• La philosophie des soins palliatifs.

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    La philosophie des soins palliatifs se base sur une équipe de soins formée de médecins, infirmières, aides de soins, agents de pastorale, psychologue et de très nombreux bénévoles, tous en interaction les uns avec les autres et tous en relation directe pour et avec le malade. Assister et compléter la présence et l'action de la famille et du personnel soignant sans se substituer à l'équipe de soins et sans s'identifier à la famille. Ce rôle vise, essentiellement à assurer le bien-être du malade et de ses proches au sein de la maison qui se veut avant tout accueillante.

     Ce rôle peut être tenu soit directement auprès du malade et de ses proches soit plus indirectement - ce qui ne signifie pas une approche moindre, ou moins riche - en contribuant ou en apportant un « plus » au fonctionnement des divers secteurs de la maison. le malade et son entourage sont au centre des préoccupations de toute l'équipe du foyer. - Le malade est une personne qui a une valeur incalculable et dont la dignité est inaliénable. Sa vie possède un caractère sacré, précieux, voire mystérieux.

     C'est en raison de ces caractères que le recours à l'euthanasie est étranger à nos pratiques de soins. - Même en fin de vie, le malade reste une personne qui peut faire face à ses besoins sur le plan physique, psychologique, social, affectif et spirituel. - La mort est une étape naturelle de l'existence, étape dure et confrontante, pendant laquelle le malade et sa famille ont droit de bénéficier du soutien approprié de tout le personnel et des bénévoles. - Le malade en fin de vie est une personne vulnérable qui doit être protégée dans tout ce qui peut porter atteinte à ses droits et à ses besoins. - Le malade a le droit d'être aidé à améliorer la qualité de vie qui lui reste par le soulagement de la douleur et de la souffrance globale et par un accompagnement le meilleur possible pour lui-même et ses proches. - Le malade a le droit d'être respecté dans toutes ses décisions, ses choix, ses modes d'expression et dans son cheminement personnel, philosophique et religieux.

     Partant de cette philosophie, le bénévole réalisera sa mission en collaboration étroite avec le personnel professionnel pour répondre au mieux aux besoins multiples du malade et de sa famille. L'attitude du chrétien (comme celle des autres personnes, d'ailleurs) sera primordiale pour créer le climat d'accueil, d'écoute, de respect et de chaleur humaine. Une attitude prévenante, discrète, en veillant à se présenter au malade et à sa famille, en respectant leur intimité, sont autant de qualités qui marqueront un esprit de service et un climat de vérité et d'authenticité pour le plus grand bien des malades et des proches. La réponse aux besoins directs du malade ou de sa famille : - besoin de présence ou d'intimité, - besoin d'aide matérielle exprimé, perçu ou deviné, - besoin de comprendre plus profondément une détresse cachée derrière des demandes répétées, - besoin de confidence, demande une grande part d'attention, de sensibilité et de tact et cela est d'autant plus important et exigent avec les malades confus ou apparemment absents.

      Tous les membres de l'équipe interdisciplinaire travaillent dans un climat basé sur : - l'information - l'ouverture d'esprit - la confiance et le respect réciproque - la participation active - la discrétion et le secret professionnel Enfin, au sein de l'équipe, la confiance, le respect réciproque, la sympathie et la disponibilité assureront la cohésion de l'équipe et la motivation de chacun. Accepter d'accompagner des malades en fin de vie est une décision engageante vis à vis du projet de la maison, vis à vis de tous les membres de l'équipe et vis à vis des malades.

     Bruno LEROY.

    source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com
     

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  • L'Humour ce sourire de l'Amour.

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    L'humour est beaucoup plus que le simple amusement. Un ami, toujours gai et heureux, mais qui a énormément souffert au cours de sa vie, m'a fait remarquer que l'humour peut masquer une souffrance. L'humour est souvent preuve que nous sommes conscients de l'imperfection, de la souffrance, mais que nous les intégrons de manière positive, par le sourire, dans notre vie. Peut-être ne pouvons-nous pas éliminer cette souffrance, mais du moins ne la laissons-nous pas nous abattre.

    Le véritable humour serait donc quelque chose de plus subtil qu'un simple mécanisme d'évasion : s'évader signifie fuir une réalité déplaisante, tandis que l'humour intègre cette réalité à la vie et la transforme en un élément plus supportable et positif. Il peut en découler une force immense. L'humour peut donc se manifester sous plusieurs formes, du simple amusement au sourire que nous gardons dans l'adversité. Une personne qui maîtrise l'art difficile de rire d'elle-même gagne en liberté et en force intérieures.

    L'humour n'est pas un grand voyageur. Il est très lié à la culture où il se pratique. L'humour français est très différent de l'humour anglais, mais tous deux peuvent être très drôles si l'on connaît bien la culture dans laquelle ils se développent. Je n'ai jamais entendu parler d'une culture qui ne connaîtrait pas une forme d'humour, et il semble que les enfants font preuve d'humour dès leur tendre enfance. L'humour se manifeste d'abord simplement par le sourire et le rire, puis, avec l'âge et l'expérience, devient parfois très sophistiqué. Il est possible d'identifier certaines composantes de l'humour : la tendresse envers l'imperfection, l'acceptation réfléchie de l'échec, un renversement de perspective, le paradoxe, la confiance même quand tout va mal, le jeu, la créativité, l'imagination...La liste n'est pas exhaustive.

    L'exemple qui suit me vient d'une religieuse qui travaille avec les enfants employés domestiques en Inde et montre de quelle manière l'humour peut fonctionner. Elle m'a expliqué comment l'humour aidait ces enfants à conserver un minimum d'estime de soi. Les domestiques subissent une énorme pression pour rejeter leurs origines et remplacer leurs valeurs par des valeurs matérialistes petites-bourgeoises ; ils se protègent en tournant ces valeurs petites-bourgeoises en ridicule. L'humour peut devenir ainsi agressif. Il s'agit d'un cas extrême, qui frôle une perversion de l'humour : l'ironie, la dérision, le cynisme...qui sont des tueurs. Le sarcasme et la dérision peuvent être très nocifs, non seulement pour la personne visée, mais également pour la personne qui en fait usage car cette personne se protège de la réalité et s'isole.

    Ce n'est pas un hasard si les peuples opprimés développent parfois un extraordinaire sens de l'humour qui se rit de l'oppresseur. Cela s'est produit sous des dictatures, de gauche comme de droite, en Amérique Latine ou dans les pays d'Europe de l'Est par exemple. Ce qui n'excuse pas l'oppresseur, mais montre comment l'humour peut être un moyen d'intégrer des réalités extrêmement déplaisantes à la vie, sans se laisser abattre. Si, à un moment donné, cette réalité déplaisante peut être modifiée, ce n'en est que mieux.

    Nous pouvons comprendre que certains craignent de voir une compréhension superficielle de l'humour mener à des amusements légers qui empêchent d'accéder à la profondeur. Ceci nous met en mémoire la célèbre phrase : Nous nous amusons à en mourir. Mais cela ne doit pas nous détourner des vertus de l'humour, ce sourire à travers les larmes. Après tout, l'humour est un sujet trop sérieux pour être négligé dans notre vie.

                                                         Bruno LEROY.
     
    source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com
     

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  • Oser marcher sur le chemin de la Vie.

    Oser marcher sur le chemin de la Vie.- Bruno

    Parfois, je me demande si les Humains que nous sommes ne sont pas devenus de vulgaires marchandises. Des machines à produire pour un système ne respirant que l’odeur de l’argent. Et si, nous chrétiens, étions pris dans cette spirale infernale de la compétitivité.

     En voulant écraser les autres par la seule loi de la jungle. Ce serait terrifiant d’être chrétien et de nier la valeur Humaine, non ? Et pourtant, nos consciences sont conditionnées, sans que nous le sachions, par le système dans lequel nous vivons.

     Il faut se rendre à l’évidence et ainsi, devenir plus vigilants. Un discernement en ce domaine est plus que nécessaire. Il est vital pour l’avenir du monde. Notre maturité spirituelle doit être cultivée chaque jour. Elle nous évitera d’avoir l’esprit simpliste au point de voir les bons d’un côté et les méchants de l’autre.

     Les Hommes sont plus complexes que cela et il faut toujours analyser ce qui les portent à agir. Les Jeunes que je rencontre chaque jour s’estiment déjà n’être plus bons à rien. En effet, ils ont commis des vols, des méfaits et il serait facile de juger sans extraire la racine de leurs actes. Leurs comportements marginalisés viennent souvent d’une enfance maltraitée qui les a dévalorisés. Ils n’ont plus confiance en eux et se sentent incapables de voir ce qu’ils feraient de positif sur Terre.

     Le manque de confiance en nous peut mener aux conséquences les plus terribles. Un chrétien qui manque de confiance, cela existe bien-sûr, doit immédiatement reposer toute sa confiance en Dieu-Amour. Ne soyons pas comme les athées dont la rentabilité et l’argent les gratifient au point qu’ils perdent confiance, lorsque tout s’écroule. Leur confiance est construite sur du sable ainsi que leur vie et il n’est guère surprenant de voir certains hommes d’affaires ruinés se suicider.

     En ayant un regard positif sur nous-mêmes, nous pourrons révéler la splendeur des autres. Même mes Jeunes qui sont loin d’être des anges ont des potentialités immenses. Plutôt, que nous lamenter sur le manque de moralité de certaines personnes, il serait bon que nous mettions en lumière leurs vraies valeurs intrinsèques. Dans la boue, il se trouve toujours des pépites scintillantes qui ne demandent qu’à s’embraser. Soyons des révélateurs de lumière et oublions les obscurités.

     Christ n’a-t-il point dit que nous étions la Lumière du monde. Nous n’avons pas le droit, en sachant cela, de laisser les autres dans la cécité. Chaque être Humain possède sa part de cristal. Il suffit d’avoir de bonnes relations avec autrui et de dire à telle personne que nous avons découvert un talent caché. Mes Jeunes se croient faits en général pour les professions commerciales. D’abord, l’appât du gain ensuite parce que le métier est moins difficile qu’en usine. Et l’engrenage vient lorsqu’ils se présentent, souvent mal habillés. On leur fait comprendre qu’ils sont juste bons à décharger des camions.

     Je dirai, l’art de l’éducateur est de trouver en eux les dons soient artistiques, manuels, créatifs, intellectuels afin qu’ils retrouvent confiance en leurs talents. Certes, il s’agit d’un travail de longue haleine mais, je ne suis pas mécontent que certains braqueurs de Banques soient, après avoir payés leur dette à la société, devenus patrons d’un garage ou d’un magasin etc...Cela n’était même pas pensable lorsqu’ils me furent confiés.

     Il suffisait de faire un long cheminement avec eux pour découvrir leurs centres d’intérêts. Nous sommes tous capables d’agir de cette façon sans être éducateur, chacun ses charismes. Puisse Dieu nous donner la Force et l’Espérance de faire germer en chaque être la confiance afin qu’il ou elle devienne ce qu’elle est !

     Demandons à Christ de nous aider dans cette merveilleuse mission qui donnera un visage plus beau au monde.

    Le visage de la confiance et de l’Amour retrouvés. Son Esprit ne saurait nous refuser une telle ambition pour une société plus juste et plus équitable.

     Bruno LEROY.

    source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

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  • Par toi, nous vient cette Lumière de la vraie joie.

    Par toi, nous vient cette Lumière de la vraie joie - Bruno

    Comme le soleil radieux

    Chasse les peurs de notre nuit,

    Par toi, nous vient cette lumière

    Qui fait naître au cœur la vraie joie.

     

    Fais que nos pleurs nous purifient

    Sans cesse des fautes passées,

    Fais nous toujours vivre pour Dieu

    Et qu’en Dieu aussi nous mourrions.

     

    Tu es la Mère du Sauveur

    Bénie entre toutes les femmes

    Par toi, Jésus nous est donné

    Et tu nous mènes jusqu’à Lui.

     

    Ô Mère, recherche sans cesse

    Ceux qui fuient la maison du Père :

    Ceux qui se sont laissés séduire

    Par l’orgueil, le fric, le plaisir.

     

    Sous la rosée du sang du Christ

    Purifiés de leurs souillures,

    Nos cœurs, ô Mère, te proclament

    Notre réconciliatrice.

     

    A toi la gloire ô Jésus-Christ

    Qui voulus naître de la Vierge

    Gloire au Père et au Saint Esprit

    Toujours, dans les siècles sans fin.

    Amen ! 

    Bruno LEROY.

    source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com/

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  • NOTRE MONDE A BESOIN DE TÉMOINS !

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      Ne permettez jamais à l’opinion des autres de façonner l’opinion que vous avez de vous-même ! C’est donner bien trop de pouvoir aux autres.
    Si personne n’apprécie votre valeur, c’est le problème des autres, et leur perte, à moins que vous ne souscriviez à leur opinion ! Être rejeté et méprisé signifie que les autres n’ont pas la capacité de voir à l’intérieur de vous, ni de comprendre la signification réelle de vos paroles, ni d’apprécier la douceur avec laquelle vous auriez aimé les toucher. Ils ont cru à un mensonge à votre égard; veillez à ne pas y croire vous aussi !

      Nous ne devons jamais permettre à qui que ce soit de réglementer notre existence. Nous sommes "Unique" dans notre structure génétique et "Unique" dans notre pensée. Bien-sûr, cela n'exclut point les autres mais, les jugements ne devraient plus être de rigueur. Qui a le droit de se positionner juge d'autrui ?

    Je préfère les conseillers bienveillants qui vous font avancer sur le chemin de la liberté intérieure.  

    Ces Maîtres spirituels détachés de leurs ambitions personnelles, tels que Guy Gilbert, l'Abbé Pierre, Stan Rougier et bien d'autres, pour les chrétiens. Il en existe à foison dans toutes religions. Trouver le Témoin qui dynamisera notre Vie est essentiel aussi bien pour les Adultes que pour les Jeunes. Nous avons besoin d'un regard extérieur qui ne juge jamais pour construire notre destin.

      L'opinion des autres ainsi glissera sur notre peau telle, une mauvaise pluie. Les Jeunes ont besoin de commencer leur devenir en s'identifiant à un être ayant des valeurs qui transpirent, l'exemple incarné. Et les Adultes également pour ne pas laisser sombrer leur destinée dans les mains d'un Hasard aliénant.

      Mais, nous devons dépasser nos Maîtres pour acquérir notre vraie personnalité et assumer notre existence. Ce n'est pas le culte des idoles, c'est la nécessaire transmission des savoirs et des connaissances pratiques pour réaliser notre propre Humanité. Le monde a besoin de Témoins qui remuent les consciences et donnent à chaque être une colonne vertébrale solide pour affronter les adversités.  

    Puisse-t-il devenir réalité ce voeu que je formule pour tant de personnes désespérées et notamment les ados qui ont besoin d'Êtres de Lumière pour réaliser leurs rêves.  

    Bruno LEROY.

    source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

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  • Une Vie ouverte aux vents de l'Esprit.

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    Sans Dieu, nous ne sommes rien. Pourtant, c’est Lui qui nous conduit vers autrui lorsqu’une personne est dans le besoin. N’ignorons pas non plus Ses appels. Nous risquerions de rater définitivement notre vie pour ne pas l’avoir partagée.

     Tout donner par Amour d’autrui et s’effacer lentement pour laisser place à la Liberté. Ne sont-ce point les fondamentales règles de l’Éducation ? Christ nous invite donc à devenir les éducateurs des uns, des autres.

     Pour nous mettre au service de notre humanité. Quel beau programme de Vie ! Et pourtant, combien d’adnégations ne faut-il point pour parvenir à ce champ de conscience. Non pas se renier soi-même, tel un être abject.

     Mais, s’oublier pour être entièrement disponible aux autres. Nous avons tous et toutes des potentialités qu’il nous faut partager. Il nous faut offrir les plus splendides émeraudes de nous-mêmes.

     Ne pas vivre un repli destructeur où seul notre ego, notre individualisme trouverait sa raison d’être. D’ailleurs, si tous les hommes et femmes se conduisaient de cette façon, notre Terre bien aimée disparaîtrait, assassinée par note égoïsme. Nous formons une société et à ce titre, nous avons le devoir vital de nous préoccuper des autres. Ces autres qui parfois, nous font peur car, ils n’ont pas les mêmes repères, valeurs que nous. Ces autres qui deviennent vite des étrangers tant ils nous ressemblent peu. Et pourtant, Dieu-Amour a créé un monde en couleurs avec des diversités qu’il nous faut découvrir.

     Si nous étions moins sur la défensive de toujours vouloir protéger notre territoire, nous serions plus ouverts. Oui, ouverts au Vent de l’Esprit qui passe souvent près de nous et dont nous ignorons trop souvent la Présence. La peur est la conséquence de l’ignorance. L’ouverture d’esprit est la source de la confiance.

     Il nous faut choisir entre une existence médiocre et une vie enrichissante. Enrichie par le flux et le reflux des marées humaines. Il nous faut choisir entre vivre mourant ou mourir en vivant. Je m’explique...

     Si, la vie est une chambre où vous dormez pour échapper à ce besoin vital de vous faire violence pour aller vers les autres, alors vous êtes un mort-vivant. Si, au contraire le soleil dont vous illuminez chaque être pour semer de la joie, par votre seule présence à leur service, vous mourrez à vous-même et votre égoïsme légendaire également. Vous serez réellement vivants ( tes ) pour accueillir chaque Humain comme un Don de Dieu-Amour.

     Chaque personne est un ange qui frappe à votre porte, ne refermez pas trop vite la possibilité de vous rendre visite. Dieu est Présent en chaque être Humain, du plus fragile au plus fort, et ce serait désonhoner Dieu que de le rejeter. Une main tendue, une aide ponctuelle, une écoute des problèmes d’autrui, ont fait des miracles. Nous le savons et pourtant, nous restons sur nos gardes, tels des païens n’ayant aucune confiance en Christ.

     Nous ne sommes pas assez habités par Lui pour devenir audacieux. Et pourtant, nous le savons, si nous voulons mettre l’évangile dans nos vies, il nous faudra franchir le pas. Pour cela, la prière deviendra notre Force quotidienne, nous permettant de tout affronter. Il faut, que nous entrions dès ce jour dans cette prière de supplication pour demander à Dieu de nous indiquer le chemin. Je suis le chemin, la Vérité, la Vie. Nous ne pourrons rien faire de valable sans sa présence conseillère et protectrice. Bannissons nos peurs et notre égoïsme et allons vers les autres pour les aider aussi à aimer la Vie. Sans eux, nous ne sommes rien. Sans Christ, nous ne sommes rien. Pourtant, c’est Lui qui nous conduit vers autrui lorsqu’une personne est dans le besoin.

     N’ignorons pas non plus Ses appels. Nous risquerions de rater définitivement notre vie pour ne pas l’avoir partagée. La Vie appartient à Dieu, il est légitime que nous faisions quelques cadeaux de ce Bonheur qui hante nos coeurs.

     Bruno LEROY.

    Source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

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  • DIEU EST DANS LA RUE.

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    Avec Christ dans l’aventure du travail ; avec Christ dans l’aventure de la douleur ; avec Christ dans l’aventure de la mort. Sans s’étonner, le chrétien rencontre Dieu dans la rue et dans le travail de chaque jour.

    Sous la lentille du microscope, devant la table d’opération, quand il scrute les profondeurs ultimes de la matière, en une recherche fébrile et épuisante ; quand il approfondit les mystères de la vie et que, devant la mort, il pressent faiblement la lueur de l’au-delà ; quand il évolue dans les détours absorbants de la technique, le chrétien palpe la présence de son Christ.

    Et dans les cris de l’art, il entend Dieu ; dans les appels les plus subtils de son âme d’artiste, il entend le Christ et il pénètre l’angoisse des poètes et de leur monde, si souvent tourmenté, parce que, derrière leur inquiétude, dans leur esprit éternellement ouvert à plus de clarté, il perçoit le désir d’un plus haut idéal, d’une lumière qui est la Lumière ; et, à ses côtés, la présence du Christ.

    Dans toutes les activités humaines, dans la vie banale et courante de tous les jours, dans le boire et le manger, dans les rires et les pleurs, le chrétien éprouve sans cesse la présence de Christ.

    Nous vivons dans un siècle qui court : les gens n’ont plus le temps de rien. Cela nous arrive à toi et à moi. L’homme n’a pas d’autre choix que cette alternative : ou se laisser vaincre par le travail ou le sanctifier ; pas de milieu. Il en va de même pour la douleur : elle détruit les uns ; elle sanctifie les autres. Et c’est la même douleur, le même travail.

    L’Amour de Dieu, que nous devons mettre dans notre travail, réclame que cette activité soit humainement parfaite ; sinon, c’est une fumisterie ; c’est une insulte que nous adressons au ciel. Et n’est-il pas vrai qu’il y a, dans notre camp, beaucoup, énormément de gens qui s’occupent davantage de l’amour de Dieu dans le travail que du travail fait avec amour pour Dieu ? Apprends d’abord à faire tes travaux à la perfection, puis tu comprendras ce que c’est que les faire dans la présence de Christ !

    Il nous faut des architectes qui construisent des maisons dignes de Dieu et qui se refusent à donner aux temples un air de garage et de piscines.

    Il nous faut des éditeurs chrétiens pour des revues pieuses qui ne discréditent pas la noblesse du message chrétien.

    Il nous faut des peintres qui soient amis de la vérité, qui se refusent à imiter dans le plâtre les veines du marbre. Ne pas mentir dans ton travail, et jamais dans les choses de Dieu. Car Dieu est ami de la pauvreté, mais non du mensonge.

    Il nous faut des sculpteurs qui se refusent à modeler des statues de série pour la consolation des bigots et des dévots.

    Il nous faut des musiciens qui se refusent à composer des chants religieux dont un homme puisse rougir à les chanter.

    Pour que les oeuvres soient pleines de Dieu, il ne suffit pas qu’elles soient bonnes, il faut qu’elles soient bien faites, avec intelligence, avec diligence, avec promptitude.

    Il veut que tout ce que nous Lui offrons d’humain soit sans défaut. Que notre travail et notre repos, les anges puissent les contempler, et qu’ils soient acceptables à Ses yeux.

    Veux-tu vivre une Vie contemplative dans le monde ?

    Offre au Seigneur tous les instants de ta Vie. Fais ce que tu dois faire et sois ce que tu fais. Et ta conduite , unique aux yeux de Dieu comme aux yeux des hommes, aura la force, aura le feu des cris poussés par les prophètes.

    Chaque jour, dans mes fonctions d’éducateur de rue, je vois Christ me parler lorsque tu évoques tes blessures. Je vois Christ rire quand ton rire éclate comme le diamant sur ton visage meurtri.

    Je vois Christ pleurer quand tes parents ont fermés la porte de leurs coeurs. Je vois Christ bafoué, battu, massacré mais aussi, heureux de vivre quelques moments de paix.

    Je vois Christ trop souvent crucifié par la haine des hommes.Ou leur indifférence.

    Je vois Christ ivre ou drogué pour échapper aux réalités que tu estimes trop dures.

    Alors, je me dis intérieurement que Dieu est partout au milieu des hommes et surtout, dans la rue là où le malheur, la pauvreté, la violence s’abattent comme des fatalités qu’elles ne sont pas. Oui, je me dis, Dieu est dans la rue et c’est bien ainsi.

    Le soir en rentrant chez moi, je prie en me souvenant des visages qui habitent encore ma conscience et je confie tout à Dieu. Il sait bien ce que tu vis et mieux que moi, puisqu’Il te suit jours et nuits dans les rues que tu arpentes avec ton désespoir. Il est près de moi lorsque je suis avec ou sans toi. Il vit dans la rue de mon coeur nomade et mendiant que je suis devenu, grâce à toi, grâce à Lui.

    Bruno LEROY.

    http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

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  • Ce silence habité par Sa présence.

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    Dieu vous a-t-il témoigné sa confiance en gardant le silence - ce silence qui a un sens si profond ? Les silences de Dieu sont ses réponses. Représentez-vous ces jours de silence absolu, dans la maison de Béthanie. Connaissez-vous actuellement, dans votre vie, quelque chose de semblable ? Dieu peut-il vous témoigner de cette manière-là sa confiance, ou réclamez-vous encore une réponse manifeste ?

    Dieu vous accordera sans doute les bienfaits que vous réclamez, s’il vous semble impossible de vous en passer ; mais son silence est la preuve qu’il veut vous faire parvenir à une plus merveilleuse connaissance de lui-même. Vous plaignez-vous à Dieu de ce que vous n’avez pas reçu de réponse ? Vous verrez Que Dieu vous a, par son silence, manifesté une plus grande confiance, parce qu’il a vu que vous étiez capable de supporter une révélation plus sublime.

    Il ne voulait pas vous plonger dans le désespoir, mais vous rendre plus heureux. Si Dieu vous a répondu par le silence, louez-le, car il veut vous entraîner vers de plus hautes destinées. Le moment où il vous manifestera qu’il a entendu vos prières viendra ; c’est lui qui, dans sa souveraine sagesse le détermine. Pour lui, le temps ne compte pas. Vous vous dites peut-être : " J’ai demandé à Dieu du pain, et il m’a donné une pierre." Mais vous vous trompez, et aujourd’hui vous vous apercevez qu’il vous a donné le pain de vie.

    Ce qui est merveilleux, lorsque Dieu se tait, c’est que ce silence est contagieux. Vous devenez vous-même pleinement calme et confiant : " Je sais que Dieu m’a entendu. " Son silence même le prouve. Aussi longtemps que vous pensez que Dieu doit vous bénir par une réponse à votre prière, il le fera ; mais il ne vous accordera pas la grâce du silence. Si Jésus-Christ travaille à vous révéler le but véritable de la prière, qui est de glorifier son Père, il vous donnera le premier signe de son intimité : le silence.

    Bruno LEROY.

    http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

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  • Une page de l’Année va se tourner et mourir à jamais.

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    Mesdames, Messieurs,

    Ce serait mentir de vous faire croire que cette journée fut attendue avec fébrilité. Une page de l’Année va se tourner et mourir à jamais. L’Année 2014 est déjà présente dans mon esprit.

    Bien-sûr, vous aurez compris que je parle de mon père dont le temps est compté.

    Ce n’est pas tant la maladie que je crains mais, sa mystérieuse évolution.

    Que pense mon père de tout cela ?

    Hier, il dit que l’Année prochaine nous fêterons sa guérison dès que les rayons démontreront leurs effets positifs. Il est dans un déni total face à son cancer, face à sa pathologie.

    Tant mieux pour lui, je ne souhaite pas qu’il se torture mentalement en calculant les jours qui passent. Cela lui donne une force prodigieuse. Il devrait être couché et prend sa voiture pour faire ses courses. Il se dit un peu fatigué, c’est tout !

    L’oncologue dit que sa force mentale lui permet de dépasser l’épuisement de son propre corps. J’en suis surpris favorablement mais, les médecins disent que cela ne durera plus longtemps puisqu’il ne fixe pas les protéines et le peu qu’il mange ne lui profite guère.

    Alors, je me sens démuni et je prie Dieu de lui éviter toutes souffrances.

    Chaque soir, je lui envoie l’Esprit saint afin qu’iL le protège durant la nuit…

    Je sais bien la mort fait partie de la vie. Mais, la douleur imprévisible qu’il risque de ressentir dans cette phase évolutive fait-elle partie de notre existence ? Personne ne la convoite !

    J’ai pourtant le cœur tourné vers Jésus-Christ et l’hésychasme alimente mes heures, mes minutes. Et parfois envahi mon âme d’une paix profonde…

    Ce ne sont que petites brises venant calmer les tempêtes angoissantes de cette nouvelle Année presque présente…

    Mais, je n’ai point pour habitude de ne regarder que mon nombril et de me plaindre inconsidérément. Je pense à vous et sais que vous préparez cette soirée comme un festin de joie. Et cette allégresse, je la partage avec vous en toute fraternité. De plus, je dois montrer un visage jovial face à mon père et mon entourage. Cela est une question de respect vis à vis de ceux qui respirent le même oxygène, il ne faut pas les asphyxier de tristesse. Ce serait tuer la Vie une deuxième fois. Certes, la tristesse est légitime à condition de ne pas la partager.

    Je vous souhaite donc une Année 2014 où vous aurez  prioritairement une bonne santé qui permet d’avancer, d’affronter toutes les aubaines qui se présentent. Sinon, le fait de contempler les beautés intrinsèques de chaque instant permet d’acquérir une robustesse particulièrement indéfectible. Force spirituelle en osmose avec le Christ pour l’éternité.

     

    HEUREUSE ANNÉE 2014 PLEINE D’AMOUR ET DE TENDRESSE !!!

     

    Bien Fraternellement, Bruno Leroy.

    http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

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  • BONNE ET JOYEUSE ANNÉE 2014 !

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    Les années passent avec leur poids de difficultés ou de joies. Elles vivent en nous, comme un corps bien portant ou malade. Mais avons-nous une influence directe ou indirecte sur elles. Une influence subjective ou objective ?

     

    Depuis plus d’un demi-siècle que j’habite cette terre, je n’ai trouvé à la vie qu’un seul apparat qui lui sied à merveille, l’Amour désintéressé. Je dis bien gratuit et non captatif. Tout ce qui doit se payer, par la suite, est un piège machiavélique, pervers et caricatural. Aimer de façon fusionnelle relève du chantage affectif. Triste visage d’un sentiment qui se dit plus qu’il ne se vit.

     

    Tout peut affronter cet amour intériorisé à tel point que nul ne saurait le toucher. Mais, il faut pour cela lui donner les couleurs chaudes de la liberté authentique. Cette confiance qui ne fait pas de l’autre un objet mais, un sujet de son propre destin.

     

    La haine, le cafard, la tristesse, la joie…glissent sur le cœur de l’amour tel un miroir reflétant nos espoirs les plus mystérieux. Nous pouvons donc faire la pluie ou le beau temps de nos années. Cela n’est qu’une question de regard. Entretenir une vision optimiste demande beaucoup de profondeur intérieure. Il faut acquérir un sens à l’existence pour mieux comprendre son fonctionnement interne et celui de nos contemporains. Toutes les spiritualités se valent dans cette démarche vers davantage de Lumière. Bien-sûr, chacun s’appropriera celle qui fait jaillir le bonheur indéfectible en son être.

     

    Nous pensons fréquemment qu’aimer est un sentiment d’une telle noblesse que la colère ne peut faire sa place. La colère contre les injustices sociales démontre notre capacité d’indignation. Qui peut prétendre aimer sans une correction fraternelle parfois violente ? Si cela est le cas, nous avons une perception romantique dans l’expression la plus péjorative de l’amour. Par exemple, le pardon n’est pas l’oubli. Comment voulez-vous pardonner ce que vous avez oublié ? Le Pardon est l’intégration d’un acte ou d’une parole blessant l’individu au point qu’il se remet souvent à un Absolu pour pardonner à sa place. « Père pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ». Le pardon est la mémoire qui apprend à faire son deuil.

     

    Je dis tout cela pour vous aider à mettre un peu d’eau pure et limpide dans votre conscience.

    Lorsque certains éducateurs évoquent les coups de poings évangéliques, cela signifie que la colère fraternelle n’a guère pour source la Haine. Aimons-nous avec Force, Tendresse et fermeté, c’est-à-dire en Vérité.

     

    Puisse cette Année 2014 apporter ses fruits de promesses, de projets et de rêves à réaliser pour cheminer sur les sentiers aux senteurs d’allégresse. Il suffit de vivre en bon commerce et intelligence avec autrui. Pour cela, il faut écouter inlassablement les cris des exclus et agir en conséquence. Nous ne pouvons être heureux sans les autres. Partageons nos émotions, nos peines et nos petits bonheurs avec nos amis, nos frères et sœurs, et notre Famille. Ainsi, nous ferons de 2014 une Année où le lien social ne sera plus décousu. En cette période de crise, les relations amicales doivent être plus puissantes afin de nous battre ensemble pour un mieux-être collectif. Je vous souhaite une heureuse Année emplie d’un Amour débordant et d’un cœur plus large que tous les océans. C’est l’Amour qui dirige notre Vie et qui en fait la plus merveilleuse poésie. Ne cessons pas de nous émerveiller de Tout, notamment en 2014.

     

    BONNE ET JOYEUSE ANNÉE 2014 !

     

    Bruno LEROY.

    source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

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