprendre chez ce prêtre que l’on qualifie souvent de rockeur des rues. Et pourtant, son expérience parle pour lui. Lorsqu’il évoque l’inculturation prônée par Vatican II, comprend-t-on réellement sa démarche d’éducateur ? Parfois, j’en doute. Tant de reproches lui furent jetés en pleine figure à cause de son look et de ses mots ; qu’il lui fallut un courage indestructible pour affronter les critiques stériles. Guy est toujours debout avec les mêmes convictions chevillées au corps. Ces valeurs qui donnent sens à son existence et qu’il s’oblige, en tant que Témoin du Christ, à transmettre.

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    Ces convictions qui génèrent un sens à toutes vies. Rien n’est inaccessible chez lui. Rien non plus n’est facile. S’il est bien un domaine dans lequel Guy ne transige pas c’est l’éducation inculquée avec laxisme. Chaque parent ou éducateur doit être en capacité de refus. Au risque de voir tomber sur sa pauvre tête les foudres injurieuses des adolescents en révolte. L’adulte doit poser des repères afin que les jeunes ne se perdent point. Ces Ados dont on a tout accepté par peur du conflit.

     Voyez les dégâts dont notre société refuse de comprendre les causes. Les violences sans nom provoquées par le malaise des jeunes qui ne savent plus pour quelles raisons obscures ils respirent dans ce monde qui les ignore allègrement. Ils n’ont plus rien à perdre pas même la vie. Les adultes que nous sommes devenons chaque jour indifférents aux problèmes qui les habitent.

     Guy Gilbert veut tracer de nouveau les balises qui nous ont fait grandir et que nous refusons de transmettre volontairement aux ados. Volontairement, pas tout à fait, je dirai plutôt involontairement par lâcheté, par peur. Oui, nos sociétés ont peur de leurs jeunes et surtout de leurs réactions. Aurions-nous oubliés que nous avons été enfants avant de prétendre tout savoir ? Un Homme qui sait tout est un être arrêté et figé pour l’éternité. Il est un mort-vivant croyant comprendre les autres tout en les ignorant. Il nous faut des vivants, nous martèle Guy Gilbert. Il nous faut des êtres de Lumière. N’est-il pas vrai que la Lumière peut éclairer le chemin rocailleux des meurtris de la vie.

     Guy est éducateur, certes mais également prêtre. Voilà, la source de sa Force. Cette Foi indicible dont transpire toute sa personne. Le Témoignage sans prosélytisme est pour lui essentiel. C’est la preuve certaine que Dieu travaille aussi dans le cœur des plus petits. Son secret, la prière celle qui donne ce souffle de liberté pour mieux s’épanouir. Transmettre cette puissance de vie inoculée par l’Esprit est capital dans sa mission d’éducateur. Puissent chaque chrétien et chrétienne, comprendre cette puissance invincible d’une osmose permanente avec Dieu. Ce Dieu des combats pour une culture où l’oppression ne serait que mauvais souvenir. Ce Dieu qui nous fait vivre les authentiques valeurs pour une liberté responsable aux yeux de l’Humanité. Ce Dieu qui nous pousse à parler pour dire aux Jeunes les convictions joyeuses de notre vie.

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    Ce Dieu qui nous offre le courage d’affronter toutes les peurs pour exprimer ce qui nous tient debout envers et contre tout. Ce Dieu qui fait sourire les enfants par son humour sur les événements. Ce Dieu qui suinte d’Espérance et dont le feu se reflète sur notre visage. Ce Dieu qui sait nous dire « Non » pour nous faire pénétrer dans la maturité spirituelle. Cette maturité dont les Jeunes attendent quelques signes des adultes souvent, en vain. Aimer, c’est savoir dire « Non » quand les garde-fous ont délimités le terrain. Aimer, c’est être constamment présent avec distance pour que fleurisse la liberté individuelle. Guy Gilbert, comme bon nombre de chrétiens, a trouvé depuis sa tendre enfance sens à son existence. Il se fait un devoir de dévoiler ce bonheur qui fomente aux tréfonds de son être. En fait, ce que nous admirons chez lui, c’est ce que nous ne sommes pas capables de dire ou de faire. Et pourtant, ayez confiance Frères et Sœurs bien aimés, l’Esprit-Saint vous donnera le comportement et les mots selon vos charismes pour devenir à votre tour des successeurs de Guy Gilbert.

     Des Témoins de l’Amour et de l’Espérance. Des Témoins du Christ vivant dans ce monde aux senteurs de culture de mort. Des ressuscités face à cette terre déprimée de ne plus saisir le sens, l’essence même d’une transcendance voulue par un Dieu d’Amour. Répandre l’Amour dans les moindres gestes quotidiens devient contagieux pour ceux et celles qui nous entourent et nous regardent vivre. De plus, l’amour est inventif à l’infini et permet de trouver des solutions face à la misère humaine dont les jeunes sont les premières victimes. Guy Gilbert ne fait rien d’autre que suivre les pas de la Providence. Suivons-le, sur les sentes où notre destin est donné en offrande à chacun, comme le Christ par Amour désintéressé pour l’Humanité.

     Bruno LEROY.

    source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com/

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