• Qu'est devenue la Fraternité ?

    Qu'est devenue la Fraternité ?

    Nous les voyons partout dans les rues, les Associations, les magasins, à Pôle emploi…

    Le malheur cicatrisé au visage comme une plaie insaisissable, irrémédiable.

    Jamais, leurs yeux ne sourient aux beautés de la Vie. Pourquoi ?

    Parce qu’ils ne connaissent pas même sa présence. Leurs existences sont de longues histoires de souffrances. Ils ne savent pas l’avenir. Ils ne veulent surtout pas le penser.

    Ils vivent dans l’immédiat : chercher un endroit où dormir, où bouffer…

    Ils ne trouvent plus de travail ces opprimés des temps modernes. Les patrons ne les connaissent que par ouï-dire. Ils ne veulent certainement pas fréquenter ces gens-là !

    Parfois, les gens biens sont croyants alors leur conscience leur dicte de leur donner quelques ronds. Sans les regarder. Sans leur parler. Dans un silence sourd.

    Beaucoup de gens ne veulent pas voir cette pauvreté accidentelle et pourtant, il suffirait d’une main tendue, d’un regard qui ne fuit pas.

    La réalité est tout autrement, leur précarité est le reflet de notre propre miroir.

    Il devient alors une sorte de malédiction, une lèpre des temps modernes qu’il convient de fuir. On ne sait jamais, la contagion pourrait nous frapper.

    Ou est la fraternité dans tout ce magma de peurs névrotiques ?

    Angoisses sociales quand tu nous tiens. Tu fais de nous tes esclaves révoltés.

    Oui, révoltés car pour nous libérer de la culpabilité , nous les traitons d’assistés. Fausse révolte sans compassion. De plus, ils sont fainéants ce qui aggrave leur situation.

    Nous, nous sommes courageux, pas alcooliques, et bien-pensants nous conformant aux règles communes les plus élémentaires.

    Quand allons-nous cesser de mentir ?

    Les pauvres hères vous trouvent hypocrites et plein de suffisance.

    Vous jouez au Loto de peur de devenir comme eux. Loto, opium du peuple enrichit les caisses de l’État. Et puis, votre pinard et votre camembert vous fait supposer que vous êtes français de pure souche. Alors, vous votez contre les musulmans par peur pathologique, encore !

    Pauvre France qui demeure définitivement figés dans son conservatisme le plus insipide.

    Quand redeviendrons-nous Frères et Sœurs de notre Humanité ?

    Quand n’auront-ils plus de frayeur des lendemains avec nos frères étrangers ?

    Je ne parle pas des terroristes, évidemment. Eux, il faut les combattre dans la vie de chaque jour en devenant plus humain envers autrui. Et non, le contraire !

    Seigneur,

    Faites que les Français retrouvent la saveur de la vie,

    Le partage du rire comme le vivre ensemble,

    Le partage des douleurs de l’enfantement d’une nouvelle société,

    Seigneur,

    Faites surtout en sorte que l’argent ne soit plus l’essence de l’existence,

    Faites que le capitalisme destructeur de perspectives d’existence soit régulé,

    Anéanti peut-être comme certains anéantissent la destinée sociale des autres.

    Et puis, à nous de combattre nos anxiétés face à la pauvreté des opprimés.

    Qui ne sont ni assistés, ni fainéants, ni alcooliques mais désespérés.

    Seigneur,

    Ne permet à aucun être Humain sur cette Terre de dormir tranquille tant que la misère ne sera point endiguée. Amen !

     

    Bruno LEROY.

    source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com/

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  • Homélie du 26ème dimanche du temps ordinaire

    Abbé Jean Compazieu 

     « Pauvres riches ! »

     Textes bibliques : Lire

     Dans la première lecture biblique de ce dimanche, nous avons entendu la voix  du prophète Amos. Il a des paroles très dures contre l’insouciance insensée d’une bande de vauriens. Il dénonce les responsables qui sont aveuglés par leurs richesses et leurs privilèges. De ce fait, ils sont devenus incapables de voir la situation qui se dégrade dans leur pays. Ils sont enfermés dans leurs lieux sécurisés ; ils abusent de toutes les commodités possibles. Ils n’imaginent pas que leur chute est pour bientôt. 

    Ce que le prophète leur reproche, c’est surtout d’avoir oublié le Seigneur et les exigences de la justice. Cet oubli de Dieu engendre un gaspillage insupportable des richesses du pays au profit d’une petite clique et au détriment de la masse des paysans et artisans. Si Amos revenait, imaginons un peu ce qu’il dirait : il dénoncerait le gaspillage qui est une gifle pour notre monde et nos sociétés. Quand on sait que 1% des habitants de la planète possèdent 48% du patrimoine mondial, ce n’est pas tolérable.

    Dans l’Évangile, nous entendons Jésus nous raconter une parabole destinée à nous faire réfléchir. Il nous parle d’une réalité qui est à nos portes et que nous avons sous nos yeux chaque jour : d’un côté des pauvres de plus en plus pauvres et de l’autre des riches de plus en plus riches ; d’un côté ceux qui ont trop et qui ne savent plus quoi faire de ce qu’ils possèdent, de l’autre ceux qui ne peuvent plus avoir accès aux soins et qui n’ont plus les moyens de se procurer le minimum vital pour survivre ; toujours moins alors que les autres réussissent à acquérir toujours plus.

    Voilà une situation bien connue : on en parle chaque jour ; on la dénonce, mais tout continue. Il y a toujours aujourd’hui des milliers de riches « qui portent des vêtements de luxe et font chaque jour des festins somptueux ». A leur porte, se trouvent, se trouvent des millions de Lazare qui voudraient bien se rassasier de ce qui tombe de la table des riches. Comment ne pas penser à tous ces hommes, ces femmes et ces enfants qui ont dû fuir leur pays en  guerre. Ils ont tout perdu et se retrouvent dans la plus extrême précarité.

    Cela ne veut pas dire que la richesse  est un mal. A l’époque de Jésus, elle était même considérée comme un signe de la faveur de Dieu. Le péché des riches n’est pas d’être riches. Ce que Jésus leur reproche, c’est de ne pas voir les pauvres. Ils ne voient que les riches ; ils ne voient qu’eux-mêmes. Ils sont trop occupés à s’enrichir ; ils ne veulent pas perdre leur temps à s’occuper des pauvres. Ils s’enfoncent dans leur aveuglement mais aussi dans leur indifférence envers les pauvres. Ce qui cause la perte des riches c’est que leur cœur est devenu un désert d’humanité.

    Cet Évangile s’adresse aussi à chacun de nous. Sans doute, nous ne sommes pas de ceux qui sont très riches. Mais nous ne sommes pas non plus parmi les plus pauvres du monde. En ce jour, le Christ voudrait nous inviter à ouvrir nos yeux et notre cœur. Le Secours Catholique, le CCFD Terre solidaire et bien d’autres organismes nous rappellent la nécessité de changer nos habitudes pour que les plus pauvres puissent sortir de leur misère.

    Dans la seconde lecture, saint Paul nous dit que nous serons jugés sur nos actes. A travers son disciple Timothée, c’est aussi à chacun de nous qu’il  s’adresse. Il nous invite à garder le commandement du Seigneur. Il s’agit pour nous de vivre « dans la foi et dans l’amour, la persévérance et la douceur ». Les disciples sont appelés à mener le bon  combat » et à « s’emparer de la Vie Éternelle ». Le Royaume divin à venir est déjà dans ce combat.

    Voilà ces appels d’Amos, de Paul et de Jésus. Il ne manque pas de moyen pour nous secouer de notre torpeur. Les médias (journaux, radio, télévision, Internet) nous donnent les moyens d’être informés. Les pauvres nous tendent la main. De nombreux organismes de solidarité nous appellent à participer à cette lutte contre la précarité. Et n’oublions pas d’écouter « Moïse et les prophètes » et surtout les Évangiles. A travers eux, c’est Dieu qui nous parle. Il vient nous rappeler que riches et pauvres sont ses enfants bien-aimés. Jésus s’est rendu chez les uns et chez les autres pour combler le fossé qui les séparait.

    L’Eucharistie qui nous rassemble nous annonce un monde où il n’y aura plus de pauvres. Dans ce monde nouveau, tous, riches et pauvres se retrouveront à la même table ; ils partageront ce qu’ils possèdent. Personne n’y manquera du nécessaire. Tous auront assez pour entrer dans la fête. Le monde que l’Eucharistie annonce c’est celui-là même que le  Christ est venu instaurer. Rendons-lui grâce et ÉCOUTONS-LE.

    Télécharger : 26ème dimanche du temps ordinaire

    Sources : Revues Signes et Feu Nouveau – Célébrons dimanche (Assemblée de la Parole année C) – Paroles pour la route (Jean Yves Garneau) –Heureuse faiblesse (André Louf) – Dossiers personnel.

    source http://dimancheprochain.org/

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  • Une bible retrouvée en enfer

    Les versets laissés intacts nous donnent à lire une leçon proprement divine.


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  • L'économisme : une logique trompeuse

    L'économisme : une logique trompeuse

    Rembrandt

     La parabole du gérant habile : Luc 16, 1-13

    Autres lectures : Amos 8, 4-7; Psaume 112(113); 1 Timothée 2, 1-8 L’Évangile de Luc aborde souvent le problème de la relation à l’argent et le met en tension avec les rapports interpersonnels. Comme les deux frères se disputant l’héritage, ou le riche ignorant le mendiant Lazare (12,13-15; 16,19-31). Nous accueillons bien les appels au partage et à la générosité, mais on a plus de mal avec une parabole choquante qui louange un personnage malhonnête. Voyons comment elle peut nous choquer et nous interpeller.

    Une parabole choquante

         Un gérant est congédié pour avoir gaspillé les biens de son maître. « Gérant » traduit le grec oikonomos, ancêtre de « économie ». Belle  étymologie dans ce mot, composé de oikos :maison, maisonnée, groupe de vie, et nomos : règle, loi dictant les façons d’agir. Les autres paraboles avec des intendants n’utilisent pas ce mot rare. Luc fait exception ici, et en 12,42. Ce choix de mot attire mon attention sur les règles favorisant le vivre ensemble.

         Le gérant ferme les comptes avant de quitter son poste. Inquiet de son avenir, il réfléchit. Il ne se voit ni bêcher la terre ni mendier. Alors lui vient une solution : trouver des gens qui l’accueilleront dans leur maison. Il ne cherche plus un moyen de gagner de l’argent, mais plutôt de créer des relations qui seront aidantes pour lui.

         Comment se fait-il de nouveaux amis? en fraudant son maître! Puisqu’il gère entre autres les prêts, il appelle les débiteurs de son maître et allège leur dette, de 50% pour l’un, de 20% pour l’autre. C’est de la fraude car l’argent est dû à son maître et non à lui. Or surprise : le maître fera l’éloge de ce gérant trompeur! C’est bien sûr absurde et choquant. On propose donc souvent une explication pour blanchir le gérant et justifier la louange: la part de dette qu’il efface serait sa propre marge de profit, sa commission ajoutée aux prêts puisque c'est lui qui les autorise. Ce n’est pas impossible. Mais cette explication me paraît bien commode pour annuler l’effet de choc de la parabole et la rendre moralement acceptable.

         Jésus enchaîne sur un enseignement construit en un parallèle éclairant avec la solution du gérant. Même structure et mots semblables.

    Verset 4 : Je sais ce que je vais faire / pour que quand je serai renvoyé / des gens m’accueillent dans leur maison.


    Verset 9 : faites-vous des amis avec l’argent trompeur / pour que quand il ne sera plus là / ils vous accueillent dans les demeures éternelles.

         L’enseignement de Jésus ici évoque la mort, quand l’argent ne sert plus à rien. Le thème est proche de la parabole qui suit celle-ci: si le riche était entré en relation avec le pauvre Lazare au lieu de l’ignorer, il ne se serait pas retrouvé sans secours après sa mort. Mais sa solidité financière lui donnait une illusion de sécurité et le rendait aveugle au besoin de l’autre. Ici, le gérant fragilisé, car bientôt chômeur, se fait des amis avec l’argent en espérant qu’ils lui retourneront l’ascenseur quand il sera mal pris. C’est le thème de l’invitation au partage qu’on retrouve dans les deux cas, mais servi ici d’une manière déconcertante: le gérant partage avec de plus mal pris que lui, oui, mais c’est l’argent de son maître qu’il donne!

    L’argent qui fausse les règles de vie

         Dans l’enseignement du v. 9, Jésus qualifie l’argent de trompeur. Le même mot qualifie le gérant dont on fait l’éloge. En fait, le mot grec signifie littéralement non-juste. Faites-vous des amis avec l’argent injuste. On ne peut pas comprendre cela au sens restrictif: n’utiliser que l’argent mal gagné pour se faire des amis dans l’au-delà. Non, c’est l’argent lui-même qui est qualifié de trompeur, ou injuste. Peut-être pas nécessairement au sens moral, comme on est trop vite enclin à le penser. Il faut se rappeler que les notions bibliques de juste et de justice ont un sens plus large que pour nous : est juste ce qui est ajusté à la volonté de Dieu. Cela renvoie généralement aux règles de Dieu, qui sont source de VIE. Par exemple en Luc 1, 6, Élisabeth et Zacharie étaient justes devant Dieu, observant fidèlement toutes ses ordonnances. Ou en 18, 6 le juge injuste est défini comme étant sans crainte de Dieu.

         Ainsi ce qui est non-juste désigne le non-ajusté à la loi (nomos) de Dieu, ou aux « règles du jeu » qui orientent le Règne de Dieu. Ce serait donc non pas l’argent comme outil, mais plutôt l’argent comme système, comme règle du jeu, qui est déclaré non-juste, au sens ou l’argent n’inspire pas les bonnes règles du jeu, les bonnes normes de vie. La traduction “trompeur” est intéressante. L’argent « fausse » le jeu. Il impose ses propres règles, claires et rassurantes, mais qui ne sont pas finalement des règles source de vie.

    Le gérant « avisé »!

         Dans l’éloge du gérant, le maître dit qu’il a agi de façon avisée. On a traduit « habile », qui serait péjoratif ici. Le seul autre cas où Luc met en scène un oikonomos est une parabole qui qualifie de « fidèle » et du même mot « avisé » cet intendant auquel le maître confie les gens de sa maisonnée, car il applique les bonnes normes de la vie commune (12,42). On connaît bien aussi l’homme « avisé », sensé, sage, qui a bâti sa maison sur le roc, en Mt 7,24.

         Qu’a-t-il donc fait d’avisé ou de sage, ce gérant? Il s’est fait des amis avec l’argent, dit Jésus. Il a mis l’argent au service des relations interpersonnelles. Ceci va à l’encontre de toute notre culture de l’économie, reflétée dans divers adages : En affaires, il n’y a pas d’amis. Les bons comptes font les bons amis. Selon cette « sagesse » populaire, les règles de l’argent ont priorité sur les règles de l’amitié. Les règles du jeu normales en relations humaines passent au second plan quand l’argent est en jeu. 

         En relation interpersonnelle je peux rendre service, sans garantie que ça me sera rendu. J’espère un coup de main au besoin, mais j’accepte une certaine marge de gratuité. En amitié le don se calcule mal; on est mal à l’aise à l’idée de faire du profit sur le dos d’un ami. Mais l’argent comme système suit les règles de l’accumulation et du profit, et non de la personne. Le prophète Amos lu en 1ère lecture l’illustre très bien : il n’y a pas de riches sans pauvres. L’illustrent aussi bien toutes les coupures d’emplois et de salaire au nom de la rationalisation des entreprises. La rentabilité devient la règle et la rationalité, et remplace la responsabilité sociale. Quand on trouve cela normal et légitime, c’est de « l’économisme » : l’argent n’est plus un outil au service de la collectivité, mais bien un système qui définit les règles de vie commune. Il est devenu un maître.

         Selon les règles du jeu de ce système le gérant a vraiment fraudé. C’est pourquoi nous trouvons choquant qu’il soit louangé et traité d’homme avisé. Faites-vous des amis avec l’argent in-juste. Car ce qui est « juste », i.e. ajusté aux règles de la vie véritable, c’est la logique des relations humaines. La sagesse et la vie sont du côté des relations, et l’argent doit rester un outil au service de cette logique. S’il devient un maître, conclut Jésus, il est en opposition directe à la sagesse de Dieu: Nul ne peut servir deux maîtres. Vous ne pouvez servir à la fois Dieu et l’argent. Nos projets de société devraient au moins se laisser choquer et interpeller…

         Nos projets de société devraient au moins se laisser choquer et interpeller...

     

    Francine Robert, bibliste

     Source : Le Feuillet biblique, no 2499. Toute reproduction de ce commentaire, à des fins autres que personnelles, est interdite sans l'autorisation du Centre biblique de Montréal.

    source http://www.interbible.org/

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  • Que le Seigneur vous donne la paix ! Worship flash mob

    Ce ‘’flashmob’’ à été filmé à Budapest … plus exactement devant la basilique Saint-Etienne de Pest.

    … pour attirer l’attention sur les chrétiens persécutés dans le monde.

    les sous-titres sont en français.

     Ajoutée le 19 déc. 2015

    Que le Seigneur vous donne la paix ! (Saint François d’Assise)

    De nos jours, le mécontentement expérimentable dans le monde augmente dans plus en plus grande mesure. C’est pourquoi au troisième dimanche de l’Avent, le 13 décembre 2015, en répondant l’appel de la communauté franciscaine, centaines de guitaristes et de chanteurs ont joint un flashmob pour diriger l’attention (,avant Noël,) sur les Chrétiens poursuivis, sur ceux qui sont opprimés à cause de leur religion et sur ceux qui vivent en mécontentement à cause des guerres.

    Nous envoyons cordialement cette vidéo pour tout le monde. Priez pour les proscrits et soyez les ambassadeurs de la paix.

    Alleluja, Ébredj ember - Attila Varga

    Provincia Hungariae a Magna Domina Hungarorum 2015.

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  • Vidéo. Revivez la messe du Pape en hommage au père Hamel

    Le Saint-Père célébrait une messe ce matin avec les proches et la communauté de Rouen.

    source http://fr.aleteia.org/

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  • Bonjour à tous, pour vous dire ma joie de vous savoir intéressé par les nouvelles que je vous transmets sur ce site (blog) je vous présente les statistiques des 30 derniers jours.

    Bonjour à tous, pour vous dire ma joie...

     

    MERCI POUR VOTRE FIDÉLITÉ

    Votre serviteur, Richard 


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  • Homélie du 25ème dimanche du temps ordinaire

    Abbé Jean Compazieu 

     

    « Dieu ou l’argent… Dieu et l’argent ? »

      

    Homélie du 25ème dimanche du temps ordinaire - 18 sept 2016

     

    Textes bibliques : Lire

    La Liturgie de ce dimanche commence par une proclamation percutante du prophète Amos. Il s’attaque durement aux désordres, aux inégalités et à l’exploitation des pauvres. Lui qui était éleveur de bétail s’y connaissait en ce qui concerne l’enrichissement des riches au détriment des pauvres. Il dénonce la  tromperie sur les marchandises. Quand on profite de la dépendance des plus faibles pour les exploiter encore plus, ce n’est pas tolérable. Ce n’est pas pour en arriver là que Dieu a fait alliance avec son peuple. A travers les opprimés et les exploités, c’est lui-même qui est frappé. 

    Amos n’est plus là mais son message est plus que jamais d’actualité : En 2016, plus de la moitié du patrimoine mondial est détenue par un pour cent de la population. Et que dire des magouilles en tous genres, des tromperies sur la marchandise, des arnaques sur Internet ? Si Amos était là, il dénoncerait l’esclavage actuel : Des hommes, des femmes et même des enfants travaillent de longues heures pour gagner à peine de quoi manger. Quand nous achetons les produits ainsi fabriqués, nous participons à cette injustice. Il est urgent que nous entendions l’appel d’Amos à la construction d’un monde plus juste et plus fraternel.

    Dans la seconde lecture, nous avons le témoignage de saint Paul. L’âpreté au gain, ce n’est vraiment pas son problème. Bien au contraire, il s’est mis au service de la foi et de la vérité. Il annonce un Dieu qui veut le salut de tous les hommes. Jésus est mort pour tous, y compris pour ceux qui exercent des responsabilités politiques. Paul demande que l’on prie pour tous les hommes et plus spécialement pour les responsables de notre  société : que ces derniers facilitent le climat de paix et de dignité dont notre monde a bien besoin. La vraie prière c’est de parler à Dieu de son projet, c’est entrer dans son projet et nous en imprégner. Avec lui, nous deviendrons capables de répandre la bonne nouvelle comme une traînée de poudre. Le moment le plus important c’est la messe du dimanche. On peut la comparer à une  vaste réunion de chantier. Ce chantier, c’est celui du Royaume de Dieu. Si nous voulons être fidèles au Maître d’œuvre, notre présence est indispensable.

    En réponse à ces deux lectures, l’Évangile nous montre comment faire un pas de plus sur le chemin de la Conversion. Nous avons en tête ceux qui se détournent de la loi pour augmenter leurs profits au détriment des plus pauvres. Or voilà que l’Évangile nous parle de cet intendant malhonnête qui a triché sur les comptes. Il ca être licencié pour faute grave. Demain, il sera à la rue, les poches vides. Il doit réfléchir très vite à la meilleure solution. C’est alors qu’il décide d’abaisser les dettes des débiteurs de son maître.

    Les historiens nous apprennent que ce n’est pas une escroquerie de plus. En réduisant les dettes, le gérant ne puisait pas sur les ressources de son patron mais sur ses propres revenus. Le maître fait son éloge car ce gérant a compris qu’il vaut mieux perdre son argent que ses amis. Le Christ voudrait bien que « les fils de lumière » soient aussi habiles pour que l’argent serve au bien de tous. Le jour où nous consacrerons autant d’intelligence pour inventer des solutions de paix, de justice et de fraternité que ceux qui ne pensent qu’à leur  argent, beaucoup de choses changeront.

    « Faites-vous des amis avec le malhonnête Argent, afin que le jour où il ne sera plus là, ces amis vous reçoivent dans les demeures éternelles ». Sainte Teresa de Calcutta avait bien compris ce message : Ces amis, ce sont les plus pauvres parmi les pauvres, les miséreux, les exclus. A travers eux, c’est Jésus qui est là. Chaque fois que nous nous mettons à leur service, c’est lui que nous servons. La principale amitié qu’il nous faut chercher c’est celle de Dieu. Il est notre richesse suprême qui nous permettra d’être accueillis « dans les demeures éternelles ».

    Un jour, la question nous sera posée : qu’as-tu fait de tes biens ? C’est une question redoutable mais aussi une bonne nouvelle pour ceux qui auront tout compris. Aux yeux de Dieu, il n’y a qu’une façon de placer notre argent  et nos biens spirituels, c’est de partager par amour pour lui. Quand nous aurons à rendre compte de notre vie, nous aurons de nombreux amis, des pauvres, des malades, des exclus… Ils seront là pour nous accueillir dans les demeures éternelles.

    En ce jour, nous te supplions, Seigneur : « Toi qui es Lumière, toi qui es l’Amour, mets en nos ténèbres ton Esprit d’amour ». Amen

    Télécharger : 25ème dimanche du temps ordinaire

    Sources : Revues Signes, Feu Nouveau et Fiches dominicales – L’intelligence des Ecritures (Marie Noëlle Thabut – Assemblées du dimanche – L’Évangile de la Miséricorde (Cardinal Schönborn)

    source http://dimancheprochain.org/

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  • Soyez vous-même !

    Ne laissez pas les gens vous enfermer dans une boîte, ne jouez aucun rôle. Si vous vous laissez emprisonner, vous ne serez plus que la caricature de vous-même.

    Vous trouverez toujours des gens pour vous dire qui vous devez être. Mais n’oubliez jamais que vous êtes la personne la mieux placée pour savoir ce que Dieu attend vraiment de vous. Et la meilleure façon de le savoir, c’est d’être vous-même !

    Vous ne serez jamais pleinement épanoui, si vous n’êtes pas vous-même. Être vous-même vous rendra plus efficace, plus performant ; et vous serez en bénédiction pour les autres, aussi bien pour votre église locale que pour le royaume de Dieu.

    Attention ! Il ne s’agit pas de faire uniquement ce que vous avez envie de faire ;mais il est plutôt question de ne pas subir les pressions que votre entourage voudrait vous imposer. 

    Êtes-vous toujours en train de vous sacrifier pour les autres ? Bien sûr, il est parfaitement biblique d’aider son prochain, mais n’oubliez pas que vous avez également des besoins légitimes à satisfaire. Comme tout le monde, vous avez besoin d'affection, de repos, de soins... Par excès de zèle, trop de chrétiens ont refoulé leurs besoins et sont tombés dans une forme de déséquilibre qui frôle parfois la mortification.

    Il est vrai que la Bible nous appelle à renoncer à nous-mêmes et à mettre les besoins des autres au même rang que les nôtres. Mais si, d’une manière excessive, nous renonçons constamment à nos besoins légitimes, un déséquilibre ne tardera pas à s’installer.

    Ne cherchez surtout pas à vous comparer aux autres ! Le Saint-Esprit n’oindra jamais un acteur. Soyez vrai et transparent devant Dieu afin de développer une vie authentique. Cette vie découle d’une relation intime avec le Seigneur. Une telle proximité avec Dieu, lui permettra de réaliser son plan d’action pour vous.

    Souvenez-vous : seule la vérité libère ! En étant faux et hypocrite, vous ne faites que vous lier vous-même et vous ne pourrez libérer ceux qui vous côtoient. Car, malheureusement, s’ils ont en face d’eux des gens qui jouent un rôle, ils ne pourront bénéficier de la réalité de la vie que Dieu voudrait déverser en eux.

    L’hypocrisie porte de lourds préjudices à l’oeuvre de Dieu.

    Soyez vous-même !

    Bruno LEROY.

    source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com/

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