• Il faut « s’unir à ses larmes » pour parler d’espérance à une personne désespérée

    Catéchèse en français, 4 janvier 2017, sur l’espérance de Rachel

    Catéchèse sur l'espérance de Rachel, 4.1.2017 capture CTV

    Catéchèse Sur L'espérance De Rachel, 4.1.2017 Capture CTV

    Il faut « s’unir à ses larmes » pour pouvoir « parler d’espérance à une personne désespérée », explique le pape François dans cette première catéchèse de l’année civile, donnée ce mercredi 4 janvier 2017, en la salle Paul VI du Vatican. Le pape a poursuivi ses catéchèses sur l’espérance chrétienne.

    « Frères et sœurs, le prophète Jérémie nous présente Rachel, l’ancêtre du peuple de Dieu, comme un modèle d’espérance dans les larmes. Rachel a perdu pour toujours ses enfants, ils « ne sont plus ». Elle représente la souffrance de toutes les mères du monde et de tous les temps, les larmes de tous ceux qui vivent une perte irréparable », a fait observer le pape qui vient de publier une lettre aux évêques sur la souffrance des enfants.

    Le pape a souligné que seule la compassion peut permettre de communiquer l’espérance: « Rachel refuse d’être consolée, refus qui exprime l’amertume de ses larmes et la profondeur de sa souffrance. De fait, pour parler d’espérance à une personne désespérée il faut d’abord partager sa souffrance et s’unir à ses larmes. »

    Mais c’est Dieu le premier qui console la mère: « Le Seigneur répond à celles de Rachel par une promesse qui, maintenant, peut être la cause d’une vraie consolation : le peuple reviendra d’exil et vivra, libre dans la foi. »

    Le pape revient sur la souffrance des Saints Innocents du temps d’Hérode: « Saint Matthieu applique ce texte de Jérémie à la persécution des Innocents, tués à cause de Jésus. »

    Et c’est le Christ qui fonde la véritable espérance: « Le Fils de Dieu est entré dans la douleur des hommes, il l’a portée jusqu’au bout. Née dans les larmes, sa parole est pour toujours parole de consolation. Les pleurs de Marie également, comme ceux de Rachel, ont suscité l’espérance et la vie nouvelle. »

    Aux francophones présents à l’audience, le pape a souhaité de garder cette espérance tout au long de l’année 2017 en disant: « Je salue cordialement les pèlerins de langue française. La lumière de Noël éclaire désormais toute notre existence. Même si la vie est parfois difficile et les difficultés et les inquiétudes ne manquent pas, je forme le vœu que le Seigneur Jésus vous garde tout au long de cette année dans l’espérance de la foi et qu’il vous accorde la vraie joie des enfants de Dieu. Que Dieu vous bénisse. »

    source ZENIT.org

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  • Connaissez-vous la recette du bonheur ?

    Elle pourrait être bien plus simple que vous ne le pensez !

    Assurément, j’aimerais découvrir une formule magique pour être toujours et à tout moment heureux. Sans une ombre de tristesse et sans la moindre pointe de douleur. Il y a quelques jours, un petit garçon m’avait demandé : « Es-tu une personne heureuse, ou es-tu une de ces personnes qui ont des moments heureux ? ».

    Pour ma part, je veux être toujours joyeux. Je ris. Je plaisante. J’ai un grand sens de l’humour. J’aime rire de moi-même et des autres, mais je ne suis pas toujours heureux. Une certaine mélancolie peut soudainement, m’envelopper et alors, ma paix intérieure chavire, ma joie s’en va.

    Je voudrais être heureux, toujours ! Et je m’attèle à cette tâche en obtenant souvent, des résultats bien frustrants. Il est vrai que j’y parviens parfois, et j’en suis bien content. Mais les autres fois, je me braque, je m’obstine et je n’y arrive pas. Je n’y parviens pas, parce que je ne vis pas le « ici et maintenant ».  

    Dan Gilbert parle d’une expérience menée à partir d’une application pour téléphones portables, à laquelle participaient 5 000 personnes de 83 pays. Cette application demandait périodiquement à ses participants, comment ils se sentaient, ce qu’ils étaient en train de faire au présent, et si au même moment, ils étaient en train de penser à quelque chose de différent.

    Les résultats obtenus montraient que les personnes pensaient presque autant aux choses qu’ils n’étaient pas en train de faire, qu’aux affaires qu’ils avaient sous les yeux. Les données collectées ont permis de montrer que ces « pensées errantes » les rendaient malheureux.

    Lorsqu’on ne profite pas du présent, on n’est pas heureux. Lorsqu’on vit tourné vers le passé ou angoissé par le présent, on ne trouve pas la paix intérieure. C’est ainsi que les pensées errantes nous travaillent sans cesse et que la tristesse atteint notre moral. Et moi, malgré tout, je voudrais que rien n’entrave mon bonheur.

    La solitude comme solution ?    Lire la suite ICI

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  • Le succès de la « vidéo du pape » en dix langues

    Un message relayé par tous les réseaux sociaux

    Le P. Frédéric Fornos S.J., audience du pape François, Capture CTV

    Le P. Frédéric Fornos S.J., Audience Du Pape François, Capture CTV

    « C’est extraordinaire, c’est une merveille »: le père Frédéric Fornos, jésuite français, responsable de la « vidéo du pape » qui diffuse désormais chaque mois ses intentions de prière, commente au micro de Radio Vatican en italien le succès de cette initiative. La prochaine vidéo devrait sortir le 9 janvier et le pape ne devrait plus proposer chaque mois qu’une seule intention de prière à son Réseau mondial de prière.

    « On voit que le Seigneur pousse ce projet parce que, vraiment, nous ne nous attendions pas à ce que tant de monde regarde ces vidéos du pape. Pour nous, il était important d’aider le Saint-Père à avoir un instrument pour rejoindre les gens, pour aider les catholiques à prier avec lui et avec toutes les personnes de bonne volonté pour les grands défis de l’humanité. Après 12 mois, nous comptons plus de 13 millions de visualisations de la « Vidéo du pape », seulement sur notre réseau ici, au Vatican. Si nous prenons aussi en considération les plus de 3.200 médias dans le monde qui parlent, qui font connaître les vidéos du pape tous les mois, alors, le chiffre est encore plus grand : il y a des millions de personnes, dans le monde entier, qui la regardent, y compris par exemple à travers Whatsapp. Il y a quinze jours, j’étais au Vietnam : j’y ai rencontré des jeunes qui m’ont montré la vidéo du pape à travers Whatsapp ! », explique le p. Fornos.

    Désormais cette façon dynamique, en image, et directe de communiquer est relayée par les différents réseaux sociaux: « Cette vidéo est disponible en dix langues à travers tous les réseaux sociaux : Youtube, Facebook, Twitter, Instagram ; c’est pour cette raison qu’elle rejoint beaucoup de jeunes. Comme nous le savons, les jeunes cherchent des images, des vidéos… C’est le langage du monde d’aujourd’hui et ce langage permet à de nombreuses personnes de connaître les préoccupations du Saint-Père quant à la mission de l’Église, aux défis de l’humanité ; il nous implique dans une communion. Nous avons aussi reçu sept prix : le dernier est le prix « Bravo » de la part de la Conférence épiscopale espagnole. C’est une reconnaissance pour ce travail réalisé avec l’agence Maci, l’agence de communication qui nous aide beaucoup dans cette initiative, et avec le Secrétariat pour la communication du Saint-Siège. C’est vraiment un grand projet ; c’est surprenant pour nous. Au début, nous pensions que ce serait un projet exclusif pour le Jubilé de la miséricorde, pour aider non seulement les catholiques – c’est un projet pour l’évangélisation – mais surtout les gens loin de l’Église, à connaître les intentions du Saint-Père et de l’Église universelle pendant l’Année de la miséricorde. En septembre dernier, j’ai rencontré le Saint-Père lors d’une audience privée et il m’a dit qu’il était très content de ce projet et qu’il désirait le poursuivre en 2017. Nous sommes donc déjà en train de travailler pour les intentions de prière de 2017. »

    Le p. Fornos annonce la nouveauté de 2017: « Jusqu’à maintenant, et pendant plus de cent ans, il y avait deux intentions de prière par mois, que le pape confiait à son Réseau mondial de prière : une intention générale et une missionnaire. Avec une première réforme, elles ont été appelées : « intention universelle » et « intention pour l’évangélisation ». Dans le processus de réforme de ce service ecclésial du Saint-Siège, une autre modification a été apportée : il y aura une intention universelle et une intention pour l’évangélisation qui s’alterneront tous les mois : un mois il y aura une intention universelle et le mois suivant une intention pour l’évangélisation. Cela signifie que chaque mois nous avons une intention, une orientation pour notre vie et pour la mission de l’Église et, le mois suivant, il y aura une intention universelle pour l’évangélisation. En conséquence, les deux vidéos auront des styles différents. Il y aura aussi une autre modification : le pape François nous confiera au début de chaque mois, au premier Angelus de chaque mois, une intention de prière « du dernier moment », plus urgente, en relation avec l’actualité, avec ce qui se passe dans le monde, avec les souffrances ou les grands défis et qui préoccupent le Saint-Père, l’Église et sa mission. Au début de chaque mois, par conséquent, il nous confiera cette intention afin que nous puissions prier avec lui et avec toute l’Église ; tout cela aussi pour nous aider à sortir de la mondialisation de l’indifférence et nous ouvrir à une culture de la rencontre, à l’ouverture aux autres et à ce nouveau monde qui est en train de naître. »

    source ZENIT.org

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  • Des étrangers reconnaissent le roi

    L'étoile de Bethléem, Waldemar Flaig, 1920, Franziskanermuseum Villingen

    L'étoile de Bethléem, Waldemar Flaig, 1920, Franziskanermuseum Villingen.

      La visite des mages : Matthieu 2, 1-12

    Autres lectures : Isaïe 60 1-6; Psaume 71(72); Éphésiens 3, 2-3.5-6

     

    Puisque le récit de l’adoration des Mages est commenté chaque année, au lieu de revenir sur son improbable historicité, le sens de l’étoile et les ajouts plus tardifs, je vous propose d’entrer dans la construction narrative de ce petit drame. Oui, chez Matthieu l’ambiance des récits d’enfance est à la tragédie. Notre mémoire rassemble les récits de Noël à partir de Luc, tout imprégné de la joie du salut. Dans le  « temps des Fêtes », pourquoi se rappeler l’hostilité d’Hérode, un massacre d’enfants à Bethléem et la fuite en Égypte? Mais la catéchèse de Matthieu passe par là, car elle reflète le drame des Juifs chrétiens de son Église : exclus par la plupart de leurs compatriotes, qui ne reconnaissent pas en Jésus le Messie annoncé par les Écritures.

    Entre deux rois et trois espaces...

         Les Mages ne sont pas des « rois ». La tradition qui les a couronnés nous détourne du récit que Matthieu a construit sur l’opposition de deux figures royales: Hérode et Jésus. Venus du  « Levant », les Mages sont les savants de l’époque : astrologues, interprètes de songes, etc., dans un monde où connaissance et religion vont de pair. Ils sont perçus négativement dans les deux Testaments. Mais Matthieu suggère ici que leur science méprisée les a conduits au roi-messie plus sûrement que, pour Jérusalem, ses Saintes Écritures.

         Deux espaces structurent le récit en deux parties: Jérusalem, la capitale royale, et Bethléem, un gros village. Et hors cadre, un espace étrange, sans nom: les Mages en viennent et y retournent.

    Jérusalem : pouvoir et savoir

         Matthieu place dès le début l’opposition des rois : Jésus naît au temps du roi Hérode. Ainsi la question des Mages fait choc : où est le Roi des Juifs? C’est Hérode, le roi des Juifs! Pas étonnant que leur quête trouble et inquiète le roi et ses amis de la capitale.

         Le contexte historique justifie ces réactions : Hérode le Grand était obsédé par des complots de rivaux voulant prendre son trône. Il a fait tuer entre autres trois de ses fils et une épouse. L’historien juif Josèphe décrit le poids de sa dictature : cruauté, libertés restreintes, gens appauvris, etc. Tous le craignent. À sa mort il y eut des soulèvements animés par la fièvre messianique.

         Ainsi Matthieu rappelle que l’arrivée discrète de Jésus, sans tambours ni trompettes, a pourtant une réelle portée socio-politique: les Mages l’appellent Roi des Juifs. La question d’Hérode aux scribes va plus loin et parle du Messie, en grec Christos. Plus qu’un prochain roi, il est l’instrument du salut qu’on attend de Dieu, qui délivre les gens de l’oppression. Celui dont le joug est doux, le fardeau léger (11,30). À l’opposé d’Hérode, quoi! Même si le récit est écrit longtemps après Pâques, l’espérance du Règne de Dieu associé au retour du Christ en gloire garde toute sa portée d’une société meilleure, ce qu’exprime le Psaume de la liturgie : Qu’il gouverne ton peuple avec justice, qu’il fasse droit aux malheureux. Il aura souci du faible et du pauvre.

         La réponse des scribes à Hérode cite le prophète Michée (5,1.3), que Matthieu modifie un peu. Il valorise Bethléem et il reformule la finale pour rapprocher Jésus de David, que Dieu désignait comme berger de mon peuple Israël (2 Samuel 5,2). Ainsi Matthieu accentue l’identité royale de Jésus, ce roi-messie « fils de David » espéré.
     
         Maître des complots, Hérode rencontre les Mages en secret; en échange de l’information sur Bethléem, il en demande deux autres: où est l’enfant, et à quelle date l’étoile a paru. Il ment sur son projet réel, bien sûr, qui est de se débarrasser de ce prétendu roi des Juifs; il fera tuer les garçons de 2 ans et moins. Il n’y a aucune trace historique de ce massacre, mais le « vrai » Hérode en aurait été parfaitement capable.

         L’espace « Jérusalem » est ainsi présenté comme riche et décevant. Riche d’une tradition religieuse solide, validée comme vraie par le récit. Mais espace religieux asservi au pouvoir, fermé ou hostile à la quête pourtant étonnante des Mages. Monde sclérosé, incapable de se mettre en mouvement, de se laisser inspirer à nouveau par ces textes récités comme un catéchisme trop connu.

    Bethléem : les humbles origines

         À Jérusalem, David régnait; à Bethléem il fut jeune berger. Sortis de la ville, les Mages retrouvent l’étoile qui, aperçue dans leur pays, les avait mis en marche. Le récit signale leur émotion. À l’opposé des émotions d’Hérode et de Jérusalem, leur joie évoque celle des non-juifs accueillant la Bonne Nouvelle (cf. Actes 8,39; 13,48, etc.).

         L’étoile les guide vers une maison. Là se trouve l’enfant cherché. La simplicité des lieux ne semble pas troubler les Mages, qui se prosternent comme on le fait devant un roi. Dans la catéchèse de Matthieu, ce geste de respect a une connotation religieuse certaine. Matthieu suggère qu’ils reconnaissent l’autorité divine de Jésus, devenant symboliquement les premiers païens « convertis ». Leurs dons d’or, d’encens et de myrrhe seront plus tard interprétés comme signes de la royauté, de la divinité et de l’humanité mortelle de Jésus.

         Malgré la solennité du geste et les riches offrandes, la scène est très brève, beaucoup plus sobre qu’à Jérusalem. Un songe renvoie les Mages loin d’Hérode. Avec les songes de Joseph pour l’aller-retour en Égypte, Matthieu intègre un aspect important : même si Jésus paraît vulnérable dans un monde hostile, un Puissant veille sur sa destinée. Ce thème présent dans tous les récits de naissance de style mythologie use pourtant ici d’un moyen discret, le songe.

    Les espaces autres... l’espace des autres

         Avec ce récit construit sur des oppositions, Matthieu interpelle son Église. Cette minorité de Juifs devenus chrétiens doit reconnaître  qui sont ses vrais alliés et d’où vient l’adversité. En 80-85, la majorité des chrétiens sont d’origine étrangère, comme ces Mages. Oui, Jésus est le Messie qu’Israël attendait. Mais les chrétiens de Mt ont désormais plus en commun avec les étrangers chrétiens qu’avec leur propre peuple qui refuse ce Messie. Matthieu affirme clairement l'universalité du salut, à une Église tentée de se replier sur elle-même, exclue de son peuple mais séparée des autres peuples par l’habitude de ses traditions.

         Bien sûr la distinction Juif/non-juif ne nous concerne plus comme telle. Mais le récit des Mages reste suggestif sur le « flou » des frontières ecclésiales. On en connaît, de ces chercheurs de Dieu venus d'un ailleurs religieux étrange, par des chemins spirituels non cartographiés dans nos itinéraires standards de croyant. Ils arrivent avec leur ignorance des traditions et leurs certitudes bizarres. Ils croient aux étoiles, ou à Dieu sait quoi... L’accueil tiède qu’ils reçoivent n’arrête pas leur quête. Et ils ne restent pas. Ils retournent dans leur espace culturel à eux, vivre la Rencontre de Dieu ou de Jésus à leur manière. Le récit de Matthieu nous invite à reconnaître avec confiance nos connivences avec des gens au cheminement différent. Et à ne pas nous inquiéter quand ils poursuivent leur chemin ailleurs ou autrement.

     Francine Robert, bibliste

     Source : Le Feuillet biblique, no 2515. Toute reproduction de ce commentaire, à des fins autres que personnelles, est interdite sans l'autorisation du Centre biblique de Montréal.

    source www.interbible.org

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  • Le saviez-vous ? Faire preuve de reconnaissance peut rendre la vie meilleure

    La gratitude est l’un des sentiments les plus beaux que nous connaissions.

    Le saviez-vous ? Faire preuve de reconnaissance peut rendre la vie meilleure

    ©Pexel

    En plus d’être un mot beau mot et positif, la reconnaissance est l’une des clés qui devrait faire partie du chemin de tous ceux qui recherchent le bonheur et une vie bien remplie. En fin de compte, qui n’aime pas se sentir reconnaissant ?

    Remercier nous fait sortir de l’état de victime des tracas de la vie pour devenir enfin acteur. Nous devons chercher les petits éléments de la vie qui rendent nos plaintes insignifiantes. Comme l’enseignait le philosophe, Alphonse Karr, cessons de nous plaindre des épines des roses et admirons les roses dans les ronces.

    La reconnaissance est-elle présente dans notre vie ?

    Mais si la reconnaissance améliore la vie, avez-vous déjà remarqué si elle était présente dans votre vie ? Si par hasard vous ne vous sentez pas très bien et n’arrivez pas à penser à des motifs et des raisons pour être reconnaissant, nous avons fait une liste qui pourra peut-être vous aider :

    Être vivant

    Je me rappelle que lorsque j’étais enfant, à peu près vers 8 ou 9 ans, je jouais avec mon frère dans la piscine. Comme c’était la piscine dédiée aux sauts acrobatiques, la profondeur était d’environ 5 mètres, ce qui veut dire que je n’avais aucune chance d’avoir pied. Pendant ce jeu, mon frère a commencé à s’appuyer sur mes épaules, et je me suis rapidement retrouvé la tête sous l’eau, sans pouvoir respirer et tentant de remonter désespérément à la surface… Je me rappelle que la vie (jusqu’alors très courte) est passée entièrement devant mes yeux alors que j’entendais les rires de celui qui ne comprenait pas ce qui se passait sous l’eau.

    Vivre une expérience qui met sa vie en danger (que ce soit une maladie ou un grave accident) nous permet de nous rendre compte de la valeur de la vie. Évidemment, il est normal de ne pas être reconnaissant pour quelque chose d’aussi naturel que de vivre, mais la possibilité d’être vivant et de pouvoir vivre le lendemain est un motif de plus pour remercier.

    Être entouré de personnes qui nous aiment

    Mettre fin à une relation ou perdre un être cher est toujours un prétexte pour se poser la question :  pouvons-nous encore aimer ou être aimé ? La réponse est évidemment oui  ! Nous sommes entourés de personnes qui nous aiment mais que parfois nous laissons de côté. N’oublions pas d’être reconnaissant envers chaque personne qui nous entoure et soyons reconnaissant de pouvoir les aimer.

    Posséder des choses que nous aimons

    On peut rêver et désirer avoir le nouvel IPhone, une nouvelle Playstation et une armoire pleine de vêtements neufs… mais cessons de penser à ce que nous n’avons pas et faisons plus attention à ce que nous avons déjà. Une maison, des meubles, des habits, des livres… Rêver à ce que l’on ne possède pas est normal, mais n’oublions pas de regarder avec attention ce que nous avons déjà acquis.

    Avoir du confort.... Lire la suite ICI

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  • Bonjour, j'ai beaucoup aimé cet entrevue avec Frédéric Lenoir à ''Tout le monde en parle'' de Radio Canada . cliquez sur l'IMAGE pour VOIR et ENTENDRE. (a été vue plus de 5 millions de fois)

    Je crois que vous devez avoir un compte Facebook pour le visionner.

     

     

    source Facebook

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  • Le secret de l'âme chrétienne.

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    Comme enfant de Dieu, vous ne devez pas vous laisser guider par vos sympathies naturelles. Il y a des gens pour qui nous éprouvons de la sympathie, pour d'autres de l'antipathie. Cela ne doit pas entrer en ligne de compte dans notre vie chrétienne. "Si nous marchons dans la lumière, comme Dieu est dans la lumière", alors Dieu nous mettra en contact étroit même avec ceux qui ne nous inspirent aucune sympathie.

    L'exemple que Jésus nous propose n'est pas l'exemple d'un homme, ni même d'un bon chrétien, c'est l'exemple de Dieu lui-même: "Soyez parfaits, comme votre Père céleste est parfait." Soyez à l'égard de votre prochain ce que Dieu lui-même est à l'égard de vous. Dieu nous fournira dans notre vie de tous les jours mille occasions de faire voir si nous sommes parfaits comme notre Père céleste est parfait. Être disciple de Jésus, c'est s'intéresser aux autres autant que Dieu s'y intéresse lui-même. "Que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés."

    Ce qui caractérise le vrai chrétien, ce n'est pas tant de bien agir que de ressembler à Dieu. Si l'Esprit de Dieu a transformé notre être intérieur, vous aurez en vous des traits qui viendront de Dieu, qui ne seront pas seulement des qualités humaines, La vie de Dieu en nous, c'est la vie de Dieu lui-même, et non pas la vie humaine s'efforçant d'arriver à Dieu. Le secret de l'âme chrétienne, c'est que sa vie naturelle devient surnaturelle par la grâce de Dieu. Et cela non seulement dans sa communion avec Dieu, mais dans tous les détails de sa vie quotidienne. Quand s'élève autour de nous un tumulte discordant, nous sommes surpris de découvrir que nous sommes rendus capables de conserver tout notre sang-froid et toute notre sérénité.

    Bruno LEROY.
     
    source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com/
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  • Fête de l’Épiphanie du Seigneur (Homélie)

    Abbé Jean Compazieu | 30 décembre 2016

    « Mondialisation de l’Évangile  

     

    visite-des-mages 

    Textes bibliques : Lire

    Cette fête de l’Épiphanie nous invite à ouvrir nos horizons. Ce n’est pas seulement aux juifs que le mystère de Dieu est offert. Il n’est pas seulement pour ceux qui se reconnaissent chrétiens. Il est pour toute l’humanité. Tous peuvent, en toute liberté, découvrir les merveilles d’amour, de justice et de paix que Dieu leur propose. L’Épiphanie c’est donc la fête de tous les chercheurs de Dieu. Ils sont nombreux aujourd’hui tous ceux et celles qui se posent des questions sur lui. 

    Dans la première lecture, le prophète Isaïe nous annonce une bonne nouvelle. Son message s’adresse au long cortège des déportés qui rentre d’exil. La grande puissance opprimante a été défaite. Jérusalem peut se relever. La gloire du Seigneur s’est levée sur cette ville. Mais en y regardant de près, nous voyons bien que la Jérusalem de cette époque n’est plus le carrefour commercial d’autrefois. Sa splendeur passée est bien oubliée. Mais sa vraie richesse est ailleurs. Elle est en Dieu qui gouverne le monde et qui fait d’elle l’espérance des peuples. C’est aussi cette présence lumineuse du Seigneur qui ravive le rayonnement de l’Église.

    C’est aussi ce message que nous trouvons chez saint Paul dans sa lettre aux Éphésiens : c’est la possibilité offerte à l’humanité entière d’avoir part au salut. Tous les hommes, quels qu’ils soient, sont appelés à entrer dans l’Église de la nouvelle alliance scellée en Jésus. Il est venu réconcilier en lui toute l’humanité pour en faire son Corps. Tout homme est désormais devenu membre du Christ que je veux aimer. À partir de là, plus rien ne peut être comme avant. Le baptême était pour lui comme une nouvelle naissance. C’est un sacrement qui nous fait participer à la nature divine.

    L’Évangile nous parle de ces mages, des étrangers venus d’Orient pour se prosterner devant le roi des juifs qui venait de naître. Si nous lisons ce récit au pied de la lettre, nous risquons de nous poser des questions : pourquoi l’étoile s’éclipse-t-elle sur Jérusalem ? Que peut faire Marie avec de l’or, de l’encens et de la myrrhe ? En quoi cette naissance concerne-t-elle des étrangers ?

    En fait, l’évangéliste n’a pas cherché à faire un reportage. Son vrai message est ailleurs. À travers ces étrangers, c’est le monde entier qui est appelé à Jésus. Pour le découvrir, nous sommes invités, nous aussi, à nous mettre en route. Comme il l’a fait pour les mages, il nous rejoint dans ce que nous vivons. Il nous donne à tous une étoile pour nous guider vers le beau, vers le bien, vers son Royaume d’amour. Même chez les plus endurcis, il peut y avoir un geste de tendresse. Ce n’est pas pour rien que la Bible nous dit que nous sommes créés à l’image et à la ressemblance de Dieu.

    Mais voilà que les mages ont perdu de vue l’étoile qui les guidait. Ils se sont dirigés vers ceux qui doivent savoir, les scribes et les chefs des prêtres qui connaissent la Bible. C’est aussi important pour nous : Dans notre cheminement, nous avons besoin d’être guidés par les Écritures et de nous en nourrir. Les paroles de Jésus sont celles de la vie éternelle.

    Les mages arrivent donc à la crèche. Ils y trouvent l’enfant avec Marie sa mère. Ils se prosternent et lui offrent leurs cadeaux. Ils ont choisi ce qu’il y a de mieux : l’or nous dit qu’il est roi ; l’encens nous dit qu’il est Dieu. La myrrhe, qui sert à embaumer les morts, nous dit qu’il est homme, destiné à mourir. Tout cela est révélé à des païens totalement étrangers à la religion juive. Et nous, qu’avons-nous à offrir au Roi du monde. Il n’a pas besoin de pierres précieuses. Le trésor auquel il tient le plus, c’est une vie remplie d’amour. C’est cela que nous pouvons lui offrir.

    En ce jour de l’Épiphanie du Seigneur, il n’est plus possible de rester bien entre nous. Le Christ est venu pour tous les hommes du monde entier. Nous les portons tous dans notre prière. Notre priorité doit être comme celle du Christ pour tous ceux et celles qui ne connaissent pas Dieu. En ce dimanche, notre solidarité et notre prière sont tout spécialement pour les communautés chrétiennes d’Afrique. Et bien sûr, nous n’oublions pas nos pays d’ancienne chrétienté qui ont un besoin urgent d’une nouvelle annonce de l’Évangile. Le Christ doit être présenté à tous avec la même chaleur et la même joie que Marie aux mages.

    « Où est le Roi des Juifs qui vient de naître ? » Il est dans le Pain Partagé, dans l’Eucharistie que nous allons célébrer ensemble. « Allez vous renseigner avec précision sur l’enfant… » Paradoxalement, Hérode nous donne un bon conseil : Se renseigner sur le Christ, être des chercheurs de Dieu pour mieux le connaître et en témoigner autour de nous. Les incroyants attendent de nous une foi plus éclairée. Après nous être nourris de la Parole et du Corps du Christ, nous sommes invités à repartir « par un autre chemin » pour rendre compte de l’espérance qui nous anime. Que cette Épiphanie soit la fête de tous ceux qui cherchent Dieu.

    Télécharger cette homélie : Homélie de la fête de l’Épiphanie

    source http://dimancheprochain.org/

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  • Que sera 2017, qu'espères-tu qu'elle soit pour toi?

    Pour ma part j'espère être un meilleur Humain et de participer davantage à se qu'il y ait moins d'injustice en y travaillant de mon mieux. Merci de m'aider en priant pour que je reste fidèle à cela. R.C.

    Tu peux écrire ton message dans la zone ''commentaires'' plus bas.

    Que sera 2017, qu'espères-tu qu'elle soit pour toi?

     

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