• LA SAINTE MESSE

     

    OFFERTOIR

     Nos offrandes Seigneur.

    Ce pain ce vin, fruits du travail des hommes.

    Notre sueur, nos rires et nos larmes.

    Sacrifice de toute l’église

    sanctifiée dans l’Esprit Saint,

    participant par ta grâce à Ta Passion,

    Ton œuvre de Rédemption

     
    Tu as dit:

    ..S'il est possible que cette coupe s'éloigne de moi....

    Mais Tu as bu la coupe, nos vies meurtries.

    Tu l'as élevée en coupe du Salut,

    devant Ton Père, pour la Bénédiction.

    Puissance du Sacerdoce.

    Folie d’Amour du Verbe incarné,

    dans la permanence du don.

    Ce pain et ce vin, ton corps et ton sang

    Nourriture de Ton église,

    organisme vivant qui ne cesse,

    d’Eucharistie en Eucharistie

    de croître et de fructifier.

    Ton corps de Gloire.

     

     AGNEAU DE DIEU

     

    Agneau  de Dieu, Toi qui enlèves le péché du monde...

    Par delà  l'espace  et le temps

    je me transporte à tes cotés

    sur le chemin du Golgotha.

    Je porte avec Toi la croix.

    J'essuie Ton Visage.

    Les clous dans Ta chair…

    Croix élevée, haut dans le ciel.

    Mes yeux qui ne Te quittent pas

     

     Douleurs de l'enfantement.

    Toi le premier né.

    Toute naissance se fait dans la douleur et le sang.

    La déchirure.

    De Ton côté blessé, sort comme d'une matrice

    une humanité nouvelle.

    Mes yeux qui  ne Te quittent pas

                                                                                                                                                             7

    De l'arbre, le fruit est tombé.

    Dans mes bras je T'ai reçu,

    léger, léger, si léger.

    Grain de blé, nouvelle semence

    Ensevelie dans nos terres intérieures.

    Mes yeux qui ne te quittent pas

     

    Le voile du Temple qui se fend.

    Cris d'effroi et de deuil.

    Il ne faut pas pleurer.

    C'est jour d'allégresse.

    Etonnement au ciel et sur la terre.

    Par cette béance,

    Dieu se donne, abolit toute distance.

    Le divin et l'humain

    le sacré et le profane

    l'esprit et la matière,

    s'épousent et s'interpénètrent :

    l'Immanouel dans notre histoire.

     

    L' Arbre de la Croix,  Arbre de Vie

    en mon centre a donné son fruit.

    Le Christ intérieur succède au Christ historique.

    C'est au milieu de nous qu’Il croît désormais

    le divin enfant, l'enfant de lumière

    à mettre au monde pour la vie éternelle.

    Mes yeux qui ne te quittent pas.

     

    Élisabeth

     RETOUR À L'ACCUEIL


    votre commentaire
  • Contempler l’arbre de vie

    Busan

    L’assemblée du Conseil oecuménique des Eglises actuellement en cours en Corée, a ouvert ses travaux par une étude biblique, jeudi, à partir du chapitre 2 du livre de la Genèse.  C’est l’image de "l’arbre de vie" qui a ainsi été méditée. Voici quelques éléments de cette étude.
       
    L’assemblée du Conseil oecuménique des Eglises actuellement en cours en Corée, a ouvert ses travaux par une étude biblique, jeudi, à partir du chapitre 2 du livre de la Genèse.  C’est l’image de "l’arbre de vie" qui a ainsi été méditée. Voici quelques éléments de cette étude.

    L’arbre de vie

    Au cours de notre voyage, nous pouvons nous reposer sous un arbre planté par Dieu (Genèse 2:5-9/15-17). Le Dieu de vie a créé les arbres pour entretenir la vie—pour l’air pur, l’ombre reposante, le fruit à manger, la nourriture du sol, la beauté. Pourtant, nous avons abattu les arbres pour le profit, ou pour la survie dans les communautés pauvres; et sans les arbres, la terre s’est dégradée. Peut-être avons-nous récolté le fruit de l’arbre de la connaissance sans récolter la sagesse de l’arbre de vie. La connaissance de ce qui est bon seulement pour moi, en ce moment, peut conduire à la mort de notre terre et de toutes ses créatures. Les apôtres se réfèrent à la croix comme à un bois (Actes 5:30; 10:39; 13:29). Catherine de Sienne, parmi d’autres saints et théologiens, lie l’arbre de mort à l’arbre de vie.

    Prière

    Notre esprit te cherche dès l’aurore, ô Dieu!
    car tes commandements sont lumière.
    Enseigne-nous ta justice et rends-nous dignes de suivre tes commandements de toutes nos  forces.
    Ôte de nos cœurs toute ténèbre.
    Accorde-nous le Soleil de justice
    et protège nos vies de toute influence mauvaise
    par le sceau de ton très Saint Esprit.
    Guide nos pas vers le chemin de la paix,
    et fais que cette matinée soit imprégnée de paix
    afin que nous puissions faire monter les hymnes du matin
    vers toi, Père, Fils et Saint Esprit,
    le seul Dieu,
    toi qui es plus que sans commencement
    et créateur de toute chose.
    Amen. 

    Études bibliques: Faites simplement ceci: Protégez la vie!

    Le Dieu de vie a créé les êtres humains à partir de la terre avec le souffle de vie de Dieu. La nature même de la vie humaine est en rapport avec Dieu et la création. Dieu nous a confié la mission de nous occuper du jardin de vie et il nous a interdit de manger les fruits qui nous incitent à être comme le Dieu Tout-Puissant. La première étude biblique est une réflexion sur la nature de la vie et sur la manière de l’honorer, de la préserver et de l’affirmer en relation avec le thème de l’Assemblée. Diverses lectures contextuelles de ce texte sont possibles.

    Lisez l’étude biblique entière par Jione Havea

    Question pour la réflexion et la discussion

    Pour aller plus loin, à la lumière des réflexions précédentes, voici quelques questions qui peuvent servir de points de départ:

    1. Qu’est-ce qui encourage et protège la vie et les vivants dans votre environnement particulier?

    2. Quelles sont les formes de travail qui honorent la vie dans votre environnement particulier?

    3. Quelles sont les considérations sur les femmes et le genre avec lesquelles vous vous sentez – ou vous ne vous sentez pas – à l’aise, et pourquoi?

    4. Quelle est la position par défaut envers les gens à la peau sombre qui vous semble juste, et pourquoi?

    5. Si vous en aviez la possibilité, comment réaliseriez-vous une fresque s’inspirant de Gn 2,4b-17?

    DL

    http://ecologyandchurches.wordpress.com

     RETOUR À L'ACCUEIL


    votre commentaire
  • La foi et la rencontre du Christ (29/32)

    Thomas :
    des preuves ou des signes pour croire (Jean 20, 26-29)

     Thomas : des preuves ou des signes pour croire - InterBible Il n’y a pas à en douter : nous sommes les sœurs et les frères jumeaux de Thomas quand nous sommes tentés de réclamer des preuves pour appuyer notre foi sur du solide. Si nous étions exaucés, nous n’aurions plus besoin de croire, car nous serions placés devant des évidences irréfutables. Une part de notre foi repose sur le témoignage d’autres croyants qui ont fait l’expérience de la rencontre du Christ ; une autre part vient de l’action de l’Esprit qui éveille le désir de Dieu au cœur de notre quête de sens ou de notre recherche spirituelle ; enfin une autre part de notre expérience de croyant et de croyante s’appuie sur le discernement de la présence active du Christ dans notre vie, à travers des situations qui prennent valeur de signes. Même si nous n’avons pas vu Jésus de nos yeux, heureux sommes de croire à cause de ces signes, du témoignage d’autres croyants ou de l’action subtile de l’Esprit dans notre propre esprit.

    26 Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux.  Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! »
    27 Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant. »
    28 Alors Thomas lui dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! »
    29 Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »
    30 Il y a encore beaucoup d’autres signes que Jésus a faits en présence des disciples et qui ne sont pas mis par écrit dans ce livre. 31 Mais ceux-là y ont été mis afin que vous croyiez que Jésus est le Messie, le Fils de Dieu, et afin que, par votre foi, vous ayez la vie en son nom.

        La double manifestation du Ressuscité à ses disciples, à une semaine d’intervalle, quand ils sont réunis tous ensemble pour le jour du Seigneur, est la conclusion originelle de l’Évangile selon saint Jean.  Après un certain temps, une intervention rédactionnelle ajoutera le chapitre 21 mettant en évidence la rencontre du Ressuscité et de Pierre qui se voit confier sa mission pastorale après avoir fait sa profession d’amour (voir le Feuillet 2358).

        Notre passage tourne les projecteurs sur Thomas. Le récit mentionne qu’il reçoit difficilement le témoignage des apôtres qui ont vu le Ressuscité. Lui aussi veut le voir et même toucher aux marques de sa passion, car la mission apostolique repose sur ceux qui ont été les témoins oculaires du Ressuscité après l’avoir accompagné durant son ministère en Galilée jusqu’à sa mort sur la croix. Thomas doit donc être pleinement du nombre de ces témoins. Ce sont d’ailleurs les critères que les apôtres établiront pour choisir un remplaçant à Judas (Actes 1, 21-22).

        Huit jours plus tard, Thomas se trouve avec les autres apôtres alors que Jésus se tient au milieu d’eux. Lui aussi voit le crucifié ressuscité, mais le récit ne dit pas qu’il lui aurait touché. Mais c’est dans sa bouche que l’on trouve la profession de foi par excellence : Mon Seigneur et mon Dieu, qui constitue le sommet de l’évangile johannique : afin que vous croyiez que Jésus est le Messie, le Fils de Dieu, et afin que, par votre foi, vous ayez la vie en son nom. Avouons que l’on n’a pas fait honneur à Thomas en s’étant empressé de le désigner patron des incrédules.

        Considérons plutôt Thomas comme le modèle de tous les croyants et croyantes qui sont appelés à se considérer heureux de confier leur vie à Jésus Christ, le Fils bien aimé de Dieu, afin de vivre dans la lumière de l’amour de Dieu qui donne sens à leur vie. La béatitude Heureux ceux qui croient sans avoir vu ouvre l’horizon à tous ceux et celles qui verront leur vie transformée par la rencontre du Christ et qui deviendront des signes de Celui qui ne cesse pas de se tenir vivant non seulement au milieu de son Église mais aussi au milieu du monde.

     

    Yves Guillemette, ptre

     

    Source: Le Feuillet biblique, no 2375. Toute reproduction de ce commentaire, à des fins autres que personnelles, est interdite sans l'autorisation du Centre biblique de Montréal.

    Source www.interbible.org

     RETOUR À L'ACCUEIL

     


    votre commentaire
  • Homélie du 32ème dimanche du temps ordinaire (10 novembre)

    Abbé Jean Compazieu

    Le Dieu des vivants

    Textes bibliques : Lire

    Il est heureux que les lectures bibliques de ce dimanche nous parlent de la résurrection ; ces jours-ci, nous nous sommes rendus au cimetière. Et tout au long de ce mois de novembre, nous prierons pour nos défunts. Si nous faisons cela, ce n’est pas seulement pour évoquer le souvenir de nos morts. Ce qui motive notre démarche c’est d’abord notre foi et notre espérance. Nous chrétiens, nous croyons en Jésus qui est venu nous ouvrir un passage vers ce monde nouveau qu’il appelle le Royaume de Dieu.

     

    Les textes bibliques de ce dimanche nous parlent précisément de la résurrection des morts et de la vie en Dieu. La première lecture nous rapporte une scène absolument horrible : une mère et ses sept fils sont arrêtés. On veut les obliger à désobéir à la loi de Moïse. Cela, ils ne peuvent l’accepter. Ils sont alors torturés et mis à mort de la manière la plus cruelle. En acceptant cette mort, ils témoignent de leur foi en la résurrection des morts. Ils comprennent que Dieu ne peut pas abandonner les justes qui lui ont été fidèles.

    Des croyants persécutés, il y en au tout au long des siècles. Dans notre monde actuel, ils sont de plus en plus nombreux. L’association « Aide à l’Eglise en détresse » nous en donne de douloureux exemples en Egypte, en Syrie et ailleurs. Voici un témoignage : « Nous avons toujours peur de ce qui va se passer par la suite. Les frères musulmans et d’autres extrémistes ont menacé d’attaquer les églises et les maisons chrétiennes. Nous ne savons jamais où ils frapperont la prochaine fois » (Père R.G.). Ce n’est qu’un témoignage parmi bien d’autres. Tout cela nous interpelle : Ils sont nombreux ceux et celles qui risquent leur vie pour rester fidèles à l’Evangile. Leur courage nous pousse à ne ps nous installer dans l’indifférence. Nous vivons dans un monde qui veut ignorer la foi des chrétiens. C’est là que nous sommes envoyés pour être des messagers de la bonne nouvelle.

    Dans sa lettre aux Thessaloniciens (2ème lecture), saint Paul invite les chrétiens à se laisser réconforter par le Seigneur Jésus lui-même. Ce réconfort est source de joie et d’espérance. C’est auprès du Seigneur que les chrétiens persécutés trouvent la force et le courage dont ils ont besoin pour rester fermes dans la foi. Quand Paul écrit sa lettre, il sait Qu4il va être exécuté. C’est en pensant à cela qu’il écrit : « Priez pour que nous échappions à la méchanceté des gens qui nous  veulent du mal ». C’est aussi l’appel douloureux des chrétiens persécutés partout  dans le monde. Mais ils se rappellent de la parole du Christ : ils ne doivent pas craindre ceux qui peuvent tuer le corps. Le plus grand danger vient de ceux qui peuvent tuer l’âme en les détournant de Dieu.

    La foi en la résurrection des morts est au cœur de l’Evangile. Elle en est l’élément central. Les sadducéens n’y adhèrent pas car elle n’est pas inscrite dans la loi de Moïse. Ils imaginent la résurrection comme un retour à la même vie. Mais l’Evangile de ce dimanche est là pour nous rappeler que la vraie résurrection est toute autre. Jésus nous dit que nous serons « semblables aux anges. De plus, il nous donne un argument essentiel en faveur de la résurrection ; pour cela, il s’appuie sur la révélation de Dieu à Moïse : le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob n’est pas le Dieu des morts mais celui des vivants.

    défuntsA la suite de ces patriarches et de bien d’autres croyants, nous sommes tous appelés à une vie nouvelle que Jésus appelle le Royaume de Dieu. Ce monde nouveau n’est pas la continuation de celui dans lequel nous vivons actuellement. Il est tout autre. Il  y a une rupture radicale entre la vie actuelle et la vie de ressuscité. L’important, c’est de faire confiance à celui qui a dit : « Je suis la résurrection et la Vie. Celui qui croit en moi vivra éternellement. C’est de cela que nous devons nous rappeler chaque fois que nous nous rassemblons à l’église pour des funérailles et aussi chaque fois que nous évoquons le souvenir de nos défunts

    Ce trésor de la résurrection, nous ne pouvons pas le garder pour nous. Comme les apôtres au matin de la Pentecôte, il nous faut le transmettre, le crier au monde entier. Actuellement, certains occidentaux se tournent vers la « réincarnation » pour se donner une seconde chance de « réussir » leur vie. Cette théorie ne fait pas partie de la foi des chrétiens. Il n’est pas question d’un retour à la vie terrestre mais d’une vie en Dieu. Au-delà de la mort, nous serons vivants en Dieu. Nous n’avons aucun mot pour expliquer cette nouvelle manière d’être. Simplement, nous faisons confiance en l’Amour qui aura le dernier mot.

    Dieu de la vie, tu fais de nous des vivants. Lorsque la souffrance et le découragement nous atteignent, montre-nous le chemin de la Vie, car personne ne peut aller vers le Père sans passer par toi.

    sources : Revues Feu Nouveau, Dimance en paroisse, Signes, Pour la célébration de l’Eucharistie (Feder et Gorius), Lectures bibliques des dimanches C (A. Vahoye)

    source http://dimancheprochain.org

    RETOUR À L'ACCUEIL


    votre commentaire
  • Ne frappez pas la terre

    GaignetChristine me signale cet article du blog d’Olivier Gaignet, curé de la paroisse de Montfort-sur-Sèvre (Vendée). Quand un pasteur écoute les cultivateurs…

    Lorsque, il y a exactement 60 ans, en 1953, Mgr Arnaud, chargé du recrutement des séminaristes sur le diocèse, m’avait demandé si je voulais devenir prêtre, étonné, je lui avais répondu, à sa grande déception, que je voulais être « cultivateur », comme mon père. Puis, l’avenir en a décidé autrement, mais j’ai toujours pensé, à son exemple, que la terre devait être « cultivée », et non « exploitée ».

    Tel était d’ailleurs le thème de notre rencontre d’équipe hier soir, chez un couple d’agriculteurs engagé dans ce qu’on appelle les « techniques culturales simplifiées » (TCS), ou encore, « techniques de conservation des sols ». Hou la la, dans quoi je me lance ?  Patiemment, Jean-Michel et son épouse nous ont expliqué comment ces méthodes amènent les agriculteurs à repenser le sol comme un élément fondamental « vivant », dont l’équilibre est fragile, plutôt que comme un simple support. Le sol en effet n’est pas une matière morte, que l’on peut labourer sans dommage de plus en plus profond, ce qui détruit l’humus, si utile pourtant, tout en augmentant l’érosion. Il est bien préférable, en effet, de laisser dans les champs les débris végétaux, chaumes et pailles, pour limiter l’érosion des sols. Cela favorise d’ailleurs le développement de multiples petites bestioles, particulièrement les vers de terre, qui ameublissent la terre à la place de l’agriculteur ; tandis que l’eau ruisselle moins. Le sol redevient alors un écosystème vivant et riche en matière organique (humus). 

    Au moment des semis, il faut aussi respecter le plus possible la vie des sols. Pour cela, nous a expliqué Jean-Michel, il a été créé des semoirs adaptés qui, en un seul passage, ouvrent le sol très localement, de façon peu profonde, déposent la graine et l’engrais dans cette ligne de semis, puis la referment. Cet unique passage remplace la suite de passages préalables de charrue, grille, semoir, rouleau, épandeur à engrais…  Cela limite fortement la consommation de carburant et nécessite un investissement beaucoup plus faible en matériel, tout en diminuant largement la fatigue de l’agriculteur et le nombre de ses heures de travail. Cette technique séduit peu à peu un certain nombre de paysans français ; elle est pratiquée déjà à grande échelle et avec succès, en Amérique du Nord, au Brésil (50%), en Australie et ailleurs. Il s’agit, non plus d’exploiter la terre ni de la blesser ou de la malmener, mais de la cultiver, en la respectant.

    En fin de rencontre, nous avons médité ce passage de l’Apocalypse 7/3, dont je vous donne diverses traductions tout à fait éloquentes, donnant écho à l’appel de Dieu par rapport à sa Création :

    « Gardez-vous de nuire à la terre, à la mer et aux arbres » (le Nouveau Testament commenté, Bayard, et aussi la TOB),

    « Ne maltraitez pas la terre ni la mer ni les arbres » (Nouvelle traduction de la Bible, Bayard),

    « Ne frappez pas la terre ni la mer ni les arbres » (la Bible des peuples),  »Attention ! Ne faites pas de mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres » ((La Bible en français courant),

    « Ne malmenez pas la terre, la terre et les arbres » (Bible de Jérusalem),

    « Ne ravagez ni la terre ni la mer ni les arbres » (ZeBible).

    Impressionnant !  Et l’on pourrait continuer…
    Nous avons lu et médité aussi le message du pape François sur la question de l’environnement, en date du 5 juin 2013, avec des phrases telles que celles-ci :

    « Que signifie cultiver et garder la terre ? Cultivons-nous et gardons-nous vraiment la création ? Ou bien est-ce que nous l’exploitons et nous la négligeons ? Le verbe « cultiver » me rappelle à l’esprit le soin que l’agriculteur prend de sa terre afin qu’elle porte du fruit et que celui-ci soit partagé… »

    Allez lire la suite de ce beau message sur le Net !

    Source http://ecologyandchurches.wordpress.com

    RETOUR À L'ACCUEIL

    DL


    votre commentaire
  • Jérusalem, en Imax

    Jerusalem

    Jerusalem
    National Geographic, 2013
    www.jerusalemthemovie.com

     

    Par des prises de vue à couper le souffle et des rencontres inattendues, le film Jérusalem offre la chance de voyager à Jérusalem à petit prix. Tourner un film en Imax sur Jérusalem est un vrai tour de force, car la « ville sainte » est imprégnée d’une profonde ferveur religieuse, extrêmement diversifiée sur une toute petite surface.  

         Le film évolue au fil des témoignages de trois jeunes femmes : une juive, une chrétienne et une musulmane. Farah Ammouri, une jeune femme musulmane, est la première à nous guider dans Jérusalem. En passant par la porte de Damas, les premiers plans la montrent dans le cœur du quartier musulman de la vieille ville de Jérusalem. Dans ses premières paroles, elle partage sa vision de Jérusalem et l’amour qu’elle lui porte. Jérusalem est pour elle, avant tout, sa famille. La seconde à s’exprimer est Revital Zacharie, une jeune femme juive. Quant à elle, ses premières paroles se portent sur l’origine de sa famille et des juifs vivant à Jérusalem. Elle explique que Jérusalem est néanmoins le lieu d’origine, leur « haut lieu ». Finalement, Nadia Todras, une femme chrétienne, partage son moment coup-de-cœur à Jérusalem : la procession des rameaux et les fêtes liées à la Pâques. Les événements de Pâques demeurent proches des événements de la Passion du Christ et sont ainsi vécus avec profondeur. Tour à tour, sans ordre précis, elles prennent la parole pour lever le voile sur des moments de foi vécus en famille, les lieux qu’elles chérissent, leurs désirs pour Jérusalem, ce qui a amené leur famille à s’établir en Terre Sainte.

         Entremêlé à leurs récits, le film tente de mieux comprendre Jérusalem : pourquoi Jérusalem a-t-elle un rôle aussi important dans l’histoire, particulièrement pour les trois religions? Qu’est-ce qui explique l’importance des trois lieux saints les plus importants à Jérusalem, à la fois pour le judaïsme, le christianisme et l’islam? Quelle valeur Jérusalem a-t-elle pour l’archéologie?

         J’ai particulièrement « vibré » lors des témoignages d’amour des jeunes femmes sur Jérusalem. L’amour pour Jérusalem a marqué l’histoire, parfois tragiquement, et façonne toujours ceux qui y passent. En suivant les jeunes femmes, le film rend vraiment justice à Jérusalem.

         De plus, de nombreuses prises d’images sont saisissantes : du souk dans le quartier musulman aux moments forts des trois grandes religions à Jérusalem, nous avons de quoi nous émerveiller. Je vous invite à remarquer la présentation du lieu de la crucifixion du Christ à l’époque de l’événement. Le plan est remarquable : la crucifixion a eu lieu hors des murs de Jérusalem et les murs ont ensuite été déplacés afin d’inclure ce lieu dans la ville. Aussi, à partir du mur existant, Jérusalem propose une reconstitution du Temple de grande qualité.

         La ligne narrative donnée par le narrateur se résume ainsi : chacun vit « dans leur quartier, dans leur Jérusalem ». Il n’y a là rien de sûr. En toute évidence, les groupes ne sont pas complètement hermétiques. Je vous donne quelques exemples. De nombreux juifs coupent à l’intérieur du quartier musulman pour se rendre au mur Occidental, même si certains contournent le mur pour l’éviter. La porte de Jaffa sert à tous et la Via Dolorosa (le chemin de croix) commence dans le quartier musulman (et même dans une mosquée!). Il est vrai que si vous semblez perdu et que vous quittez le quartier musulman pour le quartier juif, on pourrait vous faire signe que c’est une erreur… Et inversement. Mais somme toute, tous les groupes s’entrecroisent, chaque groupe entend les cloches (christianisme), le son marquant le début du Shabbat (judaïsme) et les appels à la prière (islam). Chaque groupe contemple l’extravagance des vêtements de l’autre groupe. La vie de Jérusalem est rythmée par les fêtes religieuses de chaque groupe et nécessite de constants ajustements. Le film a toutefois raison que les « rencontres » sont, trop souvent, superficielles. Des rencontres authentiques et profondes existent néanmoins.

         S’il fallait mettre un bémol, c’est plutôt les descriptions de Jérusalem, au niveau historique et archéologique. Dans la portion plus archéologique, nous sommes accompagnés par l’archéologue renommée Jodi Magness, une archéologue dont les interprétations archéologiques sont hautement contestées. C’est pourquoi peut-être entendons-nous parler plus des découvertes de Qumrân (situé près de la mer Morte) que des fouilles de Magness à Jérusalem. Le film aurait pu toutefois nous faire découvrir d’autres sites situés à Jérusalem, tel que le Tombeau des Rois. Les explications sur l’importance géographique et historique de Jérusalem restent sommaires : conséquemment, elles sont presque inexactes. Il va sans dire que faire le tour de Jérusalem en approximativement 45 minutes exige des choix et parfois des simplifications.

         Le film Jérusalem saura vous émerveiller. Au Canada, il est à l’affiche au cinéma Imax d’Ottawa/Gatineau jusqu’à la fin décembre. Le film ne semble pas prévu dans d’autres cinémas, alors demandez-le à votre Imax le plus proche.

    Julie Tanguay

    Source www.interbible.org

    RETOUR À L'ACCUEIL


    1 commentaire
  • La foi et la rencontre du Christ (28/32)

    Marthe et Marie :
    face à la mort, l’acte de foi ultime (Jean 11)

     

    Marthe et Marie : face à la mort, l’acte de foi ultime -InterBibleMalgré l’amitié qui liait Jésus à Lazare, son comportement nous étonne. Il attend que Lazare meure pour aller à sa rencontre et exprimer sa sympathie à ses deux sœurs. D’ailleurs Marthe lui en fait la remarque : Si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort. Et un peu après, elle lui rappellera que Lazare est mort depuis déjà quatre jours et que la putréfaction de sa chair est déjà commencée. Voilà une autre insistance de l’évangéliste à affirmer le caractère inéluctable et irrémédiable de la mort. Et avec cette insistance, un autre message : Jésus n’est pas un magicien qui peut faire disparaître la mort comme par enchantement, même si parfois nous le souhaiterions de tout cœur. Risquons même une affirmation audacieuse : Jésus ne veut pas que nous échappions à la mort. D’ailleurs lui-même n’y a pas échappé.

    21 Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. 22 Mais maintenant encore, je le sais, tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. » 23 Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. »  24 Marthe reprit : « Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. » 25 Jésus lui dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; 26 quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » 27 Elle répondit : « Oui, Seigneur, je le crois : tu es le Christ, le Fils de Dieu, tu es celui qui vient dans le monde. »

        Jésus n’abandonne pas l’être humain en face de la mort. Il se fait proche de Marthe et Marie, les sœurs de son ami Lazare. Mais il leur fera franchir un pas décisif pour leur cheminement dans la foi. Elles croyaient et attendaient, comme les autres juifs, la résurrection au dernier jour de l’histoire du salut. Mais de là à penser que la résurrection fait déjà son œuvre dans leur aujourd’hui, c’est un pas qu’elles n’ont pas encore franchi.

        Ce pas, Jésus le leur fera franchir. Le dialogue de Jésus et de Marthe nous fait assister à son cheminement vers la plénitude de la foi, en ce moment où cette dernière est confrontée à la mort. C’est après que Marthe eut proclamé sa foi en Jésus, Messie et Fils de Dieu, et que Marie se fut prosternée devant lui en signe d’adoration, que Jésus, ayant prié son Père, se dressera contre la mort et en libérera leur frère Lazare. Ici encore, l’évangéliste nous livre un message: la mort est l’épreuve déterminante et décisive de notre foi au Christ. Vivre sa mort dans l’amitié du Christ ressuscité est le dernier acte de foi que nous puissions poser. Ce dernier acte de foi nous fait entrer dans la communion d’amour avec Dieu. À la frontière ultime de notre vie sur terre, Jésus nous invite à croire que nous laissons la mort de ce côté-ci de la frontière pour trouver, de l’autre côté, la plénitude de la vie qui est Dieu. Cette plénitude de vie est déjà la condition du Ressuscité de Pâques.

        Chaque fête de Pâques, nous célébrons non seulement la résurrection du Christ Jésus mais aussi notre participation à sa résurrection, puisque nous avons été plongés, baptisés en lui. Par le baptême, nous sommes solidaires du Christ. Comme l’affirme saint Paul, l’Esprit de Dieu qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en nous. Il est notre vie. Il est à l’œuvre en nous, comme il l’a été dans celle de Jésus. Cet Esprit de vie continuera d’exercer son emprise sur nous, lorsque nous franchirons le cap de la mort. Ce sera alors le moment de notre pâque, de notre passage de ce monde à celui du Père. Baptisés en Jésus Christ, nous sommes sur la voie de la résurrection. Autrement dit, nous sommes des ressuscités en pleine croissance car Dieu a fait de nous des vivants pour toujours, parce qu’il est amour.

     

    Yves Guillemette, ptre

     Source: Le Feuillet biblique, no 2374. Toute reproduction de ce commentaire, à des fins autres que personnelles, est interdite sans l'autorisation du Centre biblique de Montréal.

    Source www.interbible.org

     RETOUR À L'ACCUEIL


    votre commentaire
  • Si pas déjà fait "Abonnez-vous aux bonnes nouvelles"- juste ici à droite ---

    Qui a le droit de se positionner juge d’autrui ?

    Qui a le droit de se positionner juge d’autrui ? - Bruno

    Ne permettez jamais à l’opinion des autres de façonner l’opinion que vous avez de vous-même ! C’est donner bien trop de pouvoir aux autres. Si personne n’apprécie votre valeur, c’est le problème des autres, et leur perte, à moins que vous ne souscriviez à leur opinion ! Être rejeté et méprisé signifie que les autres n’ont pas la capacité de voir à l’intérieur de vous, ni de comprendre la signification réelle de vos paroles, ni d’apprécier la douceur avec laquelle vous auriez aimé les toucher. Ils ont cru à un mensonge à votre égard ; veillez à ne pas y croire vous aussi !

     

    Cette petite et modeste réflexion m’est inspirée du Frère Bob Gass. Nous ne devons jamais permettre à qui que ce soit de réglementer notre existence. Nous sommes uniques dans notre structure génétique et uniques dans notre pensée. Bien-sûr, cela n’exclut point les autres mais, les jugements ne devraient plus être de rigueur. Qui a le droit de se positionner juge d’autrui ?

    Je préfère les conseillers bienveillants qui vous font avancer sur le chemin de la liberté intérieure.

     

    Ces Maîtres spirituels détachés de leurs ambitions personnelles, tels que Guy Gilbert, l’Abbé Pierre, Stan Rougier et bien d’autres, pour les chrétiens. Il en existe à foison dans toutes religions. Trouver le Témoin qui dynamisera notre Vie est essentiel aussi bien pour les Adultes que pour les Jeunes. Nous avons besoin d’un regard extérieur qui ne juge jamais pour construire notre destin.

    L’opinion des autres ainsi glissera sur notre peau telle, une mauvaise pluie. Les Jeunes ont besoin de commencer leur devenir en s’identifiant à un être ayant des valeurs qui transpirent l’exemple incarné. Et les Adultes également pour ne pas laisser sombrer leur destinée dans les mains d’un Hasard aliénant.

     

    Mais, nous devons dépasser nos Maîtres pour acquérir notre vraie personnalité et assumer notre existence. Ce n’est pas le culte des idoles, c’est la nécessaire transmission des savoirs et des connaissances pratiques pour réaliser notre propre Humanité. Le monde a besoin de Témoins qui remuent les consciences et donnent à chaque être une colonne vertébrale solide pour affronter les adversités.

     

    Puisse-t-il devenir réalité ce vœu que je formule pour tant de personnes désespérées et notamment les ados qui ont besoin d’Êtres de Lumière pour réaliser leurs rêves.

     

    Bruno LEROY.

    Source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

     RETOUR À L'ACCUEIL

     


    1 commentaire
  • (nouvelle présentation le 3 novembre 2013) Si vous désirez télécharger le document en pdf, vous rendre au bas de la page

     Télécharger « Témoins d'une naissance.pdf »

    RETOUR À L'ACCUEIL

     


    votre commentaire
  • Il y a des Zambiens contre les OGM

    La Zambie n’aime pas beaucoup les OGM, américains notamment.

    Depuis 2002, elle est même devenue une figure de proue pour ceux qui s’opposent au modèle agricole intensif qui l’anime.

    Mais la lutte est vive. Tout commença en 2001-2002,suite à une saison pauvre en pluies et de mauvaises moissons. La Zambie refusant d’avoir recours aux OGM pour compenser ce manque, l’industrie américaine semencière a poussé des cris d’orfraies, dénonçant un pays qui laisse mourir de faim son peuple. Et accusant aussi les jésuites du Kasisi Agricultural Training Centre d’avoir été trop influents dans cette décision antiOGM de l’époque. Les semenciers américains ont cherché, même auprès de la Curie romaine, à infléchir la décision africaine. « Arrêtez de laisser mourir les gens de faim ! », criaient ainsi ces chers industriels prêts à répandre leurs semences transgéniques. A quoi la Croix Rouge répondit par une fin de non-recevoir puisque pas un seul décès n’a été enregistré à cette époque du fait de la faim dans le pays. Pourtant l’accusation est efficace et continue à se répandre dans les milieux qui promeuvent les OGM sur la planète.

    Ce premier acte de résistance fut à l’origine d’une nouvelle politique agricole dans le pays, intitulée « Biosafety Policy », mis en place dès 2007. Une politique qui restreint fortement l’usage des OGM et inclut une clause de responsabilité engageant les pays originaires des industries polluantes.  

    Mais les partisans des OGM ont plus d’un tour dans leur sac. En 2009, une Alliance économique (ACTESA) soutenue par l’USAID, tenta une nouvelle approche auprès d’une vingtaine de pays africains de la région (COMESA). A quoi la Zambie répondit par l’Alliance pour l’Agroécologie et la conservation de la biodiversité qui permis de mobiliser jusqu’au Front patriotique nationale et au ministre de la justice en 2012 pour s’opposer officiellement aux OGM. Le Centre Kasisi forme aussi les paysans par un cours spécialisé sur le sujet des OGM. En mars 2013, la rencontre Awareness Creation permis d’informer de nombreux partenaires de la région sur les projets en cours un peu partout et les tentatives répétées des industriels des OGM, tout en appelant à préserver la souveraineté alimentaire des pays, le respect des semences locales et des pratiques de l’agriculture traditionnelle.

    La lutte continue au moment où commencent à apparaître des « corridors de croissance de l’agriculture africaine », promus par 28 grandes compagnies internationales qui cherchent à mettre en place de manière nouvelle tous les éléments de la chaine de production et de distribution des produits agricoles africains. Cela passera bien sûr par l’appropriation de millions d’hectares de terres en Mozambique, Tanzanie, Malawi, Zimbabwe, RDC et… Zambie.

    Ce qui ne passe donc pas par la porte, risque donc bien de passer par la fenêtre.

    DL

    Source : Art. de Bridget O’Connor et Paul Desmarais, Ecojesuit

    Crédit Photo: naturalrevolution.org

    Source http://ecologyandchurches.wordpress.com

     RETOUR À L'ACCUEIL

     


    votre commentaire