• Dieu présent dans chaque instant de ta Vie.

    Avec Christ dans l'aventure du travail ; avec Christ dans l'aventure de la douleur ; avec Christ dans l'aventure de la mort. Sans s'étonner, le chrétien rencontre Dieu dans la rue et dans le travail de chaque jour.

    Sous la lentille du microscope, devant la table d'opération, quand il scrute les profondeurs ultimes de la matière, en une recherche fébrile et épuisante ; quand il approfondit les mystères de la vie et que, devant la mort, il pressent faiblement la lueur de l'au-delà ; quand il évolue dans les détours absorbants de la technique, le chrétien palpe la présence de son Christ.

     Et dans les cris de l'art, il entend Dieu ; dans les appels les plus subtils de son âme d'artiste, il entend le Christ et il pénètre l'angoisse des poètes et de leur monde, si souvent tourmenté, parce que, derrière leur inquiétude, dans leur esprit éternellement ouvert à plus de clarté, il perçoit le désir d'un plus haut idéal, d'une lumière qui est la Lumière ; et, à ses côtés, la présence du Christ.

    Dans toutes les activités humaines, dans la vie banale et courante de tous les jours, dans le boire et le manger, dans les rires et les pleurs, le chrétien éprouve sans cesse la présence de Christ.

     Nous vivons dans un siècle qui court : les gens n'ont plus le temps de rien. Cela nous arrive à toi et à moi. L'homme n'a pas d'autre choix que cette alternative : ou se laisser vaincre par le travail ou le sanctifier ; pas de milieu. Il en va de même pour la douleur : elle détruit les uns ; elle sanctifie les autres. Et c'est la même douleur, le même travail.

     L'Amour de Dieu, que nous devons mettre dans notre travail, réclame que cette activité soit humainement parfaite ; sinon, c'est une fumisterie ; c'est une insulte que nous adressons au ciel.

    Et n'est-il pas vrai qu'il y a, dans notre camp, beaucoup, énormément de gens qui s'occupent davantage de l'amour de Dieu dans le travail que du travail fait avec amour pour Dieu ?

    Apprends d'abord à faire tes travaux à la perfection, puis tu comprendras ce que c'est que les faire dans la présence de Christ !

     Il nous faut des architectes qui construisent des maisons dignes de Dieu et qui se refusent à donner aux temples un air de garage et de piscines.

    Il nous faut des éditeurs chrétiens pour des revues pieuses qui ne discréditent pas la noblesse du message chrétien.

     Il nous faut des peintres qui soient amis de la vérité, qui se refusent à imiter dans le plâtre les veines du marbre. Ne pas mentir dans ton travail, et jamais dans les choses de Dieu. Car Dieu est ami de la pauvreté, mais non du mensonge.

    Il nous faut des sculpteurs qui se refusent à modeler des statues de série pour la consolation des bigots et des dévots.

     Il nous faut des musiciens qui se refusent à composer des chants religieux dont un homme puisse rougir à les chanter.

    Pour que les oeuvres soient pleines de Dieu, il ne suffit pas qu'elles soient bonnes, il faut qu'elles soient bien faites, avec intelligence, avec diligence, avec promptitude.

     Il veut que tout ce que nous Lui offrons d'humain soit sans défaut. Que notre travail et notre repos, les anges puissent les contempler, et qu'ils soient acceptables à Ses yeux.

     Veux-tu vivre une Vie contemplative dans le monde ?

     Offre au Seigneur tous les instants de ta Vie. Fais ce que tu dois faire et sois ce que tu fais.

    Et ta conduite , unique aux yeux de Dieu comme aux yeux des hommes, aura la force, aura le feu des cris poussés par les prophètes.

    Chaque jour, dans mes fonctions d'éducateur de rue, je vois Christ me parler lorsque tu évoques tes blessures.

    Je vois Christ rire quand ton rire éclate comme le diamant sur ton visage meurtri.

     Je vois Christ pleurer quand tes parents ont fermés la porte de leurs coeurs. Je vois Christ bafoué, battu, massacré mais aussi, heureux de vivre quelques moments de paix.

    Je vois Christ trop souvent crucifié par la haine des hommes.Ou leur indifférence.

     Je vois Christ ivre ou drogué pour échapper aux réalités que tu estimes trop dures.

    Alors, je me dis intérieurement que Dieu est partout au milieu des hommes et surtout, dans la rue là où le malheur, la pauvreté, la violence s'abattent comme des fatalités qu'elles ne sont pas. Oui, je me dis, Dieu est dans la rue et c'est bien ainsi. Le soir en rentrant chez moi, je prie en me souvenant des visages qui habitent encore ma conscience et je confie tout à Dieu. Il sait bien ce que tu vis et mieux que moi, puisqu'Il te suit jours et nuits dans les rues que tu arpentes avec ton désespoir. Il est près de moi lorsque je suis avec ou sans toi.

    Il vit dans la rue de mon coeur nomade et mendiant que je suis devenu, grâce à toi, grâce à Lui.

     

    Bruno LEROY.

    Source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

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  • Un regard d'amour fait grandir notre humanité.

     

    Un regard d'amour fait grandir notre humanité - Bruno

     

     L'affirmation de soi et de sa différence prend toujours le visage du refus et de l'opposition. Dès l'âge de deux ans, l'enfant sait dire non. Il met son entourage à l'épreuve et enregistre les réactions qu'engendre l'exercice de sa fragile autonomie. Il peut, par son entêtement, paralyser les projets de toute la famille, faire perdre patience à ses parents, obtenir parfois de guerre lasse ce qu'on lui refusait, centrer toute l'attention sur lui au détriment de ses frères et sœurs. L'adolescence est, on le sait, une autre période privilégiée pour exister en s'opposant. Il faut tout de même du temps, souvent jusqu'à l'âge adulte, pour parvenir à la véritable capacité de dire " NON ", sans blesser l'autre et sans culpabilité, simplement se respecter soi-même et se faire respecter des autres.

     S'affirmer positivement ou afficher refus et résistance sont deux façons d'atteindre l'identité personnelle et de la manifester. L'incapacité d'emprunter l'une ou l'autre voie, chez un adulte, est signe d'une maturité inachevée. Affirmation et refus prennent racine dans l'individu et lui permettent de se poser différent face à l'autre. Mais l'autre contribue aussi à façonner l'identité en jouant le rôle de miroir et en reflétant à l'individu sa propre valeur.

     C'est le cas de l'amour maternel et paternel, de l'amour du couple ou de l'estime qui se développe entre collègues de travail. Ces relations sont normalement marquées par l'acceptation mutuelle.

     Cela n'implique pas, tout le monde le sait, que les partenaires soient toujours d'accord ni qu'ils partagent les mêmes goûts et les mêmes vues sur tout ... Mais cela signifie que chacun est accueilli et apprécié comme il est de façon globale et positive. On peut dire à l'autre son désaccord, le reprendre, l'encourager à repousser une limite ou à combattre un défaut. C'est une autre façon de lui refléter qu'on croit en lui et qu'on désire qu'il grandisse davantage en devenant pleinement lui-même. La confiance est contagieuse lorsqu'elle révèle à un être tout ce qui l'habite et lui tend la main pour lui ouvrir la porte de son destin.

     Rêvons d'une société où notre confiance serait force de persuasion avec ce regard d'amour qui fait grandir l'autre en son humanité afin qu'il puisse s'affirmer face à la rudesse d'un monde qui néglige mortellement nos individualités. Rêvons d'une humanité libérée et faisons en sorte que nous aidions à cette libération par notre confiance donnée avec amour à ceux et celles dont les pas hésitant demandent qu'on les soutienne dans leur titubation vers leur affirmation.

     Bruno LEROY.

    source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

     

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  • Quand les mots se mettent à jouer...

     

    Quand les mots se mettent à jouer... - Bruno

     

    Les mots se mettent à jouer sans plus se prendre au sérieux. Telle est la poésie. Refus de dominer, volonté d'admirer, la poésie permet de parler à Dieu sans le violer. Le discours non-utilitaire laisse intact le Mystère. Voilà pourquoi c'est surtout dans ce registre là qu'est écrite la Bible.

     Le Petit Prince de Saint-Exupéry m'a introduit dans cet univers. Les " grandes personnes " ne pensent que chiffres et, pour être convaincues de l'existence du petit bonhomme, elles n'attendent que le numéro de son astéroïde. Les enfants, eux, deviennent amoureux du petit prince quand on  leur dit qu'il a les cheveux couleur de blé. " Dessine-moi un mouton...! " Et l'aviateur de lui dessiner une cage pour avoir la paix. Que le petit prince imagine lui-même le mouton qui se trouve à l'intérieur ! Mais notre petit bonhomme s'en est trouvé très bien, car il recevait ainsi un espace pour son expérience personnelle.

     " Parle-nous de Dieu...! " La tentation serait de dessiner Dieu comme on esquisse un mouton et de le définir à force de concepts précis. Or Dieu n'est pas à circonscrire. Il est à rencontrer. Il est amour offert à notre liberté et seul le poète peut parler respectueusement de l'amour, car il ne confisque pas les mots : il nous les présente comme un royaume à explorer. Combien de grands mystiques n'ont-ils pas été de grands poètes ?

     En mathématique, lorsqu'on a trouvé la solution, le problème est épuisé. Lorsqu'il s'agit de Dieu, on est devant l'inépuisable et la surabondance. Les mots ne peuvent plus qu'introduire au seuil du Mystère, comme la cage livrait le mouton tout en le cachant. Et bientôt, les mots doivent se taire  pour faire place au silence, silence d'admiration devant l'ineffable, extase, adoration. Devant Dieu, on ne peut que rester bouche bée. Le mot " mystère " vient du verbe grec qui signifie " se taire ".

     Il faut être poète pour parler de Dieu, mais il n'est pas nécessaire d'appartenir à la caste des spécialistes. En chaque homme sommeille un petit coin de poésie, un espace où les mots se libèrent de leur carcan et tentent de nommer l'Essentiel. Pour être poète ne suffit-il pas d'être amoureux ?

     Chaque chrétien, de par son baptême et sa confirmation, a reçu l'Esprit qui sonde le silence de Dieu. Avoir la foi ne sera jamais réciter par cœur les formules du parti, mais être introduit au grand large de l'océan divin où chacun peut se rendre compte par lui-même, emporté par un vent de liberté.

    Jésus parlait en paraboles. Celui qui n'a pas une âme d'enfant et un cœur de poète ne peut comprendre l'Évangile jusqu'au bout. Pour goûter un poème, il faut que la liberté s'offre, qu'elle se laisse faire et accueille les mots en les laissant retentir. Les mots sont des éveilleurs, mais jamais malgré nous. Le croyant est un poète qui s'abandonne dans les bras de Dieu.

    Et là, l'aventure de la Vie commence...

      Bruno LEROY.

    source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

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  • Retrouver la confiance.

     

    Retrouver la confiance. - Bruno

     

    Bien souvent, nous préférons notre confort, nos certitudes, nos petites habitudes. Et progressivement, le monde autour de nous devient sclérosé, ennuyeux, fatigant, gênant, car il nous bouscule sans nous demander notre avis. La spiritualité n'est plus que cendres éteintes que l'on tente en vain de rallumer.

      Nous en voulons à la terre entière de n'avoir pas compris qu'il ne fallait pas nous désinstaller. Lentement mais sûrement, le dialogue avec Dieu devient rare sauf, dans les cas d'extrême détresse. Nous ne sommes plus dans la mouvance de l'Esprit. Et nous sommes surpris de ne plus entendre les réponses de Dieu. Notre malheur ? La peur de perdre notre confort habituel, la certitude que tout ce qui bouleverse notre vie vient du malin. Il serait temps que nous comprenions que donner sa Vie à Dieu peut nous ébranler avec cette sensation de tomber. Mais Dieu est Amour, Il ne laisse jamais par terre un de ses enfants. La peur tue l'Amour plus cruellement qu'un meurtre délibéré. Mais vivre sous les injonctions de l'Esprit, ne nous fait plus craindre quoique ce soit...Là, nous reconnaissons les véritables chrétiens ne craignant rien, ni personne.

     Avoir cette certitude que notre existence est entièrement menée par Dieu, détruit les anciennes angoisses du changement. Bien-sûr, il est plus facile de l'écrire que de le vivre au quotidien. Rassurez-vous, c'est difficile pour tout le monde de créer avec Dieu-Amour son bonheur sur cette terre, demandez à votre pasteur, le cheminement qu'il faut effectuer pour arriver à cette Hauteur spirituelle. Cependant, le plan de Dieu est plein d'Amour, votre pasteur le sait, et Lui a fait confiance. La prière pour demander à Christ quel chemin ou sentier nous devons prendre reste essentielle à notre devenir chrétien. Amen !

     Bruno LEROY.

    source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

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  • Une seconde vie grâce aux petits frères des Pauvres.

    Une seconde vie grâce aux petits frères des Pauvres. - Bruno

    Dans un monde où seul le rendement compte, où les humains sont réduits à leur capacité de produire. Contrairement, à ce que instinctivement, nous pensons, ce ne sont pas les jeunes les plus exclus de nos systèmes de production. La productivité demeure encore dans les possibles de leurs facultés au regard de leur âge. Ils ont l’énergie suffisante pour assumer notre société de marchandisation. Hélas ou heureusement, bien souvent ils ne veulent pas participer et se rendre complices des rouages capitalistes. Ce sont des prophètes sans le savoir. Mais, il est une autre dimension de notre société qui semble être de plus en plus ignorée, sauf le temps des élections. Ce sont les personnes âgées, que l’on nomme ainsi par fausse compassion pour ne point les heurter. Autrefois, nos disions les vieux, les vieilles avec un respect sans mesure.

     Aujourd’hui, une Association à caractère exceptionnel décide de leur donner une seconde vie. Depuis, leur fondateur chrétien, Armand Marquiset, lucide au point de s’insurger contre la misère de nos vieux amis. Les petits frères des Pauvres, réfléchissent, agissent pour que leur devise, des fleurs avec du pain, prennent figure d’une renaissance. Des milliers de Bénévoles sont au service des seniors, mémoire vivante de notre humanité. Ces bénévoles sont formés par l’association mieux que des éducateurs. La bonne volonté est bien en soi mais la volonté de compétence est préférable. Le cœur voit ce que la raison ignore. La raison voit ce que le cœur obscurcit parfois. Il faut une juste mesure, un détachement aimant pour accompagner les plus pauvres et les plus meurtris sur le chemin der la vie.

     Les petits frères possèdent une imagination débordante pour mettre de la chaleur humaine chez nos vieux amis. Des vacances sont organisées pour les valides et les moins mobiles. Des activités artistiques et culturelles sont mises en place toute l’année. Des repas conviviaux redonnent le sourire aux visages les plus sombres. Tuer cette solitude qui tue nos anciens, voilà l’objectif premier des petits frères.

     Même si le fondateur était chrétien, le prosélytisme est proscrit par respect pour l’être souffrant. Chaque personne accompagnée est unique et indissoluble. Il faut honorer dans la confidentialité la plus absolue, l’histoire de chacun.

     Les petits frères des Pauvres ont besoin d’accompagnateurs bénévoles qui offriront leur dynamisme éclatant pour semer la Joie dans l’âme de nos anciens. Et les aider aussi lorsque les Administrations veulent leur chagrin. Depuis des années, je suis admiratif du travail que les petits frères effectuent même au niveau souvent insalubres des logements dans lesquels survivent nos vieux.

     Alors, plutôt que vous insurger dans votre propre solitude, si vous mettiez les valeurs de Fraternité en actes. Plutôt, que vomir sans cesse sur une société qui ne répond pas aux besoins de tous. Vous engager pour changer l’aspect de notre Humanité serait un acte hautement spirituel. Concrétiser cet esprit fraternel qui fait la richesse des petits frères des Pauvres.

     Assez de ces personnes qui ne sentent plus le parfum premier de l’évangile. Celui de devenir révolutionnaire en vivant avec le Christ une fraternité authentique. Assez de ces jeunes devenus vieux et qui laissent crever dans les hôpitaux nos anciens dans une déréliction sans nom. Engagez-vous, plutôt que vous victimiser sur vos propres problèmes souvent imaginaires. Devenez libres de vous donner aux autres et de préférence aux plus souffrants. Je n’écoute désormais que les cris de ceux ou celles qui s’impliquent vraiment pour que notre société soit plus respirable.

     Les petits frères des Pauvres sont riches de Fraternité. Ils cultivent cette fleur chaque jour que Dieu fait. Devenir bénévole auprès des salariés des petits frères, c’est donner à sa vie le soleil qui lui manquait en se donnant totalement aux plus âgés de nos frères en humanité. Demain, il sera trop tard pour vous engager. L’engagement est un " oui " pour améliorer le destin d’autrui. Et c’est un " non " profondément révolutionnaire face à notre monde déshumanisé.

     Bruno LEROY.

     Éducateur Social.

     http://www.petitsfreres.asso.fr/

    Source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

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  • Prendre le temps de rêver et de vivre.

     Prendre le temps de rêver et de vivre. - Bruno

     

    Prendre le Temps en ce monde bousculé. Prendre le temps de rêver les splendides horizons d’Espérance que Dieu a déposé en notre âme. Répondre ainsi aux Talents que Christ nous demande de cultiver. Quel merveilleux programme de Vie, n’est-ce pas ?

     

    Frères et Soeurs, il est temps que notre société et notamment, nos Jeunes prennent du temps pour méditer et accomplir leurs rêves. Pour cela, il faut dépasser certains obstacles. Ensemble, chrétiens et chrétiennes que nous sommes, partageons nos rêves et aidons les autres à les vivre. Notre vocation est de transmettre tout ce que Dieu en Son Infini Amour nous a donné en pleine libéralité. Ne conservons pas nos rêves pour nous. Ils deviendraient cauchemars. Offrons au monde les rêves solaires et éclatant de Lumière afin de donner un autre visage à notre Humanité. Une société de violence et de manque de repères spirituels est une société qui a tué ses rêves les plus beaux. Puisse l’Esprit-Saint nous accompagner dans ce rêve d’une Humanité nouvelle !

     

    Pourquoi parler des rêves avec tant d’insistance ? Simplement, je m’aperçois que notre société prend de moins en moins en considération les rêves humains. La compétitivité, la performance et bien d’autres paradigmes ont fait de nous les esclaves modernes d’un monde de consommation. Qu’importe alors, si les jeunes et moins jeunes se mettent à rêver de leur avenir pour créer des projets. Les projets sont imposés pour faire face à la concurrence. Laissons nos rêves de côté où nous finirons tous et toutes dans la rue à tendre la main en espérant quelques Euros.

     

    A me lire, peut-être pensez-vous que je décris bien ce qui risquerait de nous arriver si nous suivions nos rêves. Hé bien, cette description est entièrement fausse et véhiculée par les médias à tel point qu’on semble sentir sa réalité. Non, ceux ou celles qui ont des rêves mettent tout en place, jusqu’au bout, pour que ceux-ci se réalisent. Le chrétien doit être le premier à faire confiance en un Dieu d’Amour qui est à l’écoute de nos rêves pour combler Ses desseins. Nous devons tout mettre en place pour acquérir cet esprit critique qui nous réalise en tant qu’Hommes.

     

    Ne pas sombrer dans le matérialisme le plus bas afin de satisfaire les lobbys industriels. Ce matérialisme dépourvu de sens, sinon celui de s’enrichir, détruit nos rêves les plus nobles. Nous sommes au service de Christ, pas des patrons qui nous considèrent tels des numéros. Nous pouvons connaître le chemin que Dieu nous destine, uniquement dans la prière des profondeurs de l’âme. Il sait que nos rêves de chrétiens désirent un monde où la Haine, l’égoïsme, l’individualisme forcené, le profit soient éradiqués de notre société. Sinon, à quoi nous servirait-il de nous dire chrétiens en lisant la Bible tout en ne la vivant pas ?

     

    Voilà notre combat spirituel. Remettre sur terre les rêves que Dieu Amour nous donne. Avoir confiance en nos qualités et capacités. Trouver la force dans la prière de chaque instant. Ne plus être les esclaves d’un monde moderne qui tue nos rêves. Et peu importe les conséquences, nous aurons oeuvrés pour Christ et la mise en application de Ses rêves. Nous espérons que d’autres générations se lèveront en disant qu’ils veulent une existence autonome dans les bras de Dieu.

     

    Ce Dieu Libérateur qui est venu pour les plus petits d’entre nos Frères et Soeurs, ne saurait être contre nos rêves de liberté. Une liberté responsable où la course au profit laissera place à une terre d’Amour.

     

    Bien-sûr, il nous faut de l’argent pour vivre mais non vivre pour l’argent. L’Esprit-Saint pourvoira à l’accomplissement de notre destin, pourvu qu’il soit vécu dans la prière afin que nous ne confondions point nos propres rêves avec ceux de Dieu.

     

    Réaliser nos rêves, c’est toujours grandir en Humanité selon la Volonté de Christ.

     

    Bruno LEROY.

    source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

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  • Je veux me fondre en Toi.

    Ô Seigneur,

     Dans la nuit du désespoir,

    Mon cœur ignorait tes bienfaits,

    Mes yeux refusaient de te voir

    Dans ta plus pure vérité.

    Et le sens échappait à ma vie ;

    L’Espérance se dérobait

    Sous mes pieds.

    Je ne comprenais pas

    Qu’il fallait me perdre en toi

    Pour mieux me retrouver

    Et retrouver mes frères.

    Désormais,

    Je veux me fondre en toi

    Pour vivre la force d’aimer

    Jusqu’à mon souffle dernier.

     

    Bruno LEROY.

    http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

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  • LETTRE A MON PÈRE

     

     Ces mots écrits avec le sang de mon âme, tu ne les liras jamais. Ils sont en quelques sortes mes confessions, mes effusions intimes et réellement vécues au fond de mon cœur. Tu n’auras jamais connaissance de cette missive. A quoi bon, puisque tu lis en moi comme un livre ouvert aux brises de la vie.

     Je tenais simplement à t’écrire quelques mots face au combat intime que tu mènes comme un vaillant soldat. Mais, si tu veux bien retournons sur nos pas, vers ce que nous appelons le passé.

     A l’époque, nous ne prenions pas conscience mes frères et moi des blessures qui suintaient en toi, tant nous étions préoccupées par notre devenir face à l’inéluctable. Je veux parler de la mort de Maman à 52 ans. Cette absence dont tu portais seul le poids de la douleur. J’étais adolescent pris dans mon histoire à vouloir construire absolument pour ceux et celles qui criaient misère dans ce monde arrogant. Je ne voyais pas les plaies purulentes qui brisaient ma Famille comme les chevaux de la mer venant se fracasser sur les rochers.

     Et toi, Papa tu te reconstruisais aussi dans cette solitude froide et indifférente. Tu ne disais jamais rien…Parfois tu soupirais quand nous dépassions les frontières admissibles. Il fallait bien que jeunesse se passe. Mais, il me souvient, que tu étais surpris par mes choix de devenir prêtre ou éducateur et même les deux de préférence. Tu m’accompagnais au Séminaire sans mot dire avec cependant un immense respect. Tu compris instinctivement que j’avais désormais deux pères dont un qui ne te ferait pas d’ombre. Il t’aimait et t’aime toujours autant qu’il m’aime. Tu étais présent dans mes moindres avancées. Lorsque je décidais de devenir éducateur. Tu acquiesças d’un hochement de tête. Puis, la peine de la disparition de Maman s’estompa progressivement pour devenir une étoile scintillante dans le ciel.

     Tu avais vocation de nous élever. Et je puis affirmer que cette tâche ne fut guère aisée avec nos personnalités tranchantes, souvent. Mais, tu réussis à nous élever si haut que nos pieds sont ancrés dans la terre ferme de l’existence. Tu nous as inoculé ta force sereine.

     Maintenant, tu es au crépuscule de tes jours avec ce terrible cancer que tu combats en l’accueillant comme une évidence. Depuis ta radiothérapie, il semble figé dans son évolution. Tant mieux ! Ta présence solaire est indispensable à notre vie.

     Souvent, je me dis que prononcer «  je t’aime » est une contraction de trois petits mots sans grande consistance. Bien-sûr, je t’aime mais cela se confond avec une profonde admiration.

     Tu as fait de tes Fils ce qu’ils devaient être. Ce qu’ils désiraient devenir au départ et ce qu’ils sont devenus à l’arrivée. Il te fallut parfois travailler jours et nuits pour parvenir à boucler les fins de mois. A cette époque, nous n’avions pas le sens des remerciements.

     Aujourd’hui, Papa tu es les racines de notre individualité. Grâce à tes comportements sans discours moralisateurs nous savons quel chemin prendre lorsque le chagrin nous prend.

     Ah ! si tous les enfants du Monde pouvaient ne serait-ce que te connaître un peu, combien leur regard serait illuminé. Mais à chacun son père, à chacun son soleil et sa lumière.

     Papa, tu coules en nos veines comme un poème tendre et romantique.

    Nous sommes indépendants tout en affirmant nos convictions, comme tu l’es.

     Pour tant de Bonheur grappillé aux moments onctueux des jours. Pour tant de combats menés comme une force de vivre au-delà de tout. Pour tant d’échecs où tu nous as appris à nous relever sans jamais baisser les bras. Pour cette Joie que tu véhicules en nous comme une brûlante tendresse. Je te souhaite une Fête des Pères à la hauteur de ce que tu représentes pour moi et mes frères.

    Dans cette lettre, j’ai parlé de moi, de nous non par égoïsme mais simplement parce que nous sommes les fruits que tu as choyés pour qu’ils s’épanouissent dans ton jardin secret.

     HEUREUSE FÊTE DES PÈRES DE LA PART DE TON FILS QUI T’ADMIRE TRÈS FORT !!!

     Bruno LEROY

    http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com/

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  • Je ne puis rien accomplir sans vous dit Dieu.

     

    J’aimerai créer un monde sans souffrances,

    Un Univers qui transpire en ses flancs d’espérance,

    Te faire marcher sur des artères sans afflictions,

    Voir battre dans le cœur du vent mille exultations.

     

    Des joies raisonnables et pourtant démesurées,

    Des cris dans tes yeux où scintille l’éternité,

    Comme un regard vers l’avenir plein de projets,

    Te donner simplement des conditions d’exister.

     

    Je t’ai offert la terre à labourer pour te nourrir,

    Quand as-tu fait depuis mes originels attributs,

    As-tu façonné ses fraîcheurs ou  laissé détruire,

    Certains végétaux ou fleuves selon tes souverains désirs.

     

    Je glorifierai les Hommes chantant avec joie mes beautés,

    Mon Esprit que vous quémandez permet de les contempler

    Mais de vos yeux vient la cécité et de vos bras la paresse,

    Je vous avais donné un Royaume à créer une glaise à modeler.

     

    Quand avez-vous fait dit Dieu sinon qu’un globe de malveillance,

    Un refuge de pauvres animaux ignorant la sève de l’Amour vrai,

    Qu’avez-vous fait des profondeurs de vos sentiments bienveillants,

    Sachez que sans vous mon Royaume est un enfer tel que vous le vivez.

     

    Mais nous pourrions ensemble faire jaillir l’Eden,

    Si vous viviez en bonne intelligence avec autrui,

    Dans un amour fraternel commun sur la peau de la Vie,

    Sans vous je ne saurais façonner un Paradis.

     

    Que vous n’auriez point conquis à la sueur de votre front.

    Celui du respect de l’écologie et des répartitions équitables,

    Entre Frères et Sœurs habitant en locataires cet humus azuré,

    Que léguerez-vous à vos enfants si vos cœurs ne s’éveillent jamais.

     

    Priez et vous aurez la Force de changer le visage du Monde,

    A la Hauteur de vos rêves qui redonneront une allure féconde,

    Aux lendemains plus lumineux que vous construirez dans l’harmonie,

    Je ne puis rien accomplir sans vous dit Dieu mais j’espère Inlassablement !

     

    Que ce Monde engendré par mon Souffle deviendra respirable.

    Lorsque vous prendrez conscience que votre Foi est insondable.

     

    Bruno LEROY

    source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com/

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  • Vivre dans la confiance par l’Esprit.

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    Saint Paul nous rappelle l’importance de vivre selon l’Esprit, en l’accueillant et en nous laissant mouvoir par lui : « Tous ceux qui se laissent conduire par l’Esprit, ceux-là sont fils de Dieu. » Seule l’action de l’Esprit nous permet, comme fils de Dieu, de ne pas vivre « sous l’emprise de la chair » ou d’être « voués à la mort à cause du péché ».

    L’Esprit est celui qui a ressuscité le Christ « d’entre les morts », alors combien davantage peut-il nous enlever « de nos morts », de notre esprit d’isolement, de fermeture, de non-amour, de suspicion, de notre attachement aux choses. Dieu veut nous libérer en nous libérant de toute forme de « peur ».

    Vivant dans la confiance par l’Esprit et dans le Christ, nous sommes des « héritiers » : nous avons part réellement à l’héritage de Dieu, ce qui n’est pas sans nous mettre en face de notre responsabilité. À nous d’appeler l’Esprit, de nous mettre en sa présence et de laisser l’Église discerner la réalité de son action dans la vie des personnes. L’Esprit Saint insère dans les cœurs la présence vivante du Christ ; il rend la Parole de Dieu active et transformante, il nous rend participants du « Corps du Christ ».

    Commençons notre journée en invoquant l’Esprit, en nous revêtant de sa présence. Lui qui est l’exégète du Fils et qui peint en nous son visage, demandons-lui d’être le moteur de notre vie et de nous enseigner combien la Parole de Dieu est Vie.

     

    Puissions-nous vivre l'Esprit de Pentecôte avec la Paix, la sérénité, l'Amour chevillés au corps comme Dons précieux de Dieu qu'il nous faudra fructifier, comme tant d'autres, au cours de notre Vie.

    Sublime aventure en perspective...!

    Bruno LEROY.

    source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com/

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